La Fête des mères

Date: 59-0510M | La durée est de: 59 minutes | La traduction: MS
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1     …Je suis certainement heureux ce matin de voir la tendance spirituelle de ce tabernacle, et qu’ils se préparent maintenant à bâtir une nouvelle église; la pancarte a été placée dehors. Et si le Seigneur Jésus tarde, après que nous serons partis, ils auront… nos enfants auront un lieu pour aller à l’église. Et nous voulons combattre pour la foi qui a été transmises aux saints une fois pour toutes. Je pense que c’est une bonne affaire.

2     Et comme j’entrais tout à l’heure, pour ajouter mon témoignage aux nombreux témoignages qui ont déjà été donnés concernant les guérisons des dernières réunions, ici, au tabernacle. Les témoignages de guérisons continuent à s’empiler, de grandes guérisons miraculeuses.

3     Je viens tout juste de laisser ma femme et les enfants à la porte; il y avait là une sœur, qui est présente en ce moment, qui était tellement émue qu’elle en pleurait, à cause d’un grand miracle qui s’est produit sur son petit-fils; je pense que ça se passait à Chattanooga. C’est Mme Nash, ici, votre petit-fils était affligé d’une infirmité, et à la dernière réunion, ici, le Seigneur Jésus, je crois, est intervenu, et a dit: «Ainsi dit le Seigneur, c’est terminé. Il va s’en remettre.» Et le petit garçon est parfaitement normal et bien, aussi bien qu’il peut l’être.
    Et c’est émouvant d’entendre ces témoignages.

4     Et ensuite un jeune homme, qui est aussi présent, a demandé des prières pour Mme Stotts, qui venait de subir une opération. Et leur intérêt… voyez, si personne ne veut que l’on prie pour eux, alors c’est que… cela montre, tant et aussi longtemps que vous essayez, que les gens veulent que vous priez pour eux, et qu’ils sont intéressés, voyez-vous? Parfois ça devient si imposant que… pas imposant mais il y a tant de gens, que vous devez vous sauver quelque part et rester au loin, et vous cacher un bout de temps, pour survivre. Mais ça me fait plaisir qu’ils le fassent. Ne pensez jamais que je n’aime pas les voir, parce que si personne ne voulait que je prie pour eux, où en serait mon ministère? Voyez-vous? Vous voyez?

5     Mais parfois vous me dites: «Frère Branham, je ne comprends pas que lorsque les gens vous appellent comme ça, vous filiez quelque part.» Je dois agir ainsi afin de survivre, pour prier pour les gens. Ce n’est pas seulement à un endroit, ici. C’est partout à travers le monde. Vous voyez? Et c’est vraiment difficile. Et je suis sûr que vous comprenez cela.

6     Oh, c’est si bon d’être chrétien! Je ne sais vraiment pas ce que je ferais si ce n’était pas pour le Christ, et d’être associé à des chrétiens, à un peuple de même foi précieuse, qui croient en Dieu et qui s’en remettent à Lui; et qui croient qu’un jour glorieux nous aurons terminé la bataille et nous aurons la victoire, et nous nous tiendrons rachetés, à Sa ressemblance, de l’autre côté.

7     Et puis je voudrais simplement faire une brève annonce, que, vu l’avènement du nouveau tabernacle, et ainsi de suite, nous renouvelons notre fondation, spécialement la partie des campagnes d’évangélisation. Depuis le début des réunions, depuis que j’ai commencé dans l’évangélisation, il y a bien des années, au lieu de former une fondation, pour avoir un autre groupe de personnes, je n’utilisais que le groupe que je connaissais; et de cette fondation, toutes mes réunions seraient tenues sous le nom de Branham Tabernacle. Et que ce serait utilisé à la Union Nationale Bank de New Albany, où les fonds pourraient être versés, pour ne pas qu’ils soient imposables. Si je ne l’avais pas fait, tout l’argent recueilli m’aurait été imposé, si je n’avais pas utilisé le Branham Tabernacle comme fondation.

8     Plusieurs d’entre vous m’ont entendu annoncer cela à plusieurs reprises. Je dois faire cela, pour le faire. Donc, nous établissons une nouvelle fondation en ce moment. Et nous aimerions, étant donné que beaucoup sont au courant, que je… Combien m’ont-ils entendu annoncer cela, que toutes les rémunérations, qui passe par le Branham Tabernacle? Levez simplement vos mains… Certainement, vous tous.

9     Alors lorsque le service sera terminé, si vous le voulez bien, j’ai une petite déclaration, là, afin que vous… si vous voulez la signer en sortant. Frère Roy Roberson l’aura, derrière.

10     Parce que nous allons établir une nouvelle fondation, ce sera la même chose, simplement… mais une autre fondation, que tous nos fonds et toutes ces choses, qui sont recueillis dans les réunions, soient exempts d’impôts, et cela sera placé comme d’habitude à la Union Nationale Bank, qui sera opéré par le tabernacle, au lieu d’avoir une autre fondation du nom de Branham Tabernacle, voyez-vous. Alors il y a un Branham Tabernacle ici et un Branham Tabernacle là, et comme ceci, et différentes fondations qui ne marchent pas très bien.

11     Frère Roberson s’occupera de cela, et vous qui voulez bien, en sortant, nous l’apprécierions.

12     Maintenant, ce matin, avant d’entrer dans le service, je voudrais dire, le Seigneur voulant, que j’essaierai de revenir ce soir. Je n’aime pas prendre les deux réunions de frère Neville, mais il m’a demandé si généreusement de parler à nouveau ce soir. Et si le Seigneur le permet, je voudrais parler ce soir sur un thème évangélique, qui a pour titre ceci: Qui est Celui-ci? Vous voyez? Qui est Celui-ci?

13     Et ce matin, aussi, je pensais parler sur la Fête des Mères. Et je sais que la matinée et l’après-midi ont été remplis de programmes de la Fête des Mères. Alors j’ai pensé que je pourrais combiner quelque chose en quelque sorte, car nous voulons prier pour les malades immédiatement après la fin de ce service, comme à l’habitude.

14     Nous croyons que Dieu est un guérisseur, et Il guérit les malades et les affligés. Et je sais qu’Il le fait. Et il n’y a aucun doute, car il y a trop de témoignages compilés, que nous connaissons.

15     Hier je regardais dans un sac que frère Gene et Leo avaient justement gardé, un sac de témoignages qu’ils avaient recueillis. Et c’était un grand sac plein de guérisons remarquables et miraculeuses que le Seigneur avait accomplies pour le peuple.

16     Et j’ai pensé, s’il en est ainsi, qu’en serait-il si nous tenions un recueil de tout ce qui s’est passé? Je pense qu’à Porto Rico et en Jamaïque, seulement, il y aurait dix mille témoignages remarquables ou plus de guérisons que le Seigneur a accomplies.
    Maintenant avant d’ouvrir le Livre, parlons à l’Auteur.

17     Seigneur, nous Te sommes si reconnaissants, que, quand nous inclinons nos têtes, nous bafouillons simplement, ne sachant trop que dire; car je ne crois pas que cela repose sur des lèvres humaines d’exprimer les sentiments du cœur d’un homme ou d’une femme, d’un garçon ou d’une fille, qui ait jamais été en contact avec Toi. Pour exprimer nos adorations, comment nous T’adorons, et ce que Tu représentes pour nous. Cela nous a séparés du péché, cela nous a séparés du monde. Et cela nous donne quelque chose qui est éternel et béni. Et nous ne pourrions pas trouver les mots adéquats.

18     Comme cela a déjà été dit par un noble homme, il y a quelques semaines… il pouvait parler couramment environ neuf langues différentes, conservant son poste avec le conseiller de notre aimable président, Dwight Eisenhower. Et bien qu’il pouvait parler couramment neuf langues, il a dit que quand il a reçu le Saint-Esprit, il a essayé dans les neuf langues, et il n’a pas trouvé de mots, rien qu’il aurait pu exprimer, et alors Tu lui as donné une nouvelle langue pour s’exprimer et avec laquelle Te remercier. Et nous nous sentons comme ça aussi, Seigneur; que, lorsque la vie sera terminée, que peut-être nous parlerons dans une toute nouvelle langue, afin de pouvoir exprimer ce que nous pensons de Toi.

19     Maintenant, nous voulons demander, Seigneur, que Tu bénisses ce tabernacle, son pasteur, ses administrateurs, ses diacres, tous ses associés, les visiteurs, qui entrent et sortent par ces portes. Puisse-t-il être toujours trouvé consacré, un havre de repos, par les portes duquel les fatigués peuvent entrer et y trouver le repos et la paix pour leur âme. Et que les malades puissent entrer et en sortir rétablis, à cause de la présence toujours vivante du Dieu tout-puissant qui demeure sous son toit.

20     Nous voulons demander, Seigneur, que dans ce nouveau programme, qui prend forme actuellement, que Tu puisses rencontrer le conseil et chacun de nous. Et si cela Te plaisait aussi qu’il y ait une commémoration continuelle de la prière qui a été dite dans ce vieil étang de mauvaises herbes, un jour; il est maintenant devenu un phare, un havre de repos pour ceux qui sont fatigués, à cause de la réponse à cette prière.

21     Pardonne-nous maintenant pour tout ce que nous avons fait, ou dit, ou pensé, qui était contraire à Ta grande volonté; et souviens-Toi, Seigneur, cela ne venait pas de nos cœurs. Nous l’avons seulement exprimé dans notre action ou par nos lèvres. Mais, rapidement, Tu nous as entendus. Lorsque nous avons vu que nous étions dans l’erreur, nous étions consentants de le confesser. Et nous ne voulons pas retenir dans notre cœur l’iniquité, car nous savons que Dieu ne répondrait pas à nos prières; mais nous confessons constamment nos erreurs.

22     Et nous voulons demander, Seigneur, que Tu bénisses, ce matin, partout à travers la nation, alors qu’elle célèbre ce jour mémorable de la Fête des Mères. Mais qu’elle ne soit pas seulement une journée pour les mamans; que chaque jour en soit une.

23     Oh Dieu, accorde, ce matin, que les mères, les femmes, qui se sont éloignées de Dieu, qu’elles reviennent à elles-mêmes, ce matin, et qu’elles reconnaissent ce que le mot mère veut dire, c’est-à-dire, «celle qui a engendré». Qu’elle puisse réaliser que les rejetons, de son union avec son mari, sont de petits joyaux sacrés que Dieu a placés sous ses soins. Et puis, Dieu la tiendra responsable de l’éducation de ses enfants. Et comme l’Écriture le dit: «La femme qui est bonne et la mère, ce qu’elle est, ses enfants la diront bénie.»

24     Oh Seigneur, lorsque nous voyons ce jour, lorsqu’elles s’éloignent si loin des Écritures, et qu’elles agissent quasiment comme des bêtes! Nous prions, ô Dieu, que Tu nous donnes un réveil à l’ancienne mode qui les ramènera à cet endroit où elles devraient être.

25     Seigneur, nous ne voudrions, en aucune manière, oublier de Te remercier pour les vraies mères, car nous savons qu’il y en a, aujourd’hui, de ces vraies et authentiques mères. Oh Dieu, bénis-les. Elles sont d’un grand prix pour nous, et nous prions que Tu continueras d’être avec elles, Seigneur, et qu’elles puissent vivre heureuses et voir le fruit de leur sein servir Dieu.

26     Et nous prions, ô Dieu, que pour celles qui portent la rose blanche, ce matin, ou la fleur blanche, de dire que leur mère est allée au-delà de cette scène d’action d’aujourd’hui. Accorde-leur, Seigneur Dieu, de reposer en paix et que leurs œuvres les suivent. Accorde-le, Seigneur.

27     Maintenant, prends Ta Parole, Seigneur, et parle aux gens, et donne-leur le réconfort, car c’est pourquoi nous nous sommes réunis ici; pour ressentir Ta Présence, entendre Ta Parole, et être bénis; et repartir d’ici pour être de meilleurs hommes et femmes, garçons et filles, que nous étions lorsque nous sommes entrés. Nous demandons ceci dans le Nom de Jésus, le Fils de Dieu. Amen.

28     J’aime la lecture de Sa Parole bénie. Alors maintenant nous tournerons, ce matin, dans le premier livre des Corinthiens, et nous allons lire une portion du chapitre 15, en commençant par le 1er verset.
    Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré,
    Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain.
    Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures;
    qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures.

29     Vous allez peut-être dire: «Mais, frère Branham, c’est plutôt un texte inhabituel pour un message de la Fête des Mères.» Eh bien, c’est vrai. Mais vous savez, Dieu est inhabituel, et Il fait les choses dans une manière inhabituelle.

30     Et je pense, tout ce qui touche aux pensées, concernant une mère. J’en ai une ce matin par la grâce de Dieu, qui est encore ici sur la terre avec nous. Et je suis reconnaissant pour maman. Mais étant donné que nous devions aussi avoir un service de guérison, et ne sachant pas que je serais de retour ce soir, je pensais que peut-être nous pourrions peindre un différent type de portrait.

31     Une mère c’est si important. Vous savez, la première qui vous accueille dans cette vie, c’est votre mère. Personne ne peut vous toucher, parce que vous êtes conçu, et elle vous porte sous son cœur. Elle est la première à vous connaître, et la première aussi, dans cette vie, à vous prendre. Ensuite, lorsque vous êtes né, elle est une des premières mains qui vous touche et essuie les larmes de vos yeux. Elle est la première à vous caresser, à vous aimer et à roucouler au-dessus de vous, dans cette vie, et c’est votre mère. Maintenant, je crois qu’il n’y a pas assez d’honneur qu’on puisse donner à une mère.

32     Car la mère est celle qui est la première avec l’enfant, elle a une grande responsabilité de ce que l’enfant sera, c’est basé sur la manière que la mère commencera avec l’enfant sur le sentier sur lequel il doit voyager. La mère a la responsabilité de la part de Dieu, de placer cet enfant sur la bonne route. Et je pense que c’est pourquoi les mères ont une petite touche spéciale.

33     Je connais un garçon dans cette ville. Je pense que sa mère est présente aujourd’hui. Il a presque mon âge. Mais je ne dis pas cela pour blesser la mère; parce qu’elle a eu suffisamment de blessures, comme toutes les mères. Mais le garçon boit, et il boit fortement. Et lorsqu’il devient bien enivré, il revient à la maison, saute dans le lit avec sa mère, met ses bras autour d’elle. Et il a des petits-enfants. Mais il y a quelque chose à propos de la caresse d’une mère, qui semble prendre une place différente que rien d’autre ne peut toucher… dans cette vie, humainement parlant.

34     Vous savez, un homme comme Moïse, il… Si je pouvais créditer qui que ce soit de son caractère, c’est parce qu’il avait une mère envoyée de Dieu. Vous savez c’est elle qui avait prié, Jokébed, qui avait désiré ce bébé. Et lorsqu’il est né, ce fut elle qui a roucoulé sur lui, qui l’a pelotonné, qui a bâti l’arche, qui l’a placé dans les buissons, lorsque son pauvre cœur se déchirait. Son seul petit bébé, et c’était la plus remarquable petite boule qui existait dans tout le monde entier. Une mère aime n’importe quel bébé! Mais de voir ce petit bonhomme spécial.

35     Et ensuite, dans son cœur, elle savait qu’il était né dans un but, et puis de le prendre, de le placer dans la cage même aux crocodiles, c’est-à-dire dans la rivière. Par la foi elle a fait cela, sachant que Dieu était capable de prendre soin de lui; ceci pour résumer l’amour d’une mère, et l’action du caractère de sa foi. Car la foi ne se place pas elle-même sur les sables mouvants de ce qu’elle peut voir; la foi repose solennellement sur le rocher inébranlable de la Parole éternelle de Dieu. «Car par la foi, dit l’Écriture, elle a fait ceci.»

36     Et la foi peut prendre sa position sur le roc, alors que les vagues en battent les fondations, et regarder directement en face de la mort et savoir que ce sera dans peu de temps, mais la foi peut regarder de l’autre côté de l’océan à Celui qui a dit: «Je suis la résurrection et la vie,» et même ne plus entendre les vagues fracassées.

37     C’est la sorte de foi que la mère de Moïse avait. Elle l’a enseigné, elle l’a élevé dans le palais du pharaon, lui enseignant qu’il était né dans un but, que Jéhovah avait répondu à sa prière. Et elle, il n’aurait pas pu avoir une meilleure enseignante. C’est ce qui a aidé à modeler le caractère que Moïse possédait.

38     Je crois que c’est Abraham Lincoln qui a jadis fait une déclaration comme celle-là…

39     Actuellement et à présent, je ne suis ni démocrate ni républicain, je suis simplement… Je suis un chrétien. Car je crois qu’un côté ne pourrait rien dire de l’autre côté; c’est partout et entièrement la corruption. Mais, Abraham Lincoln, selon moi, était un des plus grands présidents que les États-Unis aient jamais eus; y compris Washington, et tous les autres.

40     Car, Abraham Lincoln a eu un mauvais départ. Il était pauvre. Il n’avait pas d’arrière-plan, pour ce qui est de l’éducation, ou un grand quelque chose, ou de l’argent, quelque chose qui aurait pu l’aider, alors que Washington avait cela. Washington était un diplômé de collège universitaire, et avait de l’instruction; il était un homme intelligent, un grand homme pour commencer. Mais Lincoln fut élevé dans une petite cabane de bois, sur les grandes terres du Kentucky, et sans aucune gloire; dans la vieille petite cabane, qui est située en commémoration ici à Louisville maintenant. Mais, le grand homme qu’il était, a dû apprendre à écrire, sur la terre qu’il avait labourée, pour planter le blé.

41     Mais je pourrais transmettre cela aux jeunes gens. Savez-vous qu’Abraham Lincoln n’avait jamais possédé un livre de sa vie, avant d’avoir l’âge de vingt et un ans, si ce n’est la Bible et le livre des Martyrs de Fox. Voyez, ce que vous lisez forme le caractère que vous êtes. Pas surprenant que nous ayons un groupe de névrosés aujourd’hui; car ces petites revues, magasines sales de fiction, et la vulgarité et le non-sens, tout cela est placé sur nos étalages de journaux. Il possédait la Bible et le livre des Martyrs de Fox. Regardez ce que cela a fait de lui!

42     Mais en dépit de tout cela, un jour il a fait une déclaration comme celle-ci. Il a dit: «S’il y a une bonne chose à trouver en moi, c’est à cause d’une mère pieuse», qui l’avait élevé pour servir le Seigneur.

43     Vous voyez, un enfant écoute sa mère; il y a une petite touche à propos de cette mère, qui fait qu’un enfant l’écoutera. Quand il est blessé, il ira vers sa mère pour la consolation avant d’aller vers le père. Parce qu’elle a été avec lui en tout premier, vous le savez. Il y a un don que Dieu donne à une mère, afin d’être de cette manière-là; je veux dire une vraie mère. Maintenant je crois que les mères sont honorables et pieuses.

44     Mais je crois, tout comme les Fêtes des Mères, comme ceci, que c’est une escroquerie, faisant beaucoup d’argent avec les fleurs et toutes ces choses. Mais la fête des mères devrait être chaque jour. Ce n’est pas de lui envoyer un bouquet de fleurs à la Fête des Mères, mais de l’aimer et d’avoir soin d’elle trois cent soixante-cinq jours et nuits par année. Mais, bien sûr, le monde commercial a une grande emprise sur les choses comme celles-ci, et cela déprécie la mère.
    «Eh bien, à la dernière Fête des mères je lui ai envoyé un bouquet de fleurs.»

45     Oh, elle apprécierait, beaucoup plus, simplement que vous vous assoyez, que vous lui parliez juste un petit peu. Écrivez-lui un mot, donnez-lui une petite tape sur l’épaule, embrassez-la sur la joue, dites-lui que vous l’aimez. Cela ira bien plus loin que toutes les fleurs que vous pourriez acheter du fleuriste. C’est vrai.

46     Je crois que c’était dans Les dix commandements, le défunt Cecil DeMille, qui a écrit et mis à l’écran un des chef-d’œuvre du monde du cinéma. Et avant que cela soit réalisé pour l’écran, avant que cela ne soit ensuite mis dans les cinémas, Cecil DeMille a appelé Oral Roberts et Demos Shakarian, et un groupe de ministres du Plein Évangile, et les a conduit dans ses propres studios et leur a montré les quatre heures des Dix commandements, et leur a demandé leur opinion à ce sujet. Que Dieu bénisse son âme vaillante!

47     Et lorsque je l’ai vu, j’ai regardé cela, et une petite remarque est toujours restée en moi. Si plusieurs d’entre vous l’avez vu, c’est lorsque la mère de pharaon… après que Moïse ait découvert qu’il était un hébreu, et il avait décidé d’aller demeurer avec son peuple. Et là était assise sa mère jadis belle, toute pâle, avec ses cheveux gris, son visage ridé, assise dans un vieux fauteuil; une mère typique. Et la fille de pharaon est entrée. Et il a dit: «De qui suis-je le fils, de toute manière?»

48     Et lorsque cela a été apporté à la lumière, que Jokébed était sa vraie mère, la fille de pharaon, avec son maquillage et tout le reste, et toute arrangée, elle a dit: «Mais, regardez! Il est peut-être votre fils, mais, dit-elle, je lui ai donné la richesse et la splendeur. Vous ne pouviez rien lui donner de plus que des fosses boueuses.»

49     Mais la vieille mère aux cheveux gris a dit: «Mais je lui ai donné la vie.» C’est cela qui fait la différence. «Je lui ai donné la vie.» Et Dieu lui a donné la Vie éternelle. Oh, comme c’est réel, une mère!

50     Parfois les gens me disent, c’est presque toujours dans mes campagnes, que je prêche constamment sur la résurrection. J’ai lu un texte ce matin, le chapitre 15 et le verset 4 de la première épître aux Corinthiens, sur la résurrection.

51     Mais, voyez-vous, la manière avec laquelle ils placent la mère aujourd’hui, c’est juste un pot de fleurs posé près d’une vieille dame, qui est vieille, qui ne peut pas se lever peut-être, faible, la tête grise, et ridée, assise dans un fauteuil. C’est exactement vrai. Mais je veux prendre mon thème et vous peindre un autre portrait de ce qu’est une mère.

52     Quelqu’un a dit: «Vous prêchez trop sur la résurrection. Presque chaque message a quelque chose sur la résurrection.»

53     Mais certainement. C’est le lieu du repos cardinal de l’Évangile. Peu importe ce qu’Il a fait, s’Il n’était pas ressuscité des morts, alors tout cela était en vain. Cela, pour moi, prouve qu’Il était Dieu. Cela prouve chaque déclaration qu’Il a faite; la résurrection. C’est aussi le lieu du repos de l’âme. C’est le point de départ. C’est le couronnement de notre consolation.

54     Et lorsque nous voyons qu’Il est ressuscité des morts, cela nous place, avec l’armure de l’Évangile, au front de la bataille, pour prendre cette place, afin de combattre. Car, nous savons qu’Il a dit: «Celui qui perdra sa vie à cause de Moi la retrouvera.»

55     Et je pense que le grand couronnement du Plein Évangile, c’est la résurrection, et ses promesses divines, et la consolation que cela donne à ceux qui lui font confiance. Car, cela promet la grande union de notre réunion ensemble à nouveau. Cela promet l’effacement de tout péché. Cela promet l’effacement de toute difformité, toutes les souffrances que nous avons eues, nous avons dû passer à travers, dans cette vie. Cela promet la disparition de toutes choses. Cela promet que même la mort perdra son pouvoir, et nous ressusciterons à l’image de Jésus. Alors, à mon opinion, la résurrection est la plus grande de toutes les promesses en ce qui concerne les choses des Écritures. C’est là où cela a été scellé.

56     Et à la dernière Pâques, lorsque je prêchais sur les cinq choses:
Vivant, Il m’aima; mourant, Il me sauva;
Enseveli, Il emporta mes péchés au loin;
Mais ressuscitant, Il me justifia gratuitement.

57     C’est ce Jour-là pour moi, le grand Jour des jours! Et de voir ce que cela représentera pour nous tous, dans la résurrection, comme nous œuvrons et attendons pour ce Jour des jours bénis!

58     Cela nous donne la promesse qu’un jour, ces vieilles mères brisées, affaiblies, chancelantes, à la tête grise, seront changées. Non seulement maman sera assise là, elle-même, mais toute ma famille, toute sa famille avec elle.

59     Et quel beau jour ce sera! Quel temps ce sera, lorsque nous regarderons le visage de celles qui nous ont aimés si bien! Quelle différence ce sera en ce matin, lorsque nous verrons nos bien-aimés, et de voir ce qu’ils seront alors! Toutes les afflictions seront enlevées. Tous les mois de souffrances seront terminés. Plus de visages pâles de mort. Plus de larmes dans nos yeux. La résurrection promet tout cela. Il n’y aura plus de funérailles. Plus besoin de caresser la joue d’un bébé, qui est comme un morceau de pierre; où l’entrepreneur funéraire a embaumé, vidé, et lui a mis de la peinture, et ainsi de suite, pour qu’elle ait l’air naturel. On aura plus jamais besoin de cela, là-bas.

60     Alors je pense, lorsque nous les verrons se tenir là-haut, nos bien-aimés, nos mères, nos parents, et nos amis; de les voir dans leurs corps immortels, leurs corps célestes; surveillant leur caractère, voyant comment elles se conduisent avec cette douceur et cette gentillesse, plus de nervosité et de frustrations. De les voir alors se tenir dans l’image du Seigneur Jésus, ce sera un jour merveilleux.

61     Et chacun de nous, dans nos pensées, anticipons et soupirons après cette heure de consolation, lorsque nous les rencontrerons. Chacun pense à son bien-aimé, à leur mère peut-être qui est décédée. Quel beau jour ce sera, lorsque vous la verrez à nouveau! Et à papa, et à votre frère, et au… tous les bien-aimés, quel beau jour ce sera!

62     Je pense aussi maintenant, je pense à ma famille, ce que cela représentera pour moi en ce Jour.

63     Je pense que, en ce matin de la résurrection, peut-être la première qui viendra me rencontrer sera ma petite Sharon. Non, elle ne tremblera pas. Car ce démon ne peut pas entrer dans ce lieu. Aucune méningite ne pourra jamais toucher ce Pays. Elle ne me fera plus des signes d’adieu avec la main. Ces petits yeux bleus danseront, alors qu’elle jettera ses bras de l’avant et criera: «Papa!» Je serai heureux de la voir, de savoir qu’elle ne mourra plus jamais; de savoir que tout est terminé, c’est pourquoi je prêche la résurrection si fortement.

64     Ensuite je verrai sa mère, la mère de Billy, mon garçon. J’ai beaucoup de choses qui me passent dans la mémoire. Je me souviens lorsque je l’emmenais; ou M. Combs, là-bas, l’emmenait pour sa dernière promenade, et je la suivais, dans l’auto. Alors que nous descendions la 7e Rue, juste-là, Billy, âgé de dix-huit mois.

65     Et comme ils l’emmenaient au-dehors dans la rue, et il la laissait le voir. Elle était étendue, pleurait, regardait son bébé, mais elle ne pouvait pas l’approcher.

66     Et ensuite, en chemin, l’entrepreneur de pompes funèbres passa, descendit la 7e Rue. Maman ici prenait soin de lui tout le temps. Et il se tenait dans la cour, avec un pantalon court, et une petite casquette rouge tirée de côté sur sa tête. Et lorsque cette mère, couchée sur cette civière, à l’arrière de cette ambulance, me surveillant, lorsqu’elle a vu son bébé se tenant dans la cour, sachant que, qu’elle prenait sa dernière tournée; elle s’éleva de la civière et cria, élança sa main osseuse, pour embrasser son bébé dans la cour. Mais elle n’a pu l’avoir.

67     Oh, ce sera une joie de la voir en ce jour. Non, elle n’aura plus ces mains osseuses, ses joues ne seront pas creusées non plus. Mais elle se tiendra dans la beauté céleste d’une reine du Ciel, et de mère. Ses yeux noirs, aussi noirs que les ailes des corbeaux, danseront avec joie. Elle n’aura pas le dos tout rond; ce démon de la tuberculose n’entrera jamais plus dans ce Pays. Mais, immortelle, elle se tiendra dans Son image.

68     Je suppose ensuite que le prochain qui me rencontrera sera Edward, que nous appelions Humpy, comme surnom. Il était le premier de la grande chaîne à neuf maillons, la chaîne de la famille Branham. Il était le premier maillon à briser; celui qui me suivait. Je verrai Edward courant vers moi. De plus, il est mort lorsqu’il était encore un garçon, à dix-neuf ans. Et lorsque je le prendrai par sa main, je suis sûr que nous aurons bien des choses à nous raconter, à propos de notre adolescence, car nous étions des copains. On se tenait ensemble. Il me laissait porter son habit, et ces choses, comme de vrais frères. Ce sera un plaisir de le revoir.

69     Et je l’entendrai dire quelque chose comme ceci: «As-tu reçu mon mot, Bill? Tu travaillais dans un ranch à bétail, au moment de mon départ de la terre. Mais à l’hôpital je t’avais envoyé un mot, dites à Bill que tout est très bien.»
    Je serai heureux de dire: «Oui, j’ai reçu ton mot, là-bas dans la prairie.»

70     Ensuite, je suppose, viendra mon père. Il était le prochain maillon à partir, et… non…

71     Je pense que Charles était le prochain maillon, un frère plus jeune. Il a eu un accident d’automobile lorsqu’il était un jeune garçon. Il traînait toujours sa jambe droite, lorsqu’il marchait. Mais, savez-vous, lorsque je le verrai, il ne traînera pas cette jambe. Tout sera terminé, il se tiendra dans la splendeur d’un jeune homme.

72     Et il me dira quelque chose comme ceci, en souriant, il dira: «Oui, Bill, il n’y a pas d’accidents là-haut. Et je me rappelle le soir avant l’accident d’auto, tu m’as parlé, te tenant dans le petit passage voûté de notre humble petite demeure.» Et j’y regarde sur le dessus, maintenant. «Tu m’as parlé à propos du Seigneur, juste quelques heures avant de partir. Et tu étais derrière la chaire prêchant lorsque je suis parti.»

73     Ensuite viendra papa. Oh, je peux le voir. Bien qu’il m’ait donné beaucoup de dures corrections, exactement ce dont j’avais besoin, mais je verrai cette toison de cheveux noirs ondulés plus brillants que jamais, en ce jour là. Il me regardera, et dira: «Mon garçon, tu sais, papa ne se lèvera plus jamais de table, ici, affamé, pour laisser ses enfants manger, car ici nous avons tout en abondance. Il n’y a jamais un besoin ici.»

74     De le voir lorsqu’il travaillait, et à cinquante ou soixante-quinze sous par jour, et ensuite se lever de table afin que les enfants puissent manger, retourner travailler encore. Et il travaillait si fort que sa chemise brûlait par le soleil sur son dos, et maman devait lui enlever en la coupant avec des ciseaux.

75     Je peux l’entendre dire quelque chose comme ceci: «Bill, te souviens-tu du soir, où toi et frère George êtes venus prier pour moi lorsque je m’en allais? Vous savez, j’ai dit à maman qu’il y avait là deux anges blancs se tenant près du lit, et un ange rouge au pied. Et l’ange rouge essayait de m’attraper, mais l’ange blanc se tenait entre. Ils m’ont finalement transporté à la Maison.»

76     Ensuite, aussi, le prochain dans le maillon à partir, ou qui est parti, ce sera Howard, Howard viendra. Je verrai Howard; comme nous étions copains, on allait à travers le pays, partout; appelé à être un ministre; une grande personnalité, mais ses associés l’ont retenu. La dernière conversation que j’ai eue avec lui, il a dit: «Lorsque je partirai, Bill…»

77     Je l’ai vu partir, par une vision, environ quatre ans avant qu’il ne parte. Je lui avais dit que j’avais vu papa marquer sa tombe et dire que c’était le prochain.

78     Et il a dit: «Il y a une chose que je veux que tu fasses pour moi.» Il a dit: «J’ai gâché ma vie. J’ai été marié et tout. Je ne sais pas ce qui est arrivé.»
    J’ai dit: «Crois-tu en Lui, Howard?»

79     Il a dit: «Avec tout ce qui est en moi, je crois en Lui.» Deux ou trois jours environ avant qu’il ne parte, il a fait la paix avec Dieu, avec frère Neville, et les autres là-bas. Il a dit: «Il y a une chose que je veux que tu fasses. Lorsque je partirai, Bill, fais-les chanter pour moi, Il comprendra, et dira: C’est bien.

80     Oh, je crois, avant que je serre la main de Howard, je l’entendrai s’arrêter et me regarder, et il dira: «Bill, Il a compris.»

81     Après cela, viendra frère Seward, frère Frank Broy, frère George DeArk. Oh, la résurrection représente beaucoup pour moi. Je savoure à l’avance cette grande heure de couronnement. Et comme la Lumière commence à s’étendre, «nous connaîtrons comme nous avons été connus.» Nous comprendrons, et nous nous souviendrons de nos connaissances et de ceux qui ont été là.

82     Et plusieurs, il y en aura plusieurs là qui ne pensaient même pas être là. Car, vous savez, c’est à ce moment, que je crois, que le pain que nous avons jeté à la surface des eaux humaines troublées, nous retournera en ce Jour. Lorsque nous verrons les effets de notre témoignage, sur des gens dont nous ne comprenions pas les actions envers ces choses, ils seront probablement là. Quel beau jour ce sera!

83     Et ensuite, aussi, les semences que nous avons semées, ne pensant même pas à ce qu’elles feraient, mais voici qu’ils y sont. Elles ont rapporté de précieux fruits, et nous les verrons en ce Jour, les bien-aimés, et la parenté.

84     Je pense aux milliers que j’ai vu convertis, oui, les millions maintenant, et ce que leur ministère était. Oh, cela prendra plus qu’une résurrection. Cela prendra une éternité, pour faire le tour, serrant les mains et apprenant des choses que je ne connais pas maintenant.

85     Il y aura ces vieilles mères aux têtes grises, pour lesquelles vous portez ces fleurs blanches aujourd’hui, vous les verrez, elles seront belles. Pas représentées par un pot de fleurs, ou le portrait d’une vieille personne à la tête grise; mais à l’image et la beauté de la résurrection, elles se tiendront semblables à Christ, leurs corps célestes, jeunes et beaux pour toujours. Certainement, c’est le repos. C’est le Jour de la Fête des mères que j’attends. C’est le couronnement. Pas l’œillet sur la boutonnière, mais le couronnement de l’âme, car Dieu l’a changée!

86     Je pense à ma vieille mère, âgée et chancelante, et secouée par la paralysie agitante. Elle ne fera pas cela en ce Jour. Ce sera différent alors. Et cette grande Lumière commencera à se propager, comme nous commençons à regarder alentour, et le grand cercle deviendra plus grand et plus grand et plus grand. Cela reflète tout simplement l’approche de Jésus. Et après quelque temps, comme le cantique le dit, …et je verrai enfin Jésus.
Il m’attendra,
Jésus si tendre et vrai,
Sur Son merveilleux trône,
Il me souhaitera la bienvenue à la Maison.
Après que ce jour soit passé.

87     Alors que nous Le verrons, nous ne serons pas comme nous sommes présentement. Nous saurons comment L’aimer davantage. On ne se tiendra pas derrière avec une petite crainte; parce que nous serons comme Lui. Oh, Il sera plus un parent avec nous qu’Il ne l’est présentement. Nous Le comprendrons davantage. Car nous sommes éloignés, dans les corps mortels; mais ensuite nous aurons un corps semblable à Son glorieux corps. Nous saurons comment L’adorer. Et lorsque nous verrons ce que la présence de Son Être a fait pour nous, comme elle nous a changés; les vieux redevenus jeunes, tous ceux qui étaient difformes, redressés. Oh! nous comprendrons alors pourquoi Sa puissance nous a guéris.

88     Les questions qui étaient dans nos pensées: «Comment peut-Il faire cela? Que sera ceci?» Je ne sais comment, mystérieusement, elles s’effaceront toutes. Les nœuds qui étaient liés derrière nos pensées: «Est-ce que ce sera ceci? Comment cela peut-il être?» D’une manière ou d’une autre, des doigts majestueux les dénoueront tout simplement, démêleront ces nœuds, et cela va tout se fondre dans l’unique grande couronne d’amour.

89     Ensuite nous Le verrons. Ensuite nous serons semblables à Lui. Ensuite nous L’adorerons. Ensuite nous verrons maman comme Dieu la veut.
    Maman ne serait pas complètement là sans sa famille.

90     Car le plus grand temps de toute sa vie est de voir les enfants autour de sa table, chacun d’eux heureux et en santé; et de la voir verser le café, ou quoi que ce soit d’autre, préparer le souper, et elle et papa de s’asseoir. Et bien, c’est le temps le plus heureux dans la vie de maman, de voir tous ses enfants à la maison.

91     Maintenant, ne manquez pas, ne manquez pas ce Jour. Laissez la grande chaîne de votre famille être liée ensemble, maillon par maillon. Que chaque rayon soit dans la roue. Ensuite, lorsqu’on s’assoira avec nos familles et groupes, à travers les voûtes de l’éternité, quel beau jour ce sera! Alors nous comprendrons.

92     C’était Lui qui a promis ceci, dans Apocalypse chapitre 1er, où Il a dit: «Une épée aiguë à deux tranchants sortait de Sa bouche.» Il était appelé la Parole de Dieu. Et ce sont ces mêmes lèvres qui ont dit: «Je suis Celui qui est vivant, j’étais mort; mais je suis vivant aux siècles des siècles.» De ces mêmes lèvres, dans Saint Jean chapitre 6, trente-… il est dit: «Je ne perdrai aucun d’eux, mais je les ressusciterai à nouveau aux derniers jours.» C’est Lui qui a fait la promesse; ces mêmes lèvres précieuses. Il est Celui qui nous a sauvés, qui nous a guéris, qui nous a rachetés, et qui nous ressuscitera aux derniers jours.

93     Si vous êtes ce petit maillon faible qui a séparé cette grande réunion familiale en ce Jour, que le Dieu du Ciel, ce matin, de quelque façon dans une manière mystérieuse, dénoue ces petits nœuds qui sont liés dans votre pensée, et vous révèle l’amour qu’Il a pour vous, et puissiez-vous venir doucement pour Le servir.
    Pendant que nous pensons à ces choses, prions.

94     Juste avant de prier, et vous avez vos têtes inclinées, je vais vous demander: Voudriez-vous, en ce jour de la Fête des Mères, consacrer vos vies de nouveau à Lui, en attendant Sa résurrection? Voulez-vous lever vos mains vers Lui? Pendant que tous… Que Dieu vous bénisse.

95     Y aurait-il un pécheur qui est présent maintenant, qui dirait: «Oh Dieu, je ne me suis pas encore accroché moi-même à ce maillon. Je suis celui qui manque, qui ne serait pas là quand maman commencera à chercher alentour à travers la Gloire. Je ne serai pas là, je n’ai pas encore fait la paix avec Dieu. Je n’ai pas l’espérance de la Vie éternelle en moi. Mais aujourd’hui je veux faire cela?» Voudriez-vous lever votre main et dire: «Priez pour moi, frère Branham, en ce moment. Je veux que vous vous souveniez de moi en prière, car j’ai des bien-aimés de l’autre côté de la mer, la mer de la Vie, et je veux les rencontrer?» Levez vos mains.

96     Ou quelqu’un qui est rétrograde, et qui voudrait revenir en ce jour, et dire: «Seigneur, je me consacre moi-même à nouveau à Toi; je reviens renouveler mon alliance avec Toi». Voulez-vous lever vos mains?

97     Notre Père céleste, comme nous nous en approchons, ce jour-ci nous rapproche d’un jour de ce grand événement. Et nous avons juste été forcés, chaque année, de voir ceci représenté.

98     Comme les gens ont l’habitude d’aller à Jérusalem le jour de la Pentecôte, et pour la purification du tabernacle et du sanctuaire, et l’offrande, l’offrande d’expiation; chaque année ils se souvenaient que l’agneau était mort, et qu’il viendrait un temps où l’Agneau de Dieu mourrait, pour divorcer le péché. Chaque fois que ce petit animal bêlait, et que le sang se répandait sur leurs mains, ils se souvenaient qu’il y aurait un temps qui viendrait, qu’il y aurait l’Agneau de Dieu, qui crierait: «Élie, lama…? Élie, lama…?» à la croix.
    Oh je prie, Dieu, alors que nous regardons aujourd’hui et nous voyons cela…

99     Il y a quelques semaines, avant de quitter Ton service, pour la Californie, cet Indiana gisait nu et mort, il n’y avait pas de vie apparemment. Les fleurs étaient mortes l’automne dernier, les feuilles étaient tombées des arbres, et la sève dans les arbres était allée dans les racines. Tout était mort.

100     Mais il y a là une saison lorsque le soleil a commencé à briller d’une manière différente. Le même soleil qui a brillé à travers l’hiver, mais les éléments ont changé et cela brille différemment. Et par l’éclat du soleil, avec les éléments, la vie a jailli, partout. Les feuilles sont revenues sur les arbres. La feuille… La vie qui avait quitté la feuille, la feuille est tombée, mais la vie est allée dans la terre; cela est revenu dans une nouvelle beauté, dans la splendeur de la jeunesse. La fleur qui avait donné son parfum, qui avait abandonné sa beauté radieuse, qui était tombée dans la terre; née, elle éclata de nouveau dans sa jeunesse, avec un nouveau parfum.
    Qu’est-ce que cela nous rappelle, Seigneur, en ces heures?

101     Et le monde a été transformé d’un désert sombre et désolé, en un paradis de beauté, et les abeilles et les oiseaux chantaient, et tous avaient le cœur léger, et les arbres étaient en amusement dans les vents d’une chaude journée de printemps. La chaleur et la joie étaient sur la terre à nouveau, à cause du soleil, s-o-l-e-i-l [S-U-N – N.D.T.].

102     Mais un jour le F-i-l-s [S-O-N – N.D.T.], [Frère Branham fait un jeu de mots entre sun, soleil en anglais, et son, fils en anglais. — N.D.É.] revient avec la guérison dans Ses ailes, et ces petites vies qui sont cachées dans la sève de l’arbre, dans la terre, comme la vie qui est dans la semence de la fleur, cela va revenir au monde en nouveauté encore, pour ne plus jamais faner. Oh, comme nous Le remercions pour ceci!

103     Et il y a eu beaucoup, beaucoup de mains qui se sont levées ce matin, car ils savent qu’au delà du voile là-bas, il y a quelque chose. Ils ont hâte de voir maman. Ils ont hâte de voir leurs bien-aimés et leurs connaissances, et de découvrir tous ces mystères, comment ils sont venus ici, et descendus à travers le temps. Tout cela repose derrière le rideau caché. Et un jour Tu vas revenir. Et ils ont levé leurs mains; ils veulent être sûrs, Seigneur. Ils se renouvellent encore, et moi aussi maintenant; aide-nous, Seigneur. Renouvelle notre foi et notre force.

104     Et comme nous sentons l’approche du Seigneur. Et ces derniers quarante ans, Il a fait éclater une nouvelle Pentecôte sur la terre. L’Esprit a commencé à révéler des choses. Et nous voici au dernier signe, juste avant Sa venue. Nous savons que l’avènement du Seigneur est proche. Et nous voyons les malades être guéris de leur maladie, chose mystérieuse pour le monde, depuis deux mille ans, depuis les apôtres. Mais voici que cela apparaît de nouveau, des prophètes se lèvent, des anges apparaissent, des signes et des prodiges. Qu’est-ce? La résurrection approche. Le Fils, F-I-L-S, revient.

105     Fais que nous soyons prêts, Seigneur. Fais que nous embrassions chaque promesse divine; ne pensez pas à ces petits nœuds qui ont été accumulés par la science, et ainsi de suite, disant que cela ne peut pas arriver. Laissez-les commencer à se dénouer, ce matin, par l’immortel… [Interruption de la bande. — N.D.É.] …comme Il fait vibrer les paroles de la Bible de Dieu, comme un instrument bien accordé, pour chanter un rythme, «Je suis celui qui était mort, et Je suis vivant aux siècles des siècles.» «Un peu de temps et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez. Car Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde.» «Et cela s’accomplira dans les derniers jours, dit Dieu, Je déverserai Mon Esprit sur toute chair; des signes et des prodiges; les vieillards auront des songes, et les jeunes gens auront des visions.» Le signe de la dernière pluie et de la fin des temps. Que cela se fasse ressentir parmi nous, ce matin, Seigneur, et que notre foi soit sécurisée. Car nous le demandons dans le Nom de Jésus. Amen.

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