Réfléchissons À Nos Voies

Date: 59-0706 | La durée est de: 1 heure et 1 minute | La traduction: Shp
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1          ... Cleveland, dans le Tennessee, où j’ai tant de précieux amis, les amis du Seigneur Jésus de toutes les églises dénominationnelles... Et lorsque j’ai appris que j’étais–que j’avais l’occasion de retourner à Cleveland, mon coeur était vraiment enthousiasmé de venir ici pour être en compagnie de notre noble et précieux frère, le frère Littlefield. Et puis, depuis que je suis venu à l’estrade pour rejoindre frère Cook, frère Hall, et beaucoup d’autres ministres ici présents, qui sont de précieux amis intimes à moi... Et de savoir que nous avons de grands services devant nous... Nous nous attendons à des choses glorieuses de la part du Seigneur.

            Et nous voudrions transmettre nos salutations spéciales à ceux qui nous suivent par la radio. Nous aurions souhaité que vous soyez ici ce soir pour lire l’expectative des–sur le visage de gens pendant qu’ils sont assis, dans l’attente, juste comme si quelque chose pourra arriver d’un moment à l’autre. Les enregistreurs sont en marche, et les gens s’éventent avec leurs éventails, et... Mais, malgré tout cela, à ce qu’il paraît, les gens donnent une forte impression d’être dans l’attente de quelque chose qui doit arriver.

2          Je vois qu’on commence à faire entrer les malades sur des lits de camp, dans des fauteuils roulants, et ainsi de suite. Nous nous attendons à avoir un grand service de guérison ici, à ce que le Seigneur nous rencontre et à ce qu’Il bénisse Son peuple comme Il en a fait la promesse.

            Je pense qu’on est en train de distribuer... que demain soir les services de guérison vont commencer. Et puis, les jeunes gens distribueront les cartes de prière entre 18 h 30 et 19 h 00, demain après-midi, afin que nous puissions légitimement garder les gens alignés à l’estrade pour le service de guérison. Et puis aussi, le soir suivant, le mercredi soir, il devra y avoir un autre service, ce que nous appelons service de guérison.

            Nous ne voulons pas dire par là que nous allons guérir qui que ce soit. Nous croyons que, par la grâce de Dieu, nous leur ferons savoir que Dieu les a déjà guéris et qu’ils doivent juste l’accepter à ce moment-là. C’est exactement comme nous essayons de faire savoir au pécheur que Dieu l’aime, et qu’Il l’a déjà sauvé, s’il veut simplement accepter cela. C’est l’oeuvre que Christ a accomplie au Calvaire, lorsqu’Il a fait cette déclaration toute suffisante: «Tout est accompli.» Tout le plan du salut, tout ce que le coeur de Dieu pouvait faire pour l’humanité était accompli lorsque Christ a prononcé ces Paroles. Le plan de Dieu a été achevé. Nous devons simplement avoir la foi pour recevoir ce qu’Il a accompli pour nous.

3          Et puis, je pense que l’une des grandes raisons de ma présence ici, c’est la dédicace de ce tabernacle au Seigneur, qui aura lieu le mercredi matin, le tabernacle dont le frère Littlefield, je pense, est le pasteur. Ce sera le mercredi matin à 10 heures. Et j’aimerais voir tous les chrétiens qui pourraient s’entasser à l’intérieur de ce tabernacle, qu’ils soient là. Car nous ne voulons pas simplement consacrer le tabernacle au Seigneur et à Son service, mais nous voulons Lui consacrer nos propres vies pour le service. En effet, l’église sert simplement à abriter les gens, mais c’est nous qui sommes l’Eglise que Christ a choisie par Sa grâce. Et nous voulons nous consacrer à nouveau pour ce service le mercredi matin, à 10 heures. Si vous travaillez, demandez à votre patron la permission de venir juste un petit peu pour cette occasion-ci. Je crois qu’il vous l’accordera ; en effet, ce sera un moment glorieux pour nous tous.

4          Et maintenant, ce soir, c’est un privilège pour moi d’être un... que le frère m’a accordé de venir vous parler pendant quelques moments sur les Ecritures. Eh bien, tout celui qui est capable de tourner les pages de la Bible, peut ouvrir la Bible. Mais, une seule Personne est capable de nous ouvrir la Bible ; c’est Christ. Dans les Saintes Ecritures, il est écrit: «Et personne ne fut trouvé dans le Ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, qui était digne de prendre le Livre, ni d’en rompre les sceaux, ni même de Le regarder.» Et un Agneau est venu sur la scène, qui avait été immolé dès la fondation du monde ; et Il a pris le Livre de la main droite de Celui qui était assis sur le Trône, car, c’est Lui qui était digne.

            Puisse-t-Il nous L’ouvrir ce soir pendant que nous écouterons patiemment. Et avant que nous le fassions, inclinons la tête et adressons-nous à l’Auteur de ce Livre, la Bible.

5          Seigneur, nous ne pourrions pas trouver dans les langues des hommes des mots qui puissent T’exprimer notre adoration. Car c’est vraiment de tout notre coeur que nous T’adorons, ô Seigneur Dieu, Créateur des cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, et Donateur de tout don excellent et parfait. Et nous sommes si heureux ce soir d’avoir le privilège d’être appelés Tes enfants, Tes fils et Tes filles. Et nous voudrions dire, Seigneur, que dans nos coeurs, nous n’avons même pas la moindre pensée que nous avons mérité ceci d’une quelconque manière; mais ç’a été par la grâce pure de Jésus-Christ qui nous a appelés à cette glorieuse position, une position de choix. Et à travers ceci, nous avons reçu la promesse que nous avons la Vie Eternelle et que nous serons ressuscités au dernier jour.

            Nous attendons impatiemment ce moment où le Seigneur Lui-même descendra des cieux avec un cri, au son de la trompette de Dieu, et où les morts en Christ ressusciteront. Et alors, nous qui sommes vivants et qui serons restés, nous serons changés en un instant, en un clin d’oeil, et nous serons ensemble enlevés avec eux à la rencontre du Seigneur dans les airs. Combien cela fait frémir nos coeurs!

6          Seigneur, nous prions ce soir que ces gens qui ont fait ce sacrifice en venant à la réunion, que Tu renvoies chacun d’eux d’ici étant si rempli de Ta bonté et de Ta grâce que toute la journée de demain et toute la nuit durant leurs coeurs Te chanteront des louanges.

            Nous n’oublions pas ceux qui sont boiteux et affligés, ceux qui sont malades dans le corps et qui sont couchés ici sur des brancards ainsi que ceux qui sont assis dans leurs sièges là-bas, ayant besoin de Ta grâce pour qu’elle les guérisse. Seigneur, nous prions qu’il n’y ait aucune personne faible parmi nous à la fin de ce service. Puisse chaque pécheur être sauvé, les rétrogrades être rappelés à la maison du Seigneur et ramenés dans la communion avec Son Fils. Et nous n’oublions pas ceux qui nous suivent par la radio, qui sont branchés, ceux qui sont dans les hôpitaux et dans les écoles des handicapés, et partout ailleurs, puisse Ton Saint-Esprit aller par le truchement de cette émission radiodiffusée jusque dans leurs chambres et leur accorder, ô Seigneur, que cette faim et cette soif dans leur coeur soient étanchées avec Ta bonté.

            Alors que nous tournerons les pages du Livre pour lire, puisse l’Auteur du Livre envoyer Son Saint-Esprit et rendre ces Paroles vivantes pour nous, de telle sorte que nous puissions recevoir ce pour quoi nous sommes venus. Accorde-nous de Ta grâce et de Ta puissance ainsi que le pardon de nos péchés, car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils et notre Sauveur. Amen.

7          Que le Seigneur vous bénisse tous. Juste pour un bref moment, j’ai pensé à un passage des Ecritures, lorsque je venais cet après-midi. Et il se trouve dans Psaumes 119, le–le verset 59 de ce Psaumes; j’aimerais lire.

Je réfléchis à mes voies, et je dirige mes pieds vers tes préceptes.

            Et ce soir, si je peux considérer cela comme un sujet, j’aimerais parler de ce sujet: «Réfléchissons à nos voies.»

            Vous savez, David, j’ai appris qu’au moment où il a écrit ce psaume, il était en détresse. Et David était juste un homme comme nous tous, qui avait ses hauts et ses bas, et ses manquements. Et il était vraiment en détresse. Dieu n’a pas promis une vie... à un croyant une vie sans difficultés. Mais Il a promis une grâce suffisante pour s’occuper de ces difficultés. C’est ce qui fait tressaillir mon coeur, de savoir que Sa grâce est suffisante. Malgré toutes nos inquiétudes et–et toutes nos difficultés et frustrations, Dieu a cependant promis de nous aider à les traverser. C’est tout ce que nous pouvons Lui demander, sachant qu’Il connaît le chemin.

            C’est comme Josué l’a dit à Israël: «Vous n’êtes pas encore passés par ce chemin. Nous ne sommes pas encore passés par ce chemin.» Ainsi, c’est Lui qui connaît le chemin et qui peut nous l’indiquer.

8          Je peux me représenter David. Sa maison était surveillée. Saül et son armée surveillaient sa maison pour le tuer. Je peux me représenter David se tordant les mains avec nervosité et faisant les cent pas, çà et là, dans sa chambre ; il regarde dehors par les fenêtres et surveille chaque petit mouvement dans les buissons, car il ne sait pas à quel moment une flèche pourrait siffler en l’air et lui transpercer la poitrine.

            Et c’est à ce moment-là que ces paroles lui sont venues à l’esprit: «Quand j’ai pensé à mes voies, j’ai tourné mes pieds vers Tes témoignages.»

            C’est généralement au moment où l’homme est en détresse qu’il se met à penser à Dieu. C’est bien dommage que nous ayons à attendre d’être en détresse pour pouvoir penser à Lui. Mais j’ai entendu bien des gens qui... plusieurs personnes qui se disaient non croyantes, et qui ne croyaient pas que Dieu existait. Mais, j’ai observé ces mêmes gens ; laissez-les être blessés ou avoir des ennuis.

9          Comme nous l’avons appris, Bob Ingersol, pendant qu’il était à l’agonie dans sa chambre d’hôpital, s’est écrié: «Ô Dieu, s’il existe un Dieu, aie pitié de moi.» Vous pouvez bien faire des déclarations audacieuses pendant que vous vous sentez en forme ; mais lorsque la mort approche et frappe à la porte, vous allez changer d’avis.

            Dans ma vie, j’ai vu beaucoup de ces gens qui ne se souciaient pas de l’église, qui ne se souciaient pas de Dieu, ni–ni de rien qui soit juste. Mais laissez-les simplement être dans la détresse et que le médecin dise: «Un cancer est en train de te ronger.», ils se mettront immédiatement à chercher quelqu’un pour prier pour eux. Dieu a un moyen de vous amener à Le reconnaître.

10        Il y a quelques mois, je parlais à l’honorable juge de notre ville, qui est un ami intime à moi et qui vient très régulièrement au tabernacle lorsque je suis là, le juge Buttoff de Jeffersonville, dans l’Indiana. Et je lui parlais du–du fils d’une mère qui était inculpé pour vol d’une voiture. Et j’avais longuement parlé à ce garçon, et il avait mis ses bras autour de moi et avait dit: «Frère Branham, si vous pouvez convaincre le juge de me pardonner une fois de plus, a-t-il dit, je–je vous promets, je vais–je vais prendre place à l’école du dimanche, et je–je serai là toutes les fois que la porte s’ouvrira.»

            Bien, j’ai dit: «Mon fils, j’ai demandé au juge beaucoup de faveurs, et... Mais, tu dois savoir qu’il a prêté serment, et il–il doit rendre justice. Mais, j’irai lui parler.»

            Et j’ai dit au juge: «Votre honneur, monsieur le juge, ne serait-il pas possible que vous pardonniez ce jeune homme une fois de plus ? Il m’a dit qu’il allait... qu’il ferait telle chose.»

            Je n’ai jamais oublié ce qu’a dit le juge. Il... il s’est levé de derrière son bureau, est venu jusque là où j’étais, et il m’a pris par la main. Et je me suis levé. Il a mis ses bras sur mon épaule, et il a dit: «Billy, a-t-il dit, chaque homme que je condamne à la prison veut devenir prédicateur. Il est dans la détresse.» Mais il a dit: «J’ai vu beaucoup d’entre eux être graciés et purger leur peine. Ils oublient tout à ce sujet une fois qu’ils retrouvent la liberté.»

            Généralement, c’est en temps de détresse que l’homme cherche Dieu.

11        Israël... Lorsqu’Israël était en détresse, c’est alors qu’ils cherchaient Dieu. Lorsque les Philistins les envahissaient, et que la–l’armée syrienne les assiégeait, c’est alors qu’ils se tournaient, prenaient l’Arche de l’alliance, La faisaient sortir, chantaient des cantiques et offraient des sacrifices. Mais alors, lorsque Dieu les bénissait, et que tous leurs besoins étaient comblés, alors aussitôt, ils retournaient comme la truie à son bourbier et le chien à ses vomissures.

            Il semble tout simplement que c’est la tendance des êtres humains, de devoir être poussés de force dans quelque chose, d’être poussés à adorer le Seigneur.

            Si nous pouvions nous asseoir ce soir et réfléchir, qu’y a-t-il de plus grand que la Vie Eternelle ? Dites-moi quel prix vous pourriez payer pour la Vie Eternelle ? Si ce soir vous étiez mourant, avec cent milliards de dollars dans votre poche, cela ne pourrait pas valoir la Vie Eternelle.

            Vous ne pouvez pas l’acheter. L’argent, c’est de la souillure aux yeux de Dieu, s’il n’est pas utilisé pour Son Royaume ou pour une cause juste.

12        Qu’est-ce qui arriverait, d’après vous, ce soir à Wall Street... Il y a des endroits au monde où j’ai prêché, qui sont tellement primitifs que les gens cherchent sur la plage de petits coquillages de mollusques qui ont de petites spirales. Et c’est ce qu’ils utilisent comme monnaie. Et puis, j’ai prêché à des endroits où les gens prenaient les dents d’animaux, et les apportaient et faisaient des échanges avec, et ça sert de monnaie.

            Que pensez-vous ce soir que Wall Street dirait si ces hommes venaient à leurs marchés et présentaient ces coquillages de mollusques, et ces dents puantes des animaux, et qu’ils voulaient les échanger contre nos titres d’or ? Eh bien, on leur dirait: «Prenez ces choses puantes et sortez d’ici.»

            C’est ce que notre argent et notre grandeur représentent devant Dieu. Nous ne pouvons pas acheter cela. Dieu est si bon qu’Il nous donne cela sans argent, sans rien payer; mais nous rejetons cela. Ce n’est même pas raisonnable, n’est-ce pas ?

13        Il y a quelques jours je parlais à ma femme après que j’ai célébré mon cinquantième anniversaire. Et je lui ai dit: «Chérie, je deviens vieux. Et cette Bible, je devrai La remettre entre les mains de mon fils un jour.» Et je lui parlais de l’époque où nous étions jeunes. Et j’ai dit: «Tiens, nous sommes mariés depuis toutes ces années, et on dirait que c’était juste hier.» Et j’ai dit: «La vie est passée si vite, mais chérie, écoute ceci.» J’ai dit: «Si Dieu venait dans cette chambre et qu’Il disait: ‘Je vais vous demander de faire un choix: vivre encore cinquante ans et vous allez connaître la pauvreté, la maladie, des difficultés et vous serez rejetés et méprisés, et vous connaîtrez des moments terribles... Vous aurez à mendier chaque repas que vous prendrez au cours des cinquante prochaines années, mais au bout de ces cinquante ans, vous aurez la Vie Eternelle. Ou par contre, je vais vous donner le monde entier et tout l’argent, et vous ramener à l’âge de dix-huit ans et vous donner la royauté sur toute la terre pendant un million d’années. Mais au terme de ce million d’années, alors, tout sera fini pour vous.’»

            Je dirais: «Seigneur, laisse-moi mendier ou faire n’importe quoi ; donne-moi simplement la Vie Eternelle.» Car il y aura un temps où moi, je n’existerai plus. Mais tant qu’il existera un Dieu dans le Ciel, si j’ai la Vie Eternelle, je vivrai toujours avec Lui. Après que des siècles et des siècles se seront écoulés, nous continuerons à vivre, parce que nous sommes une partie de Dieu, Ses fils et Ses filles.

14        Et c’est une honte pour nous que de devoir être acculés dans certaines circonstances pour nous amener à accepter cela. Quel ennemi nous avons! Oui, un ennemi juré. Et il est bon de se tourner vers le Seigneur avant que ces ennuis ne surviennent.

            Eh bien, la plupart du temps, ce sont les ennuis qui amènent les gens à venir au Seigneur. Mais nous devrions venir avant qu’ils ne surviennent.

15        Eh bien, prenons, par exemple, l’époque de–de n’importe quel chrétien que nous aimerions placer devant nous.

            Je pensais à une histoire. Il y a quelque temps, là dans les forêts du Nord, il y avait un–un garçon de couleur. Il avait environ vingt-cinq ans, et il était vraiment un–un flâneur en quelque sorte, comme nous les appelions. Et il était un gentleman, mais pas un–un fugitif ou un renégat. Mais il était un... Il était un gentleman, mais simplement un de ces types qui aiment flâner, qui n’ont nulle part où aller, ni rien à faire. C’est une façon terrible de vivre! Il y a quelque temps, j’ai offert un dîner à un homme. C’était un clochard...

            Et j’ai dit: «Quand avez-vous commencé ceci ?»

            Il a dit: «Il y a environ vingt ans.»

            J’ai dit: «Où allez-vous ?»

            Il a dit: «Nulle part.»

            J’ai dit: «Alors, d’où venez-vous ?»

            Il a dit: «Oh! de nulle part.»

            J’ai dit: «Pendant combien de temps comptez-vous rester dans cet état ?»

            «Oh! dit-il, je ne sais pas.»

            Sans aucune–sans aucune ambition. Eh bien, le chrétien devrait être la personne la plus ambitieuse du monde. Apportez ce glorieux Evangile de la Vie Eternelle à un monde qui se meurt et qui périt. Nous devrions être à la tâche.

16        Ce jeune homme est allé flâner dans les forêts du Nord, dans une région où je chassais il y a bien des années, où je chassais le cerf. Et lorsque... Il avait besoin d’un emploi. Il n’avait pas d’argent, et–et le maître de la forêt l’a engagé pour aider la vieille cuisinière de couleur. Et un soir, après le souper et après que les assiettes avaient été lavées... Ils dormaient dans une petite pièce au fond, qui n’avait comme cloison qu’une petite toile. Et soudain, le jeune homme a dit: «J’ai été réveillé. Et j’ai entendu deux hommes qui se tenaient près de ma fenêtre. Et j’ai entendu le son le plus lugubre que j’aie jamais entendu.» Il a dit: «J’ai brusquement ôté la couverture de mon visage et d’un bond je me suis vite levé.» Et il a dit: «La pièce était constamment illuminée par les éclairs.» Il a dit: «J’ai entendu ces deux hommes dire: ‘Eh bien, Jim, nous ferions mieux de retourner au camp, parce que nous pourrions ne plus être ici dans dix minutes ; la tornade vient dans cette direction-ci.’»Il a dit qu’il a sauté, et il a regardé dehors par la fenêtre, juste à temps pour apercevoir ce grand nuage en forme d’un cercle comme un serpent mettant en pièces les montagnes et les arbres et les tordant en l’air. Alors, il vit des arbres entiers volant à des centaines de mètres, se dirigeant droit vers la cabane.

17        Il a dit qu’il a entendu quelque chose en train de frapper sur la toile, et la vieille cuisinière qui était de l’autre côté de la toile a dit: «Mon fils, viens de ce côté-ci, j’ai une lanterne allumée.» Il a dit qu’il est allé de l’autre côté, et la vieille cuisinière avait une lanterne allumée. Et il a dit qu’elle lui a demandé: «Connais-tu le Seigneur Jésus comme ton Sauveur ?»

            Il a dit: «Non, madame. Je n’ai jamais prié de ma vie.»

            «Eh bien, dit-elle, tu ferais mieux de prier, car nous serons peut-être balayés de la face de la terre dans les quelques prochaines minutes.»

            Il a dit que cette pieuse et sainte vieille mère s’est agenouillée là à cet autel improvisé et elle a prié tout aussi calmement qu’elle le pouvait. Et il a dit: «Je n’arrivais pas à prier.» Il a dit: «Chaque fois que je commençais à dire: ‘Dieu bien-aimé’, dit-il, juste à ce moment-là un arbre s’abattait sur la cabane.» C’est ce qu’il m’a dit. Il a dit: «Révérend, j’étais trop effrayé pour prier.» Et il a dit: «Voici tout ce que j’ai pu dire: ‘Seigneur, si seulement Tu m’épargnes la vie, je viendrai à Toi après que l’orage sera passé.’» Il a dit: «Voilà pourquoi je suis ici ce soir. Il n’y a pas d’orage présentement. Mais cette promesse est dans mon coeur, et les souvenirs de cette heure-là subsistent toujours.»

18        Il est bon de venir à Dieu pendant que vous êtes sain d’esprit et dans votre bon sens, lorsque tout est calme. Lorsque vous avez le temps de réfléchir et de venir lucidement et sobrement, voilà le moment où il faut venir à Dieu. Car alors, Il est un secours qui ne manque jamais en temps de détresse.

            Il a dit qu’il n’oublierait jamais comment cette vieille sainte pouvait prier si respectueusement et tout aussi doucement et calmement pendant que cet orage faisait rage. Ça vaut quelque chose de connaître Dieu, d’être prêt pour cela lorsque ça vient. Alors, Il est un secours qui ne manque jamais en temps de détresse.

19        Je me rappelle qu’il n’y a pas beaucoup d’années dans les forêts du Nord... Ma mère est une In-... une demi-Indienne qui vient de la réserve par ici. Et je pensais que j’étais un homme de bois qui s’y connaissait trop bien pour me perdre. Et je venais de me marier. Et ceci donne l’impression que j’abusais de la confiance de ma femme, mais lors de notre lune de miel, je l’ai amenée à une partie de chasse. Et je... Elle était restée dans un petit appentis où nous étions entrés ce matin-là.

            J’ai dit: «Je pense qu’il y a des traces d’ours que j’ai remarquées lorsque nous venions.» J’ai dit: «J’irai pister cet ours ; je serai de retour vers midi.» Il était environ neuf heures du matin. Je me suis mis à suivre les traces de cet ours, et cela m’a conduit partout dans cette contrée. Finalement, j’ai perdu ses traces. Et je montais un petit ravin quand j’ai vu un cerf. Je me suis dit: «Ça fera un bon gibier à amener chez moi.» Ainsi, j’ai abattu le cerf, et je me suis mis à retourner. Et j’ai remarqué que les nuages avaient commencé à descendre, et le brouillard s’installait.

20        Si quelqu’un sait ce que c’est que se retrouver dans les montagnes lorsque le brouillard vient, vous devriez simplement vous abriter. Vous ne savez plus où vous allez. J’ai compris qu’il me fallait retourner ; elle n’avait jamais été dans les bois. Et j’ai commencé à me dépêcher. Et j’ai pris du temps à remonter un petit ruisseau. Et je me suis dit que je connaissais donc où le ruisseau fait une courbure, c’est par là que je traverse, pour passer de l’autre côté, et je savais comment sortir. Eh bien, je me suis dit: «J’ai l’impression que je devrais déjà me trouver à cette courbure.» Et je me suis arrêté, et j’ai commencé à transpirer. Je me retrouvais juste à côté de mon cerf une fois de plus. J’avais carrément fait un tour et j’étais revenu là. J’ai fait cela à trois reprises. Eh bien, les Indiens appellent cela la marche de la mort. La personne tourne en rond sans se retrouver. Eh bien, j’ai compris que je m’étais perdu, mais je ne voulais pas l’admettre.

            C’est ainsi que sont les êtres humains. Ils ne veulent pas admettre qu’ils sont dans l’erreur. Il y a sans doute des hommes et des femmes dans cette salle ce soir, ou là où on nous suit par la radio, qui ne sont pas en ordre avec Dieu, mais vous ne voulez pas l’admettre. Vous couvrez la chose en allant à l’église, ou en récitant une espèce de prière ou de credo. Ce n’est pas cela se mettre en ordre avec Dieu. Naître de nouveau, devenir un fils ou une fille de Dieu, voilà ce que Dieu exige. Mettez-vous en ordre avec Lui.

21        Alors, je suis allé plus loin, j’ai dit: «Oh! je suis un homme de bois trop expérimenté pour me perdre.» J’ai dit: «Eh bien, Bill Branham, ressaisis-toi. Tu es fou. Tu sais comment sortir d’ici. Va de l’avant.» Et il y avait tellement de brouillard. Je ne voyais rien. Et j’ai commencé à marcher.

            Après quelque temps, j’entendais sans cesse cette Parole: «Je suis un secours qui ne manque jamais en temps de détresse.» J’ai avancé un peu, c’était devenu tellement audible que je pouvais L’entendre dire: «Le Seigneur est un secours toujours présent en temps de détresse.»

            Eh bien, je me suis dit... Je me suis agenouillé et j’ai dit: «Seigneur, j’admets que je suis perdu. Je ne suis pas digne de vivre. Mais ma femme et Billy, un petit nourrisson, eux sont dignes de vivre, Seigneur. Ne les laisse pas mourir.» J’ai prié et je me suis relevé et j’ai dit: «Eh bien, maintenant je vais devoir faire un choix au mieux de ma connaissance.» Ainsi, j’ai commencé à me diriger droit devant moi. Je me suis dit: «Je vais droit–dir-... très exactement. Le vent me frappe en plein visage.»

22        Juste à ce moment-là, il a semblé comme si une main s’était posée sur mon épaule. Je me suis retourné pour voir qui était celui qui m’avait touché. J’ai levé les yeux et un petit endroit s’est éclairci dans les cieux, et j’ai aperçu le mont Hurricane et la tour du garde forestier où je me dirigeais. Oh! quel sentiment! Il est un secours qui ne manque jamais en temps de détresse.

            Soyez en ordre avec Lui maintenant. Et quand la mort ou la maladie ou quoi que ce soit vous frappe, alors, Il est un secours qui ne manque jamais.

            Je n’oublie jamais cela. J’ai pointé mes mains droit dans la–la direction où j’allais. Si j’avais suivi la voie de mon choix, je serais allé jusqu’au Canada. Mais j’étais... Je suis allé dans cette direction, à ma droite où Il m’avait fait tourner. Et je gardais mes mains levées.

23        Il a commencé à faire plus sombre. J’ai marché pendant environ trois heures, il faisait presque sombre. Et ensuite, il faisait complètement sombre. Je n’aurais pas pu voir le fil de la tour qui allait de la tour jusqu’à l’appentis, sur une distance d’environ six miles [9,6 km]. Et je savais que j’étais sur le mont Hurricane. Je ne pouvais pas changer mon itinéraire, j’ai marché sur des blocs. Oh! c’est un chemin rocailleux lorsque vous essayez d’aller tout droit parfois. Mais, c’est le bon chemin ; c’est l’unique voie de sortie. J’ai marché. Après que l’obscurité s’est installée, j’ai gardé mes mains en l’air jusqu’au moment où j’ai eu l’impression qu’elles allaient tomber. Oh! elles étaient devenues froides, et la neige soufflait. Et je me suis dit: «Si seulement je pouvais toucher ce fil!» Il faisait si sombre... Et je m’arrêtais et je faisais reposer mes mains pendant un instant, tout en gardant bien la direction où j’allais. Puis, je relevais mes mains et je me remettais en marche.

            Vous ne saurez jamais comment je me suis senti lorsque ma main a touché ce fil. Je savais que je pouvais m’en tenir à ce fil. J’avais aidé à l’installation de ce fil ce printemps-là. Je pouvais m’en tenir à ce fil. Et juste au bout de la route, de ce fil, là où ça s’arrêtait, là attendaient mes bien-aimés. C’était quelque chose de grand.

24        Mais j’étais perdu de façon pire que ça un jour, lorsqu’une main tendre m’a touché au coeur et m’a fait tourner vers le Calvaire. J’ai gardé mes mains en l’air jusqu’à ce que Quelque Chose m’a saisi. Je me suis accroché à Cela respectueusement, et je marche calmement et doucement. Un jour, au bout de ce fil attendront mes bien-aimés et mon Seigneur. Il est un secours qui ne manque jamais en temps de détresse.

            Il... quand Job avait des problèmes... Avant que ses ennuis ne le frappent, il a dit: «Peut-être que mes enfants ont péché ; ainsi, je vais offrir un holocauste pour eux.» Il prenait des dispositions, au cas où quelque chose arriverait, lorsqu’il a commencé à penser aux voies de ses enfants. Peut-être qu’ils s’étaient écartés de son enseignement.

25        Et permettez-moi de dire ceci avec révérence et respect: si ces mères et ces pères américains consacraient plus de temps à prier pour leurs enfants comme le faisait Job, il y aurait moins de délinquance juvénile. Le problème est que nos pères et nos mères américains modernes les conduisent à la boisson, au jeu de cartes, à fumer la cigarette, et aux choses de ce genre, c’est ce qui cause la délinquance juvénile. En réalité, il ne s’agit pas de la délinquance juvénile ; il s’agit de la délinquance des parents. Quand on néglige de venir à Dieu et de Le chercher, alors les ennuis surviennent.

            Lorsque les ennuis ont frappé Job, il a offert un holocauste, il est allé sur le seul terrain où Dieu reçoit un croyant, c’est sur la base d’un holocauste et du sang. Ainsi, lorsque les ennuis ont frappé sa maison, Dieu était un secours qui ne manque jamais en temps de détresse. Lorsqu’on l’accusait d’avoir été un pécheur en secret, lui savait qu’il était intègre devant Dieu, parce qu’il avait rempli les exigences de Dieu. Alors il pouvait dire: «Je sais que mon Rédempteur est vivant. Et au dernier jour, Il se tiendra sur la terre. Même si les vers de ma peau détruisent ce corps, mais dans ma chair, je verrai Dieu.» Il... Pourquoi ? Il savait qu’il était venu par la voie à laquelle Dieu avait pourvu. Il n’était pas venu sur base de l’appartenance à son église ; il était venu par le sacrifice auquel Dieu a pourvu. C’est ce que Dieu avait exigé. Certainement.

26        Considérons David. Alors qu’il était assis sur son trône, Nathan, le prophète vint et il était–il a commencé à révéler les secrets de son coeur. Alors David a réfléchi à ses voies pécheresses. Pourtant, c’était un homme de bien. Il était un homme d’après le coeur de Dieu, mais il vivait avec la femme d’Urie. Et ce n’était pas correct. Et lorsque David, le roi d’Israël, a réfléchi à ses voies, cela l’a poussé à revêtir le sac et à prier, parce qu’il a réfléchi à ses voies pécheresses, cela l’a poussé à s’agenouiller pour prier.

            Considérons Jacob. Il avait trompé son frère et il vivait dans le luxe avec son beau-père, avec des chameaux, des brebis et tout. Une fois, il a eu l’ardent désir de retourner chez lui, de retourner à l’église, de retourner à la chose correcte. Et il s’est mis en route avec ses femmes, ses enfants et ses troupeaux. Mais lorsqu’il a appris qu’Esaü venait, il a réfléchi à ses voies. Il a réfléchi à ses voies de trompeur, comment il avait trompé Esaü. Et il savait qu’Esaü était en route pour venir à sa rencontre.

27        Et il y a tant de chrétiens ce soir, des chrétiens de confession, ce n’est que de la tromperie ce qu’ils confessent être. L’un de ces jours, la mort entrera en se faufilant jusqu’à votre porte ; vous allez vous mettre à réfléchir à vos voies à ce moment-là.

            Alors que Jacob réfléchissait à ses voies, il est resté de l’autre côté du ruisseau et a prié pendant toute la nuit.

            Si les chrétiens réfléchissaient à leurs voies et que cela les poussait à prier et à se repentir, les choses seraient différentes. Le monde serait différent. L’église serait différente. Les gens seraient différents.

28        Considérons Moïse. Alors qu’un matin il descendait un vieux sentier familier, il a commencé à réfléchir à ses voies. Dieu l’avait appelé à être le libérateur d’Israël. Qu’a-t-il fait ? Il a suivi sa propre voie, au lieu de suivre la voie de Dieu, et il a tué un homme. Et pendant qu’il réfléchissait à ses voies, et au fait qu’il était vraiment un raté, et il vivait dans le luxe, il avait échangé le ministère du Seigneur contre un travail de berger...

            Sans doute que quelque part, là où on suit par la voie des ondes, ou dans cette salle ce soir, je suis en train de prêcher à beaucoup d’hommes et de femmes que Dieu a appelés au ministère, et qui ont suivi le chemin qui est plus facile, parce que ce chemin procurait beaucoup plus d’argent. Il n’y avait pas... Vous êtes en train de paître les brebis alors que vous devriez être en train de prêcher l’Evangile. Il est si facile de suivre ce chemin du luxe.

29        Mais pendant que Moïse était en train de réfléchir à sa voie, un buisson ardent est apparu sur son chemin.

            Ô Dieu, envoie des buissons ardents ce soir à chaque homme ou à chaque femme qui aurait le courage de réfléchir à sa voie. Faites l’inventaire de votre vie, comment vous vivez. Qu’arriverait-il si Jésus venait ce soir ? Réfléchissez à vos voies.

            C’était Pierre qui se tenait là, se réchauffant au feu de l’ennemi, jurant, reniant Jésus. Lorsqu’il a entendu ce vieux coq chanter pour la troisième fois, cela l’a amené à réfléchir à ses voies, à la façon dont il traitait Jésus. Il avait été appelé au ministère. Il avait été appelé à servir Dieu. Et il a fallu un coq pour l’amener à réfléchir à ses voies.

30        Frère, soeur, ce soir, c’est presque le temps du chant du coq pour beaucoup d’entre nous, lequel devrait nous amener à nous réveiller et à réfléchir à nos voies, à la manière dont nous traitons le Seigneur Jésus. Dans ce nouvel âge moderne de toutes ces prétendues religions qui sont raffinées, il est temps de réfléchir à nos voies et de revenir au vieux sentier sur lequel Jésus-Christ a marché lorsqu’Il était ici sur terre, la voie du sacrifice. Réfléchissons à nos voies.

            Prenons Judas Iscariot. Lorsque le souverain sacrificateur a commencé à compter trente pièces d’argent... Et lorsqu’il a entendu les cliquetis de cet argent, Judas a réfléchi à ses voies, comment il avait vendu Jésus pour trente pièces d’argent, il a pris une corde et s’est pendu.

31        Je me demande ce soir, si beaucoup de gens ici présents et ceux qui nous suivent ce soir n’ont pas trompé leur voisin juste un petit peu et s’ils n’ont pas réalisé une petite transaction malhonnête. Je prie que si c’est le cas, que vous entendiez les cliquetis de cet argent, au point que cela vous enverra sur vos genoux pour vous repentir. Et beaucoup d’entre vous retiennent la part de Dieu, la dépensent pour des choses là-bas, pour le whisky, le tabac, la cigarette, l’essence pour vous promener en voiture, alors que cela appartient à la maison du Seigneur. C’est votre devoir sacré de donner cela. Réfléchissez à vos voies. Pensez-y. Trente pièces d’argent...

            Considérons le soldat romain, après qu’il a percé Son côté et qu’il a vu l’eau et le Sang, qu’il a vu le soleil se coucher au milieu du jour et les rochers se fendre et se détacher des montagnes, c’était après qu’il eut vu cela qu’il a commencé à réfléchir à ses voies, et qu’il s’est frappé la poitrine et s’est écrié: «Réellement, c’était le Fils de Dieu.» Il a attendu pendant longtemps, mais il a réfléchi à ses voies.

32        Je me demande ce soir là où on nous suit par la radio, ainsi que dans cet auditoire visible, si beaucoup d’entre vous, vous n’êtes pas en train de réfléchir à vos voies, aux choses que vous avez faites, et à celles que vous n’avez pas faites. C’est tout aussi grave de manquer de faire quelque chose que de faire quelque chose de faux. «Car celui qui sait faire le bien et qui ne le fait pas, commet un péché.» Si vous réfléchissez à vos voies, il y a une chose dont je suis sûr que je peux vous présenter. C’est comme l’a dit le poète:

Il y a une fontaine remplie de Sang,
Tiré des veines d’Emmanuel,
Là, les pécheurs plongent sous ce flot,
Et perdent toutes taches de leur culpabilité ;

Ce voleur mourant s’est réjoui de voir
Cette fontaine en son jour ;
Là aussi puis-je, quoiqu’aussi vil que lui,
Laver tous mes péchés.

            Le vieux cantique de l’Armée du Salut. Ils avaient l’habitude de chanter comme ceci:

Oh! précieux est ce flot,
Qui me rend aussi blanc que la neige ;
Je ne connais point d’autre source,
Rien que le Sang de Jésus.

33        Je ne connais pas d’autre purification. Je ne connais pas d’autre voie. Je ne sais rien faire d’autre sinon vous dire de confesser vos péchés. Soyez en ordre avec Dieu. Purifiez-vous de toutes ces petites choses. C’est le petit renard qui abîme les raisins.

            L’autre jour, moi-même j’avais une confession à faire. J’étais dans ma maison et–et certaines personnes me dérangeaient jour après jour. Et il s’agissait d’un bureau important, et ils étaient–ils m’avaient tellement agacé que je–je ne savais que faire. Finalement, j’étais–j’ai senti comme si le monde me tirait par le sommet de la tête. J’étais tellement nerveux et je ne pouvais pas me déplacer pour aller aux réunions. Et les réunions m’attendaient, des centaines de chrétiens attendaient pour que je prie pour eux, des enfants malades qui pleuraient, des mères et des pères dans les hôtels et dans les motels avec leurs malades qui se mouraient, et je devais rester dans un bureau avec un avocat sur un cas pour quelqu’un... Et ils me secouaient dans tous les sens, çà et là. Je ne savais que faire. Je répondais à toutes sortes de questions, et puis, ils revenaient carrément sur cela.

34        Et je suis allé à la maison pour prendre mon dîner. Ils m’ont dit que je pouvais être libre cet après-midi-là. Je comptais me rattraper avec certaines visites de mes malades. Et voilà que le téléphone sonnait. C’était mon téléphone privé. J’ai une permanence téléphonique. Ma femme est allée au téléphone, et elle a décroché, et elle a répondu. Et alors, elle a gardé sa main sur le téléphone. Elle a dit: «Billy, il s’agit encore de ces avocats.»

            «Oh! ai-je dit, je ne saurais plus y passer une autre demi-journée.» J’ai dit: «Je leur ai dit la même chose à maintes reprises, jour après jour, jour après jour. Et ensuite, ils veulent encore me rappeler ?» J’ai dit: «Je ne peux pas le faire. Je vais... Je... simplement. Il y a tant de gens qui attendent pour que l’on prie pour eux.» J’ai dit: «Dis-leur que je ne suis pas là.» Et j’ai tourné là et je suis vite allé derrière la maison.

35        Et lorsque je suis revenu après quelques minutes, ma précieuse petite épouse se tenait dans l’embrasure de la porte ; elle m’a regardé, et j’ai compris ce qu’elle voulait dire lorsque son regard a croisé le mien. Elle a dit: «Billy, était-ce vraiment correct ?»

            Vous savez comment on aime se justifier, j’ai dit: «Oh! évidemment. Je n’étais pas dans la maison.»

            Elle a dit: «Mais tu étais là lorsque le téléphone a sonné.»

            J’ai dit: «Mais je–je n’étais pas ici à l’intérieur lorsque tu le leur as dit.» J’ai dit: «C’était en ordre.»

            Elle a dit: «Billy, est-ce que tu en es sûr ?»

            «Oh! ai-je–je–je–je dis, je pense que oui.»

            Et je suis sorti et j’ai pris mon chapeau. Je suis allé visiter un malade. Je suis entré dans la pièce pour prier pour un petit enfant malade. Un homme attendait depuis longtemps avec cet enfant. Et je suis entré pour prier pour cet enfant, et lorsque j’étais sur le point de lui imposer les mains, Quelque Chose m’a dit: «Peux-tu imposer tes mains de menteur à cet enfant ?»

            Dans 1 Jean 3.21, la Bible dit: «Si notre coeur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.»

36        Voilà le problème qu’a l’église chrétienne aujourd’hui, elle ne peut rien faire, parce que nos coeurs nous condamnent pour le péché non confessé. Ce n’est pas facile pour moi de dire ceci, mais c’est la vérité. C’est ainsi qu’il faut être sincère.

            Je me suis remis à prier, et j’ai réalisé que je n’étais pas digne d’imposer les mains à ce bébé. J’ai dit: «Monsieur, je veillerai à ce que votre rendez-vous soit tenu. Restez simplement ici.»

            Je me suis empressé vers le téléphone et j’ai appelé l’avocat. J’ai dit: «Puis-je vous parler une minute ?»

            Il a dit: «Certainement, mais les autres sont déjà partis.»

            J’ai dit: «Restez simplement dans votre bureau pendant quelques minutes.» Je me suis précipitamment rendu là et je suis entré dans la salle. J’ai dit: «Monsieur l’avocat, je voudrais vous dire quelque chose. Lorsque vous avez téléphoné il y a quelques instants, j’étais bien là.» J’ai dit: «Vous–vous... Lorsque vous avez téléphoné, vous m’aviez tellement énervé que je savais à peine ce que je faisais. J’étais pratiquement hors de moi.» J’ai dit: «J’ai demandé à ma femme de vous répondre comme cela, mais, c’était un mensonge. Et je vous ai menti, et j’ai amené ma femme à mentir.»

            Il a dit: «Eh bien, vous n’étiez pas dans la maison à ce moment précis, Billy. Elle a dit que vous n’y étiez pas.»

            J’ai dit: «Je n’y étais pas. Mais, j’étais sorti de la maison en courant et je me suis précipité derrière la maison pour faire en sorte que je ne sois pas là.» J’ai dit: «C’est un mensonge de toute façon.» J’ai dit: «Veuillez me pardonner pour cela.»

            Il a traversé la pièce, il m’a regardé droit dans les yeux, et j’ai vu dans ses yeux gris de petites larmes commencer à se former. Il m’a pris par la main et m’a serré contre lui. Il a dit: «Frère Branham, j’avais grandement confiance en vous, mais maintenant, j’ai confiance en vous plus que jamais.» Pourquoi ? Lorsque nous réfléchissons à nos voies. Je suis allé prier pour l’enfant.

37        Je suis retourné et le jour suivant, je suis monté à ma caverne, où je vais prier, très loin. Je suis resté là toute la journée, et le soir approchait. Vers quinze ou seize heures, je suis sorti de ma caverne et je me suis tenu à côté d’un grand rocher, caché très loin.

            Les gens ont essayé de découvrir cela depuis environ quinze ans. Ils ne la trouvent point. Je suis entré là en hiver, j’ai vu les gens chercher cela. Ils y sont presque arrivés, et je les ai vus tourner. Mystérieusement Quelque Chose les détourne. C’est Dieu qui m’a donné cette caverne. C’est le lieu où je vais prier. Là à l’intérieur, il y a un autel et tout. Je n’y ai rien touché. Elle était telle quelle quand je l’ai découverte il y a bien longtemps.

            Et j’ai prié toute la journée et j’ai dit: «Seigneur Dieu, j’ai mal agi, et j’ai entraîné ma femme à faire quelque chose de faux. Ne lui en tiens pas rigueur, Seigneur. Veuille nous pardonner. Je veux rester pur devant Toi, Seigneur, afin que lorsque je suis appelé pour prier pour Tes enfants malades, qu’il n’y ait aucune condamnation dans mon coeur. J’aimerais être en ordre, mais cela me met sous la condamnation. Je ne saurais pas prier pour ce petit enfant. Veux-Tu me pardonner ?» Et j’ai prié et j’ai pleuré là à l’intérieur un matin depuis environ sept heures jusqu’à quinze ou seize heures cet après-midi-là.

38        Il y a une grosse pierre qui est là à l’entrée de la caverne. Et ça fait face à l’est, c’est tout au fond de la jungle et des bois. Et je sors, et je monte sur ce rocher, et je lève mes mains, et–et je loue vraiment le Seigneur. Et je me tenais là, réfléchissant à mes voies. Je me suis dit: «Seigneur, pourquoi ai-je donc fait une telle chose ? Pourquoi un homme peut-il être dérangé à ce point ? Mais je suis si heureux que Tu m’aimes, que Tu m’aies laissé réfléchir à cela, que Tu me l’aies révélé, que Tu m’aies dit que j’étais dans l’erreur. Cela veut dire que Tu veux que je fasse ce qui est juste, et que Tu m’aimes.»

            Vous devriez remercier Dieu lorsqu’Il vous reproche pour vos péchés et pour ces choses, pendant que vous réfléchissez à vos voies.

39        Et comme je me tenais là, Le louant après avoir reçu la satisfaction pour le pardon qu’Il m’a accordé, une Ecriture m’est venue à l’esprit. Et j’ai dit: «Seigneur, une fois Tu as caché Moïse dans le creux du rocher. Et lorsque Tu es passé, il a dit que ça ressemblait au dos d’un homme.» J’ai dit: «Tu as été si bienveillant envers moi en ce lieu, cela pourrait-il arriver encore une fois, Seigneur ? Juste pour me faire savoir que... J’ai pris mon offrande et je suis allé à l’autel ; je suis allé et j’ai été réconcilié et alors, je suis revenu pour donner mon offrande selon Ta Parole. Si Tu me pardonnes, passe près de moi, Seigneur, et laisse-moi Te voir.»

            Je ne sais pas à quel point vous croirez ceci, vous qui suivez par la radio. Vous pouvez m’appeler un fanatique après ceci. Ça, c’est entre vous et Dieu.

            Après que j’ai dit cela, à ma gauche, un petit espace, juste à peu près comme cette petite Colonne de Feu que vous voyez dans la photo, un petit vent s’est mis à tourbillonner dans les buissons. Cela est descendu et est passé en tourbillonnant près de moi comme cela. Cela a continué jusque dans les bois. J’ai élevé ma voix ; j’ai pleuré et j’ai crié. J’ai crié à Dieu et j’ai dit: «Je T’aime de tout mon coeur, Seigneur. Je suis si heureux parce que Tu es un Dieu qui répond à la prière, et qui pardonne ceux qui se tournent vers Toi de tout leur coeur et se repentent.» Invoquez le Nom du Seigneur.

            «Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue obtient miséricorde.»

40        Invoquez-Le pendant que nous réfléchissons à nos voies. Avant que le service de guérison commence demain soir, réfléchissons à nos voies pendant que nous prions, pendant que nous inclinons la tête. Vous qui nous suivez par la radio, je vous invite à faire cela maintenant même. Réfléchissez à vos voies. Pensez à ce que vous avez fait ou à ce que vous n’avez pas fait. Rassemblez ces quelques paroles entrecoupées, et dites ceci: «Ô Seigneur, sonde-moi. Eprouve-moi. Et s’il y a une chose impure en moi, quelque chose de faux, pardonne-moi, Seigneur. Laisse-moi repartir à zéro. Laisse-moi prendre un nouveau départ. Je confesse mes péchés au Nom de Jésus-Christ, affirmant que je ne suis pas juste, mais je viens avec Sa justice en demandant le pardon pour mes péchés.»

            Ici dans cet auditoire visible, cette grande foule qui est ici dans la salle ce soir, chrétiens ou pécheurs, pendant que je parlais, avez-vous réfléchi à vos voies ? Et voulez-vous diriger de nouveau vos pieds vers une vie complète de sacrifice ? C’est si simple pour le chrétien de devenir si... Oh! si lent à agir, vraiment négligeant dans la prière, négligeant pour témoigner, négligeant pour faire ce qui est juste. Nous ne devrions pas faire cela. Si cela vous condamne, si vous sentez une condamnation dans votre coeur ce soir et désirez qu’on dise un petit mot de prière en votre faveur, nous vous demanderions de lever la main, vous qui êtes ici dans l’auditoire visible. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. C’est bien. Partout dans... là au balcon...?... Que Dieu vous bénisse.

41        «A quoi ça sert, direz-vous, Frère Branham ?» Levez la main une fois et voyez ce que vous ressentez. Et vous qui nous suivez par la radio, très loin là-bas, vous papa qui êtes là-bas près de la radio, vous la maman qui êtes assise de l’autre côté-là, en train de coudre ; et vous là-bas dans les hôpitaux, vous êtes-vous déjà examinés par la Parole ? Vous qui avez des cas de maladie chez vous, vous qui avez un garçon rebelle, avez-vous–lui avez-vous parlé ? Vous qui avez une fille qui n’obéit pas à Dieu, lui avez-vous parlé, l’avez-vous entourée de vos bras, avez-vous négligé de le faire en vous attendant à ce que le moniteur de l’école du dimanche le fasse ? C’est à vous que Dieu a donné cet enfant. C’est votre devoir de lui parler. S’il y a des gens qui se retrouvent dans cette situation, nous vous prions de lever la main juste en ce moment et de dire: «Seigneur, souviens-Toi de moi. Je réfléchis maintenant à mes voies, et je dirige mes pieds vers Tes préceptes. Je reviens.»

            Peut-être que vous avez eu une expérience réelle ; votre coeur était en feu juste après que vous avez reçu le Saint-Esprit dans votre vie, et votre âme brûlait. Mais d’une manière ou d’une autre, vous vous En êtes éloigné. Cela ne s’est pas éloigné de vous, mais c’est vous qui vous êtes éloigné de Cela. Et vous aimeriez avoir cette joie que vous aviez autrefois avec Dieu. Si vous désirez cela, levez la main et dites: «Ô Dieu, rends-moi la joie de mon salut.»

42        Et à travers cet auditoire visible, beaucoup de mains se sont levées. «Rends-moi la joie de mon salut.» Maintenant, sondons nos coeurs et voyons s’il y a quelque chose de faux. Et pendant que nous prions... Pendant que je prie, vous qui êtes ici, et vous qui nous suivez par la radio aussi, sondez votre coeur et demandez à Dieu de vous pardonner. Maintenant nous entrons directement dans un grand service, dans la prière. Prions.

            Seigneur, ô Grand Dieu, Grand Elohim, Jéhovah, Toi qui, de Tes doigts, as fait entendre le grondement et as écrit les commandements, Toi qui, de Tes narines, a soufflé et les vents ont séché la mer Morte, Toi qui as repoussé les eaux du Jourdain et as frayé une voie afin que Tes enfants puissent traverser à sec, Toi qui as ressuscité Lazare d’entre les morts, Toi qui as fait sortir Daniel de la fosse aux lions et les enfants hébreux de la fournaise ardente, envoie ce soir Ton Saint-Esprit à travers le Tennessee et toutes les régions environnantes, et puissions-nous réfléchir à nos voies pendant que l’Esprit du Dieu vivant traite avec nous.

43        Seigneur, s’il y a en nous un péché, nous Te prions de l’ôter de notre vie. Nous voulons être libres de la condamnation, car il est écrit: «Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ, qui marchent non selon la chair mais selon l’Esprit.» Accorde, ô Seigneur, que plusieurs de ceux qui marchent selon la chair ce soir, qui recherchent les choses que l’oeil peut voir, puissent se tourner et accepter dans leur coeur la foi, qui est invisible, car elle est la démonstration des choses qu’on ne voit pas. Puissent-ils accepter Jésus en ce moment même pour qu’Il entre et prenne le contrôle de tout leur être.

            Seigneur, nous prions encore pour les malades et les infirmes, pour ceux qui sont dans le besoin là où on nous suit par la radio et dans l’auditoire visible, les gens qui sont sur des brancards, sur des fauteuils et–et qui sont ici couchés sur des lits de camp, que sais-je encore. Nous prions sincèrement, Seigneur, pour eux afin que Tu les guérisses. Et je crois que Tu le feras.

            Car un jour, Tu passais à côté d’un arbre qui ne portait pas de fruits, et Tu as dit à cet arbre: «Que personne ne mange plus de ton fruit.» Et le lendemain, l’arbre avait commencé à sécher. Et Tu as dit: «Ayez foi en Dieu.» Comment pouvons-nous avoir la foi si nos coeurs nous condamnent ? Mais si nos coeurs ne nous condamnent pas, nous avons l’assurance que Dieu nous écoute.

44        Alors, Seigneur, exauce notre prière pour les malades ce soir, et je dis à la maladie, à cette montagne qui se dresse devant eux: quitte au Nom du Seigneur Jésus! Qu’elle disparaisse. Que chaque malade soit guéri. Que chaque pécheur soit pardonné. Que chaque garçon ou fille rebelle soit ramenée à Dieu ce soir. Accorde-le.

            Et puissent ces trois prochains services apporter une des plus grandes effusions, au point qu’un réveil à l’ancienne mode éclatera ici à travers le Tennessee. Ces grands centres religieux ici, comme le Lee College et beaucoup d’autres grandes institutions, qu’il y ait des réveils qui enflammeront leurs coeurs, et que plusieurs milliers de personnes soient amenées à Christ. Puisse cela commencer maintenant, Seigneur, et se répandre à travers le monde, avant la Venue du Seigneur Jésus, lorsque les temps de la pression, de la bataille seront là, et que le brouillard descendra, et que nous ne saurons pas dans quelle direction aller, et que nous serons là à tourner en rond. Laisse-nous Le trouver maintenant, Lui qui est un secours qui ne manque jamais en temps de détresse. Car nous le demandons en Son Nom et pour Sa gloire. Amen.

45        L’aimez-vous ? Dans l’auditoire visible, voulez-vous lever la main et dire: «Je L’aime.» Donnez-nous un accord: Je L’aime, vous connaissez cela, Je L’aime, je L’aime, vous connaissez cela. Chantons ce bon cantique ensemble ici dans l’auditoire visible et dans l’auditoire qui nous suit par la radio:

Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il m’aima le premier
Et acquit mon salut
Sur... Calvaire.

            Je L’aime. Très bien, veuillez chanter cela avec moi maintenant. Très bien. Où est le conducteur des chants ?

Je L’aime, je (vous pouvez vous lever) Le...

            Dans l’auditoire visible... aima le premier (ceux qui suivent par la radio: maman, vous et papa, là à la maison, levez vous ; levez vos mains.)

... acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.

46        Vous qui êtes branchés là dehors dans vos voitures en ce moment, vous qui êtes au volant sur l’autoroute, pourquoi ne vous arrêtez-vous pas sur le côté ? Chantez ce chant avec nous. Toi jeune homme qui es là avec la–avec ta petite amie, et toi jeune fille qui es avec ton petit ami, ne veux-tu pas... Si vous n’êtes pas des chrétiens, pourquoi ne vous abandonnez-vous pas à Christ maintenant même ? A quoi sert-il de fonder un foyer si ce n’est pas un foyer chrétien ? Commencez cela maintenant ; commencez cela, tout le monde, partout. Chantez encore cela avec nous. Pendant que nous élevons nos voix vers Dieu, élevons aussi nos mains vers Dieu. Très bien.

Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’aima le premier
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.

            Tous les croyants, disons au Seigneur un très grand et chaleureux «Gloire à Dieu». Allons-y. «Gloire à Dieu!» Oh! ne vous sentez-vous pas bien avec cela ? La Parole ne vous récure-t-Elle pas en quelque sorte ? Ne fait-Elle pas que vous vous sentiez différent ? Maintenant, le message est terminé ; maintenant nous adorons le Seigneur. Combien de chrétiens peut-on voir ? Faites voir vos mains. Tous ceux qui sont chrétiens, levez la main. Oh! la la! Presque cent pour cent. Chantons cela encore, et puis, serrez-vous la main avec votre voisin qui est devant vous, celui d’à côté, de chaque côté et celui qui est derrière vous. Dans tous les sens, serrez-vous la main pendant que nous chantons: Je L’aime. Allons-y maintenant, tout le monde.

Je...

E-1 Cleveland, Tennessee, where I have so many precious friends, friends of the Lord Jesus of all denominational churches... And when I heard that I was--had the opportunity to return again to Cleveland, my heart was just stirred to come here to be with our precious noble brother, Brother Littlefield. And then, since I've come to the platform to find Brother Cook, and Brother Hall, and many other ministers here, which are precious bosom friends to me, and to know that we have a great services ahead... We are anticipating great things from the Lord.
And we want to send a special greeting to those out in the radio-land. We wish you were here tonight to look upon the anticipations of the--on the faces of the people as they are setting, waiting, like just something could happen at any time. The recorders are running, and the people with their fans a fanning, and... But in all of it, there seems to be a great look on the people expecting something to happen.

E-2 I see they begin to bring in the sick on the cots, and the wheelchairs, and so forth. We're expecting to have a great healing service here, the Lord to meet with us, and to bless His people as He has promised to do.
I believe that they are giving out, that tomorrow night starts the healing services. Then the boys will be giving out prayer cards between six-thirty and seven o'clock tomorrow afternoon, so that we can legitimately keep the people lined at the platform for the healing service. And then also, the following night, Wednesday night is to be another service--what we call healing service.
We don't mean by that that we're going to heal anyone. We believe that, by the grace of God we're going to let them know that God has already healed them, and they are just accepted it then. Just as we're trying to let the sinner know that God loves him, and He's already saved him, if he will just accept it. It's the work that Christ finished at Calvary when He made that all sufficient Word saying, "It is finished." The whole plan of salvation, all that could be done for mankind by the heart of God was finished when Christ said those words. God's plan was completed. We just have to have faith to receive what He has finished for us.

E-3 And then, I believe it's Wednesday morning was one of the great reasons that I'm here, to dedicate this tabernacle unto the Lord, the tabernacle that Brother Littlefield, I think, is to be pastor of. That'll be ten o'clock Wednesday morning.
And I would like to see every Christian that could jam into the walls of that tabernacle, be there. For we don't only want to dedicate the tabernacle to the Lord and to His service, but we want to dedicate our own lives to Him in service. For the church just serves the purpose to shelter the people, but we are the Church, the chosen of Christ by His grace. And we are wanting to dedicate ourselves anew on Wednesday morning, ten o'clock for this service. If you're working, ask your boss to let you off just a little bit for this time. I believe he would do it, for this'll be a great time for us all.

E-4 And now, tonight, it has been my privilege in to be a... given to me by the brother to come and speak to you for a few moments on the Scriptures.
Now there's anyone that is able to pull back the pages of the Bible, could open the Bible. But there is only One Who is sufficient to open the Bible to us; that is Christ. In the Scriptures it's written, "And there was no one found in heaven, no one in earth, or beneath the earth, that was worthy to take the Book or to loose the seals thereof or even to look thereon." And there was a Lamb came into the picture that had been slain since the foundation of the world; and He took the Book out of the right hand of Him that sat upon the throne, for He was worthy.
May He open It to us tonight as we listen patiently. And before we do it, let us bow our heads and speak to the Author of this Book, the Bible.

E-5 Lord, there is no words that we could find in the human languages that could express our adoration to Thee. For it's truly with our whole heart we adore Thee, O Lord God, Creator of heavens and earth, the Author of Everlasting Life, and the Giver of every good and perfect gift. And we are so happy tonight, that we have the privileges to be called Thy children, sons and daughters. And we would say, Lord, that it is far from our hearts to ever think that we merited this in any way; but it was through the unadulterated grace of Jesus Christ Who called us to this great, choice place. And through this, we have been promised that we have Eternal Life and will be raised up at the last day.
We are looking forward to that time when the Lord Himself shall descend from the Heavens with a shout, and the trump of God and the dead in Christ shall rise. And then we which are alive and remain shall be changed in a moment in the twinkling of an eye, and be caught up together with them to meet Him in the air. How that thrills our hearts.

E-6 Lord, we would pray tonight that these people who have made the sacrifice of coming to the service, that You'll send each of them from here so full of Thy goodness and Thy mercy, until all day tomorrow and all through the night their heart will sing praises unto Thee.
We would not forget those who are lame and afflicted, sick in body that's laying here on the stretchers and setting in the seats out there, that's needy of Thy grace to heal them. We pray, Lord, that there will not be one feeble person in our midst when this service is closed. May every sinner be saved and backsliders called back to the house of the Lord, back into fellowship with His Son. And we would not forget those in radio-land who are tuned in, and the hospitals, and in the schools of infirmed, and whatever it may be, may Thy Holy Spirit go through the medium of this radio and into their rooms, and give to them, Lord, that hunger and thirst in their heart, that it might be satisfied with Thy goodness.
As we turn back the pages of the Book to read, may the Author of the Book send His Holy Spirit and make them Words live to us, in such a way that we would receive what we have come for. Give us of Thy grace and of Thy power, the forgiveness of our sins, for we ask it in the Name of Jesus, Thy Son, our Saviour. Amen.

E-7 May the Lord bless you each. Just for a short time, I thought on some Scripture, as I come up this afternoon. And it's found over in Psalms 119, Psalm in the--the 59th verse, I wish to read.
I thought on my ways, I turn my feet to thy testimonies.
And tonight, if I should call it a subject, I'd like to speak on the subject, "Thinking On Our Ways."
You know, David, I'm told at the time of the writing of this Psalm, that he'd been in trouble. And David was just a man like all of us, that he had his ups-and-downs, and his differences. And he'd been very much in trouble.
God has not promised to go through life, any believer to go through without troubles. But He has promised grace sufficient to take care of these troubles. That's what thrills my heart, is to know that His grace is sufficient. All of our depths, and--and troubles, and flusterations, yet God has promised to see us through. That's just as much as we could ask of Him, knowing that He knows the road.
As Joshua said to Israel, "You have not traveled this a way before. We haven't traveled it." So He knows the way and can point it out.

E-8 I can just see David. His house was being watched. Saul and his army was watching his house to kill him. I can see David as he nervously wringing his hands and walking back and forth, to and fro through his room, looking out the windows and watching every little move in the bush, for he didn't know what time that a arrow might whistle through the air right through his own bosom.
And it was then that these words come to him, "As I thought on my ways, I turned my feet to Thy testimony."
It's usually when a man is in trouble, is when he goes to thinking about God. It's too bad that we have to wait to get in trouble before we think about Him. But I've heard many people to--several who has claimed that they was not believers, that they did not believe there was a God. But I've noticed that same people, let them get hurt or in trouble.

E-9 As we're told, Bob Ingersol, as he was dying in his hospital room, he screamed, "Oh God, if there be a God, have mercy on me." You might say some great things while you're feeling good, but when death comes knocking at the door, you're going to change your opinion.
In my length of days, I've seen many such men who didn't care for church, and didn't care for God, and--and nothing that was right. But just let them get in trouble, the doctor says there's a cancer eating you to pieces. They'll go to hunting for somebody to pray for them right quick. God has a way of making you recognize Him.

E-10 A few months ago, I was talking to the honorable judge of our city, who is a bosom friend of mine that comes quite regular to the Tabernacle when I'm there, Judge Buttoff of Jeffersonville, Indiana. And I was speaking to him about a--a mother's boy that was up there for stealing a car. And I talked to the boy at length, and he put his arms around me, and he said, "Brother Branham, if you'll get the judge to pardon me one more time, he said, "I'll--I'll promise you, I'll--I'll take my place in the Sunday school, and I'll--I'll be there every time the door opens."
Well, I said, "Son, I've asked the judge lots of favors, and... But you know, he's under oath, and he--he's got to do justice. But I will go talk to him."
And I said, "Judge, your honor, sir, could it be possible that you could pardon this young man again? He told me he'd... such-and-such things he'd do."
I never forget what the judge said. He s--raised up from behind his desk, and walked around over to where I was, and took me by the hand. And I stood up. Put his arms over my shoulder, and he said, "Billy," he said, "every man that I sentence to prison wants to become a preacher. He's in trouble." But said, "I've seen many of them be pardoned and serve their time. They forget all about it when they get free again."
It's usually in the time of trouble that man seek for God.

E-11 Israel, when Israel would get in trouble, then she would seek for God. When the Philistines were on them, and when the--the armies of the Syrians would be encamped about, then they would turn out and get the ark of the covenant, and bring It out, and sing songs, and offer sacrifices. But then, when God blessed them, and their needs was all supplied, then right back like the hog to its wallow, and a dog to its vomit...
Just seems like that's the trend of human beings, have to be pushed into something, pushed into worship the Lord.
If we would set down tonight and figure, what is any greater thing than Eternal Life? Tell me what kind of a price that you could put on Eternal Life? If you were dying tonight, with a hundred billion dollars in your pocket, it could not touch Eternal Life.
You can't buy it. Money is filth in the sight of God, if it isn't used to His Kingdom or to some good cause.

E-12 What do you think would happen tonight in Wall Street... There is places in the world that I've preached that's so primitive until they hunt on the seashores for little mussel shells, little curlers in them. And that's what they use for money. And then I preached in places to where they taken the teeth out of animals, and would bring them and exchange them, and they are currency.
What do you think tonight that Wall Street would think if these men would come to their markets, and place mussel shells, and stinking teeth out of animals, and want to exchange them for our gold bonds. Why, they'd say, "Get those stinking things and get out of here."
That's what our money and our greatness is before God. We can't buy it. God's so good till He gives it to us without money or without price, and we turn it down. It doesn't even sound sane, does it.

E-13 I was speaking to my wife a few days ago after I had celebrated my fiftieth birthday. And I said to her, "Honey, I'm getting old. And this Bible, I must place back into the hands of my boy someday." And I was speaking to her about how when we were young. And I said, "Here, we been married all these years, and it seems like it was just yesterday." And I said, "Life has passed so quick, but honey, listen to this." I said, "If God would come to this room and would say, 'I'm going to give you a choice: to live another fifty years, and you're going to go through poverty, and sickness, and troubles, and be rejected, and despised, and have a terrible time... You're going to have to beg every meal that you eat in the next fifty years, but at the end of that fifty years, you'll have Eternal Life. But I'm going to give you the whole world and all the money, and turn you back to eighteen years old and make you king over all the world for a million years. But at the end of the million years, then, that's all.'"
I'd say, "Lord, let me beg or anything; just give me Eternal Life." For there'll be a time when there would be no more of me. But as long as there is a God in heaven, if I got Eternal Life, I will always live with Him. When the eons of times has passed, we live on, because we are part of God, sons and daughters of Him.

E-14 And it's a shame that we have to be pressed into places to make us accept it. What an enemy we have. Yes, an arch-enemy. And it's good to turn to the Lord before these troubles strike.
Now, most of the time it is, that it's troubles that makes the people come to the Lord. But we should come before they strike.

E-15 Now, for instance like in the days of the--of any Christian that we want to place before us.
I was thinking of a story. Sometime ago, up into the north woods, there was a--a colored boy. He was about twenty-five years old, and he's just a--kind of a floater, we called them. And he was a gentleman, but not a--a fugitive or a renegade. But he was a... He was a gentleman, but just a guy that likes to float around, no place to go, and nothing to do. That's a horrible way to take life. I gave a man his dinner sometime ago. Was a bum...
And I said, "When did you start this?"
Said, "About twenty years ago."
I said, "Where are you going?"
He said, "Nowhere."
I said, "Then where did you come from?"
He said, "Oh, nowhere."
I said, "How long do you expect to keep this up?"
"Oh," he said, "I don't know."
No--No ambitions. Why, the Christian ought to be the most ambitious person in the world. Bring this glorious Gospel of Eternal Life to a dying and perishing world. We should be up and at it.

E-16 This young man drifted into the north woods to a country I used to hunt in many years ago, deer hunt. And when... He wanted a job. He didn't have any money, and--and the woods boss hired him to help the old colored cook.
And one night after the supper was over, and the dishes was washed... They slept in a little back room with just a little canvas between them. And all of a sudden, the young fellow said, "I was awakened. And I heard two men standing by my window. And there was the most mournful sound I ever heard." He said, "I threw back the blanket from off my face and jumped up quickly." And said, "The room was just constantly in a light from the flashes of lightening." He said, "I heard those two men say, 'Well, Jim, we'd better go back down to the camp, because we may not be here in ten more minutes; that twister's headed this a way.'"
Said he jumped up, and he looked out the window in time to see that great snake-like of a circle of clouds tearing up the mountains, tearing the trees and twisting them into the air. When he seen the bodies of full trees flying hundreds of feet into the air, heading right towards the cabin.

E-17 And he said he heard something knocking on the canvas, and the old cook in the other side of the canvas said, "Son, come over on this side, I've got a lantern lit." Said he went over to the other side, and the old cook had a lantern lit. And said she said to him, "Do you know the Lord Jesus as your Saviour?"
He said, "No ma'am. I never prayed in my life."
"Well," said, "you'd better be praying, for we may be swept off the earth in the next few minutes."
He said that godly, saintly, old woman knelt down there with that soap box, and prayed just as calm as she could be. And said, "I couldn't pray." He said, "Every time I'd start to say, 'Dear God,'" said, "about that time a tree would land against the cabin." He said to me; he said, "Reverend, I was too scared to pray." And he said, "I got this much out, 'Sir, if You'll just spare me, I will come to You sometime when there's no storm on.'" He said, "That's why I'm here tonight. There's no storm going on. But that promise in my heart, and the memories of that hour still lingers."

E-18 It's right to come to God while you're sane and in your right mind, when everything is quiet. When you got time to think and come sanely and soberly, that's the time to come to God. For then, He's a present help in a time of trouble.
He said he'd never forget how that old saint just so reverently could pray as smoothly and calmly when that storm was going on. It means something to know God, to be ready for It when It comes. Then He's a present help in time of trouble.

E-19 I remember not too many years ago in the north woods... My mother's an in... half indian off the reservation down here. And I thought I was too much of a woodsman to ever be lost. And I'd just got married. And this looks like taking advantage of my wife, but on our honeymoon, I took her on a hunting trip. And I... She was staying in a little lean-to that we come into that morning.
I said, "I believe there is some bear track I noticed coming up." I said, "I will go track that bear; will be back about noon." It was about nine o'clock at morning.
I got on the trail of that bear, and I was led all over the country. Finally I lost him. And I was coming up a little draw, and I noticed a deer. I said, "That'll be a nice one to take home." So I shot the deer, started back. And I noticed the clouds had begin to get low, fog coming in.

E-20 If anyone knows what it means to be in the mountains when fog comes, you just have to house in. You don't know where you're going. I knew I had to get back; she'd never been in the woods. And I started hurrying. And I walked and walked up a little stream. And I said I know now that this stream, where it makes the bend, that's where I cross over, and go down on the other side, and I knew how to come out. Well, I thought, "Looks like I ought to be that bend." And I stopped, and I begin to perspire. And I was standing right by the side of my deer again. I'd come right back around to it. I did that three times. Now, the indian calls that the death walk. He's walking a circle, but where do you go out. Well, I seen I was lost, but I didn't want to admit it.
That's the way human beings are; they don't want to admit they're wrong. There's no doubt men and women in this building tonight, or out in radio-land that's not right with God, but you don't want to admit it. You're covering it up by going to church, or saying some kind of a prayer or a creed. That isn't getting right with God. Being borned again, becoming a son or a daughter of God, that's God's requirements. Be right with Him.

E-21 Then I walked farther, and I said, "Oh, I'm too good a woodsman to be lost." I said, "Now, Bill Branham, you just come to yourself. You're foolish. You know how to get out of here. Go on." And it was so foggy; I couldn't see nothing. And I started walking.
And after a while, I kept hearing a Word, "I'm a very present help in the time of trouble." I walked a little further, and it got so that I could hear It speaking out, "The Lord is a very present help in a time of trouble."
Well, I thought... I knelt down and I said, "Lord, I'm admitting that I am lost. I'm not worthy to live. But my wife and Billy, a little suckling baby, they're worthy of living, Lord. Don't let them perish."
And I prayed, and I got up, and I said, "Well now, I will have to choose the best that I know how." So, I started walking straight ahead. Thought, "I'm going right--st--exactly right. The wind's in my face."

E-22 And just then it seemed that a hand laid on my shoulder. And I turned to see who it was touched me. And I looked up, and a little place cleared in the skies, and I saw Hurricane mountain and the ranger's tower where I was going to. Oh, what a feeling. He's a very present help in the time of trouble.
Be right with Him now. But when death, or sickness, or whatever it is strikes you, then He's a present help.
I never forget. I pointed my hands straight towards the--the way I was going. If I'd have went the way my choice was, I'd have went into Canada. But I was... went this a way, to my right where He turned me around. And I held up my hands.

E-23 It started getting darker. I walked for about three hours, almost dark. And then it got dark. I couldn't have seen the tower line that run from the tower down to the lean-to, about six miles. And I knew I was on Hurricane Mountain. I couldn't change my course, run up over the slabs. Oh, it's a rough road when you're trying to go right sometimes. But it's right; it's the only way out. I walked. After it got dark, I held up my hands until they felt like they were going to drop. Oh, they were cold, and the snow a blowing. And I thought, "If I could only touch that line." So dark... And I'd stop and I rested my hands a moment, keep my directions set right. Then raise my hands and start again.
You'll never know how I felt when my hand touched that line. I knowed I could hold onto that line. I helped put it up there that spring. I could hold onto that line. And right at the end of the road of that line where it stopped, waited my loved ones. That was a great thing.

E-24 But I was lost worse than that one day, when a loving hand touched me by the heart and turned me towards Calvary. I held my hands up until Something got a hold of me. I've held onto It reverently, walking quietly and slowly. Someday at the end of this line will wait my loved ones and my Lord. He's a present help in time of trouble.
He... with Job in his troubles... Before his troubles struck him, he said, "Peradventure, my children might have sin, so I will offer a burnt offering for them." He made preparations, whether if anything did happen, when he begin to think of the ways of his children. They might have went perverse to his teaching.

E-25 And let me say this with reverence and with respect: If these American mothers and fathers would put more time praying for their children like Job did, there'd be less juvenile delinquency. The trouble of it is, our modern American mothers and fathers lead them to drinking, and to card playing, and to cigarette smoking, and things of that sort, which makes juvenile delinquency. It really isn't juvenile delinquency; it's parent delinquency. Neglecting to come to God and find Him, then trouble strikes.
When trouble struck Job, he'd offered a burnt offering, come up on the only grounds that God will receive a believer, that's on the burnt sacrifice and the blood. So when trouble struck his house, God was a present help in the time of trouble.
When they accused him of being a secret sinner, he knew that he was righteous with God, because he'd met God's requirements. Then he could say, "I know my Redeemer liveth. And at the last day He will stand on the earth. Though the skinworms destroys this body, yet in my flesh I will see God." He... Why? He knew that he'd come God's provided way. He didn't come by the membership of his church; he come by God's sacrifice. That was what God required. Certainly.

E-26 It was David, when he was setting on his throne, and Nathan the prophet come in and been--begin to reveal the secrets of his heart. Then David thought on his sinful ways. Yet, he was a good man. Been a man after God's own heart, but he was living with Uriah's wife. And it was wrong. And when David, the king of Israel thought on his ways, It drove him to sackcloth and prayer, because he thought on his sinful ways, drove him to his knees to pray.
It was Jacob, who had deceived his brother and lived luxuriously down with his father-in-law, with camels and sheep and everything. One time there come a yearning to go back home, go back to church, and go back to the right thing again. And he started with his wives, and his children, and his flocks. But when he heard that Esau was coming, he thought on his ways. On his ways of deceiving, he'd deceived Esau. And he knowed Esau was on his way to meet him.

E-27 And there's so many Christians tonight, professed Christians, that's only deceiving the thing that they're confessing to be. Death will come creeping around the door one of these days; you'll going to thinking on your ways then.
As Jacob thought on his ways, he stayed the other side of the brook and prayed all night long.
If Christians would think on their ways, and would drive them to prayer and to repentance, it would be different. The world would be different. The Church would be different. The people would be different.

E-28 It was Moses. Going down an old familiar path one morning as he begin to think on his ways. God had called him to be a deliverer of Israel. What did he do? Went in his own way, instead of taking God's way, and murdered a man. And when he was thinking on his way, and what a failure he had been, and living in luxury, had traded the ministry of the Lord for a sheepherder's job...
No doubt somewhere down over the air waves, or in this building tonight, I'm preaching to a many a man and woman who God called into the ministry, and took an easier road, because it had more money in it. There wasn't... You're herding sheep when you ought to be preaching the Gospel. So easy to take that way of luxury.

E-29 But while Moses was thinking on his way, a burning bush appeared in the way.
God, send burning bushes tonight to every man or woman that would dare to think on their way. Take inventory of your life, how you living. What if Jesus would come tonight? Think on the ways.
It was Peter who was standing, warming himself by the enemy's fire, cursing, denying Jesus. When he heard that old rooster crow the third time, it made him think on his ways, the way he'd been treating Jesus. He'd been called to the ministry. He'd been called to serve God. And it took a rooster to make him think on his ways.

E-30 Brother, sister, tonight, it's about cock crowing time for a lot of us, that would make us wake up and think on our ways, the way that we are treating the Lord Jesus. In this new modern age of all self-styled and polished religions, it's time to think on our ways and come back to the old pathway that Jesus Christ trod when He was here on earth, a way of sacrifice. Think on our ways.
There was Judas Iscariot. When the high priest begin to count out thirty pieces of silver... And when he heard the tinkling of that silver, Judas thought on his ways, how that he had sold out Jesus for thirty pieces of silver, took a rope and hung himself.

E-31 I wonder tonight, if many people here and listening tonight, hasn't cheated their neighbor just a little bit, done a little crooked deal. I pray that if that be the case, that you'll hear the tinkling of that money, till it'll send you to your knees of repentance. And many of you hold out God's part, spend it for things out here, for whiskey, tobacco, cigarettes, gasoline to ride around on, when it belongs in the house of the Lord. It's your solemn duty to give it. Think on your ways. Think about it. Thirty pieces of silver...
It was a Roman soldier, after he had pierced His side and had seen water and Blood, seen the sun go down in the middle of the day, and the rocks rent out from the mountains. It was after he saw this that he begin to think on his ways, and smote himself on the chest, and cried, "Truly, that was the Son of God." Waited a long time, but he was thinking on his ways.

E-32 I wonder tonight in radio-land, and this visible audience, if many of you aren't thinking on your ways, the things that you have done, and the things that you've left undone. It's just as great to leave undone, as it is to do something that's wrong. "For he that knoweth to do good and doeth it not, to him it's sin." If you're thinking on your ways, there's one thing that I'm sure I can introduce to you. As the poet said,
There is a fountain filled with blood,
Drawn from Immanuel's veins,
Where sinners plunge beneath the flood,
Lose all their guilty stain;
That dying thief rejoiced to see
That fountain in his day;
There may I, though vile as he,
Wash all my sins away.
The old Salvation Army song. They used to sing this:
Oh, precious is that flow,
That makes me white as snow;
No other fount I know,
Nothing but the blood of Jesus.

E-33 I know no other cleansing. I know no other way. Nothing else that I know to do, only to confess your sins. Be right with God. Clean up little bitty things. It's the little fox that spoils the grapes.
The other day I had a confession to make myself. I was in my home and--and some people had been bothering me day after day. And a big office, and they were--just had me so wearied, I--I didn't know what to do. Finally, I was--felt like the world was pulling the top of my head out. I was so nervous, and I couldn't leave to go to meetings, and meetings waiting, hundreds of Christians waiting to be prayed for, sick children crying, mothers and fathers in the hotels and motels with their sick and dying, and I had to stay in an office with an attorney on the case for somebody... And they were pushing me right and left, and up-and-down. I didn't know what to do. I was answering everything, then they'd take me right back over it again.

E-34 And I'd went home to eat my dinner. They told me I could be off that afternoon. I was going to catch up on some of my sick calls. And there was the phone ringing. It was my private phone. I have an answering service. My wife went to the phone, and she picked up the receiver, and she answered. And when she did, she held her hand over the top of the phone. She said, "Billy, it's them attorneys again."
"Oh," I said, "I can't go through another half a day." I said, "I told them that same thing over and over and over and over, day in and out, day in and out. And then they're going to call me again?" I said, "I can't do it. I will... I just... There's so many people waiting to be prayed for." I said, "Tell them I'm not in here," and run around behind the house.

E-35 And when I come back in a few minutes, my precious little wife standing in the door, she looked at me, and I know what she meant when her eyes caught mine. She said, "Billy, was that just exactly right?"
You now how you like to justify yourself, I said, "Oh, sure. I wasn't in here."
She said, "But you was when the phone ring."
I said, "But I--I wasn't in here when you told them that." I said, "That was all right."
She said, "Billy, are you sure of that?"
"Oh," I--I--I--I said, "I think so."
And I started out, and I got my hat. I went down to make a sick call. I went into the room to pray for a little sick baby. A man had been waiting a long time with this baby. And I went in to pray for it, and when I started to lay my hands on it, Something said to me, "Can you lay your lying hands on that child?"
The Bible said in I John 3:21, "If our hearts condemn us not, then we have confidence in God."

E-36 That's what's the matter today with the Christian Church, can't get anything done, is because our hearts are condemning us with unconfessed sin. It's not easy for me to tell this, but it's the truth. That's the way to be truthful.
And I started to pray again, and I seen I wasn't fit to put my hands on that baby. I said, "Sir, I will see that your appointment is held. You just stay here."
I rushed to the phone and called the attorney. I said, "Can I speak to you a minute?"
He said, "Sure, but the other fellows are done gone."
I said, "Just stay in your office a few minutes." I rushed down there and went into the room. I said, "Attorney, I want to tell you something. When you called awhile ago, I was there." I said, "You--you... When you called, you had me so nervous, I hardly knew what I was doing. I was almost beside myself." I said, "I had my wife to answer like that, but it was a lie. And I've lied to you, and I caused my wife to lie."
Said, "Well, you wasn't in there just then, Billy. She said you wasn't."
I said, "I wasn't. But I run out of the house and run behind the house to keep from being in there." I said, "It's a lie anyhow." I said, "Will you forgive me for it?"
Walked across the floor, looked me right straight in the eye, and I could see in his gray eyes little tears begin to form. He took me by the hand and hugged me. He said, "Brother Branham, I've had great confidence in you, but I got more than ever now." Why? When we think on our ways. I went and prayed for the baby.

E-37 Went back and the next day, I went up to my cave, where I go to pray, way away. I stayed all day, and it was getting along about evening time. About three or four o'clock I come out of my cave and stood by the side of a big rock hid way back.
People's tried to find that for about fifteen years. They never find it. I went in the wintertime, see them hunting for it. They get almost to it, and see how they turned. Something mysteriously turns them. God gave me that cave. That's the place I go to pray. In there's an altar and everything. I never touch one thing. It was just that way when I found it long ago.
And I prayed all day long, and I said, "Lord God, I did wrong, and I caused my wife to do wrong. Don't hold it against her, Lord. Please forgive us. I want to stay clean before You, Lord, that when I'm called to pray for Your sick children, there'll be no condemnation in my heart. I want to be right, and that condemns me. I couldn't pray for that little baby. Will You forgive me?" And I prayed and wept in there from about seven o'clock one morning till about three or four that afternoon.

E-38 There's a big rock lays at the mouth of the cave. And it faces the east, way back in the jungles and woods. And I come out and get on this rock, and raise up my hands and--and just praise the Lord. And I was standing there thinking on my ways. I thought, "Lord, why did I ever do such a thing? Why could a man get so bothered? But I'm so glad that You love me, that You let me think of it, that You revealed it to me, that You told me I was wrong. That means that You want me to do right, that You love me."
You ought to thank God when He condemns you for your sins, and the things, as you're thinking on your ways.

E-39 And as I stood there praising Him, after I had a satisfaction that He'd forgive me, and a Scripture come to me. And I said, "Lord, there was one time that You hid Moses in the cleft of the rock. And when You passed by, he said It looked like the back of a man." I said, "You've been so gracious to me around this place, could it happen once more, Lord? Just to let me know that... I took my gift and started to the altar, and I went and was reconciled, and then come back to offer my gift according to Your Word. If You forgive me, pass by me, Lord, and let me see You."
I don't know how much you believe this in radio land. You may call me a fanatic after this. That's between you and God.
When I said that, over to my left, a little space, just about like that little Pillar of Fire you see in the picture, a little wind went to whirling in the bushes. Come right down and rolled right past me like that. Went on down through the woods. I raised up my voice; I wept and I cried. I hollered to God and said, "I love You with all my heart, Lord. I'm so glad that You are a prayer answering God, and forgive them that will turn to You with all their heart and repent." Call upon the Name of the Lord.
"He that will cover his sins shall not prosper. But he that confesses his sins shall have mercy."

E-40 Call on Him while we think on our ways. Before healing service starts tomorrow night. Let's think on our ways as we pray, as we bow our heads. You in radio-land, I call you to this just now. Think on your ways. Think of what you've done or what you have not done. Gather up these few broken words, and let it say this, "O Lord, search me. Try me. And if there be any unclean thing about me, anything that's wrong, forgive me, Lord. Let me go afresh. Let me go new again. I confess my sins in the Name of Jesus Christ, saying that I am unrighteous, but I'm coming in His righteousness asking forgiveness of my sins."
In the visible audience here, this great crowd in here tonight, Christians or sinners, while I been speaking, have you been thinking on your way? And you would like to turn your feet again towards a complete life of sacrifice? It's so easy for Christians to become so... oh, so dilatory, just neglecting to pray, neglecting to testify, neglecting to do what's right. We shouldn't do that. If that condemns you, and you have condemnation in your heart tonight, and would desire a little word of prayer said in your behalf, would you raise up your hands, you here in the visible audience. God bless you. That's good. That's good. All down through... Up in the balcony...?... God bless you.

E-41 "What good will it do," you say, "Brother Branham?" Raise up your hand one time and see how it feels. And you in radio-land, way out there, dad out there by the radio, mother setting across there sewing; you there in the hospitals, have you examined yourself by the Word yet? You that's got sickness in your home, you that's got a wayward boy, have you--have you talked to him? a girl that doesn't obey God, have you talked to them, put your arms around them, have you just neglected it expecting the Sunday school teacher to do it? God gave the child to you. It's your duty to talk to them. If there is, won't you put up your hands just now, say, "Lord, remember me. I'm now thinking on my ways, and I'm turning my feet to Thy testimonies. I'm coming back."
Maybe you had a real experience; your heart was on fire right after you received the Holy Spirit in your life, and your soul was a burning. But somehow or another, you got away from It. It never got away from you, but you got away from It. And you would like to have that joy that you once knew with God. If you want that, raise up your hand, and say, "God, restore to me the joy of my salvation."

E-42 And out through this visible audience, there's just many many hands up. "Restore to me the joy of my salvation." Now, let's search our hearts and see if there be anything wrong. And as we pray... As I pray, you here, and in the radio-land also, you search your heart and ask God to forgive you. We're coming right down to a great service now in prayer. Let us pray.
Lord, O great God, great Elohim, Jehovah, Who blasted forth with Your fingers and wrote the commandments, You Who breathed from Your nostrils and the winds dried up the Dead Sea, You Who rolled back the banks of Jordan and extended her across the path that Your children could cross on dry land, You Who raised Lazarus from the dead, brought Daniel from the lion's den and the Hebrew children from the fiery furnace, send Your Holy Spirit tonight throughout Tennessee and all the regions around about, and may we think on our ways as the Spirit of the living God deals with us.

E-43 Lord, if there be any sin in us, we pray that You'll take it out of our lives. We want to be free from condemnation, for it is written, "There is therefore now no condemnation to them that are in Christ, that walk not after the flesh but after the Spirit." Grant, Lord, that many flesh walkers tonight, looking after the things the eye can see, may they turn and accept faith in the heart which cannot be seen, for it's the evidence of things not seen. May they accept Jesus just now to come in and to take control of their whole being.
We pray, Lord, again for the sick and the afflicted, those that are needy out into the radio-land and in the visible audience, the people here on stretchers, and on the chairs, and--and laying on the cots, and whatmore. We pray sincerely, Lord, for them that You'll heal them. And I believe that You will do it.
For one day You were passing a tree, and there was no fruit on it. And You said to that tree, "No man eateth from thee." And the next day it was withering. And You said, "Have faith in God." How can we have faith if our hearts condemn us. But if our hearts condemn us not, then we are sure that God hears.

E-44 Then, Lord, take our prayer for the sick tonight, and I say to the sickness, this mountain that's before them: Leave in the Name of the Lord Jesus. May it wither away. May every sick person be healed. May every sinful person be forgiven. May every wayward boy or girl be brought back to God again tonight. Grant it.
And may these next three services here bring forth one of the greatest outpouring, that there'll be an old fashion revival break out through Tennessee here. This great religious centers here like the Lee College, and many of the other great institutions, may there come revivals that'll just set their hearts afire, many thousands be brought to Christ. Let it start now, Lord, and scatter throughout the world, ere the coming of the Lord Jesus, when the pressing times, and the battle, and the fog will be low, and we will not know which way to go, but be walking in circles. Let us find Him now Who is a very present help in a time of troubles. For we ask it in His Name and for His glory. Amen.

E-45 Do you love Him? In the visible audience, would you raise up your hands and say, "I love Him." Give us a chord, "I Love Him," you know, "I Love Him, I Love Him." Let's sing this good song together here in the visible audience and in the radio audience:
I love Him, I love Him
Because He first loved me
And purchased my salvation
On Calvary...
"I Love Him." All right, will you sing it with me now. All right. Where's the song leader?
I love Him, I (You may stand) Him
(Out in the visible audience) first loved (Radio audience: mother, you and dad, there at the house, stand up; raise your hands.)
... chased my salvation
On Calvary's tree.

E-46 You at the drive-in with your car turned on now, you out riding on the highway, why don't you just pull off to one side. Sing this with us. You young man there with the--with his girlfriend, and you young lady with the boyfriend, won't... If you're not Christians, why don't you surrender to Christ just now. What's the use of trying to make a home without being a Christian home. Start it now. Start it, everyone, everywhere. Sing it again with us now. As we raise our voices to God, let's also raise our hands to God. All right.
I love Him, I love Him
Because He first loved me
And purchased my salvation
On Calvary's tree.
All believers, let's just say to the Lord a great big hardy "Praise the Lord." Let's say it. Praise the Lord. Oh, doesn't that make you feel good? Don't the Word just kinda scour you out, make you feel different? Now, the message is over; we're worshipping the Lord now. How many Christians are visible, let's see your hands? All that's Christians, raise your hands. Oh, my. Just about one hundred percent. Let's sing it again, then shake hands with your neighbor, the one in front of you, by the side of you, each side, and the behind you. Back and forth, shake one another's hands while we sing, "I Love Him." Come on now, everyone.
I love Him, I love Him
Because He first loved me
And...

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