Laisser Échapper La Pression

Date: 62-0609E | La durée est de: 1 heure et 42 minutes | La traduction: Shp
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1          Que le Seigneur vous bénisse, frère...?... Bonsoir, mes amis. C’est un privilège de revenir ici ce soir au–au grand rassemblement de la convention. Ça a été un grand jour pour nous tous, j’en suis sûr. On a passé un grand moment ce matin à communier autour de la Parole de Dieu et avec des gens là au petit-déjeuner des ministres. Oh! nous aurions souhaité vous avoir tous là. On n’avait pas, je pense, de l’espace pour des gens, mais... pour les recevoir, mais nous avons donc eu une bonne communion, et... Merci. Quel grand moment parmi les frères!

            Aussi, aujourd’hui, ça a été pour moi un–un jour, juste de voir beaucoup de mes amis et effectuer des visites çà et là. Et ils ont vu le Saint-Esprit révéler, manifester et accomplir des choses.

2          Quelqu’un me racontait... Une petite corde était censée être déposée ici, ou quelque chose comme cela, qu’on avait utilisée hier soir sur un petit enfant à la tête hydrocéphale, et pour qui on avait prié. Et, oh! c’était une énorme tête hydrocéphale, et il se tenait là derrière le rideau.

            A notre arrivée, la petite mère... Et nous sommes allés là, j’étais un peu touché en me souvenant de ce pauvre petit enfant qui n’avait aucune chance. Juste un petit enfant, mais sa petite tête était gonflée, de très grosses veines ressortaient, et ce petit menton et le visage étaient devenus larges à peu près comme ça, et sa tête était devenu à peu près comme ceci. Et, d’une façon ou d’une autre, je me suis simplement agenouillé là, j’ai offert une prière de la foi, j’ai imposé les mains au petit enfant, défiant le diable qui avait accompli cette oeuvre, et j’ai demandé à la petite mère: «Croyez-vous?»

            Elle a levé les yeux et a dit: «Oui.»

            J’ai dit: «Quelque chose est arrivé à l’enfant. Maintenant, j’aimerais que vous le sachiez. Rentrez chez vous.» Elle habite loin d’ici. Et j’ai dit: «A votre arrivée chez vous, j’aimerais que vous préleviez les mesures de la tête de cet enfant. Puis, prélevez-les encore demain. Et si vous ne pouvez pas revenir, envoyez cela.»

3          Billy me disait, il y a quelques instants, qu’on a apporté la corde et que la tête de cet enfant s’est rétrécie de trois quarts de pouce [1,8 cm]. On a amené l’enfant chez le médecin aujourd’hui. On lui administrait des piqûres, je pense, chaque jour, et le–et le médecin a dit que son état s’était tellement amélioré que les piqûres n’étaient plus nécessaires. Et les grosses veines de la tête s’étaient rétrécies, aucune n’était visible.

            Cela montre tout simplement que Jésus vit. C’est si merveilleux. Je suis si content de ce qu’Il exauce la prière, j’en suis très heureux. Et nous savons bien que la même chose se–se produira pour quiconque croira cela, croira simplement au Seigneur.

            Voyez, la tête doit... En rétrécissant, elle doit retrouver sa dimension. Et alors, si ces gens qui ont ce petit enfant sont ici, eh bien, restez bien fidèles à Dieu, l’enfant se rétablira. C’est un signe que Dieu a exaucé notre prière. Et je suis reconnaissant à Dieu, et je–je rends grâces à Dieu pour vous, la mère et le père, les membres de la famille et tous, du petit enfant. Je sais ce que je ressentirais si c’était mon enfant. Et si je–je ne peux pas éprouver pour votre enfant le même sentiment que j’éprouverais pour le mien, je dirais un mensonge, car je ne peux pas l’éprouver; mais je compatis certainement de tout mon coeur pour cet enfant.

            Si nous en avions le temps, j’aurais bien voulu raconter quelque chose qui était arrivé une fois à ce sujet, une vision qui ne s’est point encore accomplie. Elle s’accomplira cependant.

4          Aujourd’hui, je suis entré dans une pièce; il y avait là un précieux homme, un père de cinq petits enfants, couché là, mourant d’un très gros cancer. Et lorsque je l’ai regardé, je... Il a dit: «Le médecin dit que rien ne peut être fait.» Et il a un petit enfant de juste quelques mois; sa petite femme se tenait là, le regardant: un bon petit monsieur, son mari. Et le petit enfant, je ne l’ai pas vu. Je pense qu’ils venaient de quelque part, très loin.

            Ainsi donc... Il vous faut compatir pour ce genre de personnes. Je pense à cela, de petits enfants, cinq enfants se retrouveront donc sans père. Ça, c’est l’oeuvre du diable. Alors, nous... J’ai dit: «Je vais, par la foi, vous amener dans la salle d’opération de Dieu, et je vais prendre le Bistouri de Dieu, qui est plus tranchant qu’une épée quelconque à deux tranchants. Nous allons directement là où se trouve le démon, nous l’ôterons avec la Parole.» Je pense que cet homme est rentré chez lui. Il était... Oh! Dieu est si bon. Il était mon voisin, juste là où je reste.

5          Ainsi donc, demain matin, le Seigneur voulant, il m’a été accordé le privilège, par rapport à tous ces braves prédicateurs et enseignants, d’apporter une leçon de l’école du dimanche. Et, le Seigneur voulant, j’aimerais parler, le matin, sur La Restauration de l’Arbre-Epouse. Et alors, si vous n’êtes pas dans votre propre église, eh bien, nous serons contents de vous avoir à 9 h 30 ou je ne sais pas à quelle heure ça sera, le matin.

            Et aussi, demain soir, nous nous attendons à ce que Dieu accomplisse encore abondamment, au-delà de toute mesure, plus que tout ce que nous pouvons faire ou penser. Puis, nous irons chez frère Bigby, là en Caroline du Sud, pour deux soirées, lundi et mardi. Et puis, de là, nous aurons enfin à rentrer chez nous pour aller à Cow Palace, sur la Côte Ouest; c’est là que nous irons prochainement.

6          Mais maintenant, juste avant d’aborder la Parole, approchons-nous de l’Auteur avec nos têtes inclinées, juste un instant, pour la prière. Je me demande ce soir, avec nos têtes inclinées et, j’espère, nos coeurs aussi, dans Sa Présence, combien ici ont quelque chose sur leur coeur pour lequel ils voudraient que Dieu se souvienne d’eux? Levez simplement la main pour dire: «Ô Dieu, souviens-Toi de moi.» C’est pratiquement cent pour cent.

            Père céleste, c’est si bon de venir auprès du Dieu vivant, tout en reconnaissant qu’Il est notre Grand Conseiller, le Prince de la paix, le Dieu Puissant, le Père Eternel. Et nous venons en Son Nom ce soir, devant le Trône de Sa grâce, demander pour toutes ces mains qui se sont levées. En dessous de cette main, dans le coeur de l’être humain, Tu savais ce qu’il y avait, Père. Et cela montre qu’ils ont un besoin et la foi, sinon ils ne lèveraient pas la main. Mais ils croient, Seigneur, que le Grand Invisible est avec nous. Ils croient que Tu verras leurs mains et que Tu connaîtras leurs requêtes. Et je suis sûr que Tu l’as fait, Seigneur; Et derrière cette requête, il y a une prière. Et je dépose la mienne avec les leurs sur ton autel, Te priant, ô Seigneur, d’exaucer tout un chacun parmi eux.

7          Je prie pour tous les prédicateurs ici, leurs assemblées. Et nous Te rendons déjà des actions de grâces, Seigneur, pour les témoignages de cette seule nuit de prière pour les malades, qui commencent à venir, et pour le petit enfant, Seigneur, oh! c’est un témoignage pour le médecin. Christ est le Médecin en chef. Il guérit toutes nos maladies. Nous en sommes si reconnaissants.

            Maintenant, Père céleste, nous Te prions de continuer à être avec la famille ainsi qu’avec tous ceux pour qui on a prié; et qu’ils ne soient absolument pas nerveux et agités; mais qu’ils attendent simplement et qu’ils se souviennent de «demandez», et puis, qu’ils sachent que «cela vous sera accordé.» C’est Dieu qui l’a dit. Cela ne peut simplement pas faillir. Accorde-le, Seigneur.

            Bénis Ta Parole ce soir alors que nous La lirons, que le contexte des Ecritures nous soit accordé par la puissance et les démonstrations du Saint-Esprit.

8          Et ce soir, lorsque nous quitterons pour regagner nos foyers et nos demeures respectifs, cette fois-ci, je prie que cela fasse écho le long des rues et dans des voitures, comme il en était de ceux qui revenaient d’Emmaüs après avoir vu Jésus, ce qu’Il avait fait après la résurrection; ils avaient reconnu qu’Il avait fait, après la résurrection, la même chose qu’Il faisait avant la crucifixion. Ils avaient reconnu que c’était Lui, car personne ne pouvait le faire comme cela. Et ils ont dit: «Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous?»

            Accorde ce soir que le Saint-Esprit, le Christ ressuscité, parle à chaque coeur, et puisse-t-Il faire et accomplir ce soir des oeuvres qu’Il faisait avant Sa crucifixion, afin que l’Eglise puisse encore avoir l’assurance qu’Il est ressuscité d’entre les morts et qu’Il vit à jamais. Nous le demandons en Son Nom. Amen.

9          Ce soir, j’ai à l’esprit deux passages des Ecritures, sur lesquels j’aimerais attirer votre attention. L’un d’eux, c’est Proverbes, chapitre 18, verset 10; et l’autre, Esaïe 32.2. Et, dans Proverbes 18.10, voici ce que j’aimerais lire:

          Le nom de l’Eternel est une tour forte; le juste s’y réfugie et se trouve en sûreté.

            Et dans Esaïe, le chapitre 32 d’Esaïe, à partir des versets 1 et 2...

          Alors, le roi régnera selon la justice, et les princes gouverneront avec droiture.

           Chacun sera comme un abri contre le vent, et un refuge contre la tempête, un courant...comme des courants d’eau dans un lieu desséché, comme l’ombre d’un grand rocher dans une terre altérée.

            Et j’en tire un petit contexte dont je m’étais servi ce matin au petit-déjeuner des prédicateurs, juste un petit contexte que je pourrais... Je me disais qu’il pourrait nous aider nous tous; en effet, je pense que c’est approprié. Je l’intitulerai: Laisser échapper la Pression.

10        J’y pensais... Vous savez, nous vivons en un jour où il y a beaucoup de pressions, et j’essaie toujours de penser à quelque chose qui pourra aider les gens qui viennent écouter la Parole.

            Si je me tiens ici juste... Je ne suis pas éloquent. Je–je ne suis pas instruit, je n’ai pas une formation théologique. Par conséquent, tout ce que je peux faire, c’est méditer et prier, suivre simplement la conduite de l’Esprit, demander à Dieu de faire pour nous quelque chose qui pourrait nous aider. C’est pourquoi nous sommes tous ici ce soir, non pas pour être vus, mais pour être aidés. C’est ça notre objectif. C’est ça l’objectif de la convention, c’est pour être... c’est pour aider quelqu’un, rendre la vie un peu plus facile.

11        Et en ce grand jour de trop de pressions où nous vivons, tout semble être sous pression. C’est un temps difficile, tout le monde est aussi pressé que possible, dans la rue on file à 90 miles [144,8 km] à l’heure dans chaque zone à vitesse limitée. S’il faut rouler à 20 miles [32 km], on roule à 90 miles [144,8 km] malgré tout. On ne devrait pas faire cela, les chrétiens ne devraient pas le faire. Ils doivent rendre à César ce qui est à César; et à Dieu ce qui est à Dieu. Mais nous roulons là à toute vitesse, nous précipitant simplement.

            Et nous sommes très nerveux. Et je ne crois pas que les véritables chrétiens fassent cela, mais beaucoup parmi eux allument simplement cigarette après cigarette. Quel est le problème? Pensez-vous que cela vous aide? Cela ne fait que vous rendre plus nerveux. Mais c’est ce que vous faites. Les médecins peuvent écrire des articles, les publier dans les–les magazines et dire: «La nicotine est cancérogène», vous dire combien il est dangereux de fumer la cigarette et... Mais vous le faites malgré tout. Quel est le problème? Vous cherchez à laisser échapper la pression.

12        Nous trouvons des gens qui boivent. Ils sortent, courent çà et là, fêtent avec faste, et ensuite, ils cherchent à noyer cela dans la boisson. Je pense qu’ils se disent que c’est ce qu’il faut faire. Cela ne laissera pas échapper la pression, cela accumule la pression, on court à une mauvaise chose, à une mauvaise voie.

            Puis, ils sortent faire tout ce qu’ils peuvent faire pour... que ça soit bien ou mal, et–et ils pèchent et cherchent à se cacher derrière cela, et–et on pense faire quelque chose de grand. Que cherchez-vous à faire? Vous cherchez à cacher quelque chose. Vous savez que vous êtes en erreur. Personne ne peut faire le mal sans savoir qu’il fait le mal. La nature même qui est dans l’homme, même s’il est déchu, il reste un fils de Dieu déchu. Il y a en lui quelque chose qui lui fait savoir que c’est mal.

            Aucun homme ne peut courir avec la femme d’autrui sans savoir que c’est mauvais. Aucun homme ne peut s’enivrer sans savoir que c’est mauvais. Aucune femme ne peut porter des habits immoraux sans savoir que c’est mauvais. Vous ne pouvez pas faire ces choses. Mais que faites-vous? Vous cherchez à laisser échapper la pression, tout embrouillés, emballés.

            C’est tout simplement un âge de névrosés, notre âge. C’est un... c’est le temps dans lequel nous vivons: la pression!

13        Il n’y a pas longtemps, je parlais de ce que j’avais vu quand j’étais en Afrique: un petit agneau sorti d’un petit corral des autochtones. Ils avaient laissé ce petit animal sortir, et il était en train de brouter. Et, tout d’un coup, il était devenu très nerveux, et je me suis dit: «Que se passe-t-il avec ce petit animal?»

            Mais quand j’ai regardé, lui ne pouvait pas voir cela, mais il y avait au loin un énorme lion à la crinière jaune qui se faufilait dans l’herbe. Il avait flairé l’odeur du petit agneau et il se frayait le chemin vers lui. Voyez, l’agneau était tout nerveux. Il ne savait pourquoi. Parfois, nous appelons cela un pressentiment. Eh bien, la raison pour laquelle il était nerveux, alors qu’il ne voyait pas le lion, mais juste quelque chose... il a su que la mort guettait dans les parages.

14        Le monde semble être dans cette même condition, il sait que quelque chose est en train de s’approcher, quelque chose est sur le point de se produire. Evidemment, cela accumule la pression pour le pécheur. Mais le chrétien instruit selon la Parole devrait savoir que c’est la Venue du Seigneur. Cela devrait accumuler un glorieux jubilé chez le chrétien, de savoir que le temps est proche.

            Il n’y a pas longtemps, quelqu’un m’a parlé, disant: «Frère Branham, vous–vous faites peur aux gens en disant qu’Il peut venir dans la prochaine heure.»

            J’ai dit: «Faire peur aux gens? Pas à Son peuple», voyez? C’est la note la plus glorieuse que nous puissions faire entendre. C’est ce que nous attendons. «Voici, l’Epoux vient.» Eh bien, c’est ce pour quoi nous vivons. C’est l’heure pour laquelle nous vivons tous. Je ne connais rien de plus glorieux que cette heure-là. Mais pour le pécheur, évidemment, c’est une chose terrible.

15        Je parlais... Parfois, je vais de lieu en lieu, prêchant, mais je dois avoir fait ce commentaire quelque part, peut-être que c’était ici. Mais lorsqu’un orage éclate sur un terrain desséché, et que nous pouvons sentir cette brise froide, nous savons que la pluie est sur le point de tomber. Ça doit nous réjouir de flairer cela, parce que cet air a traversé la pluie, c’est juste un signe avant-coureur de l’imminente pluie. Et lorsque les chrétiens voient ce qui arrive aujourd’hui, cela est un signe avant-coureur de la Venue du Seigneur. Nous pouvons en sentir la brise, c’est si proche. Quel rafraîchissement pour ceux qui n’ont pas peur d’un orage, du fait d’avoir une demeure. Oui! Boire, se cacher, ça accumule la pression. Cela ne la laisse pas s’échapper.

16        Il y a quelques jours, j’étais dans notre ville, et notre pasteur... Je le cherche; il est censé être ici, frère Neville. Un bon frère. Nous l’aimons là à notre manière. Et c’était un méthodiste, sorti d’une école méthodiste. Et–et il y a environ vingt ans, il m’avait invité prêcher pour lui un soir à l’église méthodiste, dans une ville au sud de chez nous.

            Et pendant que j’étais là, prêchant et parlant pour lui... J’étais revenu. J’ai dit à l’église: «Vous savez quoi? Un de ces jours, je vais le baptiser, et Dieu va lui donner le Saint-Esprit.» Et Il l’a fait. Aujourd’hui, il est pasteur là-bas.

17        Il n’était pas malade. Il était simplement tellement épuisé qu’il ne pouvait pas progresser davantage. Je cherchais à répondre à mes rendez-vous. Et alors, il m’est arrivé de répondre à certains des siens. Le bureau a appelé, disant: «Allez à l’hôpital, demandez telle, telle femme.» Il faudrait à frère Neville rouler sur une distance d’environ trente miles [48 km] ou vingt miles [32 km] en aller, vingt miles [32 km] au retour. «Allez répondre à tels rendez-vous.»

            Je suis allé à l’hôpital, on m’avait donné le nom de la dame, et son... Je... On avait dit qu’elle était censée être, pensait-on, à un certain étage. C’était au troisième étage de l’hôpital. Je suis allé et j’ai commencé à descendre.

            Une infirmière se tenait là avec un petit masque suspendu vers le bas, j’ai dit: «Bonsoir», et elle n’a point dit un mot. J’ai dit: «Pouvez-vous m’indiquer où... si telle dame se trouve à tel endroit ou pas?» J’ai dit: «On m’a dit qu’elle devait être dans la chambre 331.»

            Elle a dit: «Allez donc regarder.»

            J’ai dit: «Merci.» La pression.

            Je suis descendu à la chambre, il y avait là à peu près quatre personnes, et j’ai demandé: «Est-ce que madame telle est ici?»

            «Non, monsieur, elle n’est pas ici.»

18        Eh bien, je me disais que peut-être on m’avait dit 231, alors je suis allé au 231... Ou je veux dire 321, plutôt que 31. On ne la connaissait pas. Je suis remonté, il y avait un petit médecin assis là donc, très... Si jamais j’ai vu un homme aussi large qu’élancé, c’était cet homme-là, et il était en train d’écrire. Et je suis passé par là, il a levé les yeux, il a un peu sourcillé, puis a regardé. Je me suis dit: «Je ferais mieux de ne rien dire.» Je suis donc passé. J’ai vu qu’ils étaient tous tendus pour une certaine raison.

            Et alors, je me suis dit que ça pourrait peut-être être au deuxième étage plutôt qu’au troisième. Alors, je suis allé là au trois... troisième, ou plutôt au deuxième étage. Je me suis approché d’une infirmière qui était là, et je lui ai dit: «Madame, j’ai un peu de confusion. Je cherche à rendre visite à une malade. Je suis prédicateur.» J’ai dit: «Pouvez-vous me dire si telle dame est dans... On m’a dit 331. Mais peut-être c’est 231.»

            Elle a dit: «Allez donc voir.»

            J’ai dit: «Oui, madame. Merci pour votre information.»

            Je suis descendu là. Et on a dit: «Non, elle n’est pas ici.»

19        Je suis donc revenu. Et en revenant une fois de plus, je me suis dit: «Eh bien, je vais remonter à l’étage.» Je suis remonté au troisième étage, et je commençais à descendre. Et je me disais que peut-être ça pourrait être dans... peut-être que c’était 320, ou–ou quelque chose comme cela. Eh bien, Je n’arrivais simplement pas à trouver où était 320. Et alors, quand je passais dans le couloir, il y avait un petit médecin avec son stéthoscope, le faisant tourner. Je passais par là, et j’ai dit: «Bonsoir, monsieur.» Il n’a point dit un mot. J’ai dit: «Pouvez-vous me montrer où le 2, ou plutôt le 320 se trouve?» Il a dit: «Prenez cette direction-ci, puis cette direction-là.»

            J’ai dit: «Merci pour votre information.»

            Qu’est-ce? La pression. Je suis revenu au bureau, il y avait une autre infirmière. Je me suis dit: «Je vais essayer cela une fois de plus.» J’étais moins sûr cette fois-là et un peu hésitant pour demander. J’ai dit: «Madame, pouvez-vous me renseigner?» Et je lui en ai également parlé.

            Elle a dit: «Juste un instant, Révérend. Je vais voir sur la fiche.»

            Je me suis dit: «Gloire à Dieu!» Je–j’ai laissé échapper la pression.

            Elle a donc examiné et elle a dit: «Oh! On lui a fait changer de place. Elle se trouve dans telle et telle chambre.»

            J’ai dit: «Merci beaucoup.»

20        Voyez, sous pression! Les médecins subissent la même chose; les infirmières de même, les psychiatres soignent les psychiatres: la pression. Quelque chose de faux... Ça semble être si étrange que le monde entier connaisse la même chose. Les nerveux soignent les nerveux. Mais, vous savez, dans tout cela, les médecins n’ont pas de réponse. L’hôpital, les médicaments, ils n’ont pas de réponse, car eux aussi sont nerveux. Mais il y en a Un qui a la réponse, c’est Dieu. C’est Lui qui a la réponse.

21        Les gens ont toujours été tendus. Dans l’Ancien Testament, quand Israël est entré en Palestine et qu’il a hérité du pays, Josué avait construit des maisons qu’on appelait «maisons de refuge.» C’était là que les gens pouvaient aller s’il leur arrivait de tuer quelqu’un, ou si leur ennemi les poursuivait, ils pouvaient se rendre dans cette maison, ou plutôt dans cette ville de refuge, et ils pouvaient se tenir au portail et plaider leur cas.

            Et alors, s’ils l’avaient fait intentionnellement, eh bien, il n’y avait donc pas d’espoir pour eux. C’est juste comme aujourd’hui. L’homme est pressé. Qu’est-ce qui le rend pressé? Quel est son problème? Il n’a pas de repos. Il agit juste comme un fou.

22        Et dans l’Ancien Testament, si un homme commettait un crime intentionnellement, alors il n’avait pas de chance. Mais s’il ne l’avait pas commis intentionnellement, que cela lui était arrivé accidentellement... Et il y a beaucoup de gens aujourd’hui qui, accidentellement... Ils n’ont pas l’intention de faire le mal. Eh bien, il y a de l’espoir pour une telle personne. Si vous voulez... Si vous faites le mal sans en avoir l’intention, il y a une possibilité pour vous. Il y a une place pour vous. Mais si vous péchez délibérément, volontairement, vous n’aurez besoin d’aucun lieu de refuge; il n’y a donc rien pour vous.

            Quand un tel homme, dans l’Ancien Testament, était pourchassé par ses assassins, les membres de la famille de la victime savaient que si jamais ils pouvaient l’attraper, ils le tueraient; en effet, la loi était «dent pour dent, oeil pour oeil.» Ils avaient donc le droit de le tuer parce qu’il avait commis un forfait. Et si jamais on le rattrapait... Evidemment, il était sous pression, il courait pour sauver sa peau, et il allait à ce lieu, ou plutôt à la ville de refuge.

            Et une fois arrivé là, s’il y entrait et qu’il leur racontait un mensonge au portail, celui qui le pourchassait pouvait venir le retirer de l’autel et le tuer. Mais ils... Il pouvait plaider son cas. Et s’il n’avait pas eu l’intention de faire cela, alors ceux qui le poursuivaient devaient s’arrêter au portail. Ils ne pouvaient pas aller plus loin.

23        Je suis si content aujourd’hui de ce qu’il y ait un lieu de refuge où, devant toute cette agitation et ce remue-ménage, nous pouvons laisser échapper la pression, y entrer, nous débarrasser de tout cela.

            Les gens ont peur des bombes atomiques. Ils ont peur des retombées radioactives. Lorsque je m’approchais de votre ville ici, ici dans cet Etat, il y a de très grands écriteaux: «Attention aux retombées radioactives.» Tout le monde a peur, il cherche à creuser sous terre pour y échapper.

            Vous savez, le plus bas qu’il vous faut descendre, c’est juste à genoux. Vous serez alors sûr d’y échapper, si vous... si seulement vous descendez jusque là. Vous n’avez pas à être une taupe, aller sous terre. Agenouillez-vous simplement. C’est tout aussi loin qu’il vous faut aller.

24        Bon! Mais cet homme qui vient doit premièrement être disposé à–à accepter le refuge. Or, s’il ne s’intéresse pas au refuge, il n’y a pas de place pour lui. Mais s’il est disposé à accepter le refuge, alors il y a une place qui a été pourvue pour lui.

            Et c’est pareil aujourd’hui. Si vous êtes malade et que le médecin dit: «Vous allez mourir» (C’est ce qui a été dit de cet enfant, des autres, pour le cancer, ou je ne sais quoi), et alors, si vous ne croyez pas dans la guérison divine, eh bien, alors, je ne connais pas de place où aller pour vous. Mais si vous croyez qu’il y a une fontaine ouverte, si vous croyez qu’il y a une place, je peux alors vous indiquer le lieu de refuge, une maison de refuge. Aucun homme ne veut mourir, personne. Vous voulez vivre, et il y a un Lieu de refuge pour vous. Dieu a pourvu à un Lieu pour vous, un Lieu de refuge où vous pouvez vous débarrasser de vos soucis, vous débarrasser de la tension et être en sécurité.

25        Donc, cet homme doit vouloir rester dans ce lieu de refuge. Eh bien, une fois entré là, il ne–il ne doit pas se plaindre. Il ne doit pas y entrer pour errer çà et là, et dire: «Oh! j’aurais bien voulu être dehors!» S’il le fait, on l’en expulse. Vous savez, depuis que je suis entré en mon Seigneur, je–je L’aime tellement que je ne désire jamais sortir de Lui. Je–je... Il y a quelque chose au sujet de ce salut qui fait que depuis que je suis entré en Lui, Il est mon Refuge. Et depuis que je suis entré en Lui, je n’ai jamais désiré sortir de Lui. Je n’ai pas de plainte. Si je savais que j’allais en être exclu, alors je me plaindrais. Mais je ne me plains pas.

            Je L’aime. J’aime communier avec Lui. J’aime ceux qui ont accepté le même lieu de refuge. J’aime communier avec ceux qui sont dans ce Lieu de refuge. Quelle glorieuse communion autour de la Parole de Dieu!

26        Il ne doit pas chercher à sortir, car il mourra dehors; à l’intérieur, il reste en vie. Amen. Je suis si content d’être à l’intérieur. Oh! c’est si bon d’être ici dedans, car on est quitte de la mort. La mort ne peut pas vous toucher en Christ. Il est vivant. C’est si glorieux que nous y soyons entrés par le baptême. J’en suis si reconnaissant, un baptême dans le refuge.

            Alors, lorsque vous entrez dans ce refuge, celui qui vous poursuivait doit s’arrêter au portail, car celui qu’il poursuivait est en sécurité. Donc, peu importe combien vite il court, une fois que le poursuivi entre dans le lieu de refuge, il peut s’asseoir et laisser échapper la pression. C’est tout. Laisser échapper cela. Il est en sécurité. Il n’a plus à se soucier. Il est donc à l’intérieur. Les portes sont fermées derrière lui.

            Je suis si content de ce que nous sommes morts, de ce que notre vie est cachée dans le refuge de Dieu et de ce que nous sommes en sécurité aux siècles des siècles. Le poète a dit...

                 J’ai ancré mon âme dans le havre du repos,

                 Je ne naviguerai plus sur la mer houleuse;

                 La tempête peut surgir sur ce profond océan tumultueux,

                 Mais en Jésus je suis en sécurité pour toujours.

27        Les vagues peuvent déferler et faire obstacle, la maladie peut venir, la mort peut venir, et tout le reste. Mais vous êtes en sécurité pour toujours. Christ, notre Refuge, le Lieu de refuge auquel Dieu a pourvu... Christ est le seul Lieu de refuge pour ceux qui veulent vivre. Il est l’unique à avoir la Vie Eternelle. Il n’y a pas d’église, ni de dénomination, ni de président, ni de roi, ni de pape, ni d’évêque, ni de prédicateur, ni rien qui puisse nous accorder la sécurité en dehors de Jésus-Christ. Il est l’unique Lieu qui puisse vous accorder la Sécurité. Il est la sécurité à laquelle Dieu a pourvu.

            Oh! nous pouvons pourvoir à ceci et pourvoir à cela, mais ça faillira. Mais lorsque Dieu pourvoit à quelque chose, c’est éternel. Et c’est la voie à laquelle Dieu a pourvu pour notre sécurité: en Christ. J’aime ça. Lorsque vous êtes en Lui, et que les troubles surgissent, par exemple la maladie, les ennuis, la déception, Il a porté nos chagrins. C’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris. Tout ce dont nous avons besoin pour le reste du pèlerinage se trouve ici même dans le Lieu de refuge.

            Comment entrons-nous dans ce Lieu de refuge? Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour entrer dans ce Lieu de refuge, et nous devenons un membre de ce Lieu de refuge. Nous sommes citoyens de ce Royaume avec notre grand Pourvoyeur, qui pourvoit à tous nos besoins. Croyez simplement Sa Parole, et nous, pendant que nous sommes ici dedans, nous sommes dans Sa Présence. J’aime ça.

28        Maintenant, nous n’avons pas à nous précipiter, à nous battre et à agir comme le reste du monde. Détendez-vous. Que se passe-t-il avec le chrétien? L’esprit du monde aujourd’hui est névrosé. Mais ce n’est pas cela l’Esprit de Christ. L’avez-vous déjà vu emporté au sujet de quelque chose? Il était tout aussi calme que possible. Il savait exactement où Il se tenait.

            Oh! Quelle assurance bénie! C’est juste comme un enfant, vous vous confiez en Lui, et vous Le laissez s’occuper de tous vos soucis; car Il prend soin de vous. Ne cherchez pas à faire quoi que ce soit à ce sujet. Il le fera déjà. Il a promis de le faire. C’est Son affaire. Tant que vous perdez le temps avec cela, eh bien, alors, Il ne peut pas le faire. Mais dès que vous laissez tomber cela et que vous Le laissez s’en occuper, Il s’en occupera pour vous. Oui, oui. Oh! J’aime ça! Quel calme parfait le chrétien devrait avoir!

29        Examinons maintenant Israël, juste à titre d’exemple. (Maintenant, je m’étais engagé à ne pas traîner longtemps ce soir à la chaire, comme je l’ai fait.)

            Examinons Israël, la nuit de Pâque là en Egypte. C’était la nuit la plus horrible que l’Egypte ait jamais connue, la nuit de Pâque; l’ange de la mort était dans le pays. Les cris émanaient de partout. Il y avait dans des rues des gens qui criaient, des mères qui se tiraient les cheveux: leurs cadets... leurs fils aînés venaient de mourir. Les grandes ailes noires de l’ange de la mort planaient à travers le pays.

            Mais Israël pouvait rester tout aussi calme que possible. Pourquoi? C’étaient des gens comme des Egyptiens, mais ils avaient suivi la voie à laquelle Dieu avait pourvu. Ils avaient accepté la voie de refuge de Dieu. Ils avaient appliqué le sang à la porte. Et tant qu’ils suivaient cette voie, des dispositions prises par Dieu, ils n’avaient pas à s’inquiéter d’une quelconque espèce d’ange de la mort ou de tout le reste, parce qu’ils étaient... avaient la promesse de Dieu selon laquelle l’ange de la mort passerait par-dessus eux.

30        Je peux voir un petit garçon regarder dehors par la fenêtre, puis rentrer vite auprès de son papa assis en train de lire le rouleau et lui annoncer: «Papa, le petit Johnny Jones avec qui je jouais là dans la rue est mort. Sa maman est dans la rue. Et j’ai regardé: les grandes ailes du destructeur se dirigent vers ici.» Je peux voir le vieux papa, tout aussi calme que possible, regarder son fils. Et le fils lui a demandé: «Papa, c’est moi ton aîné, et notre maison va être la suivante. Comment peux-tu rester comme cela alors que tu sais que c’est mon tour?»

            Je peux voir le vieux papa déposer le rouleau, prendre le petit garçon par la main, avancer avec lui vers la porte et dire: «Vois-tu ce sang-là?»

            «Mais papa, quelle puissance ce sang a contre les grandes ailes noires de la mort?»

            «Fiston, c’est la promesse de Dieu qu’Il... ‘Quand Je verrai le sang, Je passerai par-dessus vous.’ Tout ce qu’il nous faut faire, c’est appliquer le sang.»

            Eh bien, il pouvait y avoir un–un fût de sang placé à la porte, mais si cela n’avait pas été appliqué, ça n’aurait pas marché. Cela devait être appliqué suivant la voie pourvue par Dieu. C’est pareil aujourd’hui. Vous n’appliquez pas le Sang en parlant. Vous appliquez le Sang en L’acceptant et en Le mettant sur le linteau de votre propre coeur. C’est alors que vous êtes libre.

31        Le vieux papa n’avait pas peur. Je peux l’entendre dire: «Fiston, assieds-toi simplement. Laisse échapper la pression. Rien ne va nous nuire.» Il était tout aussi calme que possible. «Il a promis qu’Il... quand Il verra le Sang, Il passera par-dessus.»

            Il a dit: «J’ai suivi chaque instruction que la Parole du Seigneur qui est venue au prophète nous a ordonné d’exécuter. J’ai suivi cette instruction telle que le prophète nous l’a ordonnée. Et je sais que Dieu est avec le prophète, parce qu’Il est l’homme de Dieu, et la Parole du Seigneur vient à nos prophètes. Et par conséquent, Il nous a dit d’appliquer ce Sang. Il a l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, et c’est ce que j’ai fait; je crois cela, je me repose là-dessus.» Alléluia!

32        Peut-être qu’on veut que vous adhériez à ceci et à cela, c’est en ordre. Mais quant à moi, j’aimerais simplement le sang appliqué, appliqué suivant l’instruction. Si vous faites bien la même chose aujourd’hui, alors vous pouvez vous asseoir et laisser échapper la pression. Oui, oui.

            Mais les gens d’aujourd’hui, de cet âge d’incertitude, vont d’une église à une autre, d’une dénomination à une autre, faisant du prosélytisme (Oh! la la!), tout le reste. Que font-ils? Ils ne font qu’accumuler la pression.

            Une église peut tenir une petite réunion, et–et un prédicateur passe là, ils quittent telle église pour celle-là. Un autre passe par là et tient un autre genre de petite réunion, alors ils quittent telle autre église pour cette autre là encore; ils ne font que trimbaler leur lettre d’affiliation çà et là, l’amenant simplement partout.

            Pourquoi ne prenez-vous pas tout simplement le Sang de l’Agneau et ne L’appliquez-vous pas comme Dieu l’a ordonné? Alors, vous n’aurez pas à perdre du temps avec une lettre de recommandation. Est-ce ceci qui est vrai ou est-ce cela? C’est Dieu qui est vrai. Et si vous avez le Sang approprié sur votre coeur, vous êtes alors en ordre avec Dieu.

33        Accumuler la pression. Qu’est-ce qui les fait faire cela? C’est parce qu’ils L’ont abandonné. Ils ont abandonné Sa Parole. Ils ont accepté des credos et toutes ces choses, des dogmes et ils se sont éloignés de la Parole. La Parole du Seigneur est un... «Le Nom de l’Eternel est une tour forte, le juste s’Y réfugie et se trouve en sûreté.»

            Le problème en est que nous ne cherchons pas à nous réfugier dans le Nom de l’Eternel, mais nous cherchons à nous réfugier derrière le nom de l’église. Et c’est pourquoi nous peinons, mais... et nous accumulons tout le temps de la pression, parce que nous sommes... Une nouvelle dénomination, un nouveau quelque chose, et nous nous emballons pour cela. Et tout d’un coup, vous savez, nous sommes tout tendus et nous ne savons pas où nous nous tenons.

            Mais «le Nom de l’Eternel est une tour forte, le juste s’Y réfugie et se trouve en sûreté.» C’est le Lieu de refuge. Vous n’Y adhérez pas; vous Y entrez par la naissance. Vous n’Y entrez pas sur présentation d’une lettre, vous êtes initié par le Saint-Esprit, car vous êtes circoncis des choses du monde, et elles sont mortes derrière vous. Et vous êtes ressuscité avec Lui dans Sa résurrection, étant de nouvelles créatures en Jésus-Christ. Ils ont abandonné la Parole.

34        Quand vous ne faites qu’adhérer à une église, eh bien, évidemment, vous pouvez accumuler la pression. Mais une fois que vous entrez dans le Royaume de Dieu par la naissance, la pression est terminée. Voyez-vous? Oh! Oui. Son Nom est une tour, une tour très forte de refuge, une tour telle que dès que nous y entrons, Il nous donne cette assurance: «Ce que vous demanderez au Père en ce glorieux Nom de la Tour vous sera accordé.» Observez ça. Entrez-Y. Entrez-Y par la naissance. Ensuite, demandez tout ce que vous voulez au Père en ce Nom-là, et observez-Le honorer cela.

            Quelle consolation en cette heure où les gens du monde, les membres d’église, courent de lieu en lieu cherchant à trouver un refuge... Et ils disent... Eh bien, Untel dira: «Eh bien, il vous faut réciter notre credo»; tel autre dira: «Il vous faut adhérer à notre église.»

            Mais quant aux croyants qui entrent calmement en Christ, qui reçoivent le Saint-Esprit et voient la promesse même de Dieu être rendue manifeste parmi eux, ils n’ont pas à courir çà et là. Ils peuvent simplement laisser échapper la pression. C’est vrai. S’asseoir; tout est fini, c’est alors fait. Laissez échapper la pression; en effet, vous n’avez plus à courir d’une église à une autre, parce que vous êtes à l’intérieur.

35        «Le Nom de l’Eternel est une tour forte, le juste s’Y réfugie et se trouve en sûreté. Quel genre de tour? C’est une tour de refuge, là où nous pouvons entrer. Et cela... la Parole... Le Seigneur est la Parole: «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.»

            Aussi: «Si vous demeurez en Moi (la Tour), que Mes Paroles demeurent en vous...» Là, c’est quand vous êtes à l’intérieur. Non pas quand vous êtes dehors regardant à l’intérieur, mais quand vous êtes à l’intérieur regardant dehors. Voyez? Quand... «Si vous demeurez en Moi et que Mes Paroles demeurent en vous, vous pouvez demander ce que vous voudrez, cela vous sera accordé.»

36        Eh bien, si vous ne croyez pas que c’est la Vérité, entrez-y une fois et voyez. Entrez et soyez satisfait de ce que le Saint-Esprit fait. N’y voyez pas de fautes pour chercher à en ressortir. Entrez-y simplement et demeurez avec Lui.

            Le Nom de l’Eternel... La Bible dit: «Et quoi que vous fassiez en parole ou en oeuvre, faites tout au Nom du Seigneur.» C’est vrai. Et la Bible dit: «Il n’y a sous le Ciel aucune autre tour par laquelle vous devriez être sauvés», aucune autre tour, aucun autre nom, aucun autre refuge, aucune autre église, aucune organisation, ni société. Toutes ces choses sont bonnes. Je n’ai rien contre elles. Elles accomplissent un grand travail. Mais quant au salut, il n’y a sous le Ciel aucun autre nom qui ait été donné en dehors de ce puissant Nom de Jésus-Christ.

            Cela ne veut pas dire juste mentionner cela; cela veut dire Y entrer et s’Y trouver. Nous avons tous été baptisés par un seul Esprit. 1 Corinthiens 12: «Nous avons tous été baptisés par un seul Esprit pour former un seul corps», qui est Jésus-Christ. Amen. J’aime ça. Et c’est une grande–c’est une grande chose pour moi.

            Alors, pendant que nous sommes dans cette tour forte, la communion que nous avons... N’est-ce pas merveilleux d’avoir communion avec Christ? Que pouvons-nous réclamer de plus?

37        Eh bien, Esaïe L’a décrit comme un grand Rocher dans une terre aride. C’est cette terre-ci, une terre aride, ou un temps aride. Nous vivons en un temps aride, où les gens cherchent à creuser des trous en dessous de leurs maisons, à y mettre une grande citerne.

            Eh bien, ne savez-vous pas que si jamais une bombe atomique explosait à cet endroit, eh bien, elle s’enfoncerait tellement sous terre qu’elle briserait chaque os de votre corps? Et, eh bien, certaines de ces bombes creuseraient peut-être un trou de cent ou de cent cinquante, de deux cents pieds [30, ou 40,7, 60,9 m] de profondeur, et détruiraient tout sur la surface de la terre sur une superficie de–de cent cinquante, deux cents miles [241, 321,8 km²]. Cela creuserait un trou de deux ou trois cents pieds [60,9 ou 91 m] de profondeur, peut-être, et emporterait tout sur une superficie de cent miles [160 km²], réduisant simplement cela en cendres volcaniques. Même si vous étiez en plein centre de la terre, dans le volcan, que cela vous tuerait néanmoins.

            Il n’y a d’issue qu’en haut; éloignez-vous-en. Oui, oui. Comment monte-t-on? En descendant d’abord. C’est vrai. Comment? Descendez, confessez vos péchés, croyez au Seigneur Jésus-Christ, soyez ensevelis dans le baptême avec Lui, et ressuscitez dans Sa résurrection avec le Saint-Esprit qui vous élève au-dessus des soucis, des ennuis et de l’incrédulité du monde. Oui, c’est ça. «Le Nom de l’Eternel est une tour forte, un Rocher puissant dans une terre aride; le juste s’Y réfugie et se trouve en sûreté.» Combien nous sommes reconnaissants à Dieu pour cela!

38        Il n’y a pas longtemps, je lisais, comme j’aime lire sur la faune et la flore. J’ai été un agent de la protection de l’environnement pendant des années, et j’ai étudié la faune et la flore. Pratiquement vous tous, vous savez qu’un–qu’un fusil avait explosé sur moi l’autre jour. N’eût été Dieu, il m’aurait tué. Eh bien, j’aimerais bien dire quelque chose là-dessus. Il y avait trop de pression. C’est ce qui était à la base.

            Permettez-moi de vous donner une petite leçon ici. Vous savez, ce fusil n’était pas un fusil Weatherby original. Comme je disais que... J’avais des amis qui m’en auraient acheté un. J’avais toujours désiré en avoir un, mais je–je–je ne les laissais pas en acheter un, parce qu’il coûtait plus que tout autre fusil. Et un bon homme d’affaires chrétien avait donné à mon fils un fusil modèle Winchester 70. Et Billy, étant gaucher et la culasse mobile de ce fusil étant à droite, il ne pouvait pas s’en servir. Alors, je lui ai donné mon vieux fusil Savage 300, et moi, j’ai pris le sien, comme je suis droitier. Et alors, donc... C’était un fusil Roberts. 257, pour vous frères qui chargez à la main et qui connaissez les fusils.

            Et puis, un ami à moi est passé, il a dit: «Frère Branham, vous ne nous laissez jamais vous acheter un fusil Weatherby. Eh bien, la société Weatherby peut aléser celui-là et en faire un Weatherby juste pour un peu d’argent. Ça vous coûtera trente dollars.» Ça m’a coûté environ dix ou quinze. Il a dit: «Laissez-les l’aléser. Laissez-moi amener ce fusil pour vous.»

            Eh bien, c’est un merveilleux frère. J’ai dit: «Allez de l’avant, emportez-le.»

            Eh bien, il est allé le faire aléser. Et quand j’ai inséré la balle, et que j’ai tiré, cela a failli me tuer.

39        Maintenant, voici ce qui s’était passé. Si c’était un fusil Weatherby Magnum dès le départ, il n’aurait jamais explosé. Pourquoi? Il serait partit dès le départ sur ces dés. Il aurait été un parfait Weatherby Magnum. Mais comme c’était autre chose et qu’on voulait en faire ce qu’il n’était pas, ça a explosé.

            Et c’est ça le problème aujourd’hui avec les chrétiens. C’est exact. Il y a beaucoup de gens qui cherchent à imiter le christianisme. Ils deviennent emportés. Ils sortent et cherchent à agir comme un chrétien. Qu’arrive-t-il? A la toute première pression, on explose.

            Mais dès le départ si vous étiez là et que vous naissiez de nouveau de l’Esprit de Dieu, vous pourriez supporter la pression, parce que cela vous était destiné. Vous devez commencer par passer de la mort à la Vie. Vous devez mourir, passer par le tas de ferrailles et être modelé. Sinon, vous allez exploser quelque part.

40        Il n’y a pas longtemps, je lisais... Je prêchais à Chicago un sermon intitulé: Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée. Je lisais sur un certain type d’aigle. Il y a quarante diverses espèces d’aigles, dit-on; un aigle veut dire un éventreur avec le bec. Dieu identifie toujours Son peuple aux aigles. Il s’appelle Lui-même Jéhovah-Aigle.

            Et Ses petits aiglons, ce sont ceux qui sont nés de Lui. Et souvent, je fais une illustration un peu rude là-dessus, comment ce... Comment l’aigle prépare ses petits à s’envoler, il les amène dans les airs et les relâche.

            Et si un corbeau osait monter là-haut, il perdrait chaque plume. Il n’est pas fait pour maintenir la pression. Voyez, il ne peut pas supporter la pression. Mais l’aigle est l’unique oiseau qui est né avec ce genre de plumes, qui peut monter à un point si élevé que le faucon ne peut même pas s’approcher de lui. Il a des yeux... Et plus haut vous montez, plus loin vous voyez. Et à quoi lui servirait-il de monter là-haut s’il n’avait pas d’yeux pour voir loin? Il ne pourrait pas voir d’où il vient.

            Et c’est pareil avec les chrétiens. Certains ont peut-être des dispositions de buse, ils mangent les choses du monde et de vautour; ils cherchent à s’envoler là avec un aigle, eh bien, ils–ils exploseront. Il y a trop de pression. Vous devez en avoir la constitution.

41        Et cette espèce d’aigle, lorsqu’il commence à vieillir, qu’il est las, comme nous tous les vieillards, il attrape une croûte sur la tête. Et il est si las qu’il ne sait que faire. Et alors, la Bible dit que l’aigle renouvelle sa jeunesse. J’ai donc étudié cet oiseau. Et quand cet oiseau vieillit et se lasse, et que cette croûte couvre toute sa tête, il s’envole aussi haut qu’il le peut et se trouve un très gros rocher. Il se perche à côté de ce rocher, il se perche là et cogne sa tête contre ce rocher.

           

            Qu’essaie-t-il de faire? Il se débarrasse de cette croûte, de toute cette croûte à force de cogner. Et le sang va gicler de sa tête. Il connaît toutes sortes de tortures. Et tant qu’il peut sentir une partie de cette croûte sur lui, il doit s’en débarrasser. Alors, il cogne cela contre le rocher, il continue simplement à cogner jusqu’à ce que toute la croûte se détache de sa tête.

            Et aussitôt que toute sa croûte s’est détachée de sa tête, même s’il saigne et qu’il est blessé, il se met bien à crier à tue-tête. Il laisse échapper la pression. Pourquoi? En effet, aussitôt que toute la croûte est ôtée, alors, sa jeunesse est renouvelée. Elle le sera assurément, c’est pourquoi, aussitôt que toute la croûte est ôtée, il peut se mettre à crier, parce qu’il sait qu’il s’est débarrassé de toute sa croûte. Sa jeunesse va donc assurément être renouvelée; alors, il peut donc laisser échapper la pression et se mettre à crier, parce qu’il va redevenir un jeune aigle. C’est merveilleux. Je suis content de l’aigle. Je suis content de cet oiseau-là.

42        Mais, vous savez, je connais un Rocher où nous pouvons aller et cogner dans la prière jusqu’à ce que nous soyons débarrassés de toute la croûte du monde à force de cogner, jusqu’à ce que toute l’incrédulité dans la Parole de Dieu soit ôtée à force de cogner, jusqu’à ce que nous atteignions un niveau où tout est possible. Et aussitôt débarrassés de toute la mondanité et de toute l’incrédulité dans la Parole de Dieu à force de cogner, alors nous pouvons pousser des cris parce que la Vie Eternelle est certaine, tout aussi certaine que deux fois deux font quatre. Certainement, parce que toute la mondanité a été ôtée à force de cogner.

            Si vous gardez le monde en vous, que vous continuez à aimer le monde et les choses du monde, vous allez sûrement mourir. Mais si vous pouvez vous débarrasser de tout cela, alors votre jeunesse va être restaurée. Vous aurez la Vie Eternelle. J’en suis si content.

43        Il y a quelque temps, je lisais sur la Proclamation d’Emancipation, lorsque les esclaves, les frères et les soeurs de couleur dans le Sud, lorsqu’on pratiquait l’esclavage... Et quand la Proclamation d’Emancipation avait été signée... On les battait, on les fouettait et tout, c’étaient des esclaves, et nous savons ce qui s’était passé. On disait: «Tel matin... (Je ne me souviens pas de la date exacte maintenant, mais) c’est ce matin-là que vous deviendrez libres, et vous deviendrez libres au lever du soleil. Au lever du soleil, tous les esclaves pourront devenir libres.»

            Ces pauvres esclaves décrépits, meurtris, désiraient tellement devenir libres que les plus forts parmi eux montèrent plus haut, jusqu’au sommet de la colline. Les femmes et les gringalets montèrent un peu vers le bas. D’autres qui n’étaient pas assez forts montèrent un tout petit peu, les femmes et les enfants. Les très robustes qui pouvaient monter jusqu’au sommet se tinrent là avant l’aube. Et ils regardaient, ils regardaient jusqu’à ce que, peu après, ils ont commencé à voir les rayons du soleil levant. Il faisait encore sombre dans la vallée.

            Ils ont transmis un message vers le bas. L’un a crié depuis le sommet: «Nous sommes libres!» Le suivant criait vers le bas: «Nous sommes libres!» Sur toute la ligne jusque dans la vallée: «Nous sommes libres! Le soleil s’est levé.» Ils pouvaient laisser échapper la pression, pousser des cris, crier à tue-tête, parce qu’ils étaient libres. Le soleil s’était levé.

44        C’était le s-o-l-e-i-l [s-u-n]. Mais, ô frère, aujourd’hui, c’est le F-i-l-s [S-o-n] qui s’est levé. Nous sommes libres. Alléluia! Les signes de Sa résurrection sont justes parmi nous. «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.» Il n’est pas mort, mais Il est vivant à jamais. Le Fils s’est levé. Nous pouvons crier, louer Dieu. Le Fils s’est levé. Et nous vivons. Il est avec nous, en nous, confirmant Sa Présence par de grands signes et de grands prodiges de Sa résurrection.

            Le F-i-l-s s’est levé. Les esclaves du péché, de la dénomination, des histoires des églises, de toutes ces choses, vous êtes libres. Le Fils de Dieu s’est levé avec la guérison sous Ses ailes, le Fils s’est levé. J’en suis si content.

45        Une fois là dans le Kentucky, dans la région montagneuse d’où je viens, je prêchais. Et je... Au début de l’après-midi, je prêchais sur le feu et le soufre de l’enfer qui sont réservés pour les incroyants. Il y avait un vieux bûcheron assis là derrière, et j’ai dit: «Vous tous les soûlards (et il en était un), ai-je dit, vous ferez mieux de vous repentir. Mettez-vous en ordre avec Dieu.»

            Le soir précédent, un homme était venu; il coupait le maïs et il avait un–un gros clou dans sa salopette. Il a dit: «Nous irons là (Ça faisait environ un an que je prêchais), a-t-il dit, nous jetterons ce petit prédicateur par la fenêtre.»

            Alors, il est arrivé à la porte. Quelqu’un est venu m’en parler, disant: «C’est la bande des gens les plus rudes par ici.» Il s’est tenu là, un gaillard, costaud, les bras croisés, le visage couvert des barbes; il frôlait la trentaine. Oh! c’était un homme à l’air méchant. Il continuait à me regarder. Je continuais à prêcher: «Repentez-vous, sinon vous périssez.»

            Il est resté un peu trop longtemps. Le Saint-Esprit s’est emparé de lui. Il est tombé par terre; il ne pouvait pas assez vite atteindre l’autel. Il s’est avancé, les bras levés au-dessus de la tête, il criant: «Dieu, aie pitié de moi.»La soirée suivante, sa petite enfant était assise là derrière. Sa fillette m’a tendu un petit bouquet de fleurs au moment où je passais par la porte. Elle a dit: «Frère Bill, nous avons un nouveau papa à la maison. J’aimerais vous témoigner mon amour pour être venu ici et avoir permis à Jésus de nous accorder un nouveau papa.»

46        Et ce vieux soûlard était assis là... Et j’ai dit: «Vous tous les soûlards, vous tous les pécheurs, repentez-vous.» Alors, il s’est fâché, il s’est levé et il est rentré chez lui. Il s’est endormi. Je restais chez mon grand-père. Et puis après... pendant que je tenais des réunions. Et là, nous avions... On parcourt des collines avec une lanterne en main.

            Et alors, vers minuit, ce vieil homme est venu. Il frappait à la porte. Et j’ai dit... j’ai ouvert la porte. Il a dit: «Frère Branham, j’aimerais que vous priiez pour moi.» Il a dit: «J’ai eu le songe le plus drôle il y a quelques instants.» Et il a dit: «Je–je n’arrive simplement pas à supporter de passer toute la nuit avec.»

            J’ai dit: «Qu’y a-t-il?»

            Il a dit: «Je–j’ai vu en songe que j’étais devenu un lapin.» Et il a dit: «J’étais dans un champ en train de manger des trèfles et je passais un bon moment, faisant ce que bon me semblait.» Il a dit: «Peu après, j’ai entendu le cri d’un chien de meute, a-t-il dit, et ce chien de meute me poursuivait.» Il a dit: «Je me suis mis à fuir, mais, a-t-il dit, le chien de meute était plus rapide que moi.»

            Et il a dit: «Il m’est arrivé de me retourner pour voir, et il y avait un grand rocher dont j’avais entendu parler.» Et il a dit: «Il y avait une fente dans ce rocher.» Et il a dit: «Je savais que si jamais je pouvais devancer ce chien de meute jusqu’à atteindre cette fente, je serais sain et sauf. Mais si je ne pouvais pas le devancer, il m’attraperait.»

            Et il a dit: «Frère Branham, alors que je courais de toutes mes forces, sachant que, d’un moment à l’autre, je pourrais être dévoré, car je pouvais sentir la chaude haleine de ce chien de meute alors qu’il me talonnait, et, a-t-il dit, tout d’un coup, lorsqu’il a fait un mouvement brusque pour saisir, je me suis infiltré par cette fente.» Et il a dit: «Lorsque j’y suis entré, je me suis assis, j’ai laissé échapper la pression.» C’est ça.

47        Il est un Rocher dans une terre aride. Il est un creux dans le Rocher pour les pécheurs, l’incrédulité. Réfugiez-vous simplement dans le Rocher et soyez en sûreté. Christ est notre Rocher. Aujourd’hui, les gens courent après autre chose que Christ. Ils courent après des dénominations; ils courent après des sensations. Tout le monde a du sang, du feu, de la fumée ou quelque chose comme cela, les gens courent après cela.

            Pourquoi ne recevez-vous pas Sa Parole? Car Il est la Parole. Réfugiez-vous-Y et soyez en sûreté; en effet, «les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne passera point.» Oui, oui.

            Aujourd’hui, il y a toujours quelque chose qu’on doit faire. Ils courent après un credo. Ils adhèrent ou se désaffilient et tout le reste, quittant un endroit pour aller à un autre; mais ils n’osent jamais recevoir Christ. Observez-Le se manifester. Tout cela accumule la pression. Vous devez la laisser échapper. Croyez simplement la Parole.

48        Comment reçois-je cela, Frère Branham? Dans Saint Jean 5.24, Jésus dit: «Celui qui écoute Mes Paroles et qui croit en Celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle; il ne viendra pas en jugement, il est passé de la mort à la Vie.» C’est ce que Jésus a dit.

            Actes 2.38, Pierre dit: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, vous recevrez le Refuge. Vous recevrez le Saint-Esprit, car c’est pour vous, pour vos enfants, pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» Voilà le lieu où aller.

            Marc 16 dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Vous savez ce qui est–ce qui est à l’intérieur de cela. Vous en connaissez les résultats. Lorsque vous faites cela, vous êtes passé de la mort à la Vie, et vous avez la Vie Eternelle, et vous pouvez laisser échapper la pression.

            Pourquoi ne pas la laisser échapper? Les gens sont très agités, très inquiets. Laissez simplement échapper la pression. Il y a un pays au-delà de la rivière. Voilà un Refuge, et ce Refuge est Christ. Aujourd’hui, nous n’avons pas à nous poser des questions là-dessus. Nous savons que c’est la vérité. Lorsque Dieu fait une promesse dans Sa Bible, et que nous la voyons être accomplie, nous savons alors que c’est la vérité. [Espace vide sur la bande.–N.D.E.] Il n’y a rien de plus qui puisse être fait.

49        Eh bien, comment le savez-vous en ce jour où la conglomération de tous ont ceci et cela, ceci et cela? Mais... Et nous savons que Dieu donne des signes. Il y a des signes sur la route. Et si on n’avait pas de poteaux de signalisation, on ne saurait pas où on va. Vous ne pouvez pas prendre une carte routière et partir, sans point de repère pour voir où vous allez. Ceci est une carte routière. Ceci est ce qui nous rassure si nous sommes dans la bonne voie ou pas.

            Jésus a dit: «Voici les miracles (dans Marc 16) qui vous pointeront la voie.» Dans Jean 14.12, Jésus a dit: «Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais. Il en fera davantage, car Je m’en vais au Père.» C’est le Refuge. En d’autres termes, si vous entrez en Lui et que Sa nature et Sa vie se retrouvent en vous, vous pouvez sentir cela. Vous pouvez voir cela. Cela produira exactement la Vie que la Bible dit que ça produira.

            Si vous achetiez une vigne, et que c’était une vigne, que cette vigne poussait et produisait une branche, et que cette branche portait des raisins, eh bien, comment allez-vous faire que la vigne suivante produise des pamplemousses? Puis, que la vigne suivante qui poussera de cela produise autre chose? Si ça se fait, c’est que c’est une vigne greffée.

            Et c’est ça le problème aujourd’hui. Nous avons trop d’histoires greffées qu’on appelle «l’église de Christ.» Nous avons trop de greffes. Ça se voit.

50        Il y a quelques semaines, je parlais à une émission radiodiffusée à l’échelle internationale pour les Hommes d’Affaires du Plein Evangile en Californie. Et alors, je parlais d’un arbre que j’avais vu dans une grande ferme de frère Sharrit à Phoenix. Je pense qu’il portait neuf différentes sortes de fruits; et pourtant, c’était un oranger. Et j’ai dit: «J’aimerais vous poser une question, Frère Sharrit.» J’ai dit: «Eh bien, il y a là un raisin, là une–une mandarine, là un agrume, là un citron.» Oh! je ne sais pas combien d’agrumes il y avait sur cet arbre-là. Et j’ai dit: «Cet arbre-là... Comment ces fruits se sont-ils retrouvés là?»

            Il a dit: «Eh bien, je les ai greffés. Ce sont tous des agrumes. Je les ai donc greffés.»

            J’ai dit: «Eh bien, au printemps suivant, ou la prochaine fois que cela va produire des fruits, comme à l’origine c’est un oranger, donc cela produira... toutes ces branches vont produire des oranges?»

            Il a dit: «Non, non. Hum! hum! Non. Cela produira suivant la nature de la branche greffée.» Il a dit: «Même si c’est–si c’est une–si c’est une branche de citron dans un oranger, cela produira cependant des citrons.» Et il a dit: «Si c’est une–si c’est une branche de mandarine, cela produira des mandarines, mais ça vit de la même vie.»

             J’ai demandé: «Alors, cela ne produira plus jamais des oranges?»

            Il a dit: «Oh! oui. Lorsque l’arbre originel portera l’une de ces branches originelles, elle produira des oranges.»

            J’ai dit: «Gloire à Dieu! C’est ça.»

51        Dans Jean 14, Jésus a dit: «Je suis le Cep, vous êtes les sarments.» Et la première branche qui est sortie de ce Cep a écrit un Livre des Actes après ça. C’est vrai. Et aujourd’hui, nous avons des dénominations qui vivent du nom du christianisme, mais qui ne portent que le fruit dénominationnel. C’est vrai. Mais si jamais ce Cep produisait une autre branche, on écrirait un Livre des Actes après cela, parce que cela produira la Vie originelle.

            Si l’Esprit de Christ est dans l’Eglise, eh bien, Elle accomplira les oeuvres de Christ. C’est ce que Jésus a dit. Donc, nous pouvons laisser échapper la pression, laisser échapper la pression. Vous n’avez pas à courir d’une église à l’autre. Venez simplement à Christ. Qu’a-t-Il fait. Comment L’avons-nous connu? Que serait-Il s’Il était ici dans cette ville ce soir? Que ferait-Il s’Il se tenait ici? Il vous parlerait d’un lieu: «N’ayez pas peur... (La première chose après la résurrection), n’ayez pas peur. Ne soyez pas tout agités. Je suis Celui qui était mort et qui est de nouveau vivant. Je suis le même hier, aujourd’hui et éternellement.» Nous Le reconnaîtrions.

52        Et c’est ainsi que nous Le connaissons aujourd’hui, parce que... Un jour, après la résurrection, Il marchait sur la route, ou avec certains amis, avec Cléopas et son ami, vers Emmaüs. Et Il leur a parlé toute la journée. Ils ne L’ont pas reconnu.

            Mais ce soir-là, lorsqu’Il est entré dans la maison, dans une petite auberge, qu’Il s’est assis... Et leurs yeux étaient aveuglés à cela. Et puis, Il a fait quelque chose exactement comme Il le faisait avant Sa Crucifixion. Et par ce signe-là qu’Il avait accompli, de la même façon qu’Il le faisait avant Sa crucifixion, ils ont reconnu que c’était Lui. C’est ce qui avait ouvert leurs yeux.

53        Eh bien, n’est-ce pas la même chose aujourd’hui? Maintenant, nous sommes au temps de la fin, pour lequel Il a promis que ce–que ce Cep produirait une autre branche. Il a promis cela pour le temps de la fin, et nous voici au temps de la fin. (J’en arriverai au bourgeonnement de cette branche le matin, le Seigneur voulant.) Mais nous voici au temps de la fin avec le même Jésus.

            Eh bien, l’un dira: «Adhérez à ceci.» L’autre dira: «Allez ici.», et tout. Vous accumulez toujours la pression, vous ne savez pas où vous en êtes. Pourquoi ne venez-vous pas simplement à ce Lieu de refuge? Pourquoi ne venez-vous pas simplement à Lui voir si c’est vrai? Prenez-Le au Mot. Croyez en Lui.

54        Christ est dans la salle ce soir. Voici ce qu’Il a promis: «Là où deux ou trois sont réunis en Mon Nom, Je suis au milieu d’eux.» Est-ce vrai? Eh bien alors, si ce n’est pas vrai, ce Livre est alors faux. Cela a dit quelque chose qu’Il n’avait pas dit. Mais alors, comment ferez-vous confiance donc, si ce Livre était vrai? Si ce Livre est vrai, et que c’est cela, alors prenez-Le au Mot, et le–le Saint-Esprit confirmera que c’est la Vérité.

            C’est... Dieu a dit quelque chose, Il est venu manifester cela. Tout homme peut dire ce qu’il veut, mais cela ne confirme pas la chose. Mais lorsque Dieu vient confirmer cela, c’est la preuve que c’est vrai. Amen.

55        Croyez-vous? Etes-vous dans ce Lieu de refuge? Vous avez droit à chaque privilège que Dieu a, si vous Y êtes. Croyez-vous cela? Etes-vous heureux d’être dans ce Lieu de refuge? Pouvez-vous bien vous mettre à l’écart et laisser échapper la pression? Dites: «Grâces soient rendues à Dieu! Je suis finalement arrivé. Je suis ici par la grâce de Dieu. Je suis dans la zone de sécurité. Rien ne peut me nuire maintenant. Je suis protégé par le Sang de Jésus-Christ. Une cohorte d’anges m’entoure.»

            «Les anges de l’Eternel campent autour de ceux... (Ils ne quittent pas; ils restent là jour et nuit.) campent autour de ceux qui Le craignent.» Et vous avez un Lieu de refuge. Vous pouvez Y entrer, et chaque privilège... Quel moment est-ce d’être dans ce Lieu de refuge et d’avoir communion avec Lui!

            Je pense que si nous Lui demandons ce soir, si nous pouvons un peu avoir communion avec Sa Présence, je pense qu’Il le fera pour nous, pas vous? Je crois qu’Il le fera.

56        Eh bien, à vous qui avez ce désir (Il y a quelques instants, vous avez levé la main), je me demande ce soir si seulement vous aimeriez avoir communion avec Lui pendant quelques instants, avec ce désir que vous avez. Si vous êtes dans ce Lieu de refuge, vous pouvez Le toucher, car «Il est le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par les sentiments de nos infirmités. Si vous êtes dans ce Lieu de refuge, vous pouvez le faire.

            Eh bien, hier soir, je pense que nous sommes venus et nous avons distribué des cartes de prière. Combien ici sont malades et aimeraient qu’on prie pour eux? Faites voir les mains. Levez la main. Partout. Oh! nous ne pourrons pas faire passer une ligne sans cartes. C’est... Voyez? Nous ne pouvons pas le faire, car il y aurait de la bousculade, mais arrêtons-nous juste une minute. Souvenez-vous de ce petit enfant pour qui nous venons de prier; en moins de vingt-quatre heures, Dieu est entré en scène au point qu’il a même étonné le médecin. Assurément. Il est Dieu. Il guérit les malades.

57        Eh bien, si vous saviez que Jésus était juste ici à côté de vous, croyez-vous que si vous Le touchiez, Il vous guérirait, comme c’était le cas pour cette femme à la perte du sang? Croyez-vous cela?

            Eh bien, alors, si la Bible nous dit ici qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, prions donc et disons: «Seigneur, je suis entré dans ce Lieu de refuge. Je suis Ton serviteur. Et maintenant, je suis affligé par quelque chose, ou il y a quelque chose qui cloche avec moi. Puis-je Te toucher? Si c’est ma foi... si j’ai assez de foi pour Te toucher, alors réponds-moi. Eh bien, frère Branham ne me connaît pas, et je ne le connais pas; et Toi, Tu nous connais tous deux. Et je crois que la Bible dit que Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et si nous avons été baptisés en Toi, Tu as là des offices pour amener Ta glorieuse Eglise à la perfection, pour ôter tous les doutes... Je vais devenir un aigle ce soir. Je vais me percher sur ce Rocher et cogner jusqu’à me débarrasser de toute incrédulité. Voyez? Et quand je me serai débarrassé de toute incrédulité, je confesserai tous mes péchés, disant: ‘Seigneur Dieu...’»

58        Eh bien, vous direz: «Frère Branham, je ne fume pas, je ne bois pas, je ne chique pas, je ne commets pas adultère.» Ce–ce n’est pas ça, ce n’est pas ça, le péché. Ce sont là les attributs du péché. Ce sont les attributs de l’incrédulité. Voyez, si vous croyiez, vous ne feriez pas cela. Voyez? Non, ce n’est pas ça le péché. Les gens peuvent... C’est l’incrédulité qui est le péché. «Celui qui ne croira pas est déjà condamné.» Voyez? C’est juste un attribut de l’incrédulité.

            Si vous pouvez vous débarrasser de tout cela à force de cogner, en disant: «Seigneur Dieu, je crois exactement ce que Ta Parole dit, et je crois (comme nous l’avons prêché hier soir) que l’apparition du Seigneur précède la Venue du Seigneur.» En effet, ce sont deux mots tout à fait différents. Voyez? L’apparition, c’est maintenant, selon qu’Il l’avait promis qu’Il serait avec nous dans les derniers jours.

            Et quel Refuge! Quelle consolation est-ce, chrétiens, pour nous de pouvoir nous tenir ici ce soir dans la Présence de Dieu, en face de Sa Parole, et de voir les choses impossibles qu’Il a promises ici être manifestées juste devant nous. Quelle chose merveilleuse! Et si ce n’est pas là un Lieu de refuge, si ce n’est pas là un Havre de repos, je ne sais pas ce que cela serait, voir Jésus, Lui qui a dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.» Oh! Quelle promesse est-ce! Eh bien, combien croient que c’est la vérité. Très bien. Maintenant, prions.

59        Notre Père céleste, Tu es Dieu. Je Te prie d’accorder ce soir les choses que les gens demandent. Je Te prie de Te manifester vivant et d’apporter une consolation.

            Il y a quelques instants, alors que je demandais aux croyants de lever la main, Père, aussi loin que je pouvais voir, c’était cent pour cent, eux tous étaient des croyants. Beaucoup... je suis inconnu à presque tous ces gens. Mais Seigneur, Toi, Tu les connais.

            Maintenant, je leur ai dit que–qu’il y a un Lieu de refuge, une Tour, un–un Rocher dans une terre aride, un Lieu dans une terre aride aujourd’hui, où nous pouvons aller et être en sûreté. La Bible dit: «Le Nom de l’Eternel est une tour forte, le juste s’Y réfugie, et se trouve en sûreté.»

            Maintenant, pour assurer la sécurité, Seigneur, quand les gens reconnaîtront qu’il ne s’agit pas de la sécurité dénominationnelle, qu’il s’agit du Saint-Esprit, la sécurité par le Sang, que nous entrons... Que l’on sache ce soir, Seigneur, que Tu es toujours Jésus, que Tu es ressuscité d’entre les morts, que Tu es maintenant le Grand Souverain Sacrificateur qui intercède pour–pour tout ce que nous demandons.

            Nous croyons que Tu nous as promis que tout ce que nous demanderons en Ton Nom nous sera accordé. C’est Toi qui as promis que si nous demeurons en Toi, et que nos... que Tes Paroles demeurent en nous, que nous puissions alors demander ce que nous voudrons, et cela nous sera accordé.

60        Nous savons que Tu tiens Ta promesse, Seigneur. Et je Te prie de confirmer Ta Présence ce soir. Et nous Te demandons, Père, d’accorder que les mêmes choses arrivent ici ce soir devant les gens, juste comme c’était arrivé avant Ta crucifixion, afin qu’ils sachent qu’après deux mille ans, Jésus n’est pas plus âgé d’un seul jour, qu’Il reste le même Christ qu’Il a toujours été. Il ne peut jamais faillir ni changer.

            Je Te prie de les consoler. Accorde ce soir, Père, qu’ils sachent que nous ne sommes que des êtres humains et qu’il serait impossible à un être humain de faire... Mais Dieu a promis de le faire pour Son–Son Eglise, Ses appelés à sortir, ceux qui sont sous le Sang. Accorde-le, Père.

            Et s’il y en a ici ce soir qui ne sont pas sous le Sang, puissent-ils, rapidement et doucement, puissent-ils réclamer ce privilège. Et je suis sûr qu’il leur sera accordé. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

61        Maintenant, église, vous les pèlerins (je ne parle pas de la dénomination. Je parle de vous qui êtes dans la dénomination, qui formez l’église) voici ce que je demande... un homme peut venir dire tout ce qu’il veut, mais si cela ne provient pas de la Bible, je serai un peu sceptique à ce sujet.

            Eh bien, Dieu peut faire tout ce qu’Il veut, Il est Dieu. Ce n’est pas à moi de dire qu’Il ne le fait pas. Il s’occupe de Ses propres affaires. Je n’arrive même pas à m’occuper de miennes, mais je compte sur Lui. Mais ce que... S’Il promet, et que c’est un signe biblique, comme: «En Mon Nom, ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues. S’ils saisissent les serpents ou boivent quelque breuvage mortel, cela ne leur fera point de mal. Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez, car Je (pronom personnel), Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde. Et vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.» Ce sont des signes bibliques, mes amis. Ce sont des croyants qui sont passés de la mort à la Vie.

62        La Bible dit: «Il est le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités.» Eh bien, si vous souffrez d’une infirmité ce soir, ou si vous connaissez quelqu’un qui en souffre ce soir, si seulement vous priez et que vous croyez Dieu, demandez maintenant même. Je crois que Dieu, par Son Saint-Esprit, qui est au milieu de nous ici...

            Maintenant, amis, nous voyons ce... Beaucoup parmi vous ont vu cela être accompli. Mais le problème des Américains, c’est que nous en avons trop vu. C’est devenu maintenant trop ordinaire pour nous. Un jour, un vieux marin revenait de la mer; il a rencontré un homme qui s’y rendait, un poète qui avait composé des poèmes sur la mer, mais qui ne l’avait jamais vue. Alors, ce vieux marin lui a demandé: «Où vas-tu, mon bon homme?»

            Il a dit: «Je vais à la mer.» Il a dit: «Oh! j’ai écrit là-dessus, à partir de mes lectures.» Il a dit: «Maintenant, je vais apprendre de cela.» Il a dit: «J’y vais faire l’expérience. J’ai... Oh! mon coeur est ravi!» Il a dit: «J’aimerais flairer ses ondes brillantes. J’aimerais voir sauter en...ses ondes en l’air. J’aimerais entendre crier les mouettes, voir les cieux bleus se refléter dans les eaux et voir les écumes blanches danser.» C’était un poète, il pouvait donc bien exprimer cela.

            Alors, le vieux marin lui a dit: «Je ne vois rien de ravissant là.» Il a dit: «J’y suis né, il y a plus de quarante ans.»

            Voyez, il avait trop vu cela que ça lui était devenu ordinaire. C’est ça le problème des gens du Plein Evangile. Mais l’heure vient bientôt où vous réclamerez Cela, et alors, vous ne Le verrez pas. Ne laissez jamais Cela devenir vieux jeu pour vous. Ne laissez jamais le Saint-Esprit devenir vieux jeu pour vous. Qu’Il soit toujours frais et très nouveau.

63        Que chaque acte de Dieu ravisse mon âme. Je suis stupéfait chaque nuit, chaque jour, alors que je progresse, de Le voir annoncer des événements et de voir cela arriver exactement tel qu’annoncé. Il prédit cela des mois avant que cela arrive. Ensuite, je vois cela arriver exactement; jamais un seul iota n’a failli.

            Sa Parole ne peut pas faillir. Il est Dieu. Et quel Lieu de refuge est-ce! Quelle consolation de savoir que nous ne sommes pas des enfants ballottés, qui ne savent pas où ils vont. Nous savons où nous allons. Dieu l’a promis. Il confirme Ses promesses.

            Et on peut vous dire que vous êtes tout simplement trop sous le coup de l’émotion. Ce n’est pas de l’émotion. Evidemment, dans un sens, c’est de l’émotion. Mais tout ce qui n’a pas d’émotion est mort. Si donc votre religion n’a pas un peu d’émotion, vous feriez mieux de l’ensevelir, car elle–elle est morte. C’est donc certainement ravissant. Quand Jésus était venu à... était entré à Jérusalem, les gens poussaient des cris et criaient au point que les autres ont dit: «Faites-les taire.» Il a dit: «S’ils se taisent, les pierres crieront aussitôt après.» Le Fils de Dieu était en route, et quelque chose devait entrer dans Sa Présence.

64        Maintenant, le Fils de Dieu est ici ce soir. Je le crois. Ce n’est pas moi le Fils de Dieu. Je suis un fils de Dieu adopté, comme vous. Je suis une portion de Son Esprit. Et si Son Esprit habite en moi... Si je vous disais que j’avais l’esprit de John Dillinger, vous vous attendriez à ce que j’aie des armes et que je sois un hors-la-loi. Si je vous disais que j’avais l’esprit d’un artiste, vous vous attendriez à ce que je peigne des tableaux. Si je vous disais que j’avais l’esprit d’un vaillant soldat, vous vous attendriez à ce que je connaisse toutes les armes et tout, parce que j’aurais son esprit. Si je vous dis que l’Esprit de Christ est en moi, je dois alors accomplir les oeuvres de Christ, mener le genre de Vie qu’Il avait menée, une Vie de sacrifice pour les gens. C’est vrai.

65        Je pense au temps où le prophète allait auprès des gens, alors que ceux-ci voulaient devenir comme les autres. C’est là qu’ils avaient commis une triste erreur, lorsqu’ils voulaient avoir un roi, voulaient agir comme tous les autres. C’est vraiment dommage que nous ayons fait de la Pentecôte une dénomination, brisant les barrières et tout. C’est vraiment dommage, cela exclut les autres. Nous ne devrions pas chercher à agir comme les autres églises. Nous sommes un groupe de gens nés de nouveau. Nous sommes libres. Nous ne sommes pas liés par les credos des hommes. Nous sommes libres en Christ.

            Bon! Mais c’était vraiment dommage qu’ils l’aient fait. Mais nous sommes toujours libres par la grâce de Dieu, et Il est avec nous ce soir. Nous n’avons pas à être ballottés, disant: «Vous devez faire ceci, vous devez faire cela, et faire ça.» Nous voyons simplement Christ venir parmi nous. Et quelle consolation de voir le même Christ qui a promis: «Je serai avec vous, même en vous jusqu’au bout du chemin, jusqu’à la fin du monde», descendre et se manifester parmi nous (N’est-ce pas merveilleux?), se rendant le même hier, aujourd’hui et éternellement!

66        Je ne connais pas beaucoup de gens ici. Vous les malades, ou vous qui avez un désir sur le coeur et qui savez que je ne vous connais pas, ou que je ne connais pas votre désir, levez la main. Eh bien, c’est simplement partout. D’accord. Je n’En ai pas le contrôle, c’est Lui qui me contrôle. Mais s’il arrivait que Cela vienne sur quelqu’un qui me connaît bien, quelqu’un que j’ai rencontré, ou quelque chose comme ça, et que je les connais, qu’ils viennent de Jeffersonville ou d’ailleurs, faites alors signe. Mais j’aimerais vous poser une question. Un jour, lorsque notre Seigneur Jésus était ici sur terre, Il a promené le regard sur Son assistance, une petite femme avait touché Son vêtement. Il s’est alors retourné et a demandé: «Qui M’a touché?» Il ne savait pas qui c’était. La petite dame s’était peut-être assise comme vous l’êtes–l’êtes là. Et qu’a-t-Il fait? Il a dit... Il a repéré cette femme. Voyez, Il...

            Elle ne pouvait pas se cacher, et Il a dit: «Ta foi t’a sauvée.» Il lui a dit que sa perte de sang s’était arrêtée, parce qu’elle L’avait touché. Eh bien, elle avait fait cela d’elle-même. Eh bien, la Bible dit qu’Il est le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par les sentiments de nos infirmités. Quand saint Pierre est allé auprès de Lui, c’était juste un drôle de pêcheur rude. Il nous est rapporté qu’il n’était même pas assez instruit pour écrire son propre nom. Mais, néanmoins, il avait plu à Dieu de Lui donner les clés du Royaume (C’est vrai), à cause de sa foi. Il avait une révélation de qui était Jésus. Il a dit: «Sur cette pierre, Je bâtirai Mon Eglise.»

67        Aujourd’hui, Jésus n’est pas mort, Il est vivant, un Souverain Sacrificateur. Et s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement et qu’Il est le même Souverain Sacrificateur, si c’est Lui que vous avez touché, Il réagira de même. Est-ce vrai? Eh bien, Il a promis que ces choses s’accompliraient.

            Je crois dans la Bible. Je crois qu’Elle est la Parole entière de Dieu. Je ne crois pas qu’il nous faille sortir de cette Bible pour recevoir quelque chose; chaque promesse divine est là-dedans. Je crois Cela de tout mon coeur, de toute mon âme, de toute ma force, avec tout ce qui est en moi. Je La crois. Je peux ne pas avoir assez de foi pour faire que chaque promesse s’accomplisse. Mais je ne me tiendrai certainement pas sur le chemin de ceux qui font... de ceux qui ont effectivement la foi de croire Cela. Je veux que vous La croyiez avec tout ce qui est en vous.

68        Bon! Que tout un chacun, si Christ vient parmi nous par le Saint-Esprit et qu’Il vous demande... Vous êtes Ses enfants, des pierres du Temple. Vous savez, aujourd’hui, nous entendons trop parler de... juste comme à l’époque primitive. Il y a trop d’affiliations. Il nous faut attirer trop de membres. [Espace vide sur la bande.–N.D.E.]... la Parole, et aux fils et filles de Dieu. C’est ça. Nous avons besoin de la maçonnerie du Saint-Esprit de Dieu. La Bible dit que la Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants... (Hébreux 4.12) La Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants... Ecoutez, la Parole. Combien croient qu’au commencement était la Parole? C’est qu’au départ, c’était une Pensée. Et ça a dû être une Pensée; puis, une fois exprimée, Elle devient une Parole. Et alors, «au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu (lorsqu’Il L’a proclamée), et la Parole a été faite chair et a habité parmi nous.»

69        Eh bien, c’était Jésus. Lorsqu’Il était ici sur terre, Il discernait les pensées des gens. C’est ce qui a amené tous les vrais croyants à reconnaître qu’Il était le Prophète dont Moïse avait annoncé la Venue. Il n’y avait pas eu de prophète pendant des centaines d’années.

            Je crois qu’il est de nouveau temps pour les promesses de la Bible, que l’Esprit viendra sur la terre dans les derniers jours, qu’Il ramènera une fois de plus la foi des enfants aux pères de la Pentecôte, à la foi originelle. Je crois que ce sont les Lumières du soir. Je crois que Cela est ici.

            Je crois que l’Esprit de Dieu, que Christ est ici ce soir. Et je vous demande, en tant que mon ami, mon frère et ma soeur, de croire que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est présent. Et en croyant cela, touchez-Le avec votre infirmité, par votre foi qui croit cela, et dites: «Seigneur Dieu, si cet homme... Il ne me connaît pas. Je ne le connais pas; il ne me connaît pas. Mais s’il m’a dit la vérité, alors, que Ton Esprit parle par ses lèvres et que je Te touche, et que Tu confirmes cela par ses lèvres.» Comme l’avait fait la femme qui avait touché le bord de Son vêtement en ce jour-là, touchez Son vêtement, car Il peut être touché par votre foi, comme cette femme-là. Peut-être pas physiquement, mais comme cette femme-là. Cela vous réjouira-t-il et vous rendra-t-il heureux dans ce Lieu de refuge, si–si vous pouvez, si vous Le voyez faire cela? Levez la main si vous croyez qu’Il le fera. Merci.

70        Maintenant, Père, c’est tout ce que je sais dire. J’essaie de leur parler d’un Lieu de sécurité où ils peuvent bien se reposer. Et, ô Dieu, il y a là la guérison. Il y a là un Rocher contre lequel on peut cogner et ôter toute incrédulité, le Rocher de la Parole. Et que la Parole se présente maintenant et qu’Elle devienne chair parmi nous. Et il est dit qu’Elle est plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager même; Elle discerne les pensées du coeur.» Elle discerne les pensées du coeur...

            «Si vous demeurez en Moi, et que Ma Parole demeure en vous, alors demandez ce que vous voudrez.» Seigneur, j’ai été rejeté, humilié et dénigré, mais j’ai essayé de rester fidèle. Je suis heureux de m’y prendre selon Ta Parole. Que cela demeure toujours dans mon coeur. Et ce soir, devant cette assistance devant laquelle je me tiendrai encore un jour, si pas sur la terre, au jour, en ce grand jour où Jésus reviendra, je sais que Ta Parole est la Vérité.

            Viens-moi en aide, ô Seigneur, afin que je sois utilisé ce soir. Et si... Je sais que je ne suis pas un théologien, Père. Tu ne m’as jamais appelé pour cela. Mais Je Te prie de laisser ce ministère que Tu m’as donné pour bénir les gens opérer maintenant. Au Nom de Jésus-Christ, que la Parole vienne et pénètre ici, discerne les pensées du coeur, afin que les gens sachent que la Parole de Dieu demeure en nous. Je le demande au Nom de Jésus, pour la gloire de Dieu. Amen.

71        Regardez dans cette direction-ci. Maintenant, je dis comme Pierre et Jean lorsqu’ils passaient par la porte appelée la Belle. L’un d’eux a dit: «Regarde-nous.» C’est ce que je vous demande de faire, regardez dans cette direction, pas à moi, mais à ce que j’ai dit. Tout ce que vous désirez dans votre coeur, croyez que Dieu vous l’accordera. Et dites: «Seigneur Jésus, laisse-moi Te toucher.»

             Combien dans cette salle ont déjà vu la photo de cette Lumière, l’Ange du Seigneur, qui est accrochée là à Washington? Je suis votre frère. Cette Lumière-là, si vous pouvez La voir, est suspendue à moins de deux pieds [60,9 cm] de là où je me tiens maintenant même. Croyez simplement. Si vous ne pouvez pas La voir (voyez), priez et voyez si Dieu ne confirmera pas. Cette Lumière-là... Si c’est la même Lumière qui avait rencontré Paul sur le chemin de Damas... Il a dit: «Je suis Jésus.» Il était redevenu Dieu, redevenu l’Esprit. La Parole avait été faite chair. Il était redevenu la Parole. Si c’est la même Lumière, Elle produira le même genre de Vie, le même acte. Voyez-vous cela?

72        Cette dame assise ici même. Sommes-nous inconnus l’un à l’autre, madame? Je ne vous connais pas. Je ne vous ai jamais vue. Croyez-vous que je suis Son serviteur? Croyez-vous que la Parole que j’ai prêchée est la Vérité? Et que nous sommes de parfaits inconnus l’un à l’autre? Vous êtes juste... Au mieux de ma connaissance, c’est juste une femme qui est entrée et s’est assise ici. Mais vous croyez pour quelque chose. Vous essayez de trouver quelque chose auprès de Dieu. Et si je suis serviteur de Dieu, et que je vous ai dit la Vérité de Dieu, et que la Parole de Dieu et la Vérité demeurent ici, Elle se manifestera. Elle se confirmera. Vous reconnaîtrez si c’est la vérité ou pas.

            Vous priez pour quelqu’un. C’est votre enfant. C’est cette fillette assise là même. Et cette fillette-là... croyez-vous qu’Il me dira ce qui cloche chez elle? Cela vous aidera-t-il? Elle souffre du coeur. Si vous croyez de tout votre coeur, et que vous descendiez là imposer les mains à cette enfant... Allez donc, imposez les mains à l’enfant. Le sein qui a amené cet enfant sur cette terre, la main de la mère est posée sur l’enfant.

            Seigneur, puisqu’elle a eu assez de foi pour toucher Ton vêtement, je viens alors avec l’Epée de la Parole, par la Parole de Dieu, accomplir une action. Satan, sors! Je te chasse avec la Parole de Dieu, par une promesse, que ses miracles accompagneront ceux qui auront cru. Quitte la jeune fille au Nom de Jésus-Christ. Amen. Croyez-vous qu’elle vivra et qu’elle sera rétablie? Qu’il vous soit fait selon votre foi.

            Maintenant, je demanderai à quelqu’un d’interroger cette dame. Demandez-lui si chaque parole qui a été dite est vraie. Je ne connais pas la femme. Je ne l’ai jamais vue, je ne sais rien à son sujet. Mais ce qui a été dit est vrai.

73        Quelqu’un par ici? Croyez-vous? Ayons au moins deux ou trois témoignages. Je suis heureux d’être dans ce Lieu de refuge. Je suis en sécurité aux siècles des siècles. Je L’aime. Oh! Comme c’est doux de croire en Jésus!

            Quel défi pour les gens! Il a promis: «Vers le soir, la Lumière paraîtra. Ce sera un jour qui ne sera ni jour ni nuit.» Ça a été un jour brumeux, avec assez de lumière pour marcher et accepter. Mais vers le soir, la Lumière paraîtra. Petite dame, vous êtes consciente au possible que quelque chose est arrivé. Je regarde droit à Cela. Cette Lumière est établie juste au-dessus de vous. Je regarde à Cela. Je ne vous ai jamais vue auparavant. Je pense que nous sommes inconnus l’un à l’autre. Si c’est vrai, levez la main.

            Il y a une ombre noire autour de vous. C’est l’ombre de la mort. Vous souffrez de–de tumeurs, et ces tumeurs sont sur votre sein, sur les deux seins. Et une grande partie de vos seins est couverte de tumeurs. Il vous reste un seul espoir, si vous avez assez de foi pour Le toucher, pour faire une chose comme cela... Vous êtes une personne aimable. J’ai un bon contact avec vous par l’Esprit. Croyez-vous que je suis Son prophète? Vous savez que je ne vous connais pas, et vous savez qu’il y a... Vous êtes consciente d’une sensation très douce qui vous envahit. C’est cette Lumière là, la lueur de cette Lumière.

            Vous n’êtes pas d’ici. Vous venez d’ailleurs, de Birmingham. Je vois ce marché de bananes là. Votre nom, c’est mademoiselle Vincent. C’est vrai. Ayez foi en Dieu. Maintenant, en ce moment-ci, madame, cela vous a quittée. Cette ombre qui vous entourait vous a quittée. Maintenant, ne doutez pas, et vous serez rétablie.

            Je demanderai à quiconque de venir interroger cette femme. Renseignez-vous. S’il y a ici un médecin, pourquoi ne pas venir demander, examiner, si vous êtes un peu sceptique? En fait, je sais qu’il y a des sceptiques, pourquoi alors ne pas le dire? Autrefois, je dénonçais cela, mais ça blessait plusieurs.

74        Qu’en est-il de quelqu’un d’autre ici, quelqu’un parmi vous quelque part là au fond? Ayez foi. Je ne peux pas faire cela, c’est vous qui le faites. Je cherche seulement à Le représenter, à Le refléter, comme dans un miroir, auprès de vous, faisant de ma vie Son miroir afin qu’Il se reflète. Vous savez, je ne connais pas ces choses, et je ne peux pas les faire. Je... Ayez simplement foi, ne doutez pas, et croyez.

            Il y a un homme ici derrière. C’est au-dessus d’un homme. Il souffre de nerfs. J’espère qu’il ne ratera pas cela. Il vient de Pennsylvanie. Ô Dieu, viens-moi en aide. Monsieur Carnes, levez-vous. Je vous suis inconnu. Je ne vous connais pas. Si ces choses sont vraies, levez la main. Rentrez chez vous, vous êtes rétabli. Jésus-Christ vous rétablit.

75        Croyez-vous en Dieu? Croyez aussi que je vous ai dit la Vérité sur Jésus-Christ, sur Sa Présence.

            Je crois qu’il y a trois rangées. Nous–nous en avons une de plus. Allons ici. Quelqu’un parmi vous là? Croirez-vous? Combien souffrent et ont besoin de l’assistance de Dieu, et croient que... Vous tous qui savez, qui savez que je ne connais pas votre situation, levez la main, dites: «C’est moi. Je–je crois.» C’est bien partout. Ayez donc foi.

            Ce petit homme assis là avec sa main levée, vous ne saviez pas que vous aviez autant de foi, n’est-ce pas? Si, dans votre situation, vous avez assez de foi pour faire venir Dieu sur la scène, ne prenez plus jamais une autre goutte de whisky tant que vous vivrez, et ne fumez plus jamais une autre cigarette. Croyez en Dieu, et vous serez rétabli. Accepterez-vous cela? Croirez-vous cela? Très bien. Allez donc, Dieu vous rétablit.

76        Disons: «Gloire au Seigneur!» [L’assemblée dit: «Gloire au Seigneur!–N.D.E.] Croyez-vous qu’Il est ici? Combien parmi vous aimeraient confesser leur incrédulité et aimeraient dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi», dans la Présence du Saint-Esprit? «Je sais que personne sur terre ne peut faire ces choses, sois miséricordieux envers moi.» Confessez vos manquements, dites à Dieu: «Je–j’ai été désintéressé, Seigneur. J’aimerais maintenant entrer dans cette glorieuse communion. J’aimerais entrer dans ce Lieu de refuge. Je Te croirai de tout mon coeur.» Levez la main et dites: «Ô Dieu, c’est moi; c’est moi. Je suis–je suis au bout du chemin. Je–j’aimerais me mettre en ordre.» Croyez-vous cela? Confessez vos péchés maintenant. Prions. Que chacun de vous prie à sa manière.

77        Seigneur Jésus, nous sommes des êtres humains, Seigneur. Nous sommes disposés à confesser nos péchés. Je confesse les péchés de ces gens. Je confesse les miens propres. Nous avons trop désobéi, Seigneur. Il fait sombre. Le Fils de Dieu va bientôt arriver avec... Je Te prie, Père Céleste, de pardonner nos péchés. Seigneur, je prie que le Saint-Esprit nous débarrasse maintenant de toute incrédulité.

            Oh! si seulement Il peut entrer dans nos coeurs, il y aura un autre jour de Pentecôte. L’Eglise sera dans une telle condition, ce groupe de gens ce soir aussi, que cela fera écho partout dans le pays le matin.

            Que le Saint-Esprit brise chaque barrière du péché. Qu’Il passe comme un avion au-delà de la barrière du péché pour secouer toutes les chaînes de l’incrédulité. Que chaque aigle cogne sa tête contre le Rocher des âges jusqu’à ce que le Saint-Esprit ait le plein contrôle.

            Satan, tu as perdu. Tu as perdu la bataille, et au Nom de Jésus-Christ, quitte cette assistance. Sors d’eux pour la gloire de Dieu.

78        Maintenant que vous avez confessé vos péchés, maintenant que vous croyez, croyez-vous être débarrassés de chaque chaîne de votre entendement, que rien ne vous fait obstacle? Que rien ne vous fait obstacle, mais vous croyez que vous êtes libres? Croyez-vous que vous vous êtes débarrassés de toute incrédulité? Croyez-vous que vous êtes maintenant dans ce havre du repos? Croyez-vous que toute la pression... «Serai-je guéri? Puis-je être guéri?» Vous êtes déjà guéri.

            «Frère Branham, si vous m’imposez les mains...» Mes mains n’ont rien à faire avec ça. C’est Sa main à Lui. Si vous êtes un pécheur, vous êtes déjà sauvé. Croyez simplement, et acceptez cela, et agissez sur base de cela. Si vous êtes malade, vous êtes déjà guéri.

            Dieu se tiendra-t-Il ici pour accomplir pareille chose, laisser un hypocrite, quelqu’un qui ne sait pas de quoi il parle? Viendra-t-Il ici confirmer un–un menteur, confirmer un hypocrite? Dieu ne traite pas avec des pécheurs. Dieu traite avec la Vérité, et Sa Parole est la Vérité. Je vous ai dit la Vérité.

79        Et, amis, je dis ce soir que si vous croyez ce que je vous ai dit, il n’y aura aucune personne faible parmi nous. Chacun de vous est guéri. C’est par Ses meurtrissures que vous êtes déjà guéris. «C’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.» Croyez-vous cela?

            Maintenant, vous qui croyez dans l’imposition des mains... Vous avez levé les mains pour dire que vous êtes des croyants. Imposez alors la main à quelqu’un qui est devant vous. Imposez la main là, si vous voulez...

            La Bible ne dit pas que ce sont les mains de William Branham; la Bible ne dit pas que ce sont les mains d’Oral Roberts. La Bible dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» Maintenant, priez. Priez. Confessez. Confessez vos manquements. Dites à Dieu que vous croyez en Lui, et vous pourrez tous être parfaitement rétablis en cette heure-ci. Croyez. Alléluia! Accrochez-vous-y. Ne lâchez pas prise. Accrochez-vous-y. C’est une promesse. C’est Dieu qui l’a dit. Ne soyez pas ballottés par tout. Croyez cela maintenant même.

80        Je vous aime. Vous êtes mes amis. Je ne cherche pas à vous parler durement, mais je–je le dis, je dois enfoncer cela sinon Satan va vous l’arracher, cette grande manifestation de la Présence du Saint-Esprit ici ce soir, au-delà de l’ombre de doute, l’évidence biblique de ce que Dieu a dit qui arriverait. Il y a un Vent impétueux qui cherche à entrer dans cette assistance et à remplir de la Présence de Dieu chaque âme qui est ici. Que Satan ne vous l’arrache pas. Accrochez-vous-Y jusqu’à ce que vous ayez traversé les barrières de l’incrédulité. Amen.

            Peu m’importe combien vous êtes infirme, à quel point vous êtes malade, qui vous êtes, ou d’où vous venez, je vous demande au Nom de Jésus-Christ, si vous êtes sincère du fond de votre coeur, de vous lever et d’accepter cela. Peu importe qui vous êtes, ou ce que vous êtes, levez-vous. C’est ça. Levez-vous. C’est comme ça. Amen. Levez-vous partout. Vous y êtes. Une assistance parfaitement rétablie. Partout. [Frère Branham parle à l’organiste.–N.D.E.]

                 Ma foi regarde à Toi.

                 Ma foi regarde à Toi,

                 Toi, Agneau du Calvaire,

                 Oh! (Levons les mains maintenant et chantons-le Lui.)... divin.

                 Maintenant, écoute-moi pendant que je prie,

                 Débarrasse-moi de toute peur,

                 O laisse-moi dès ce jour

                 Etre tout à Toi.

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