Histoire De Ma Vie

Date: 53-1206A | La durée est de: 13 minutes | La traduction: Shp
doc pdf
Voir le texte français seulement Voir le texte anglais seulement

1          «Je ne peux pas supporter cela.» J’ai dit: «Je ne peux pas...» Elle... «Oh ! ai-je dit, elle s’en est allée.» Elle a dit: «Je ne peux pas me remettre, mon bébé...?... ce que Dieu a repris mon bébé, et pourquoi a-t-Il fait cela?»

            Très bien. En une année et six mois, et même avant cela, j’ai perdu mon père, mon frère, ma femme, et mon enfant en si peu de temps, juste d’affilée un, deux, trois. Et c’était juste le dernier de tous ceux-là. Mon père est mort dans mes bras. Et mon frère a été tué à un–un poteau téléphonique, juste en face de...

            Et ce soir-là, je suis rentré à la maison, j’en ai parlé à ma mère. Elle était aussi toute brisée. Papa venait de partir récemment. Et alors, je suis donc rentré chez moi. J’ai essayé de faire passer... Je voulais donc... Ma mère voulait que je reste chez elle, et–et ma belle-mère voulait que j’aille là-bas. Et si jamais vous avez eu votre propre maison, il n’y a pas... il n’y a simplement pas de place qui vous plaise plus.

            Alors, je suis allé là, et j’ai essayé le moïse. Il faisait froid, j’avais ce petit réchaud à une plaque, là dans la cuisine, une–une–une pièce là. Et–et les brouillards et la neige passaient dans la pièce. Je suis entré là une nuit et j’ai essayé de préparer. Il y avait un petit lit de camp déposé là. Je suis donc entré.

2          Cette nuit-là, je n’oublierai jamais cela. Je suis allé au coin. J’ai pris le–le journal, et un courrier dans la boîte, ça avait été–ça avait été glissé dans la maison. Il n’y avait pas... Nous n’avions pas de meuble. Mais on voulait que je m’en débarrasse. Mais, amis, ce n’était pas grandiose. Mais ce qu’il y avait, c’est que cela appartenait à elle et à moi. Et nous avions acquis cela ensemble. Peu importe combien j’étais pauvre, cela nous appartenait. Et je ne voulais pas m’en débarrasser. Nous avions vécu ensemble ; et elle en avait pris soin.

            J’ai vu ses habits suspendus là derrière la porte. Je ne pouvais simplement pas oublier. Alors, j’ai pris mon courrier et j’ai contourné. Je restais dans une vieille pièce où il faisait froid. Je travaillais. Le premier que j’ai ouvert, il y était écrit: «Mademoiselle Sharon Rose Branham», c’était une petite épargne de quatre-vingts cents pour la Noël, et cela m’avait été renvoyé. Oh ! la la ! C’était de nouveau là. Je ne pouvais pas supporter de penser que je ne pouvais pas aller plus loin...

            Je me suis agenouillé, je me suis mis à pleurer et à prier. Je suis entré dans la pièce à côté, j’ai plongé la main dans une boîte, j’en ai fait sortir mon revolver, un revolver 38, j’y ai placé six balles. Je chassais. Je suis revenu dans la pièce. J’ai dit: «Ô Dieu, je–je deviens fou. Je n’aimerais pas jeter l’opprobre. Je deviens fou. Je préférerais me suicider plutôt que de devenir fou. Alors, je vais à Ta rencontre maintenant.» Et je rencontre... «Père, pardonne-moi pour le péché. Je ne peux plus supporter cela ; Tu ne consoles pas mon coeur. Je ne peux plus supporter cela.» Alors, j’ai tiré le chien ; je me suis braqué le revolver du côté de la tête. Je me suis agenouillé à côté de ce petit lit de camp sale, j’ai dit: «Notre Père qui es aux cieux, que Ton Nom soit sanctifié.» J’ai commencé à appuyer sur la gâchette... «Que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite.» J’ai appuyé de toutes mes forces, et le chien ne tombait pas.

            Et j’ai dit: «Oh ! Je ne peux même pas ôter ma propre vie.» J’ai jeté l’arme, et il a détonné, mais cela a traversé la maison, comme cela. Je me suis dit: «Ô Dieu, que puis-je faire? J’étais... je me meurs, on dirait.» J’ai jeté la tête sur le lit ; je me suis endormi. Juste quelques minutes pour terminer.

3          Je me suis endormi. Et j’ai vu en songe que j’étais retourné à l’ouest. J’ai pensé que j’étais... avais un... parcourais la prairie et je sifflotais une chanson: «La roue du wagon est cassée...» Vous avez entendu cette chanson. J’ai regardé, et il y avait un vieux schooner de prairie, avec une roue cassée. Et je me suis dit: «Eh bien, qu’en savez-vous?» Je–je regardais, et là se tenait–se tenait une belle jeune fille blonde, avec de longs cheveux blonds qui pendaient, blanc comme neige. J’avais un très large chapeau. Je l’ai ôté et j’ai dit: «Bonjour, mademoiselle.» Et j’ai repris la marche.

            Elle a dit: «Salut, papa.»

            Je me suis retourné et j’ai dit: «Papa?»

            Elle a dit: «Oui.»

            Et j’ai dit: «Bon ! ai-je dit, madame, vous avez mon âge. Comment pouvez-vous... moi être votre papa?»

            Elle a dit: «Eh bien, papa, ne te rappelles-tu pas? Tu as enseigné sur l’immortalité.» Je n’enseigne pas qu’ils deviendront de tout petits bébés au Ciel. J’enseigne l’immortalité. Vous ne vieillirez pas si vous aviez été un tout petit bébé, quand il arrivera là, ce sera de petits bébés pour toujours... l’immortalité ne dépérit pas là.

            Alors, elle a dit: «Ne te rappelles-tu pas ton enseignement sur l’immortalité?» Elle a dit: «Là sur terre, j’étais ta petite Sharon Rose.»

            J’ai dit: «Chérie, ce n’est pas toi Sharon?»

            Elle a dit: «Si.» Elle a dit: «Où est Billy Paul?» C’est son petit frère.

            J’ai dit: «Oh ! comment est-ce qu’elle est... Chérie, je ne comprends pas cela.»

            Elle a dit: «Papa, tu ne sais simplement pas où tu es.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, si cela... Je suis dans la prairie, n’est-ce pas?» Elle a dit: «Non. Tourne à ta droite et regarde.»

            Alors, je me suis retourné et il y avait une très belle Lumière qui venait de l’endroit le plus beau que j’aie jamais vu.

            Elle a dit: «Ceci, c’est le Ciel, papa.» Elle a dit: «Maman est là haut, à la maison, elle t’attend.»

            Et j’ai dit: «La maison? Tu veux dire que je–j’ai une maison?» J’ai dit: «Chérie, un Branham n’a jamais été riche et il n’a jamais eu une maison à lui propre.» J’ai dit: «Tu veux dire que–que j’ai une maison?»

            Elle a dit: «Mais, papa, tu en as une maintenant.»

            C’est pourquoi je... même s’il m’arrivait de me souvenir d’une cabane à deux chambres, je préférerais habiter cette cabane à deux chambres plutôt que d’avoir à rester avec Dieu dans la meilleure maison qu’on ait ici à Miami.

            Et j’ai dit: «Ô chérie, ce n’est pas ma maison.»

            Elle a dit: «Si, ça l’est. Maman t’attend.»

            Je me suis engagé vers là, chantant ce cantique: Ma demeure. Et je me suis dit... Les lumières brillaient autour de ce très bel endroit. J’ai gravi les marches, et je regardais, et elle est venue là, descendant, en habit blanc comme neige, ses cheveux noirs lui tombant sur les épaules, ses yeux noirs avaient, on dirait, la splendeur de la jeunesse. Elle était morte à vingt-deux ans. Elle est venue, descendant à ma rencontre. Elle m’a tendu les bras. Et j’ai très vite couru vers elle et j’ai incliné la tête.

            Et j’ai dit: «Ô chérie, je ne comprends pas.»

            Elle a dit: «As-tu rencontré Sharon?»

            J’ai dit: «Oui, oui.» J’ai dit: «C’est une jolie fille, n’est-ce pas? N’avait-elle pas... Notre petite chérie, n’est-elle pas une jolie fille?»

            Elle a dit: «Certainement.» Elle a dit: «Où est Billy?»

            J’ai dit: «Chérie, attends une minute.» J’ai dit: «Ceci...» Il y a quelque chose qui cloche ici, tout aussi naturel que je me tiens ici. J’ai dit: «Il y a quelque chose qui cloche.» J’ai dit...

            Elle a dit: «Bill.» Elle a dit: «Tu es très fatigué, n’est-ce pas?»

            J’ai dit: «Oui.»

            Elle a dit: «Tu as prié pour les malades.»

4          Et je ne priais pas pour les malades à l’époque. C’est la raison pour laquelle je le sais donc. Parfois, je perds connaissance ici à la chaire, amis. L’autre soir, alors que j’étais ici avec vous, j’avais complètement perdu connaissance au milieu de vous. Je perds connaissance pendant vingt-quatre heures du coup. Et je sais que l’une de ces soirées, je m’en irai. C’est vrai. Je pesais cent cinquante-huit livres [71 kg]. Je pèse cent vingt quelques maintenant. Je portais un veston numéro trente-huit, voici, c’est vingt-quatre. Je m’en vais. C’est vrai. Mais j’aimerais être fidèle et ne plus refaire ces choses que j’avais faites.

            Elle a dit: «Tu es fatigué et tu as été prier pour les malades.»

            J’ai dit: «C’est vrai.»

            Elle a dit: «Ne pleure plus maintenant.» Elle avait l’habitude de me consoler, et je pensais que les choses marcheraient. Je revenais à la maison et je pleurais à ce sujet. Elle faisait passer ses bras autour de moi, et se mettait à me tapoter. Elle disait: «Billy, ne pleure pas.»

            Elle a dit: «Lève toi.» Et je me suis levé. Elle a dit: «Tu voudras bien t’asseoir, n’est-ce pas?»

            J’ai regardé là, un grand et beau fauteuil était placé là. J’ai regardé ce fauteuil-là. Je me suis retourné vers elle. Elle a dit: «Je sais à quoi tu penses.»

5          Et en bas sur la terre, une fois, nous... Je suis allé acheter un fauteuil. Je me fatiguais beaucoup au travail, puis je prêchais la moitié de la nuit, je faisais l’appel à l’autel et autres. J’avais acheté un fauteuil ; il coûtait quinze dollars et quatre-vingt-quinze cents. J’avais payé un acompte de deux dollars pour cela, et je pouvais payer un dollar et vingt-cinq cents le mois, je pense, pour ça. Et je... Vous savez, amis, vous tous, vous savez comment ça vous arrive, vous savez, des moments difficiles. Et j’avais laissé passer deux ou trois mois sans payer, je ne pouvais pas payer un dollar et vingt-cinq cents.

            Et ce–c’était l’unique meuble que nous avions dans la maison. J’aimais aller là, m’asseoir dans le fauteuil, me reposer la nuit, peut-être à minuit ou une heure, un petit repos, et peut-être lire ma Bible. Et je suis passé derrière, je ne pouvais pas faire... On m’avait envoyé une mise en demeure, qu’on viendrait retirer le fauteuil. Et je me rappelle combien elle redoutait de me remettre cette mise en demeure. C’était une vraie jeune fille. Elle s’en est allée. Mais je l’aime malgré tout. C’est vrai.

            Et elle–elle a dit: «Je déteste devoir te dire quelque chose, chéri.» Nous n’avions rien d’autre que nous pouvions vendre ou... pour effectuer le payement.

            J’ai dit: «Chérie, oh ! je ne me fais pas de soucis pour le fauteuil. Laisse-le simplement partir.»

6          Finalement, elle avait gardé cela aussi longtemps qu’elle le pouvait. Finalement, elle a dû leur dire de venir le récupérer. Et je me rappelle le jour où elle... où ils étaient venus le récupérer ; ce soir-là, elle m’avait préparé des tartes à la cerise. C’était... J’ai toujours beaucoup apprécié la tarte à la cerise ; et elle essayait de me... vous savez. Elle avait demandé aux jeunes gens de creuser pour avoir des vers pour la pêche, et elle veut...

            Et je savais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Alors, après le souper, nous sommes entrés en chambre. J’ai dit: «Allons dans...»

            Elle a dit: «Non, allons à la pêche.» Elle ne voulait pas que je constate la disparition du fauteuil. Ainsi donc, quand... J’ai dit: «Entrons en chambre.» Alors, j’ai fait passer mon bras autour d’elle et nous sommes entrés en chambre. Quand je suis entré, alors, le fauteuil n’était plus. Elle a penché sa tête et elle s’est mise à pleurer. J’ai dit: «C’est en ordre.»

7          Elle m’a alors dit là, elle a dit: «Te souviens-tu de ce fauteuil-là qu’on devait venir récupérer?»

            J’ai dit: «Oui.»

            Elle a dit: «Mais, chéri, on ne viendra jamais récupérer celui-ci. Son prix a été payé.» Ô amis, regardez... Je devine que vous pensez que je fais le bébé. Mais regardez. Quelqu’un m’a dit, il a dit: «Frère Branham, quand vous reposez-vous donc?» J’ai un lieu de repos. Un de ces jours, je traverserai de l’autre côté. J’ai un fauteuil là où m’asseoir...?... le temps qui vous reste. Oh ! pardonnez-moi.

8          Ô Dieu, aie pitié, comme je me souviens de cette époque-là. De penser aujourd’hui que sa tombe est couverte de neige, mon précieux bébé est étendu là... Je pense au matin de Pâques, comment son petit garçon à elle, Billy Paul et moi, nous nous sommes agenouillés à côté de la tombe, là où papa avait déposé des fleurs.

            Je lui avais promis... Ô Dieu, je T’avais promis que si Tu me pardonnais, je ferais tout mon possible pour Toi. Aide-moi, le veux-Tu, ô Dieu? Ça a été tellement difficile que c’est... les gens verront, Père, et croiront. Oh ! Ne veux-Tu pas me venir en aide maintenant? Tu sais que je n’aimerais pas être un–un bébé devant ces gens, mais, ô Dieu, je Te prie de me laisser être fidèle jusqu’à ce jour-là où Tu me rappelleras à la Maison. Que sa précieuse âme repose en paix, que l’âme de mon enfant repose en paix. Ô Dieu, laisse que je sois le père, le mari, Ton enfant, tel que Tu veux que je sois.

            Dieu bien-aimé, cet après-midi, pendant que nous sommes ici, s’il y en a ici qui ne Te connaissent pas, je Te prie de leur pardonner aussi, Père. Car nous le demandons en Son Nom.

9          Excusez-moi, amis. Je ne peux simplement pas continuer avec cela, mais... je suis fatigué et épuisé aujourd’hui. Je dois prendre un avion après le service ce soir, peut-être que c’est le dernier que je prends.

            Mais là m’attend un joyeux lendemain,
            Où les portes perlées s’ouvrent large.
            Et une fois la vallée de peine traversée,
            J’aimerais camper de l’autre côté.

            Ne voudriez-vous pas traverser aussi? Combien y en a-t-il ici aujourd’hui qui aimeraient me rencontrer là de l’autre côté? Est-ce une promesse? Est-ce un rendez-vous? Je demande, du fond de mon coeur, c’est rare que je fasse ça, mais je me sens conduit à le faire. Je demande s’il y a ici maintenant quelqu’un qui n’est pas sauvé, qui aimerait simplement dire... se lever pour dire: «Frère Branham, priez pour moi maintenant. Si Dieu exauce...» Que Dieu vous bénisse, frère. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, soeur. Vous, vous, et vous, levez-vous. C’est bien. Vous tous qui n’avez pas reçu le Saint-Esprit, levez-vous. Dites: «Priez pour moi, Frère Branham.» C’est bien. Que Dieu vous bénisse.

            Regardez l’auditoire...?... Restez simplement debout juste un instant. Restez donc chacun de vous... ceux qui ne sont pas sauvés... Oh ! Miséricorde.

            Il y a un pays au-delà de la rivière... Tenez-vous simplement debout. Il y a un endroit où nous nous rencontrerons encore. Une cinquantaine, soixante-quinze personnes maintenant. Je me demande ici, si Dieu exauce ma prière pour ouvrir les yeux des aveugles, guérir les sourds et les muets, ne pensez-vous pas qu’Il exaucera ma prière si je prie pour vous? Ne pensez-vous pas qu’Il le fera? D’accord.

10        Combien d’autres ici aimeraient se joindre dans cette prière? Levez-vous simplement. Combien ici (c’est bien) ne sont pas sauvés? Levez-vous. Pendant que le piano joue, je me demande si vous voudriez simplement vous lever ici et me laisser vous serrer la main à l’autel. Permettez-moi de vous serrer la main, tenez-vous ici et prions ensemble. Dieu veut vous sauver. Venez ici et laissez-moi vous serrer la main pendant que cette... pendant que la musique est en train de jouer.

            Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse, soeur. Restez ici même où vous êtes, à l’autel. Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse aussi, et vous. Que Dieu vous bénisse, mes enfants chéris ; que Dieu vous bénisse, petits coeurs. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, et vous, chacun de vous. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse, mon bien-aimé frère et ma bien-aimée soeur. Que Dieu vous bénisse. Oh ! de riches bénédictions.

            Oh ! la la ! Ne voudriez-vous pas venir vous rassembler à l’autel, ne voudriez-vous pas venir aussi? Ceux qui ne sont pas sauvés...

Up