Jaïrus

Date: 54-0803 | La durée est de: 27 minutes | La traduction: Shp
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1          ... les pas du diable, il devient environ cinq fois plus fort. C’est vrai. Qu’en sera-t-il si cet homme peut s’abandonner au diable au point qu’il va donner... le diable peut le rendre cinq fois plus fort. Que fera un homme qui s’est abandonné à Dieu? Combien de fois deviendra-t-il plus fort? C’est ainsi que les estropiés qui sont dans des fauteuils peuvent se lever directement sous l’onction de Dieu et marcher. Voilà la raison. Ils se sont totalement abandonnés au Saint-Esprit et ils marchent, non pas par leur propre puissance, mais par la puissance du Saint-Esprit.

2          Jésus a renvoyé Ses disciples, puis Il est monté sur la montagne pour les observer alors qu’ils traversaient la mer. J’y pense souvent, et je pense comment les disciples étaient–étaient censés aller apprêter une barque. Mais au lieu d’apprêter la barque, ils y sont simplement montés et sont partis. Ils se sont dit: «Oh! Eh bien, ça sera en ordre. Nous pouvons aller de l’avant.» Ils avaient confiance dans cette barque.

3          Et je me demande si nous ne sommes pas partis souvent sans Jésus dans la barque. Nous nous disons: «Eh bien, nous sommes membres de l’église, n’est-ce pas en ordre?» Ce n’est pas suffisant. Non, ça ne l’est pas. Il nous faut avoir Jésus avec nous. Peu importe ce qu’est notre programme, il nous faut L’avoir. Il est le principal Centre d’attraction. Il est le principal Centre de la pensée, le principal Centre de la vie. Aucune vie ne peut venir autrement que par Jésus-Christ. Aucune aide ne peut venir autrement que par Jésus-Christ.

4          Mais j’aimerais que vous observiez, comme je vois cette petite barque avancer là sur la mer. Et Jésus est venu, voyant qu’ils étaient partis sans Lui, Il se souciait d’eux, malgré tout. Il est monté au sommet de la montagne, et Il les observait alors qu’ils peinaient. Oh! la la! Si c’était vous ou moi, ou l’un de nos amis qui nous avait fait ainsi, ce serait fini de cet ami, mais pas Jésus. Peu importe ce que vous avez fait, Il est toujours prêt à oublier cela, si seulement vous confessez la chose.

5          Et je pense à de nombreuses fois où nous nous en sommes allés. Et je pense à cette grande Personne, qui n’est pas seulement montée sur la montagne, mais a gravi Golgotha, les remparts de la Gloire, et est assise ce soir dans Sa Majesté, nous observant dans nos petites barques fragiles, alors que nous sommes ballotés par les vents du temps, que nous sommes ballotés sur la mer.

6          Mais juste de l’autre côté de la mer, il y avait un petit homme que j’ai toujours plutôt admiré et par rapport à qui je me sens toujours plutôt petit. Je voudrais, à mon arrivée dans la Gloire, je voudrais lui demander pourquoi il n’était pas allé directement confesser sa foi au départ. Son nom, c’est Jaïrus. Il était un sacrificateur, ou plutôt un–un pasteur, l’appellerait-on, d’une grande église là-bas. Et Jaïrus, comme beaucoup de gens aujourd’hui, croyait au Seigneur Jésus, mais sa–sa dénomination était contre les oeuvres de Sa puissance. Combien de Jaïrus avons-nous ici à Los Angeles ce soir? La même chose. Il croyait en Jésus. Je l’appelle un croyant frontalier.

7          Nous avons beaucoup de croyants frontaliers partout ce soir. Ils veulent croire, mais ils ne peuvent simplement pas le faire à cause du prestige social et tout. Ils ne peuvent simplement pas se libérer, s’abandonner et dire: «Je crois que Jésus-Christ donne toujours le baptême du Saint-Esprit ; la puissance qui a secoué le monde aux jours des disciples est encore la même aujourd’hui.»

8          Je crois qu’elle l’est encore. Je sais qu’elle l’est encore. Je sais que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Quand Son Eglise se libérera et laissera Dieu avoir la priorité dans son coeur, vous verrez les mêmes manifestations et démonstrations de la puissance ; et nous verrons un réveil secouer non seulement Los Angeles, mais le monde entier avant la Venue du Seigneur Jésus-Christ. C’est vrai.

9          Je vois le petit Jaïrus alors qu’il–qu’il est là-bas. Je peux entendre les sacrificateurs se rassembler tous et dire: «Maintenant, écoutez ceci, nous n’aurons rien à voir avec ces réveils qui se tiennent çà et là. Nous ne pouvons rien avoir à faire avec cela. Eh bien, rappelez-vous, c’est notre... Et toute personne qui y prendra part de quelque manière que ce soit, nous la bouterons dehors.» Eh bien, maintenant, Jaïrus avait une bonne petite église, peut-être ; ainsi, il ne pouvait pas s’associer à un tel groupe. Mais dans son coeur, il croyait réellement au Seigneur Jésus.

10        Alors, un jour, sa fillette tomba malade. Vous savez, Dieu a un moyen pour vous amener à croire, parfois, même si vous ne voulez pas. Oui, oui, Il peut... Il–Il fait... Il travaille dans des voies mystérieuses pour accomplir Ses merveilles. Ainsi, cette fillette tomba malade. Ainsi, peut-être que la première chose qu’il a faite, comme ce sera le cas à n’importe quel autre moment, il a appelé un médecin. Et le médecin a dit: «Eh bien, peut-être que je peux arracher d’elle... la remettre sur pied (Pardonnez-moi), la remettre sur pied dans un ou deux jours.» Ainsi, il s’est mis à lui administrer tous les remèdes, mais elle allait de mal en pis tout le temps. Au bout d’un moment, la grande heure de minuit sonna. Le médecin appelle Jaïrus dehors et dit: «Jaïrus, révérend, monsieur, je suis désolé de vous informer, mais votre enfant n’a que quelques instants à vivre. Elle se meurt.» Oh! Je peux m’imaginer l’émotion de ce pauvre petit homme. Que pensez-vous qui a jailli dans sa pensée en premier? Jésus, donc. C’est vrai.

11        Vous savez, vous n’avez simplement pas suffisamment besoin de Lui. Il y aura un temps où vous aurez vraiment besoin de Lui. J’espère que vous Le trouverez avant de mourir, mais si ce n’est pas le cas, quand vous serez sur votre lit de mort, vous saurez assurément que cette religion à l’ancienne mode est la chose qui vous conduit pendant ces heures sombres. Vous pouvez penser que c’est du fanatisme maintenant, et que les gens sont un peu fous, mais attendez jusqu’à ce que l’ange de la mort frappe à la porte. [Frère Branham frappe sur la chaire.–N.D.E.] Je vous assure, toute cette timidité, ces hésitations, et cette froideur seront ôtées de vous à ce moment-là, ou vous allez vouloir que cela parte de toute façon. Amen.

12        Remarquez, je peux voir ce petit homme, alors que son coeur commence à battre à grands coups, il dit: «Docteur, pensez-vous que vous ne pouvez rien faire pour mon enfant?»

13        «Non. Tous les remèdes ont échoué, et la fille est maintenant... Son coeur bat très lentement, et elle se meurt maintenant.»

14        Oh! Je peux le voir entrer, appeler sa femme dehors et dire: «Chérie, tu sais, je–je–j’aimerais te dire quelque chose. Tu connais toutes ces campagnes de guérison qui se sont tenues par ici? Nous savons que notre église s’y oppose, mais, tu sais, je–je–j’ai un peu l’impression que si nous pouvons trouver ce Jésus de Nazareth, peut-être qu’Il pourrait l’aider.»

15        Eh bien, je peux l’entendre dire: «Eh bien–eh bien, écoute, chéri, là, tu ne voudras pas ruiner ton standing social parmi ces gens maintenant. Si le médecin dit qu’elle s’en va, c’est terminé.»

16        Mais cela n’était pas terminé dans le coeur de Jaïrus. Il avait vu Jésus-Christ en action. Et tout homme qui ait jamais vu Jésus-Christ en action ne peut plus jamais être le même. C’est vrai. Il doit savoir que quelque chose est en train d’agir, il y a quelque chose de différent. Et cela n’était pas terminé pour Jaïrus. Non, non. Encore, je peux le voir entrer et prendre son petit chapeau de membre du clergé et le porter, il porte son petit manteau et il sort discrètement. Quelqu’un a dit... devait lui avoir dit que Jésus venait. Vous savez, ce–c’est un bon message à prêcher encore ce soir. Ne le pensez-vous pas? Je les entends dire: «Ah! Il vient juste par ce chemin-là.»

17        Je peux voir Jaïrus dire: «Eh bien, je vais sortir discrètement.»

18        Et je peux entendre quelqu’un de son église demander: «Où vas-tu, jeune homme?»

19        «Eh bien, nous allons à... Je... Eh bien... Je–je me suis simplement dit que je vais faire une petite promenade.»

20        «Je sais cela, j’ai suivi la conversation. Tu suis ce Guérisseur divin qui vient là. Eh bien, n’oublie pas, nous sommes les diacres. Et si tu fais cela, au prochain concile général», ou–ou peu importe ce que c’était, «nous–nous allons te chasser.» Ce n’est pas ce que je voulais dire, parce qu’il y a un... général... Je ne voulais pas dire cela comme ça, mais peu importe. «Très bien, nous allons te soumettre à la discipline de l’église la prochaine fois.» Quoi que ça puisse être, «une conférence», ou quoi que ce soit. «Nous allons te chasser si tu te mêles à ce gars, tu vois ; nous n’aurons rien à voir avec toi.» Mais je peux le voir trembler un peu, puis secouer la main, se poser des questions. Mais, écoutez, il avait un besoin. C’était pour lui le seul espoir, c’était en Jésus-Christ. Amen. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était aller rapidement vers Jésus, sinon sa fille allait mourir.

21        Alors, je peux le voir descendre la rue alors que son assemblée disait: «Le voilà partir. Regardez là ; la disgrâce, regardez où en vient notre église maintenant. Eh bien, ils vont s’associer à ce fanatisme.» Mais ce gars, ce pasteur, frère, il voulait aller auprès de Dieu. Il–il voulait trouver Quelqu’Un qui savait de quoi il parlait. Oui, toute la théologie et tout le reste qu’il avait appris, il avait rejeté cela. Cela ne valait rien donc, son enfant se mourait.

22        Oh! Comme Dieu a une merveilleuse façon de nous ramener à nos sens, parfois, de temps en temps, pour nous faire savoir qui est le Patron donc, en rapport avec le bien-être de l’Eglise chrétienne. C’est vrai.

23        Et je peux le voir descendre Jésus monte, Il sort du petit buisson qui est juste le long du rivage, et je peux voir qu’on pousse Sa petite barque.

24        Et la première chose, vous savez, une petite femme se tenait là, peut-être–peut-être il est possible qu’elle tricotait, ou quelque chose comme cela ; et elle avait hypothéqué sa ferme, les médecins avaient pris tout ce qu’elle avait, et rien n’avait pu arrêter sa–sa perte de sang. Et elle s’est dit: «Oh! Le voilà. Eh bien, c’est cet Homme qui prêche la guérison divine. Eh bien, peu m’importe ce que les gens disent à Son sujet, je crois en Lui, et si seulement je peux toucher Son vêtement, je serai guérie.» Eh bien, vous y êtes. Eh bien, c’était son contact, si seulement elle pouvait toucher Son vêtement, elle serait guérie.

25        Maintenant, elle savait qu’elle ne pouvait pas avoir un–un entretien avec le Seigneur Jésus. Ainsi, je peux simplement me l’imaginer la voir descendre la colline pour rencontrer Jésus, vous savez. Et là, Il remontait la rue, et les gens louaient Dieu pour Son... les glorieuses oeuvres qui avaient été accomplies dans d’autres villes, et ils s’attendaient à voir quelque chose s’accomplir là.

26        Les sacrificateurs se tenaient en retrait, et les membres froids et formalistes d’église disaient: «Eh bien, je souhaiterais que vous puissiez regarder. Regardez qui L’adorent: ces gars-là à la rivière là-bas, cette pauvre bande d’arriérés ; juste quelque chose que nous n’utilisons pas dans notre synagogue. C’est ça qui L’adore.» Eh bien, c’est une bonne chose qu’Il eût quelqu’un qui L’adorait de toute façon.

27        Ainsi donc, je peux voir cette petite femme venir, se glisser là, le visage pâle et–et ses petites lèvres si minces, son corps frêle, et elle se glisse là. Elle dépose son tricotage, et elle descend là. Tout d’abord, vous savez, elle essaie de se faufiler, et elle tombe sur son pasteur. Ce dernier a dit: «Où vas-tu?»

28        Elle a dit: «Révérend, monsieur, je suis... Quelque Chose m’a dit dans le coeur, alors que j’étais assise là, que si seulement je pouvais toucher Son vêtement...»

29        «Eh bien, quelle audace! Tu crois une telle chose, après tout l’enseignement que tu as reçu?»

30        «Mais Quelque Chose dans mon coeur me dit, dit-elle, que si seulement je Le touchais, je serais guérie. Qu’avez-vous fait pour moi? Qu’est-ce que les médecins ont fait pour moi? C’est mon seul espoir, c’est pourquoi j’essaie de Le toucher.»

31        Ô Dieu, donne ce genre de foi à chaque personne assise ici ce soir. Laisse-moi Le toucher, peu importe ce que les autres disent, laisse-moi Le toucher. Allez vers Lui, c’est ça l’essentiel.

32        Je peux la voir. Elle s’avance. Le pasteur dit: «Si tu le fais, j’ôterai ton nom du registre de l’église (Oui, oui) si tu le fais.»

33        Cela ne changeait rien pour elle, son coeur était résolu. Elle voulait aller vers Jésus, c’était ça la chose principale.

34        Le comité de diacre a dit: «D’accord. Nous allons te surveiller, si tu viens le dimanche matin, nous allons de nouveau te bouter dehors.»

35        Cela ne changeait rien pour elle, elle s’est faufilée là dans la foule, peut-être qu’elle a rampé entre les jambes des gens et tout le reste, jusqu’à arriver à un niveau où elle a touché Son vêtement. Elle est retournée se tenir dans la foule comme cela, elle a dit: «Eh bien, c’est tout ce que je voulais faire.»

36        Je peux entendre les pharisiens et les... son pasteur et les autres dire: «Eh bien, tu n’as pas changé.»

37        «Vous pouvez peut-être penser qu’il n’y a aucun changement, mais je sais qu’il y a un changement», a-t-elle dit.

38        Tout d’abord, cette foi agissait en elle, le Seigneur Jésus s’est retourné et a dit (Il avait senti quelque chose sortir de Lui, une force.), Il a dit: «Ma fille, ta foi t’a sauvée.» Amen. La perte de sang s’est arrêtée, elle s’est arrêtée à l’instant. Sa foi avait arrêté Jésus, sa foi avait obtenu ce dont elle avait besoin.

39        Je vois un petit homme venir, il semble élancé, le visage rouge, les yeux rouges aussi d’avoir veillé au chevet de sa petite fille. Il est venu furtivement, et alors, il a vu tous les autres membres du clergé qui étaient en visite là, de la même église dont il était membre. «Eh bien, que vais-je faire? Voilà Jésus, mais regarde ceux qui vont se moquer de moi. Ils vont tous me voir aller à l’église ce soir, et ils vont voir à quel genre de groupe je me suis associé, mais ma fille est mourante, je dois aller auprès de Lui.»

40        La voilà... Le voilà descendre, il dit: «Maître, Seigneur, viens imposer les mains à ma petite fille, et elle sera guérie, car c’est mon unique enfant, et elle est à l’article de la mort maintenant même. Si seulement Tu viens lui imposer les mains, elle sera rétablie.»

41        Maintenant, c’était ça sa foi, l’imposition des mains sur sa fille, c’est ce qu’il croyait.

42        Pierre, alors qu’il était dans la barque la nuit précédente, ou quelque chose comme ça, et que les eaux étaient agitées, et–et que Jésus se tenait là, marchant sur l’eau, et qu’ils étaient... Il avait eu peur de Lui. Il pensait qu’Il était–qu’Il était un fantôme, ou quelque chose comme cela. Il pensait que c’était un–un esprit. Et l’unique Chose qui pouvait les aider, ils En avaient eu peur.

43        C’est pareil aujourd’hui avec les gens. C’est ça le problème avec l’Amérique aujourd’hui. L’unique chose qui peut sauver l’Amérique d’une annihilation totale, c’est retourner à Dieu avec le baptême du Saint-Esprit. C’est tout à fait exact. C’est vrai. Et ils en ont peur. C’est vrai. Que Dieu nous aide à avoir un réveil qui ôtera la coquille à force de la secouer. C’est ce dont nous avons besoin ce soir.

44        Eh bien, quand Pierre... il a dit: «Seigneur, si c’est Toi, ordonne que je vienne vers Toi et que je marche aussi. Ta Parole me suffit.» Les sacrificateurs qui portaient l’Arche, quand leurs pieds ont touché l’eau, c’est là-dessus que reposait leur foi, quand leurs pieds ont touché l’eau.

45        Et le centenier romain qui avait un ami malade, son serviteur, il a dit: «Je ne suis même pas digne que Tu viennes sous mon toit. Prononce simplement la Parole, car moi qui suis soumis à des supérieurs, je dis à cet homme-ci: ‘Fais ceci’, et il le fait ; et à cet homme-là: ‘Fais cela’, et il le fait.»

46        Voyez-vous, ce Romain avait reconnu que Jésus, Sa Parole avait toute la puissance nécessaire pour la guérison de cette personne-là. Il savait qu’en Lui reposait toute la puissance de Jéhovah Dieu. Et il savait que tout ce que Jésus disait, Il était le Maître des maladies, le Maître de la mer, le Maître de l’univers.

47        C’est ce qu’Il est ce soir, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Si seulement nous pouvons reconnaître que Sa Parole a la suprématie sur chaque démon, chaque puissance, chaque... tout, chaque chose, chaque péché, chaque maladie, chaque affection, chaque estropié. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Croyez ce qu’Il a dit.

48        Il a dit: «Moi qui suis soumis à des supérieurs, et je sais que toute personne qui est sous mon autorité doit m’obéir ; ma parole, c’est la loi et c’est un ordre ; elle doit l’exécuter.» Et il savait que Jésus-Christ avait la maladie sous Ses pieds. Il avait chaque affection sous Ses pieds.

49        Et à combien plus forte raison, après qu’Il est mort pour ce but et qu’Il a acquis cela pour vous et moi, devrions-nous croire Sa Parole. Amen. Vous y êtes.

50        Ce que Jésus dit est exact: vous pouvez triompher de chaque démon, de chaque maladie, de chaque affection, si seulement vous réclamez votre autorité donnée par Dieu, parce que Jésus-Christ a dit: «Tout ce que vous demanderez en Mon Nom, Je le ferai.» Amen. Ce dont nous avons besoin ce soir, c’est qu’un groupe de gens se lève. Ces gens, qui se disent pentecôtistes, peuvent unir leur coeur dans un grand effort et dire: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Sa puissance est suprême, et ce qu’Il a dit dans Sa Parole, Il le soutiendra.» Amen. Alors, vous verrez une église se lever avec la puissance de la gloire de Dieu et aller de l’avant. Amen.

51        Bon, Jaïrus a dit: «Viens imposer les mains à ma fille, et elle se rétablira.»

52        Jésus a dit: «J’irai.»

53        Les voilà se mettre en route. Je peux voir le coeur de ce pauvre petit Jaïrus manquer de battre de temps à autre, pendant qu’il marchait, il se disait: «Oh! Peu m’importe ce que l’église dit. Je L’amène avec moi maintenant. Il vient chez moi. Et je sais que si jamais Il arrivait chez moi, peu m’importe ce que les autres disent.»

54        C’est ce que je ressens aussi à ce sujet. Quand j’étais un prédicateur baptiste, on m’a dit que si je partais «perdre mon temps avec ces saints exaltés», je deviendrais l’un d’eux. Jésus est venu chez moi un jour. Alléluia ! Peu m’importe ce qu’ils ont dit après ça. Oui, oui. Après qu’Il était venu chez moi, c’était réglé, pour autant que je le sache. J’étais content qu’Il soit venu là. Cela ne changeait rien, ce que les autres disaient.

55        Ce qu’ils disent ce soir m’importe peu aussi longtemps que je sais qu’Il est chez moi. Amen. Tout va bien, j’ai la paix et la quiétude là à l’intérieur maintenant. Là où il y avait des guerres et des troubles, tout cela s’est calmé maintenant. Jésus est entré.

56        Je peux voir Jaïrus avancer. Puis, il y a eu le choc. C’est ce que le diable fait. D’abord, vous savez, un homme est venu en courant, il a dit: «Ne dérange pas le Maître ; elle est déjà morte.» Oh! Ce choc de la mort!

57        Je peux voir le petit Jaïrus bondir et se tenir la tête. Je peux voir ce... Jésus avancer là tranquillement, calmement, tourner Ses yeux glorieux et le regarder. Il a dit: «N’ai-je pas dit: ‘Ne crains rien ; crois seulement’?» Amen. Oh! la la! Ce petit coeur qui défaillait s’est remis à battre. Pourquoi? Il savait que cette Parole venait d’Emmanuel. «Ne t’ai-je pas dit: ‘Ne crains rien, tu verras la gloire de Dieu’?»

58        Il a continué à avancer, Jaïrus a dit: «Oui, oui, Seigneur, c’est vrai.»

59        Je peux entendre (Ils se sont approchés de la maison) tout le monde pleurer, crier et tout là-bas, faisant beaucoup de bruits. Et je peux voir les–les membres de l’église se tenant là, disant: «Oui, oui, tu t’es mis en disgrâce ; tu es allé là, tu as montré qui tu étais.» C’est une bonne chose que de montrer ce que vous êtes. J’aime cela. Oui, oui. «Oui, oui, ont-ils dit, maintenant, regarde, voilà ta fille, elle est couchée là à l’intérieur, morte.» Jaïrus a simplement bouché ses oreilles et il a continué à marcher.

60        Jésus a dit: «Ne crains rien.» Il ne craignait pas. Il est carrément allé de l’avant, jusqu’à la mort.

61        Eh bien, il devait croire l’impossible, mais il croyait de toute façon. Peu importe combien c’était impossible, si Jésus avait dit cela, c’était la vérité. Amen. Prenez-Le au Mot, et la chose sera réglée. Les voilà aller, marcher, entrer un à un. Les gens se sont mis à se moquer de Lui. Il a dit: «Faites place», ou en d’autres termes: «Restez calmes. La femme n’est pas morte... la fille, elle n’est pas morte, elle dort.» Il en savait plus à ce sujet que n’importe qui d’autre. C’est vrai. Et ils se moquaient de Lui ; et comme ils se moquaient de Lui, on les a mis dehors.

62        Ainsi, ne vous moquez pas de Lui ; on vous mettra dehors aussi sûr que deux fois deux font quatre. C’est vrai. Adorez-Le, croyez en Lui, rendez-Lui gloire et louange, peu importe ce que le monde dit, faites ce qu’Il a dit de faire. C’est vrai. Croyez en Lui, placez votre confiance en Lui. C’est vrai. Ne soyez pas mis dehors. Recevez le Saint-Esprit: Vous êtes baptisé dans le corps, scellé pour le jour de votre rédemption. Peu importe ce que le monde dit, Jésus-Christ, s’Il vous entoure de Ses bras, ne prêtez pas attention à tout le reste qui se passe. Amen.

63        Je peux Le voir entrer. Ils ont dit: «Oh! Nous savons qu’elle est morte. Ecoutez donc ce saint exalté là-bas agir comme cela et dire que cette fille n’est pas morte. Nous savons qu’elle est morte. Ne voyez-vous pas? Il y a quelque chose qui cloche mentalement chez cet Homme.» Non, non, c’était l’autre groupe qui avait un problème mental.

64        C’est ce qu’ils disent aujourd’hui: «Il y a quelque chose qui cloche mentalement avec l’église.»

65        Il n’y a rien qui cloche avec l’église. Non, non. Les gens ont une fois dit que Paul et Silas avaient bouleversé le monde. Non, non, ils l’ont plutôt remis dans l’ordre. Il était sens dessus dessous pour commencer.

66        C’est ça le problème aujourd’hui. Non pas mettre le monde sens dessus dessous, mais le remettre dans l’ordre, le tourner vers le Ciel où Jésus-Christ est assis à la droite de Sa Majesté. C’est vrai. Non pas mettre le monde à l’envers, mais le remettre dans la bonne position de sorte qu’il regarde en haut. C’est ce dont nous avons besoin ce soir en Californie, c’est ce dont nous avons besoin ce soir partout dans le monde: C’est d’un réveil qui secouera les gens et les éloignera de cette condition terrestre, pour regarder là-haut vers le Père céleste qui a placé les étoiles dans leurs orbites là-bas, qui a créé la création, et qui nous a donné l’autorité, afin que, peu importe ce que nous demandons en Son Nom, que cela nous soit accordé.

67        Où est votre foi? Oh! la la! Je... parfois, j’ai honte de nous, d’essayer de Lui présenter notre faible petite foi.

68        Maintenant, j’aimerais que vous remarquiez. Quand ils ont été mis dehors à cause de leur incrédulité et de leur moquerie, Jésus est resté seul avec le père et la mère au coeur brisé, et avec Pierre, Jacques et Jean. Il était là dehors. Je peux les entendre dire: «Attendez simplement que Jaïrus sorte, nous allons le soumettre à la discipline de l’église. Nous allons bouter sa famille dehors (C’est ce que disait ce sacrificateur.), nous n’aurons rien d’autre à faire avec eux, qui reçoivent un tel groupe. Eh bien, ils ne font qu’apporter la disgrâce et ils ont mis le monde sens dessus dessous.» Ecoutez cela, tout cela résonnait là-bas.

69        Mais dans ce Seigneur Jésus-Christ, Il était sous le contrôle d’une puissance qui allait au-delà de ces limites terrestres. Oui, oui. Il s’est avancé vers ce corps froid et immobile de cette fille (Oh! Alléluia !), Il l’a pris par la main, Il a regardé tout autour. Où était tout le monde? Ils étaient dehors, se moquant, critiquant et tout. Il était sous le contrôle d’une puissance telle qu’Il pouvait parler dans un autre monde. Il a parlé en langues et a dit: «Talitha», c’est-à-dire: «Ame, reviens ici dans cette jeune fille.» Alléluia!

70        Il a donné cette même puissance à Son Eglise. Amen. Alors qu’on est abandonné et abattu, Dieu nous donne un langage dans lequel parler dans l’autre monde. Quand Jésus était abandonné à la croix, et que tout le monde l’avait abandonné, Il est mort en parlant dans une autre langue: «Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?» Et l’église ce soir est sous le contrôle de ce genre de puissance. Alléluia!

71        Cette jeune fille morte couchée là, morte et embaumée, elle était sur une couche avec des fleurs tout autour, et ils étaient tout autour d’elle. Cette âme mortelle était là-bas, elle a reconnu son Maître, et cette âme est retournée dans ce corps, et la jeune fille couchée là morte, embaumée et sur une couche, s’est levée de nouveau. Alléluia!

72        Je peux m’imaginer le témoignage de Jaïrus dans la ville alors. Ne le pouvez-vous pas?

73        C’est la même chose ce soir. Ceux qui une fois étaient en contact avec Jésus-Christ et qui connaissaient la puissance de Sa résurrection, qui connaissaient la puissance de Sa guérison: Peu vous importe ce que le monde dit, ce que quelqu’un d’autre dit ; si jamais vous avez été en contact avec Jésus-Christ, vous savez qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement ; et le monde, et ce que les gens disent, tout cela équivaut à ceci. [Frère Branham claque les doigts.–N.D.E.] Amen!

74        Le Saint-Esprit est dans cette salle maintenant. Alors que je me tiens ici essayant de garder l’onction pour ce service de guérison qui va venir, pour moi, toute la salle semble devenir laiteuse. Je ne suis pas un fanatique. Je ne crois même pas au fanatisme, mais je sais ce que je vois. Je sais ce dont je parle. C’est vrai. L’onction du Saint-Esprit est en train d’agir dans cette salle ce soir maintenant même. La puissance du Saint-Esprit est ici pour rétablir chaque personne, maintenant même à cette estrade. Je crois qu’il n’y a pas... Si seulement vous faites... Dieu vous a certainement prouvé, durant les quelques dernières soirées, dans ces services et tout, que je vous dis la vérité.

75        Je vous assure, si jamais j’ai dit la vérité dans ma vie, je le dis maintenant, devant Dieu, que Jésus-Christ a guéri chacun de vous il y a mille neuf cents ans. Tout ce qu’il vous faut faire, c’est accepter cela maintenant même sur base de l’expiation de Son Sang là-bas: «Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui ; et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris» ; eh bien, pour chaque personne ici. Et tout ce que fait la prédication de l’Evangile ou toute autre chose, c’est manifester la puissance du Dieu vivant pour prouver qu’Il est ici.

76        Pendant que je suis debout ici pour parler, pensant à Dieu, Le bénissant, je sais qu’Il est dans cette salle maintenant. Le même Dieu qui était dans la maison avec Jaïrus, avec une fille morte qui a été ressuscitée, la même Personne qui était avec Pierre là sur la mer ce soir-là quand Il a dit... venait en marchant sur l’eau, la même Personne dont cette femme avait touché le bord du vêtement se tient au milieu de vous ce soir. C’est vrai. Le Saint-Esprit. Jésus a dit: «Là où deux ou trois sont assemblés, Je suis au milieu d’eux.» Il est ici.

77        Chaque personne ici, je vous le dis par l’autorité de la Parole de Dieu, au Nom de Son Fils, le Seigneur Jésus-Christ, devant qui je me tiendrai au jour du Jugement, que Sa puissance est suffisante maintenant même.

78        Je vois quelque chose se mouvoir, je ne sais pas ce qui se passe là dans l’auditoire. Je ne sais quoi dire. Je manque de mots. Je sais qu’Il est ici maintenant. C’est vrai. Je vois le Saint-Esprit se mouvoir dans cet auditoire. Je ne... Il–Il ne va pas me permettre de former une ligne de prière.

79        Je Le vois maintenant même. Il est suspendu au-dessus d’une femme de couleur assise là, souffrant d’une–une tumeur, assise juste là, portant un petit chapeau blanc. Elle a une tumeur. Cette tumeur est dans l’estomac, n’est-ce pas, madame? Levez-vous. Cela vous a quittée maintenant. Vous êtes guérie. Vous pouvez rentrer chez vous. Amen.

80        Oh! Béni soit le Nom du Seigneur Jésus-Christ qui, pour Sa puissance infinie et Sa miséricorde...

81        Oui, je Le vois, oui, oui, se tenir au-dessus d’une dame, juste ici ; elle est assise en train de me regarder, là au bout de la rangée. Elle souffre des calculs rénaux. Très bien, madame. Levez-vous. Jésus-Christ vous a guérie. Rentrez chez vous, maintenant. Votre foi vous a guérie.

82        Il y a une dame assise juste derrière elle, environ deux rangées derrière, la deuxième rangée, elle est assise là souffrant d’un cancer. Madame, voulez-vous être guérie? Jésus-Christ vous rétablit. Levez-vous. Alléluia! Oh !

83        Qu’en pensez-vous, madame? Je vous ai sentie il y a quelques instants. Vous souffrez d’une tumeur, n’est-ce pas? Levez-vous une minute. Croyez-vous que je suis Son serviteur? Croyez-vous que j’ai prêché la Vérité? Croyez-vous que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement? Vous avez une tumeur et cette tumeur est dans la tête, n’est-ce pas? Placez votre main sur votre tête et dites: «Seigneur Dieu, je réprimande maintenant cet ennemi.» Placez votre main au sommet de votre tête.

84        Ô Père, je Te prie, au Nom de Jésus-Christ que je représente maintenant, de condamner ce démon et de l’ôter de cette femme au Nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu.

85        Que Dieu vous bénisse, ma soeur. Ayez foi en Dieu, ne doutez pas.

86        Juste un instant. Voici venir Quelque Chose qui traverse la salle. Vous pensez que je suis fou. Je ne le suis pas. C’est l’onction du Saint-Esprit, le même Seigneur Jésus qui s’est tenu debout, qui a regardé l’auditoire et qui a vu ce qu’on faisait ; Il connaissait leurs pensées, Il a vu ce qu’ils étaient en train de faire et tout. C’est le même Seigneur Jésus qui est ici maintenant même. Je n’ai jamais vu cela de cette manière, mais c’est ça.

87        Oui, je Le vois se mouvoir encore. C’est une femme, elle est... elle souffre d’une faiblesse. Elle est assise juste ici derrière. Elle me regarde maintenant. Elle vient... Elle est une missionnaire. Levez-vous, madame là derrière, une missionnaire. Vous êtes venue de quelque part en survolant l’eau. Je vois des eaux, et vous venez de l’Afrique, n’est-ce pas? C’est vrai...?... Vous êtes guérie, rentrez chez vous, Dieu vous a rétablie. Alléluia!

88        Dieu a guéri chacun de vous. Tenez-vous debout, tout le monde.

89        Dieu Tout-Puissant, au Nom de Ton Fils, le Seigneur Jésus-Christ, envoie Tes bénédictions et Ta puissance, et fais que tout cet auditoire...?... au Nom de Jésus-Christ.

90        Tenez-vous debout. Chaque estropié, tout le monde, chaque personne est guérie. Levez les mains et rendez gloire à Dieu. Levez-vous de vos fauteuils roulants et tout. Donnez au Dieu Tout-Puissant la place dans votre coeur et croyez en Lui alors que vous poursuivez votre chemin.

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