Qu'est-ce qu'une vision?

Date: 56-0408A | La durée est de: 1 heure et 18 minutes | La traduction: VGR
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1 Merci beaucoup. Prions.

2 Notre Père Céleste, nous Te remercions pour toute Ta bonté envers nous. Ô Dieu, nous nous sentons vraiment indignes. De regarder cet auditoire aujourd’hui et de voir ce gâteau d’anniversaire posé ici. Je suis désolé, Père. Pardonne-moi. Je suis tout simplement incapable de parler. Mais je prie, ô Dieu, que d’une manière ou d’une autre, d’une manière ou d’une autre, que ce débordement d’amour Divin puisse vraiment aider chacun. Bénis ces gens qui ont fait cette grande chose, Père. Je Te demande de nous accorder une présence tellement grande de Tes bénédictions aujourd’hui, au point que l’édifice tout entier sera inondé de Ta Gloire. Et—et de penser qu’au même moment je regardais ces gens sourds-muets qui passaient par ici pour aller de l’autre côté. Oh, je T’en prie, ô Dieu, d’une manière ou d’une autre, accomplis pour nous quelque chose d’extraordinaire. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

3 Que les bénédictions de Dieu reposent sur Buckman. Ma prière, c’est que Dieu vous bénisse, mes chers amis. C’est vraiment très joli. Je suppose… Est-ce que vous l’avez montré au public? Est-ce qu’ils l’ont montré? [Un frère dit : “Oui.” — N.D.É.] Oui. N’est-ce pas magnifique? [L’assemblée dit : “Amen.”] Je veux saisir ce moment pour vous remercier. Il n’y a absolument aucun moyen pour moi de vous rendre, à aucun de vous, les bienfaits dont vous m’avez si gentiment comblé. J’ai aussi remarqué les cadeaux qui m’ont été offerts, et puis les petits dons dans les enveloppes, et les cartes et tout ça. Merveilleux! Ça me donne vraiment envie de prendre rendez-vous, de revenir l’an prochain pour mon anniversaire. [L’assemblée applaudit.] Un grand merci. Oh! C’est épatant. Je regardais ça; je ne savais pas ce que c’était. C’est vraiment très joli, et tous vos cadeaux.

4 Il n’y a qu’une parole que je puisse dire. Et ce n’est pas exactement… Eh bien, c’est une parole qui renferme une prière : “Que Dieu vous bénisse.” Et si je n’avais jamais la possibilité…que Dieu ne me donnait jamais l’occasion de le faire dans cette vie, de—de témoigner ma reconnaissance pour tous ces cadeaux qui m’ont été offerts par chacun. Et même une petite fille avait mis une petite enveloppe, c’était sa dîme, qui s’élevait, je pense, à environ huit cents. Elle m’a envoyé ça comme cadeau d’anniversaire : sa dîme. Depuis celui-là jusqu’à ces grands cadeaux qu’il y a ici, oh! que Dieu vous le rende en abondance, mes chers frères et sœurs. C’est que je… Franchement je ne pensais pas que vous aviez autant d’estime pour moi. Réellement. J’en suis très reconnaissant.

5 Aujourd’hui, c’est—c’est, nous avons prévu de vous parler à cœur ouvert, je crois, aujourd’hui. Simplement, au lieu de prêcher, simplement vous parler et peut-être expliquer quelques-unes des choses qui peuvent vous sembler si mystérieuses dans les réunions. J’en ai encore le souffle coupé. C’est que je ne m’attendais pas à avoir un autre anniversaire aujourd’hui.

6 Comme je passais la porte, j’ai rencontré mon bon ami, ici, Art Wilson. Je pense que les Hommes d’Affaires Chrétiens le connaissent tous. Vous—vous habitez l’Oregon, n’est-ce pas? Ou… [Frère Wilson dit : “Reno, dans le Nevada.” — N.D.É.] Reno, dans le Nevada. Frère Art Wilson, à ma droite.

7 L’homme à côté de lui, c’est M. Wood. M. Banks Wood, qui est mon ami et mon voisin. M. Wood est mon compagnon de voyage. Et beaucoup d’entre vous le connaissent, du fait qu’il vend les livres lors des réunions. Cet homme était un entrepreneur très prospère. Un jour, pendant que j’étais à Louisville, dans le Kentucky, que j’y faisais une réunion, — lui était témoin de Jéhovah, sa femme était méthodiste, — comme ils avaient entendu parler des réunions, ils se sont rendus là-bas en voiture, pour voir si tout cela était bien vrai.

8 Ce soir-là, il y avait là une jeune fille qui était comme pétrifiée : elle était étendue depuis plusieurs mois, incapable même de bouger une seule articulation, des hanches jusqu’en bas. Une jeune fille d’environ, oh, une demoiselle d’environ quinze ans; elle s’est levée de sa civière, d’un coup, au moment où on l’a emmenée sur l’estrade, et elle a marché, elle allait et venait. Le lendemain, elle a continué comme ça. Quelques jours plus tard elle retournait à l’école. En bonne santé, tout est normal encore aujourd’hui. Et le Seigneur avait fait beaucoup d’autres choses.

9 Alors M. Wood, comme il avait quelque chose à faire, une maison à terminer ou un travail en chantier, il a fallu qu’il se dépêche de finir ça. Il est allé à Houston, au Texas, à ma réunion suivante. Là-bas, il était dans la salle, le soir où l’Ange du Seigneur est apparu, et où les appareils photo ont pris la photo de l’Ange, cette même photo que vous avez vue vous-mêmes, ici.

10 Alors il s’est retrouvé devant un grand choix à faire. Il avait un garçon infirme, dont la jambe était atrophiée, repliée sous lui. Alors M. Wood, quand je suis rentré… Je suis allé outre-mer, et en Suède; je suis rentré. Et là ils ont dressé la tente, je crois que c’était à Cleveland ou…à Cleveland, dans l’Ohio. Et M. Wood, bien entendu, était encore dans la foule, il suivait tout simplement, comme le font encore beaucoup d’entre vous aujourd’hui, mais il était bien décidé à rester jusqu’à ce que l’affaire soit classée. C’est comme ça, c’est comme ça qu’il faut faire. Il a laissé de côté son travail, et il a amené ce garçon à Cleveland.

11 Après quelques soirées, pendant cette série de réunions. Évidemment, je ne m’en souviens pas; seulement grâce à la bande. Il était assis au fond, dans une tente, tout au fond, lui et sa femme. Et le Saint-Esprit est descendu, Il a dit : “La dame qui est assise là-bas, au fond, avec son mari, un entrepreneur,” Il a dit, “elle, elle a une tumeur. Et son garçon est infirme. Mais AINSI DIT LE SEIGNEUR : ‘Guéris.’” Ils ont fait lever le petit. C’est un jeune bien portant, sa jambe est droite, depuis cette heure-là, il est normal, autant que n’importe quel autre garçon.

12 M. Wood a cessé d’exercer son métier d’entrepreneur; il flâne avec moi. [L’assemblée tape des mains. — N.D.É.] Donc, son garçon et mon garçon sont très copains. Il est normal et en bonne santé, autant que n’importe quel autre garçon; il s’attend à partir sous peu au service militaire. Donc, le Seigneur est bon. N’est-ce pas? [“Amen.”] Il est plein de miséricorde. Et que de grandes choses Il a faites au milieu de nous!

13 Maintenant, aujourd’hui, maintenant, ce soir, je pense, étant donné que… Nous allons commencer un peu plus tôt. Je dois être à Louisville, dans le Kentucky, à un rendez-vous, demain matin à huit heures, et je dois faire tout le trajet en voiture cette nuit, c’est environ à huit ou dix heures de voiture d’ici. Donc, nous arriverons là-bas tout juste à temps pour aller à ce rendez-vous. Nous partirons directement d’ici, pour aller à…pour Louisville, et en voiture. Et alors, nous avons l’intention de commencer les services un peu plus tôt, ce soir. Aussi nous vous serions reconnaissants de bien vouloir arriver un peu plus tôt. Ils m’ont dit que je pourrais être sur l’estrade…

14 [Frère Joseph Mattsson-Boze dit : “On distribuera les cartes à dix-huit heures.” — N.D.É.] On distribuera les cartes à dix-huit heures, a dit Frère Joseph. Et nous…

15 Il se peut que très bientôt Billy soit forcé de faire son service militaire, alors c’est M. Wood qui distribue les cartes de prière, et Billy l’initie. J’ai dit : “Comment te débrouilles-tu, Monsieur Wood?”

16 Il a dit : “Dis donc!” Il a dit : “Ça va bien, mais”, il a dit, “il ne me restait que deux cartes, et six personnes les voulaient.” C’est… Il a dit : “Qu’est-ce qu’on fait dans ce cas-là?”

J’ai dit : “Exactement ce que tu as fait.” J’ai dit : “Eh bien, il…”

17 Et hier soir, là, il était si heureux, disait-il, de voir ces gens, à qui—qui il avait donné les cartes, se tenir sur l’estrade, et Dieu les guérir et les rétablir. Il en était si heureux!

18 Donc, ce soir, on les distribuera à dix-huit heures, parce que je dois être sur l’estrade à dix-neuf heures quarante-cinq, je pense. Je crois que c’est bien ça. Et ce afin de terminer la réunion un peu plus tôt, à cause de ce trajet en voiture, qui sera long et fatigant, cette nuit.

19 Alors, merci d’être venus cet après-midi. En cet après-midi froid et de grand vent, mais vous êtes quand même venus. Ça montre que vous n’êtes pas du tout venus pour qu’on vous voie. Vous êtes venus dans le but de retirer quelque chose de bon de cette réunion, quelque chose qui vient de Dieu. Et je Le prie de vous bénir abondamment.

Bon, surtout, ça ne veut pas dire que tous les gens doivent être ici à dix-huit heures; seulement ceux d’entre vous qui veulent avoir une carte de prière.

20 Et maintenant, que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à tout notre rassemblement. Et je—j’espère qu’un jour, si le Seigneur le veut, je pourrai bientôt revenir à Chicago, pour servir le Seigneur.

La Bible dit ici :

Lorsqu’il y aura parmi vous quelqu’un qui est spirituel ou prophète, c’est dans des visions que moi, l’Éternel, je me ferai connaître à lui,…

Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à Sa Parole. Maintenant, pour vous parler un peu à cœur ouvert. Je vais…

21 Ceci, Joseph ne le sait pas encore. Mais je vais juste lui demander de m’interrompre si, à n’importe quel moment, il veut dire quelque chose. Nous avons eu une entrevue, un peu comme ça, ce matin, à la radio. Vous avez tous écouté l’émission? [L’assemblée dit : “Amen.” — N.D.É.]

22 Et—et donc, pour—pour aujourd’hui, j’ai pensé, peut-être, juste pour sonder un peu le—le sentiment général des gens, pour que vous puissiez voir ce qu’il en est, comment opère le surnaturel. Juste vous parler à cœur ouvert, pour vous mettre au courant de la face cachée de Ceci, en dire autant qu’il m’est permis de le faire. Et je n’ai jamais… Beaucoup de ces choses que j’ai à cœur de dire, je ne les ai jamais dites à un auditoire auparavant. Donc, qu’Il ajoute Ses bénédictions à ce que nous dirons.

23 La première chose dont nous voulons parler, c’est : Qu’est-ce qu’une vision? C’est quoi, au juste? Certains, tant de gens…

Je ne le dis pas, comme notre Frère Billy Graham le disait, “pour répondre à ceux qui me critiquent”. Je suis vraiment reconnaissant que mes critiques soient si peu nombreux. Presque tous…

24 Ceux d’entre eux qui n’ont jamais assisté à une réunion, peut-être qu’ils diront : “Bof, tout ça, c’est sans intérêt.” Mais dès qu’ils assistent à une réunion, ça règle presque toujours la question, quand Jésus s’empare de leur cœur, et qu’alors ils voient que c’est—que c’est vrai.

25 Une vision, c’est—c’est tout simplement… Beaucoup de gens me demandent : “Frère Branham, est-ce quelque chose de matériel, que vous regardez? Ou bien, est-ce juste une impression qui frappe l’esprit? Ou bien, qu’est-ce que c’est?” Non. C’est matériel. C’est réel, comme je regarde en ce moment, aussi réel que ça.

26 Et maintenant, comment cela arrive, c’est par une action de la grâce souveraine de Dieu. Et, quand je n’étais qu’un bébé, au moment de ma naissance, ma mère me dit que cette Lumière est entrée et est venue se placer au-dessus du petit lit dans lequel j’ai vu le jour. Après, d’aussi loin que je m’en souvienne, ces choses se sont toujours produites devant moi.

27 Ça s’ouvre, tout simplement, devant moi. Il me semble qu’il n’y a pas moyen de vraiment l’expliquer, mais, juste pour le faire saisir du mieux que je peux : il s’agit de s’abandonner au Saint-Esprit. Et ça commence, et voilà, c’est là devant vous. Vous êtes conscient de votre présence ici, et pourtant, vous êtes quarante ans en arrière, dans la vie de quelqu’un, vous êtes là à regarder ce qu’il fait. Et alors, tout ce que je dis, c’est ce que je suis en train de regarder.

28 Ensuite, quand je reviens un peu à moi, je me rends compte que j’ai dit quelque chose, mais souvent je ne sais pas ce que j’ai dit. Et le moyen pour moi de le savoir, c’est que ces jeunes hommes qui sont assis ici, avec ces magnétophones, ils vont me faire réécouter ça. Et c’est mon moyen de savoir. Donc, ça ne vient pas de moi, pas du tout.

29 Et puis, cela—cela est donné dans un seul—un seul but. Bon, à mon avis, et je dis ceci du fond du cœur : la forme la plus importante et la plus élevée qui existe, par laquelle Dieu puisse transmettre Son Message à Son peuple, c’est que les gens croient Sa Parole. C’est exact. Voilà la forme la plus élevée. Prêcher l’Évangile est la forme la plus élevée. D’ailleurs, si vous remarquez, c’est dans cet ordre que la Bible le présente. “Premièrement les apôtres, deuxièmement le prophète”, et ainsi de suite, ça continue comme ça, jusqu’aux neuf dons spirituels qui agissent dans chaque corps local.

30 Bon, mes réunions en Amérique n’ont pas été très efficaces, pas autant qu’elles auraient dû l’être, en Amérique. Mes réunions ont plus d’impact, pour la cause du Seigneur, outre-mer. Les gens s’y rallient avec plus d’intérêt. Or je ne sais pas pourquoi. Bon, je ne parle pas de vous ici. Non. Je parle du public en général, voyez-vous, tout autour, disons, comme Chicago, dans l’ensemble; ou—ou Durban, en Afrique du Sud, dans l’ensemble, voyez-vous, quelque chose comme ça; ou Mexico, dans l’ensemble. Eh bien, ces gens auront une réaction positive, dans une proportion de quatre-vingts pour cent plus élevée qu’en Amérique.

31 Maintenant, les services de guérison auxquels les Américains réagissent le mieux, à mon avis, eh bien, ce sont ceux de Frère Oral Roberts. Bon, Frère Oral Roberts est un orateur très énergique, un vrai prédicateur et un bon frère qui a la crainte de Dieu, notre frère, Oral Roberts; et c’est un de mes amis intimes, un frère charmant. J’ai un très profond respect pour Frère Roberts. Le Seigneur est avec lui et Il le bénit énormément, et ses réunions ici en Amérique. Il…

32 Nous pourrions nous rendre tous deux dans une ville, lui organise sa série de réunions, et moi j’organise ma série de réunions. Ses auditoires à lui vont dépasser les miens, ils seront bien des fois plus nombreux, juste avec un peu de publicité, parce que son ministère a un plus grand impact ici en Amérique, parce qu’il est un—un—un orateur tellement convaincant. Il est… Et il a la—la manière. Il est intelligent et instruit, et il connaît la Bible. Et il peut présenter cela de telle manière que les gens instruits vont écouter, parce que c’est à leur niveau, c’est comme ça qu’ils—qu’ils vivent.

33 Par contre, nous, quand nous sommes allés en Afrique, eh bien, ça ne se compare pas, mais pas du tout. Voyez? Et les gens qui ne sont pas instruits, et tout, eux cherchent le surnaturel, parce qu’ils n’ont pas ceci, l’instruction et…n’ont pas reçu un enseignement savant comme les gens d’ici. Et donc… C’est un quelque chose que le Seigneur a donné, pour gagner les gens.

34 Bon, je ne veux pas dire que… Beaucoup de gens instruits, intelligents, habiles, parmi les plus haut placés, même des rois, des potentats, des monarques, certainement, ils y croient et le reçoivent.

35 Mais, en général, dans nos églises américaines, il y a longtemps que nous n’avons pas eu un réveil, très longtemps, depuis l’âge de Wesley. Les anciennes générations se sont éteintes. Alors qu’autrefois, les gens du groupe de Wesley, on les mettait à la porte et on disait d’eux qu’ils étaient des “exaltés” et qu’ils avaient “la danse de Saint-Guy”, parce qu’ils secouaient vivement la tête, et—et qu’ils gisaient là, dans les…sur les estrades et partout dans les allées. On versait de l’eau sur eux et on les éventait, quand le Saint-Esprit était sur eux. Maintenant cette époque-là a disparu, il y a longtemps.

36 Nous avons tous fini par devenir, oh, tellement orthodoxes. Mais c’est pour ça qu’ils n’y arrivent pas. Les gens d’aujourd’hui, ce qu’on leur enseigne, eh bien, voilà, un—un orateur qui peut présenter la chose d’une—d’une façon magistrale. Eh bien, ça, c’est tout à fait en ordre. C’est très bien, c’est épatant. Pourvu que vous receviez Christ, c’est ça—c’est ça l’essentiel, pourvu que vous receviez Christ.

37 Maintenant, nous remarquons, notre Frère Roberts. Vous avez peut-être écouté son émission ce matin. J’ai lu les articles qui ont paru dans le journal, et j’ai eu l’information de première main. On disait que… Et, là-bas en Australie, c’est vraiment affreux, ils l’ont hué, ils l’ont traité d’“imposteur” et tout, et ils l’ont chassé comme ça. Alors que, peut-être que…un ministère de ce genre-ci aurait fait taire tout ça sur-le-champ. Voyez? Voyez? Ça ne se serait pas passé comme ça. Mais Frère Roberts, par contre, Dieu lui a donné un moyen d’œuvrer auprès de certaines personnes que moi, je ne pourrais pas atteindre. Et peut-être que moi, j’œuvre auprès de certaines personnes que lui ne peut pas atteindre. Mais, ensemble, nous sommes frères, nous cherchons à faire tout ce que nous pouvons pour le Royaume de Dieu. Voyez?

38 Et les visions font simplement partie de l’Évangile qui est prêché. Maintenant, vous voyez, si j’avais eu de l’instruction, et probablement que si j’avais eu une belle voix, et tout, que j’avais pu présenter l’Évangile d’une manière semblable, j’aurais probablement été un—un prédicateur de ce genre-là. Mais Dieu, sachant que je n’aurais pas d’instruction, il fallait qu’Il me donne un autre outil de travail, vous voyez. Et c’est ce qu’Il a fait — voilà tout ce que j’en sais.

39 Maintenant, vous vous demandez peut-être ce qui se produit sur l’estrade. Quand un—un—un patient, ou…je ne le dirais pas comme ça. Ce serait d’employer un terme trop médical. Si vous voulez, je dirai ceci : quand un ami se tient devant moi, qu’il a besoin d’aide, voici ce qui se produit. Moi, je n’ai rien à voir là-dedans, absolument rien. C’est le patient lui-même qui opère ce don Divin. Je n’ai rien à voir là-dedans, rien du tout. Tout ce que je fais, c’est de m’abandonner, de m’abandonner toujours plus, jusqu’à ce que l’esprit de cette personne et l’Esprit qui est sur moi, auquel je me suis abandonné, jusqu’à ce que le Saint-Esprit…

40 Je vais l’appeler comme ceci, ou plutôt le présenter comme ceci, pour que vous compreniez. Ici, en haut, il y a le Saint-Esprit, et alors, tout ce que je fais, c’est de m’abandonner toujours plus à Lui, jusqu’à ce que je sache qu’Il—qu’Il est là. Et je parle à la personne, jusqu’à ce que je capte son attention. Jusque-là, je ne sais rien de plus. Et le Saint-Esprit, du fait que mon esprit est abandonné à Lui, me montre la vie de cette personne. Et quand cela se produit, c’est ce qui fait grandir la foi du patient, jusqu’à ce niveau-ci.

41 Et souvent, je me mettrai alors à dire autre chose, Il m’arrêtera et dira : “AINSI DIT LE SEIGNEUR.” Ça, regardez bien. Ça, c’est parfait à tous les coups. Ça n’a jamais failli. Il leur dit exactement ce qui est sur le point d’arriver. Et il en sera ainsi. Notez-le, et voyez s’il n’en est pas ainsi.

Or ça, c’est le patient qui le fait.

42 Maintenant, je vais peut-être vous apporter ça un peu sous une forme pour amateur, pour que vous compreniez. Disons que, qu’il y a une très grande…que nous sommes tous des petits garçons et des petites filles, et que nous sommes là-bas, à…de nouveau dans notre enfance. Et il y a là une très grande clôture. Et de l’autre côté, il y a une fête foraine. Et il se trouve que moi, je—je suis un peu plus grand que vous. Vous, vous êtes peut-être plus forts que moi, mais moi, je suis plus grand. Voyez? Dieu fait différents types de personnes, pour différents types de travail. Eh bien, alors, ici, très haut, à peu près à la hauteur qui me permettrait de regarder de l’autre côté, il y a un trou dans le mur. Bon, là, je peux m’agripper au haut du mur, parce que je lève les bras un peu plus haut, et en serrant les doigts, je peux me hisser et regarder par le trou. Je peux revenir vous dire ce que j’ai vu. Vous saisissez maintenant? Vous me suivez? [L’assemblée dit : “Amen.” — N.D.É.]

Bon, maintenant, peut-être que l’homme d’à côté, lui il est plus fort, mais il ne peut pas voir à une telle hauteur. Alors il dira : “Frère Branham, qu’est-ce que vous voyez?”

43 Je dirai : “Un instant.” Je sauterai très haut, et là je m’agripperai à l’extrémité, je me hisserai, je tirerai très fort. Je dirai : “Je vois un éléphant.” Et je redescendrai. Voyez? C’est épuisant, parce que je me hisse. Je le dis un peu en parabole, pour que vous compreniez bien.

Maintenant, quand je redescends : “Qu’est-ce que vous avez vu?

— Un éléphant.” Voyez? Bien.

44 — Bon, ça, c’est comme la personne qui est sur l’estrade, en train d’utiliser le don Divin. Ça épuise, parce que c’est la personne elle-même qui fait agir ce don. Les gens n’en ont pas conscience, mais c’est eux-mêmes qui font agir le don.

45 Maintenant, on m’a dit qu’hier soir il y avait un homme sur l’estrade, — c’est Frère Joseph qui m’a dit ça quand il est venu me trouver, — que cet homme était… Au premier abord, j’avais pensé qu’il était sourd-muet. J’ai dit : “Bonjour, monsieur.” Quelque chose comme ça. Il se peut que je ne le rapporte pas textuellement. Je me base sur ce qu’on m’a dit. Je n’ai pas encore écouté la bande. Et on m’a dit que l’homme ne bougeait pas. J’ai dit : “Eh bien, peut-être qu’il est sourd-muet.”

46 Maintenant, regardez bien la grâce souveraine. Voyez? Ça, c’est comme le fou qui était venu sur l’estrade. C’est comme le sorcier guérisseur en Afrique, qui est là à vous défier, avec des os aux doigts, vous voyez. Alors la grâce entre en action. On n’a pas à s’inquiéter. Non. Il n’y a aucune inquiétude à avoir. La grâce entre en action. Dieu entre en action là où on ne peut pas entrer en action. Et alors, pendant que cet homme était là. Avant… Je—j’ai dit : “Eh bien, il est peut-être sourd-muet.” Et tout à coup, une vision est apparue devant moi. Alors…

47 [Une sonnerie de montre se déclenche. — N.D.É.] Bon, excusez cette sonnerie de montre. C’était pour indiquer le moment de venir commencer. Alors, je sais que vous avez entendu ça, ici. On m’a donné là une montre qui a une sonnerie. Alors, j’espère que ce n’est pas déjà l’heure de m’arrêter. Donc, dans la… Ça, je vais en entendre parler, ne vous en faites pas.

48 Et donc, cet homme qui était là. Dans la vision, peut-être que j’ai tout de suite vu la Finlande ou quelque chose comme ça. Je ne me souviens pas. Mais, bon, quoi qu’il en soit, on m’a rapporté que je lui avais dit qu’il était Finlandais. Nous nous étions mépris sur son compte, ou quelque chose, peut-être sur le fait qu’il était Finlandais. Eh bien, Joseph ici présent, il disait qu’il… Ça l’a beaucoup impressionné, qu’Il sache de quelle nationalité était cet homme. C’est Dieu qui, par Sa grâce, a montré ça.

[Frère Joseph Mattsson-Boze parle avec Frère Branham du frère finlandais qui a été guéri. — N.D.É.]

49 Je me demande si, par hasard, cet homme se trouve dans la salle aujourd’hui, et s’il y a une personne assise près de lui qui pourrait peut-être…si cette personne parle le finnois, elle pourrait—pourrait vérifier l’exactitude de ceci. Voudriez-vous lever la main, si cet homme est dans la salle aujourd’hui, ce Finlandais qui était ici hier soir, celui dont nous parlons, qui était sur l’estrade. Je voulais—voulais juste…

50 [Frère Joseph Mattsson-Boze continue à parler avec Frère Branham du frère finlandais qui a été guéri. — N.D.É.] Eh bien, là, je suppose qu’il est peut-être retourné chez lui.

51 Bon, maintenant, quand Jésus était ici sur terre, et… Il était le porte-parole oint de Dieu. Le croyez-vous? [L’assemblée dit : “Amen.” — N.D.É.] Il était le—le Fils unique de Dieu. Et Dieu était en Christ — réconciliant le monde avec Lui-même — sans mesure. Vous croyez ça, vous qui étudiez la Bible? [“Amen.”] Il était l’Emmanuel. Jamais aucun de nous n’atteindra cette position-là. Non. Non. Il était le Fils de Dieu, saint, né d’une vierge, et ça, jamais nous ne le serons. Jamais nous ne serons capables de faire de telles choses, parce que c’est Ce qu’Il était, Lui.

52 Par contre, Il a promis que nous ferions, nous aussi, les choses qu’Il faisait, parce que nous allions devenir des enfants adoptifs de Dieu grâce à Lui. Pas vrai? [L’assemblée dit : “Amen.” — N.D.É.] Or ça, ce n’est pas… Ça s’applique à chacun de nous. Tous les croyants deviennent fils et filles de Dieu. Pas vrai? [“Amen.”]

53 Maintenant, quand la femme qui avait la perte de sang a touché Son vêtement, ça, c’était exactement comme de jeter un coup d’œil par le trou. Voyez? Il a senti que de la vertu était sortie de Lui. Il s’est—Il s’est affaibli, mais Il ne savait pas ce qui s’était passé. Quelqu’un L’avait touché, en utilisant de—de la foi. Il a demandé qui c’était, et tous s’en défendaient. Et alors, ce qui s’est produit après qu’Il a fait ça, eh bien, Il a promené le regard jusqu’à ce qu’Il ait trouvé. Or, voilà…

54 Comment a-t-Il su que c’était elle? Voilà la question, ce que je veux vous faire remarquer. Comment a-t-Il su que c’était elle? Maintenant je vais essayer, avec…en tant que frère, d’expliquer ceci, comment Il a su que c’était elle.

55 C’est que, quand quelqu’un a fait ça, — je peux le dire en me basant sur les réunions ici, sur la manière d’agir du Saint-Esprit, — quand quelqu’un a été béni, c’est comme s’il y a quelque chose qui vous attire, comme ça, voyez-vous, et vous repérez la personne. Et là, juste au-dessus d’elle, vous la voyez, cette personne, et ce qui lui est arrivé, et ce qui ne va pas chez elle. Alors vous regardez, et vous voyez que c’est la même personne, et il y a comme une—une voie ou un canal qui est actif entre vous et cette personne.

56 Je pense que c’est comme ça, — Il ne l’a jamais expliqué, — je pense que c’est comme ça qu’Il l’a su. En effet, puisque le Saint-Esprit agit de façon similaire, c’est de cette manière qu’on peut le comprendre.

57 Comme, par exemple, parfois on dit : “La dame qui est assise là-bas, qui porte un chapeau vert”, ou quelque chose comme ça, “vous souffrez de telle chose. Vous venez de tel endroit.” Vous écoutez ça. Voyez? Vous êtes en pleine vision, en train de regarder ce qui se passe. Ensuite, peut-être que vous la voyez réapparaître, et il y a de la lumière autour d’elle, et tout. Eh bien, alors vous dites : “Eh bien, elle est guérie. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.” Voyez? Le Seigneur, qui montre la vision, là c’est tout simplement votre foi en Lui qui fait qu’Il m’utilise comme porte-parole, pour vous dire ce que vous désirez qu’Il vous dise. Vous voyez ce que je veux dire? Bon, mais quand c’est l’autre… Or ça, c’est tout simplement une voie permissive par laquelle Dieu agit.

58 Je dis ceci avec respect. L’heure est proche où, — après que je vous aurai dit ce que le Seigneur m’a montré par vision, — où ceci finira par céder la place à quelque chose qui est de loin supérieur. Et c’est de ça que je veux parler cet après-midi.

59 Donc, la personne qui fait ça, elle va—va, si elle y croit, elle sera bénie et elle se rétablira. Or, ce qu’il y a eu, ce n’est pas que ces gens ont été guéris, mais c’est que leur foi a touché Dieu et a accepté la guérison qui a déjà été acquise pour eux il y a mille neuf cents ans. Voyez? Non, ça n’a absolument rien à voir avec leur guérison. C’était juste un porte-parole, pour prononcer la chose.

60 Comment était-ce, partout dans la Bible? Nous ne… Je ne me compare pas avec un prophète. Non monsieur. Non. Je ne suis qu’un pauvre pécheur sauvé par la grâce. Mais le don que le Seigneur a donné aux prophètes, et ce qui faisait d’eux des prophètes : ils étaient le porte-parole de Dieu. Ils avaient la Parole du Seigneur. Et jamais aucun prophète n’a fait quoi que ce soit selon son propre désir. Quand il le faisait, il fallait d’abord que Dieu le lui ait dit. C’est vrai.

61 Même chose pour le Fils de Dieu, quand Il est venu, Lui qui était le Dieu du prophète. Il a dit : “Je fais uniquement ce que Me montre le Père.” C’est vrai. Ça doit venir uniquement par les puissances Divines, pour se révéler à travers la chair. Et Christ était le porte-parole de Dieu sur terre. Tout le monde comprend ça? [L’assemblée dit : “Amen.” — N.D.É.]

62 Bon, par exemple, parfois, pendant que je suis chez moi. Gene, Léo, ceux dont je parlais hier soir, qui sont assis ici, Frère Beeler et beaucoup d’autres, et les gens qui me connaissent. Chez moi, je suis là, en train de marcher dans la maison, je ne pense à rien. Peut-être que je m’assieds dans la pièce, et là, une vision me vient. Peut-être qu’il n’y aura pas un seul mouvement pendant un bon bout de temps. Et ça dira…

63 Il dira : “Maintenant, dans quelques instants tu vas recevoir un appel, au téléphone, et tu dois te rendre dans telle ville. Et, quand tu iras dans cette ville, tu iras à tel endroit. Ce sera comme ceci. Tu entreras dans la pièce, et tu déposeras ton chapeau. Ou, la dame déposera ton chapeau sur le lit, mais ce n’est pas là qu’il doit être. Il faut qu’il soit sur la table, et une autre dame entrera par ici.”

64 Vous verrez tout ça s’exécuter devant vous, exactement comme ça doit se dérouler. Et si je néglige une seule de ces choses, ça n’arrivera pas. Il faut que ce soit au moment précis, à l’heure précise, et que tout soit dans la même position, tel quel, car c’est une vision. Il—il faut qu’elle se matérialise parfaitement. Alors, à ce moment-là, ça ne peut pas faire autrement qu’arriver. Ça n’a jamais failli. Ça, c’est quand Dieu utilise Son don. Ça ne m’affaiblit pas. Ça ne m’affecte pas.

65 Or, quand Jésus a ressuscité Lazare de la tombe, ça, c’était un miracle beaucoup plus grand que dans le cas de la femme qui avait touché Son vêtement et avait été guérie de sa perte de sang. Vous êtes d’accord là-dessus? [L’assemblée dit : “Amen.” — N.D.É.] Il n’a jamais dit qu’Il s’était affaibli et que de la vertu était sortie de Lui, parce que là, c’était Dieu qui utilisait Son don. Voyez? C’est ce genre de vision là. C’est ce type de vision là.

66 Mais quand ce sont les gens qui utilisent le don de Dieu, et c’est ce qui m’affaiblit tant sur l’estrade, c’est que c’est vous, vous-mêmes. C’est ce qui produit la chose. C’est vous-mêmes qui la produisez, qui la mettez en action, voilà pourquoi cela tire. Soit que vous utilisiez le don de Dieu, soit que Dieu utilise Son don.

Maintenant, pour faire une comparaison, je dirais… Si vous me demandiez : “Qu’est-ce qu’il y a là-bas?

— Eh bien, il y a une girafe.

— À part ça, qu’est-ce que tu as vu? Qu’est-ce que…” On se fatigue, voyez-vous, là, on voit autre chose.

67 Par contre, quand Dieu veut vous faire savoir ce qui va se passer, Lui, Il n’a qu’à vous prendre, vous élever au-dessus de toute la situation, et dire : “Voici le cirque en entier. Tu vois? Voici la totalité du tableau. Tu vas faire ceci, et faire ceci, et faire ceci, et cela.” Il vous dépose de nouveau en bas. Il vous a élevé, dans Ses bras éternels et sous Son aile. Et il n’y a rien au monde… On redescend et on a envie de crier victoire. Mais voilà, c’est ça.

68 Or la plupart des gens, ils pensent que quelqu’un qui a des visions devrait être Divin. Non monsieur, absolument pas. Non monsieur. Il n’y a que Dieu qui est Divin, personne d’autre. C’est tout. Et il n’y a personne… Il n’y a pas de distinction entre nous. Nous sommes tous des pécheurs sauvés par la grâce. Et l’un n’est pas supérieur à l’autre. C’est que quelque chose a été donné à l’un, et lui aura à répondre de ce qu’il a fait du talent qui lui a été donné. C’est vrai. Chaque personne aura à répondre de cela.

69 Maintenant, j’aimerais vous raconter une vision qui s’est produite dernièrement. Et pour que… Frère Joseph m’a demandé de le faire, pour que les gens qui sont ici, dans la salle, ceux qui n’ont pas pu se procurer ce—ce numéro-là du magazine, comprennent. J’ai fait… Au début, quand je suis devenu un—un serviteur du Seigneur, appelé à prier pour Ses enfants malades, vous connaissez l’histoire, qu’Il m’a dit que j’étais né pour prier pour les malades.

70 Maintenant, vous dites : “Oh, celle-là, je l’ai entendue souvent, de différentes personnes.” C’est bien. Voyez? Ça, c’est eux, je—je ne peux pas répondre pour quelqu’un d’autre. Je dois répondre pour ce qui me concerne, et vous devez répondre pour ce qui vous concerne. C’est vrai, ça.

71 Et alors, quand Il m’a dit ça, je savais qu’il y avait, dans ce ministère, qu’il y aurait nécessairement beaucoup de choses à considérer; entre autres, la question d’argent. Eh bien, j’ai fait une promesse à Dieu, que je ne prendrais pas l’argent des gens. Et je Lui ai demandé… Je ne voulais pas de l’argent des gens, mais je savais ce que ça impliquait, qu’on me donnerait de grosses sommes d’argent, et que j’aurais à les refuser. Alors, je Lui ai dit que, tant qu’Il ferait réussir mes voies pour que je n’aie pas à quémander de l’argent, je resterais sur le champ de mission, tant qu’Il me ferait réussir. Mais quand Il en viendrait à ne plus pourvoir, qu’on en soit réduits à quémander, ou à passer des heures, ou tout ce qu’ils font pour ramasser des offrandes, — comme ce que j’avais vu bien des fois dans ma propre église dénominationnelle dont je faisais partie à l’époque, — alors j’ai dit que je—je quitterais le champ de mission. Il m’a béni pendant environ neuf ans. Mais, en Californie, ça…

72 Mon ministère, semble-t-il, s’est mis à baisser, pour une raison ou pour une autre. Le courrier a diminué. Les gens ne semblaient pas être intéressés. “Eh bien,” j’ai pensé, “ô Dieu, tout ça, c’est entre Tes mains.” Alors qu’avant, je recevais environ mille lettres par jour, ou quelque chose comme ça, là on en était, ça a baissé jusqu’à six cents, puis cinq cents, puis jusqu’à quatre cents, trois cents, cent, soixante-quinze, à peu près ça. Je ne recevais plus qu’environ ce nombre-là, par jour, peut-être soixante-quinze lettres par jour.

73 Eh bien, je me suis dit : “Eh bien, qu’est-ce qui peut bien s’être passé? Autant que je sache, je n’ai rien fait. Si oui, pour—pour, eh bien, pour les gens, je—je suis—je suis désolé.” Évidemment, je me disais : “Eh bien, je n’ai pas… Je ne vends rien. Les gens m’écrivent pour avoir des linges de prière, c’est tout. Et ça, nous ne les vendons pas. Nous les leur donnons. Eh bien, alors, Seigneur, peut-être que Tu es sur le point de faire des changements.”

74 Je suis allé en Californie, je m’y suis endetté d’environ— d’environ quinze mille dollars, dans une série de réunions. Ce soir-là, quand je suis parti, j’ai demandé à Billy ce qu’il en était. Et les chères gens qui parrainaient ça, ils ont prêté leur appui financier, et ils ont été très, très gentils. Mais la promesse que j’avais faite, ce n’était pas ça. J’avais promis à Dieu de faire quelque chose.

75 Ce soir-là, un cher frère m’a ramené au petit chalet où je logeais, et là je suis allé dans la montagne, tout seul, vers deux heures du matin. Nous devions partir vers quatre heures et demie. Et j’ai prié, il y avait clair de lune. Je revois la scène. C’était l’automne dernier. J’ai dit : “Père Céleste, maintenant je—je quitte le champ de mission, je rentre. Et ce que Tu veux que je fasse à partir de maintenant, je Te prie de me le révéler.”

76 Et alors, je ne pouvais pas dire ça à Billy et aux autres. Je ne voulais pas le leur dire, je ne voulais pas le dire à ma femme. Mais, je me suis dit : “Je le leur dirai quand j’atteindrai l’Arizona.” Eh bien, à ce moment-là, je me suis dit : “J’attendrai d’avoir atteint le Texas, ce bon vieil État où habitait ma mère.” Je me suis dit : “Je le leur dirai là-bas.” Et je me suis rendu jusque-là. Je le leur ai dit en arrivant à Jeffersonville, dans l’Indiana.

Billy, eh bien, il a dit : “Papa, attention à ce que tu es en train de faire là.” Il a dit : “La Bible ne dit-Elle pas : ‘Malheur à moi si je ne prêche pas l’Évangile?’”

77 J’ai dit : “Prêcher l’Évangile, je ne parlais pas de ça du tout. Je parle des services d’évangélisation.” Et j’ai dit : “Écoute, Billy,” j’ai dit, “Dieu a des hommes sur le champ de mission, partout. Il n’a pas besoin de moi là-bas. Je peux retourner à mon ancien emploi, et—et prendre le pastorat, être le pasteur du Tabernacle, ou quelque chose. Peut-être que j’irai louer l’ancienne salle de spectacle, là-bas, pour faire une réunion internationale un dimanche après-midi, et une émission radiodiffusée, ou quelque chose comme ça.” J’ai dit : “Je ne peux pas m’arrêter tout d’un coup, là, parce que mes dépenses s’élèvent à environ cent dollars par jour, à la maison. Alors, je—je ne peux pas, parce qu’il y a mon bureau et tout.” J’ai dit : “Je ne peux pas fermer boutique tout d’un coup, parce que ça m’est impossible.”

Et alors ma femme a dit : “Billy, j’espère que tu sais ce que tu dis.”

J’ai dit : “Eh bien, je—je sais une chose.”

78 Une fois, j’étais venu ici à l’occasion d’une convention, pour une convention, et vous savez ce qui s’était passé là, à cause de cette promesse que j’avais faite à mon cher ami suédois, ici, Frère Boze, que je viendrais prêcher deux jours dans son église, l’Église de Philadelphie, après cette convention. On m’a fait savoir que si je ne, que si je faisais ça, je ne pourrais pas prêcher chez eux. C’était à moi de choisir. J’ai dit : “Je tiendrai ma parole.” Et je suis allé chez Frère Joseph. C’est exact. En effet, et je le referais. Un homme qui ne tient pas parole n’est pas quelqu’un de très bien.

79 Je vois Dieu de la même façon. Il a donné la Parole, et j’En crois chaque Mot. Et s’Il ne tenait pas Sa Parole, Ce ne serait pas Dieu, pour moi. Je… Il faut qu’Il tienne Sa Parole, je crois. Et Il le fera, je sais qu’Il le fera. Bon, alors, je…

80 Ce soir-là, quand nous sommes arrivés à la maison, je suis allé au lit. Ma femme pleurait. Elle a dit : “Billy, j’ai bien peur que tu fasses une erreur.” Elle a dit : “Tu sais que j’aimerais que tu restes à la maison, avec les enfants et moi. Mais,” elle a dit, “Bill, regarde ce que cela a produit. Cela a déclenché un réveil mondial, alors je ne vois pas pourquoi Dieu te ferait quitter le champ de mission.”

J’ai dit : “Eh bien, je le Lui ai promis. Il a dit…

— Mais—mais—mais Il ne t’a jamais dit ça.”

81 J’ai dit : “Mais je le Lui ai promis. Tu vois? C’est ça. Je le Lui ai promis. Je vais tenir ma parole envers Lui. Si je tiens ma parole envers mes frères, alors, bien sûr que je voudrais tenir parole envers mon Sauveur.” Donc, je me suis couché, et j’ai très bien dormi cette nuit-là.

82 Le lendemain matin, vers six heures, nous nous sommes réveillés. Et—et j’allais sortir du lit, — elle était de l’autre côté, — je me frottais le visage, comme ceci. J’ai dit : “Bon, aujourd’hui je vais appeler à la Compagnie des Services Publics, pour leur demander si je peux ravoir mon ancien emploi.” Et j’ai dit : “S’ils ne me redonnent pas mon emploi, M. Wood est entrepreneur, alors je l’accompagnerai. Lui et moi, nous irons démolir des bâtiments, ou quelque chose comme ça. Il faut que je travaille, parce que, il faut que j’aille travailler. En effet, puisqu’il me faut régler cette somme d’argent là, j’ai une dette de quinze mille dollars.” J’ai dit : “Alors, qu’est-ce que je peux faire? Il faut que je rembourse ça, ils ont beau y avoir prêté leur appui financier, peu importe, je—je vais rembourser ça. C’est vrai.”

Donc, elle a dit : “Tu vas appeler M.—M. Bar, ce matin?”

83 J’ai dit : “Eh oui. Je vais l’appeler et lui demander si je peux ravoir mon emploi. Et s’il… Et si cet emploi-là, c’est quelqu’un d’autre qui l’occupe maintenant, et qu’on ne peut pas lui donner un meilleur emploi,” j’ai dit, “dans ce cas je vais simplement…je vais accompagner Frère Wood, et nous construirons des bâtiments, ou quelque chose comme ça. Je l’assisterai.” Donc j’ai dit : “Si je quitte le champ de mission, il devra forcément le quitter aussi, alors il pourra recommencer à prendre des contrats, et nous pourrons travailler.” Donc, comme…

Elle a dit : “Eh bien, je—j’espère bien que tu parles en connaissance de cause, Bill.”

J’ai dit : “Eh bien, je…”

Et j’ai regardé. Quelque chose s’approchait, descendait du plafond… Oh, c’est que je, peut-être…

Je ne peux pas vous demander de comprendre ces choses. Mais ça, c’est quelque chose, quand nous nous retrouverons face à face avec Jésus, vous…?…sur la Parole.

Quelque chose s’approchait. J’ai vu deux petits enfants au teint foncé qui descendaient, ils tiraient un petit chariot.

J’ai dit : “Chérie, regarde ici, ce qui vient.” J’étais déjà parti.

Elle a dit : “De quoi parles-tu?” Je l’entendais, mais je ne pouvais pas lui répondre.

Et ces petits enfants s’avançaient vers moi, ces petits, aux cheveux un peu longs, aux yeux noirs, sombres, au teint brun, ils marchaient, venaient vers moi.

84 Ensuite je—j’ai vu, je me suis mis à avancer. J’ai dépassé l’endroit où se trouvaient les enfants, j’ai vu M. Arganbright, mon frère qui m’a accompagné à l’étranger bien des fois, je l’ai vu, il était debout, en train de me regarder. Je me suis avancé vers lui.

À ce moment-là j’entendais encore ma femme, qui se déplaçait dans la chambre.

85 Je vais le dire comme ceci, pour que vous compreniez. Ce ne sont peut-être pas les bons mots, mais c’est pour que vous compreniez. Cette dimension-là, dans laquelle je m’étais trouvé, voilà que maintenant j’étais passé dans une autre dimension. Je ne l’entendais plus marcher. Ce n’était plus là.

86 J’ai vu M. Arganbright. Il était comme d’habitude, avec sa petite manière bien particulière, sa tête comme ça, et il esquisse un petit sourire en me regardant. Et il a dit : “Frère Branham,” il a dit, “nous avons distribué des cartes partout. Nous avons prévu un moyen de vous faire entrer et sortir. Tout est prêt.”

J’ai dit : “D’accord, Frère Arganbright, quelle direction dois-je prendre?”

Il a dit : “Continuez simplement à avancer.”

J’ai continué à marcher. Je suis passé près de quelques ministres.

Puis je me suis rendu un peu plus loin. Et je me suis retrouvé dans une vaste enceinte circulaire, où il y avait toutes sortes de, semble-t-il, des milliers de places assises.

Et juste à ce moment-là, j’ai entendu quelqu’un dire : “La réunion est terminée.”

87 “Eh bien,” j’ai dit, “qui a terminé la réunion? Comment se fait-il qu’on ait terminé la réunion?” Et je discutais. J’ai dit : “Pourquoi est-ce terminé? Qu’est-ce qui s’est passé?” Et il pleuviotait.

Quelque Chose m’a dit : “Par ceci tu sauras.”

Alors j’ai dit : “Eh bien, je ne…”

88 Et là je suis entré encore plus profondément dans la vision. Et à ce moment-là, j’étais là avec, vous savez, une petite chaussure de bébé, d’un enfant d’environ un an. Vous savez, avec les tout petits œillets; pas une petite bottine, mais une—une chaussure. Et je tenais un—un cordon, j’essayais d’introduire dans ce petit trou d’un huitième de pouce [3 mm], dans cet œillet, un cordon d’environ un demi-pouce [12 mm]. Je travaillais avec ardeur, j’essayais de passer ce cordon, ce cordon d’un demi-pouce [12 mm] dans un œillet d’un huitième de pouce [3 mm]. Et j’abîmais tous les brins de ce cordon, en essayant de le passer là-dedans comme ça. Et ça ne voulait pas passer du tout. Le bout du cordon était tout abîmé.

89 Alors, juste à ce moment-là, j’ai entendu Quelqu’un dire, derrière moi : “Tu ne comprends donc pas que tu ne peux pas enseigner des choses surnaturelles à des bébés?” J’ai regardé autour de moi. Et C’était derrière moi. Et j’ai reconnu cette Voix. Il a dit : “Tu utilises le mauvais bout du cordon.”

90 Et j’ai abaissé le regard vers le bout de ce cordon, qui était par terre, — il y avait tout un tas de cordon, — et il se terminait en pointe, un beau bout d’un huitième de pouce [3 mm], ce qui lui permettrait de passer dans le trou. J’ai dit : “Je comprends.”

91 Au moment où j’ai tendu le bras pour ramasser le cordon, j’ai été emporté de nouveau. Maintenant, notez bien ceci. Regardez bien la chose s’accomplir. Voyez? Au moment où je—j’allais me pencher pour prendre ça, voilà, j’étais parti de nouveau. Puis, quand je suis revenu à moi, j’étais debout près d’un beau lac, semblable au lac que vous avez ici, l’été, quand c’est très joli et verdoyant. Il y avait des pêcheurs de tous côtés, sur le lac, et ils pêchaient, mais ils attrapaient de petits poissons. J’ai regardé au loin, dans ce lac, et il y avait là de belles grosses truites arc-en-ciel, et j’ai dit : “Je sais que ceci est une vision, mais ces truites, je ne comprends pas. Mais”, j’ai dit, “tu sais, au fond de mon cœur, je crois que je pourrais les attraper.” Alors, j’ai ramassé le cordon, mais au lieu d’un cordon, c’était une canne à pêche.

92 Et juste à ce moment-là, Celui qui était derrière moi a dit : “Maintenant je vais t’apprendre à pêcher, comment les attraper.” Et alors Il a… Et Il a dit : “Attache le leurre.” J’ai fixé le leurre. Il a dit : “Maintenant lance très loin,” maintenant écoutez bien, “très loin, dans l’eau profonde.” Et Il a dit : “Et quand tu l’auras fait, alors laisse d’abord le leurre descendre vers le fond. Ensuite,” Il a dit, “ramène-le lentement.” Ça, c’est vraiment une technique de pêcheur. Alors je…

93 Il a dit : “Et à ce moment-là, bon, là tu vas sentir quelques mordillements, mais ne dis à personne ce que tu es en train de faire. Garde ça pour toi.” Et Il a dit : “Puis, quand tu—tu sentiras que ça mordille de nouveau,” Il a dit, “tire juste un peu, un petit peu, mais pas trop fort,” Il a dit, “alors ça va l’éloigner des petits poissons. Et quand ceux-ci vont se disperser, c’est ce qui va attirer l’attention des gros poissons, et ils vont mordre.” Et Il a dit : “C’est comme ça que tu vas les attraper.” Il a dit : “Ensuite, quand ils mordront, la troisième fois, tire ton hameçon d’un coup sec pour la—la prise.”

J’ai dit : “Je comprends.”

Il a dit : “Mais tiens-toi tranquille. N’en parle à personne. Tiens-toi tranquille.”

Et j’ai dit : “D’accord.”

94 J’avais le leurre dans ma main. Et tous ces pêcheurs, il s’est trouvé que c’étaient des ministres, et ils sont tous venus vers moi, en disant : “Frère Branham, je sais que vous, vous savez attraper des poissons.”

95 Oh, naturellement, là je me sentais vraiment bien. J’ai dit : “Oh oui, moi je suis un pêcheur. Je sais attraper des poissons.” Et il a dit… J’ai dit : “Bon, voici comment il faut faire.” Et j’ai dit : “Il faut lancer très loin.” Et j’ai lancé très loin, dans la—dans l’eau profonde. J’ai dit : “Bon, les petits poissons, c’est bien, frères, mais nous voulons attraper les gros aussi.” Et je—j’ai dit : “Voyez quand elle descend vers le fond. Maintenant, vous voyez, ça y est, c’est à peu près à l’endroit qu’il faut. Maintenant, vous voyez ça, vous voyez ça. Voilà, ceux-là, ce sont de petits poissons.” J’ai dit : “Maintenant, quand cela se tend de nouveau…”

96 J’ai tiré très brusquement, et à ce moment-là, j’ai complètement sorti le leurre de l’eau. Et à ce moment-là, j’avais attrapé un poisson, mais je me suis demandé comment il avait fait pour avaler le leurre. C’est que, on aurait dit que la peau était tendue sur le leurre, il était à peu près de la même taille que le leurre. Je me suis dit : “Oh! la la!”

97 Et juste à ce moment-là, Celui qui m’avait parlé, qui était derrière moi, est venu se placer devant moi. C’était Lui, l’Ange du Seigneur. Il avait les bras croisés. Il m’a regardé, Il a dit : “Exactement ce que Je t’avais dit de ne pas faire!”

Et j’ai dit : “Oui. C’est vrai.”

98 Il a dit : “Tu vois, ce Premier Pull, c’était quand tu mettais ta main sur les gens et que tu leur disais quel était leur problème.” Il a dit : “Le Deuxième Pull, c’était quand tu allais connaître les secrets des cœurs, comme Je te l’ai dit.” Et Il a dit : “Au lieu de garder ça pour toi, tu as cherché à expliquer tout ça, et à le dire aux gens. Et quand tu l’as fait,” Il a dit, “toi-même, tu en ignorais tout. Alors comment aurais-tu pu l’expliquer? Et tu as provoqué l’apparition de tout un tas d’imitations charnelles, regarde ce que tu as fait.”

Et j’ai dit : “Seigneur, je suis désolé.” Et je—j’ai dit : “Oh, je suis vraiment désolé! Je ne sais pas quoi faire.”

99 Et je tirais la ligne, comme ceci, et j’essayais de démêler ma ligne. Et Il m’a regardé, Il a dit : “Maintenant, il ne faut pas emmêler ta ligne en ces temps-ci.”

100 Je me suis dit : “Peut-être qu’Il va me permettre d’essayer encore une fois.” Et je… J’ai dit : “Je vais faire très attention.” Et j’enroulais ma ligne, je voyais à ce qu’elle se remette bien en place.

101 Et alors, quand Il a dit ça, au même moment, j’ai senti que je m’élevais plus haut, très haut. Et quand on m’a déposé, là j’étais sous une immense tente, et je me trouvais au-dessus. Je n’avais jamais vu une tente pareille!

102 Et je venais de faire un appel à l’autel, semble-t-il, en bas, à l’autel. Et pendant que j’étais en bas, j’ai regardé, et il y avait des centaines de gens debout autour de l’autel, qui pleuraient, parce qu’ils avaient accepté le Seigneur Jésus. Et ils pleuraient bruyamment. Et j’ai dit : “Oh, ça, c’est beaucoup mieux.”

103 Et un monsieur très gentil s’est avancé sur l’estrade, il a dit : “Pendant que Frère Branham se repose pendant quelques instants,” il a dit, “nous allons former la ligne de prière.” Il a dit : “Que toutes les personnes qui ont des cartes de prière, à partir de tel numéro, viennent se placer sur la droite.” Eh bien, j’ai remarqué que cette ligne de prière, semble-t-il qu’elle faisait le tour de la tente, continuait à l’extérieur, et descendait la rue. Toute une ligne de prière!

104 Et j’ai jeté un coup d’œil, ça se trouvait à ma gauche à ce moment-là; et ce serait à ma droite, si j’étais debout sur l’estrade, ce serait de ce côté-là. Il y avait une toile tendue là. Et, derrière cette toile, il y avait une petite construction carrée, d’environ douze pieds [3,65 m] de large par vingt pieds [6 m] de long, quelque chose comme ça. Eh bien, j’étais là à regarder ça.

105 Et j’ai vu qu’ils faisaient venir une dame qui était sur une civière. Et il y avait là une dame qui notait son nom et tout, avec…sur une—sur une feuille. Et alors, quelqu’un est venu la chercher, et l’a fait passer à l’intérieur. Et l’homme qui venait après, lui, il avait des béquilles. Je les vois passer à l’intérieur de cette petite construction.

Et à l’extérieur, la dame est ressortie en criant à tue-tête, en poussant sa civière. Et la…

Alors une autre dame, qui était de l’autre côté, une femme qui semblait avoir les cheveux plutôt bruns, a dit : “Qu’est-ce qui s’est passé?”

106 Elle a dit : “Je ne sais vraiment pas.” Elle a dit : “Je ne pourrais pas vous dire ce qui s’est passé.” Elle a dit : “Ça fait vingt ans que je suis paralysée. Et, regardez, je—je me sens comme si je—je—je n’avais jamais été malade.”

Et juste à ce moment-là, voilà l’homme qui sort, en bondissant et en sautant, ses—ses béquilles à la main. Et je—j’ai regardé ça. Et juste à ce moment-là…

107 Maintenant, voici quelque chose. Soyez très attentifs. Il y a une différence entre l’Ange du Seigneur et cette Lumière. En effet, j’ai entendu quelque chose qui se déplaçait, comme Cela le fait quand Cela vient ici sur l’estrade, le soir, ça faisait comme “wouhh, wouhh, wouhh!”, et c’était comme un Feu qui se déplaçait en battant l’air, une longue flammèche qui dansait. Cela m’a quitté, et C’est descendu, est passé juste au-dessus de cet auditoire, est allé se placer au-dessus de cette petite construction, et s’est posé dessus. Et alors, à ce moment-là, Celui qui se tenait près de moi, derrière moi, la même Voix, la Voix de l’Ange, Il a dit : “Je te rencontrerai là-dedans. Et ceci est le Troisième Pull, mais personne n’en saura rien.”

Et j’ai dit : “Eh bien, je ne comprends pas. Pourquoi là-dedans? Pourquoi ça?”

Il a dit : “Ce ne sera pas une démonstration publique, cette fois.”

Et j’ai dit : “Entrer comme ça, dans cette chambre, ça, je ne comprends pas.”

108 Et Il a dit : “N’a-t-il pas été écrit par notre Seigneur : ‘Quand tu pries, ne sois pas comme les hypocrites, qui aiment à se faire entendre devant les hommes. Mais entre dans la chambre et prie le Père, qui voit dans le secret; et Celui qui voit dans le secret te récompensera’?” C’est parfaitement conforme à l’Écriture. Ça l’est chaque fois.

Et j’ai dit : “Je comprends.”

109 Ensuite Il m’a emmené dans ce lieu, et m’a déposé dans cette pièce où je me trouvais. Et là Il m’a dit quoi faire pour la troisième fois. Maintenant, mes amis chrétiens, ça, ce sera, quand je quitterai ce monde, ce sera encore dans mon sein. Quand je… Mais notez bien ce que je vous dis, ce qui va se produire.

Au moment où ça—ça s’est passé, il y a cinq mois, six mois maintenant, nous étions loin de nous douter que nous irions un jour à—à, que nous descendrions à Mexico.

110 J’avais plutôt prévu aller à Phoenix. Et notre cher ami, notre frère qui prie pour les malades, M. Allen, il était allé là-bas. Il a dit : “Non. Je reste ici, pas question que je parte pour cette période-là du mois.” Eh bien, moi, dans ce cas-là je ne voulais pas y aller, vu que mon frère y était. Ça, je ne voulais pas du tout. Donc, même si je ne connais pas Frère Allen, il reste qu’il est sur le champ de travail pour le Seigneur. Alors je… Ils ont dit : “Non. Il va rester.” J’ai dit…

111 Eh bien, les frères m’avaient appelé, la—l’association de là-bas, le groupe de ministres. C’est que je devais remplacer Frère Roberts pendant qu’il était en Australie. J’ai dit : “Bon, c’est bien. S’il y a déjà quelqu’un là-bas, le Frère Allen, qui prie pour les malades, je ne voudrais pas y aller. Ce ne serait pas une conduite digne d’un frère.” Alors j’ai dit : “Bien.”

Frère Arganbright m’a appelé, quelques jours plus tard, et il a dit : “Frère Branham, j’ai parlé avec Frère Moore. Pourquoi ne pas aller au Mexique?”

J’ai dit : “Oh, il y a le baron von Blomberg et beaucoup d’autres qui ont voulu m’emmener au Mexique. Je n’ai pas envie d’y aller.”

J’ai dit : “Faisons donc une série de réunions quelque part aux États-Unis.” Et j’ai dit : “C’est là que je voudrais installer cette tente, pour la première fois.”

Et il a dit : “Eh bien, pourquoi ne pas aller au Mexique?”

J’ai dit : “Eh bien, d’accord. Je vais… Faites les préparatifs.”

112 Donc, il y avait un autre homme là-bas. Il m’a rappelé, en disant : “Tout est prêt pour la série de réunions, elle est prévue pour ces mêmes dates.” Et il a dit : “Nous allons pouvoir la faire à l’intérieur d’une immense salle, là-bas.”

113 Ce soir-là, j’étais chez M. Wood. J’ai pensé : “Tu sais, ça correspond bien. ‘Des petits enfants au teint foncé, qui ressemblaient à des Indiens’, ça correspond à la vision.” J’ai continué en disant : “Mais ce qui est bizarre, c’est que ça devait être dans une enceinte circulaire, et qu’il y aurait quelque chose en rapport avec le fait qu’on ‘termine la réunion’. Et donc, quand nous…

114 Deux jours plus tard, M. Arganbright m’a rappelé, il a dit : “Frère Branham, nous avons obtenu la grande arène. Et le gouvernement mexicain vous fait entrer dans le pays, c’est la première fois, dans toute l’histoire du Mexique, que le gouvernement fait entrer un non-catholique dans le pays.”

Alors, j’ai dit : “C’est formidable.” Alors, j’ai dit : “Maintenant quelque chose est sur le point d’arriver.” J’ai dit : “Nous allons avoir des ennuis.”

115 Et vous savez, quand nous sommes descendus au Mexique, nous nous sommes préparés et nous nous sommes rendus à l’arène, quelqu’un… Pendant que nous nous rendions là-bas, il a plu, et quelqu’un a mis fin à ces réunions. Et ils ne savent toujours pas qui a fait ça. C’est vrai. C’est tout à fait vrai.

116 Alors je suis rentré, j’ai pris l’avion pour rentrer, le lendemain. Nous n’avons même pas réussi… Frère Moore a dit : “Frère Branham, je vais—je vais me renseigner.” Et nous n’avons même pas réussi à joindre un ministre, nulle part. Et personne n’était au courant. Et Frère Moore a dit : “Si je… Frère Branham, moi qui vous accompagne depuis longtemps, si jusqu’ici je ne vous avais jamais cru, je le ferais maintenant, ça, c’est certain.”

Et j’ai dit : “C’est vrai.” Donc, nous sommes revenus.

Et là j’ai appris que M. Arganbright était en route pour venir me voir.

117 Je suis allé prier, à ma caverne, et j’ai demandé au Seigneur ce qu’il en était. Il m’a montré une autre vision. Il a dit : “Des poissons morts.” Ça gisait là, et Il m’a dit ce que c’était. Il a dit : “Retournes-y. Mais en réalité, ce n’est pas encore l’heure, mais Je vais quand même ajouter Ma bénédiction.”

118 Je suis retourné là-bas, et environ quarante à cinquante mille personnes sont venues à Christ. Un bébé mort à été ressuscité d’entre les morts, et de grandes choses se sont produites.

119 Maintenant j’attends l’heure. Vous pouvez vous imaginer combien tout ceci peut sembler secondaire maintenant, ces choses qui se produisent, ces grandes choses qui se sont produites dans le passé.

120 L’autre soir, je, sans le savoir… Combien étaient présents à l’Église de Philadelphie, au moment où on m’a entendu dire, devant une certaine personne : “Maudit soit quiconque lèvera les yeux pendant que je prierai pour cette aveugle”? C’est ça que j’étais en train de faire. Voyez?

121 Le Seigneur est sur le point de visiter Son peuple, ce sera quelque chose de glorieux, de merveilleux, mes amis. Et je… Il faut que ça reste un secret enfoui dans mon cœur. Mais comme vous me connaissez, et que vous me croyez, que vous m’aimez et que vous me respectez en tant que serviteur de Dieu : souvenez-vous-en, je vous le dis, une bénédiction est près d’arriver, c’est vrai, elle va venir. Et ce ne sera pas affaiblissant. Ça ne m’affaiblira plus jamais. Et ce sera de loin supérieur à tout ce qui est arrivé jusqu’ici, maintenant ou à toute autre époque. C’est tout simplement quelque chose que le Seigneur a donné. Et je veux…

122 Voilà qui me porte à—à croire incontestablement à la grâce. Après ce que j’avais fait, les choses que j’avais faites, la manière dont je m’étais conduit, condamné devant Dieu, et malgré tout, quand Dieu dit quelque chose et fait une… Il va le faire quand même. Amen.

123 Moïse a tué un homme, à un moment donné. Mais Dieu était bien décidé. Il l’a gardé là-bas, derrière le désert, pendant quarante ans, mais c’est lui qui a conduit Israël dans le pays promis.

124 N’est-Il pas merveilleux? [L’assemblée dit : “Amen.” — N.D.É.] Il est le même Dieu aujourd’hui qu’à cette époque-là. Et, mes amis, je vous dirai ceci, à chacun de vous qui êtes des croyants chrétiens, quelle que soit l’église que vous fréquentez.

125 Dans les studios, l’autre jour, il y avait un homme. Je conversais avec lui, un homme très bien, avec sa femme, là où Frère Boze et moi procédions à des enregistrements pour une émission. Il me serrait la main et me parlait. Et j’ai dit… Eh bien, il—il aime beaucoup Frère Joseph. J’ai dit : “Est-ce que vous êtes… Est-ce que vous fréquentez son église?”

Il a dit : “Non. Je suis méthodiste.”

J’ai dit : “Bon, ça, ça pourra vous être pardonné.” Et donc, je le taquinais un peu, comme ça. Et j’ai dit : “Je vous disais ça pour plaisanter.”

126 J’ai dit : “Regardez, frère, j’ai déjà fait un peu d’équitation. Et mon père était un cavalier.” Et j’ai dit : “Dans la forêt d’Arapahoe où nous faisions paître le bétail,” j’ai dit, “ils… Rien d’autre qu’une Hereford de race ne pouvait entrer dans ce pâturage, absolument. Le garde forestier se tient là, à la clôture à bétail, et il ne laisse rien passer, à moins que ce soit une Hereford de race, avec pedigree.” Et j’ai dit : “Certaines bêtes entrent avec le troupeau des Lazy J, d’autres sont du Bar W, d’autres sont du Circle R, d’autres sont du Tripod. Elles sont de différentes marques, mais ce sont toutes des Hereford de race.” C’est vrai.

127 C’est comme ça. Nous sommes peut-être méthodistes, baptistes, ceci, cela ou autre chose. Mais tout ce qu’il vous faut, c’est d’être un Chrétien de race, par la puissance du Saint-Esprit, il n’y a que ça qui puisse entrer dans le pâturage, dans la Bergerie. En effet, “nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul Corps”. Alors nous devenons un seul peuple, une seule Église, avec une seule pensée et une seule intention : glorifier Jésus-Christ pendant que nous sommes ici sur terre. Un seul Ciel! Pas vrai? [L’assemblée dit : “Amen.” — N.D.É.] Et nous en sommes si reconnaissants.

128 Maintenant j’ai dépassé le temps que je devais prendre pour vous parler, parce que, dans très peu de temps, il faudra déjà vous dépêcher de revenir. Mais combien aiment ça, une causerie où on ouvre son cœur? [L’assemblée dit : “Amen.” — N.D.É.] Ça semble vous convenir. Vous comprenez ces choses. Nous pourrions parler pendant des heures et des heures.

“Et maintenant,” si on disait, “Frère Branham, pouvez-vous me l’expliquer?” Je ne le peux pas. Je voudrais bien pouvoir le faire, mais je ne le peux pas. C’est impossible.

129 Les choses surnaturelles, ça ne s’explique pas. Et quand on essaie de le faire, il arrive exactement ce qu’Il m’a dit, on provoque l’apparition de comparaisons charnelles. Voyez? C’est ce qu’on fait. C’est absolument vrai. Ça aura cette conséquence. Et ça—ça fait obstacle au Corps de Christ. Vous savez ce que je veux dire? Ça—ça—ça provoque des conflits.

130 Maintenant, ce qu’il faut faire, c’est avoir un cœur sincère, aimer le Seigneur de tout votre cœur, et être reconnaissants de ce que Dieu avance avec nous, le Seigneur Jésus-Christ ressuscité.

131 Et je dis ceci, je fais cette prédiction. Je ne le dis pas au Nom du Seigneur, là. Je le dis en tant que votre frère. Je prédis ceci. Et écoutez bien. Je prédis que l’Amérique, cette année, — les États-Unis, cette année, — soit qu’elle recevra Christ, ou bien que ce sera le début de sa chute, cette année. Oui. Le moment est venu pour l’Amérique de se repentir. Et si elle ne le fait pas… J’ai prédit ça le, je pense que c’était vers le 15 ou le 16 janvier de cette année, je me suis senti conduit à le dire. Et ce… Je n’en ai pas démordu.

132 Et j’ai regardé les roues tourner dans cette direction. Je remarque que ce grand évangéliste bien connu, Billy Graham, il est rentré de l’étranger, et il a organisé ses réunions, à New York et dans ces grands endroits, pour atteindre le noyau, et tout. Et je vois que Frère Roberts a été excommunié des pays étrangers. M. Arganbright voudrait qu’après le mois de juin, j’aille avec eux en Allemagne, que je retourne en Afrique du Sud et là-bas, mais quelque chose me retient en Amérique. Et on dirait que c’est la même chose pour tous les autres.

133 Et je crois que l’Amérique va recevoir son dernier appel, cette année. C’est vrai. Je n’oserais jamais. Regardez les bandes qui s’enregistrent, ici. On les fera peut-être passer dans vingt ans. Voyez? Il faut faire attention à ce qu’on avance, faire attention à ce qu’on dit. Mais c’est ce que je crois. Or ça, le Seigneur ne me l’a pas dit. Mais c’est ce que je crois, que l’Amérique, soit qu’elle recevra Christ, soit qu’elle Le rejettera carrément, cette année. Et je prédis qu’ils Le rejetteront. Oui.

134 Regardez ce qu’ils sont en train de faire, là-bas en Floride, à Jack Coe. Regardez ce qu’ils sont en train de faire, partout. Comment ont-ils pu… Même que c’est anticonstitutionnel d’expulser un homme d’un État. Nous avons la liberté d’expression. Certainement. Mais ils…

135 Bientôt, ils vont essayer de mettre fin à tout ceci. Ils vont essayer d’arrêter la prière pour les malades, et d’interdire ça. Et souvenez-vous bien de ceci : quand la persécution arrive, l’Église, c’est là qu’Elle atteint Son summum, qu’Elle est au mieux de Ses capacités, toujours. Oui monsieur. Et Dieu fait tout concourir.

136 [Un frère dit : “Amen. Gloire à Dieu! Amen. Amen. Amen. Amen. Et gloire à Dieu!” — N.D.É.] Loué soit Dieu, qui nous donne la victoire! [“Gloire à Dieu! Gloire à Dieu!”]

137 [Deux sœurs parlent en langues en même temps. — N.D.É.] Attendons l’interprétation maintenant, pour voir ce qu’Il voudrait nous dire. [Deux sœurs parlent de nouveau en langues en même temps. Espace non enregistré sur la bande.]…et juste.

138 Il y a une interprétation qui doit suivre maintenant. Que tout le monde soit très respectueux. Cette dame a parlé, je ne sais pas qui. Écoutez très attentivement. Laissez la place à ceux qui savent, maintenant, voyez-vous. [Une sœur se met à parler dans une autre langue. — N.D.É.] Chut! chut! chut! chut! chut! [La sœur continue à parler dans une autre langue, pendant qu’une autre sœur donne une interprétation au même moment.]

139 Avec vos têtes inclinées, vous avez entendu cette interprétation. Combien ici désirent recevoir Christ comme leur Sauveur personnel, désirent qu’on pense à eux dans la prière? Voulez-vous lever la main très haut, maintenant même, très haut, pour que nous puissions voir qui vous êtes, très haut.

Un petit accompagnement à l’orgue, s’il vous plaît, pendant quelques instants.

140 Pendant que vous inclinez la tête maintenant, et que vous croyez de tout votre cœur, alors que cette voix a dit que ceci, c’était la Vérité. Si vous comptez entrer un jour, il faut venir maintenant.

141 Notre Père Céleste, nous prions que, au Nom de Jésus-Christ, que, pendant que Ton Esprit agit dans ce bâtiment maintenant. Et les voix se sont fait entendre, et ont déclaré que c’était maintenant le moment, que c’est maintenant l’heure. Et je prie, Père Céleste, que, en voyant toutes ces mains qui se sont levées. Il y a peut-être une trentaine de mains ou plus qui viennent de se lever, ces gens désiraient recevoir Christ comme leur Sauveur personnel; ayant entendu le Message, sachant que nous sommes au temps de la fin.

142 Les feux de ce réveil sont sur chaque colline. Dieu avait promis que, dans les derniers jours, Il allait susciter ces choses pour prouver qu’Il est Dieu, qu’Il serait au milieu de nous, accomplissant ce qui est juste, et montrant de grands signes et des prodiges parmi les gens, que les aveugles verraient, que les sourds entendraient, et qu’il y aurait de grands ministères surnaturels qui seraient à l’œuvre. Et aujourd’hui, Seigneur, ces choses, de notre vivant, nous les voyons.

143 Et je prie, Père Céleste, que chacun de ces pauvres, chers enfants, qui viennent de lever la main, pour signifier qu’ils désiraient Te recevoir comme leur Sauveur personnel, je Te prie de les sauver du péché. Accorde-le, Seigneur.

144 Et je prie aussi que, maintenant même, pendant ce grand mouvement, que le Saint-Esprit remplisse chaque cœur de nouveau. Allume un feu nouveau, Seigneur, dans leur âme. Qu’ils repartent remplis de zèle, après avoir entendu — dès que cette Parole a été prononcée, disant que notre nation bien-aimée allait rejeter l’offre.

145 Ô Dieu, les grands royaumes doivent s’effondrer. Tout ce qui est mortel doit céder à l’immortalité. Ô Dieu, c’est ce que nous voyons. Nous nous tenons là-bas, sur les ruines anciennes de Rome, nous voyons cette grande et glorieuse monarchie, qui jadis était l’endroit florissant de ce monde, le coin le plus radieux du monde entier. Et aujourd’hui, il faut creuser à une profondeur de vingt pieds [6 m] pour trouver les ruines de ce grand empire. Là-bas, à l’endroit où se trouvait jadis le temple, c’est la mosquée musulmane d’Omar qui s’y trouve. Bon nombre de ces grandes choses, les grandes nations, le grand Alexandre le Grand, la Grèce, et bien d’autres endroits, ô combien les royaumes se sont effondrés!

146 Ô Dieu, nous voyons que le fondement de notre nation est en train de s’effriter, parce qu’on a rejeté l’Évangile. Alors que de grands hommes ont parcouru cette nation, ils ont cherché partout, les messages Évangéliques ont été proclamés; un esprit semblable à celui de Jean-Baptiste — qui n’a ni fait des miracles ni parlé de miracles, mais qui a parcouru la nation d’un bout à l’autre. Après quoi, la puissance de Jésus qui opère les miracles est venue, comme elle l’avait fait après Jean, et malgré tout ça, notre nation, c’est le whisky, le tabac, les boîtes de nuit, le péché qui s’accumule de tous côtés. Notre grande civilisation, elle tombe, elle tombe. Tout doit se retirer. Tous ces royaumes doivent s’effondrer, pour que le Royaume de Dieu puisse être établi dans toute sa splendeur, et que le grand Millénium se mette en place.

147 De voir un vieil arbre, sous lequel autrefois, il y a quelques années, quand j’étais enfant, je m’asseyais; alors qu’il avait de grandes branches majestueuses, moi, je me disais que cet arbre serait là pendant des centaines d’années. Et aujourd’hui, ce n’est qu’une souche, nous savons que toutes les choses mortelles doivent céder la place.

148 Moi aussi, Seigneur, autrefois j’étais un jeune homme, et je me vois décliner maintenant; je peux déjà voir là-bas, à l’horizon, le coucher du soleil. Aujourd’hui, beaucoup de têtes grises se sont inclinées, dans ce bâtiment, des gens qui autrefois étaient de beaux jeunes hommes forts. Beaucoup de femmes, le visage incliné, ridé, et maintenant les larmes coulent dans les sillons qu’ont dessinés les rides de leur visage, elles qui étaient autrefois des jeunes femmes, belles, ravissantes. Ô Dieu! “Toute chair est comme l’herbe.” La fin est proche.

149 Ô Christ de Dieu, reçois ces pauvres gens dans Ton Royaume. Un jour, je devrai me tenir Là-bas, au—au Trône de Dieu, pour rendre compte de mon ministère, rendre compte de ces choses que Tu m’as permis de faire, Seigneur, au milieu des gens, afin de proclamer la résurrection du Seigneur Jésus. Ô Dieu, je devrai répondre de cela. Ô Dieu, remplis mon cœur d’un zèle ardent, toujours plus, et de sagesse, afin que je sache conduire les gens au Seigneur Jésus.

150 Quant à aujourd’hui, Père, Tu as promis dans Ta Sainte Parole : “Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie éternelle; il ne viendra jamais en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.”

151 De nombreuses mains se sont levées, un peu partout ici, Seigneur. Beaucoup de pauvres gens perdus, beaucoup d’entre eux rétrogrades et hors du sentier. Ô Dieu, fasse qu’à cette minute même, alors que le Saint-Esprit rend témoignage que ces choses sont vraies, que nous sommes au temps de la fin — et ils se rendent compte qu’un jour ils devront disparaître. Puissent-ils recevoir Christ maintenant même, pendant que nous avons la tête inclinée.

152 Maintenant y a-t-il quelqu’un ici, qui n’avait pas levé la main au premier appel? Voudriez-vous lever la main maintenant? Et dire : “Je désire recevoir Christ en ce moment, comme mon Sauveur.” Voulez-vous le faire? Quelqu’un d’autre? Quelqu’un qui n’avait pas…

153 Avez-vous remarqué comme le Feu a embrasé ce bâtiment quand cette Parole a été prononcée? Voyez? Je crois, mon ami. Que Dieu vous bénisse, mon jeune ami, le jeune homme qui a levé la main. Que Dieu vous l’accorde, mon frère. Vous avez la Vie Éternelle, en croyant au Seigneur Jésus.

Je me demande : dans le balcon, quelque part?

154 Si nous voyons que Dieu a promis ces choses, nous sommes ici pour en voir l’accomplissement. Nous savons que c’est ce que Dieu a promis. Et tout ce que Dieu promet, Dieu est tenu de l’accomplir.

155 Y aurait-il quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, madame. Je vois votre main. Est-ce que quelqu’un d’autre voudrait lever la main? Que Dieu vous bénisse, madame. Je vois votre main. Que Dieu vous bénisse, mademoiselle. Je vois votre main. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, madame. Je vois votre main.

156 Quelqu’un dans le balcon. J’aimerais voir quelqu’un, là-haut dans le balcon, qui n’est pas Chrétien, et qui aimerait dire… Que Dieu vous bénisse. Je le savais, que vous étiez là-haut, mon garçon. Il y avait quelqu’un, car le Saint-Esprit semblait me diriger vers le balcon. Je ne sais pas pourquoi. Je ne suis pas un fanatique. Si j’en suis un, ce n’est pas volontaire. Mais il me semblait vraiment qu’il y avait quelqu’un dans le balcon. Que Dieu vous bénisse, mon garçon. Puissiez-vous… Et si c’est votre femme qui est là, à côté de vous, puissiez-vous servir le Seigneur Jésus de tout votre cœur. Puisse Cela transformer votre vie, votre foyer. Cela le fera. Puissiez-vous devenir Son serviteur.

157 Est-ce qu’il y aurait quelqu’un d’autre, juste avant de terminer, maintenant, avant que je remette la réunion à Frère Boze? Les frères devront venir dans quelques minutes, commencer à distribuer les cartes de prière. Est-ce qu’il y aurait encore une personne qui voudrait lever la main, quelque part dans le bâtiment? Frère Joseph… Si vous le voulez bien, levez la main, un instant; je veux encore prier avec vous. Oui. Que Dieu vous bénisse. Je vous vois, là-bas. Merci, cher monsieur. Que Dieu vous bénisse, là-bas, jeune homme. C’est très bien.

158 Or ceci peut vous sembler un peu étrange, à certains d’entre vous, qu’une Parole puisse provoquer quelque chose comme ça, et que le Feu se répande partout. Voyez? C’est parce que c’est la Vérité, et le—le point capital du Message, vous voyez, que nous sommes au temps de la fin.

Que Dieu vous bénisse, monsieur. Je vois votre main. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse.

Maintenant, je vous déclare, mes amis, il y a beaucoup de gens assis ici, je le crois, qui devront subir une persécution horrible à cause de leur foi, avant qu’elle soit scellée pour toujours.

159 Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre qui lèverait la main? Que Dieu vous bénisse, tout au fond. Je vois votre main, monsieur. Quelqu’un d’autre? Maintenant, quelqu’un d’autre, levez la main, rapidement. Pendant que nous attendons la prière de la fin, si vous voulez bien lever la main. Que Dieu vous bénisse, mon garçon. Que Dieu vous bénisse, mon garçon. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Je vois votre main, au-dessus de cet homme, là-haut. Oui. Que Dieu vous bénisse, frère. Je vois.

160 C’est merveilleux; vous venez d’accepter Christ. Vous, quand vous levez la main, Dieu écrit ça dans le Livre de Vie. À la minute même où vous croyez, vous passez de la mort à la Vie, quand vous levez la main. Comment se fait-il que vous ayez levé la main? “Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire premièrement.” C’est ça. Dieu est ici, Il attire; vous levez la main. Les Anges écrivent votre nom dans le Livre de Vie. C’est réglé. Maintenant vous recevrez le Saint-Esprit, il vous suffit de croire.

Maintenant, pendant que nous inclinons de nouveau la tête.

161 Notre Père Céleste, envoie Tes bénédictions. Et je Te remercie, Père, pour cette grande foule de gens qui viennent de recevoir Christ. Et je Te remercie d’avoir envoyé la confirmation de Ton Message, Seigneur, et de L’avoir transmis, et d’avoir fait les choses que Tu as faites pour nous aujourd’hui. Ces gens seront heureux tous les jours de leur vie. Tu leur as donné la Vie éternelle, maintenant même, parce qu’ils ont cru au Seigneur Jésus. Et, Père, quand on fera cet appel à l’autel, dans un instant, invitant chaque personne à venir elle-même se tenir autour de l’autel ou dans l’allée centrale, pour T’adresser une prière, et Te rendre grâces de son salut, je prie que tous ceux qui ont levé la main viennent se placer dans l’allée centrale, quelque part, T’adresser une prière, et Te rendre grâces de les avoir reçus, ou, de les avoir reçus dans Ton Royaume. Accorde-le, Seigneur. Que Tes bénédictions Éternelles reposent sur eux.

Gardons la tête inclinée, et Frère Joseph va continuer, par la prière.

1 Thank you, very much. Shall we pray?

2 Our Heavenly Father, we thank You for all Your goodness to us. God, we just feel unworthy, and to look upon this audience today and see this birthday cake laying here. I’m sorry, Father. You forgive me. I just can’t talk. But I pray, God, that somehow, somehow, that this stream of Divine love will just help everyone. Bless these people who has done this great thing, Father. I just ask that Your blessings will be with us, so great, today, until the whole building will be flooded with Your Glory. And—and think of the very time looking at that deaf and dumb people passing by, going to the other side. Oh, I pray, God, somehow, do something in a great way for us today. We ask it in Jesus’ Name. Amen.

3 May God’s blessings rest upon Buckman. I just pray that God will bless you, my dear friends. That’s the prettiest thing. I guess…Have you showed it to the public? Have they? [A brother says, “Yes.”—Ed.] Yeah. Isn’t that beautiful? [Congregation says, “Amen.”] I want to take this time to thank you. There’s no way in the world that I could ever repay any of you for your kind blessings. And I noticed the presents that was given to me, and then the little gifts in the envelopes, and the cards and things. Marvelous! Just makes me feel like I want to make an appointment, come back next year for my birthday. [Congregation claps their hands.] Thank you, kindly. My! That is wonderful. I looked around; I didn’t know what that was. And it sure is pretty, and all your gifts.

4 There’s only one thing I can say. And this is not exactly…Well, it’s a say with a prayer, “God bless you.” And if I never be able…and God never lets me do it in this life, to—to show my appreciations for all these gifts from everyone. Even a little girl had a little envelope in there, and it was her tithings, of about eight cents, I think it was. She sent it to me for a birthday present, her tithing. From that, to these great presents here, oh, God richly repay you, my dear brothers and sisters. I just…I didn’t think you really thought that much of me. I really did. I do appreciate it.

5 Today, is—is, we taken it for the heart-to-heart talk, I believe, today. Just, instead of preaching was just to talk and maybe explain some of the things that may seem so mysterious to you in the meetings. Kind of out of breath. Just, I wasn’t expecting another birthday today.

6 And just coming in the door, met my good friend here, Art Wilson. I guess the Christian businessmen all know him. Your—your home is in Oregon, isn’t it? Or…[Brother Wilson says, “Reno, Nevada.”—Ed.] Reno, Nevada. Brother Art Wilson, to my right.

7 The next man is Mr. Wood. Mr. Banks Wood, it’s my friend and neighbor. Mr. Wood has been going with me. And many of you people know him, by selling books in the meeting. The man has been a very successful contractor. And one day, while I was in Louisville, Kentucky, having a meeting; himself being a Jehovah Witness, his wife being a Methodist. They had heard of the meeting, so they just drove down to find out how true it was.

8 On that night, there was a girl was petrifying, had been laying for several months, not able to even move any joint, from her hips down. A young lady of about, oh, a missus about fifteen years old, got right up out of her stretcher, as she was brought to the platform, walked all over the place. Next day, just went ahead. Turned back to school in a few days; normally well, yet. And many things the Lord did.

9 So Mr. Wood, having something to do of…house to finish, or something he was on, he had to hurry and get it done; went to Houston, Texas, to my next meeting. There, he was standing in the room that night when the Angel of the Lord appeared, and the cameras caught the picture of the Angel, in which, the picture that you’ve seen, yourself, here.

10 Then, he had one of his great alternatives. He had a crippled boy, and his leg was drawed up under him. And then Mr. Wood, when I came back…I went overseas, and over to Sweden; come back. And then they put the tent over in, I believe it was, Cleveland or…Cleveland, Ohio. And Mr. Wood, yet, course in the crowd, just following along, like many of you yet today, but determined to stay until it was over. That’s the way, the way to do it. And he laid aside his work and brought the boy up to Cleveland.

11 After a few nights, that was in the meeting. Course, I don’t remember; only just by the tape. He was setting back in a tent, way back, he and his wife. And the Holy Spirit came down and said, “The lady setting back there with her husband, a contractor,” said, “she herself has a tumor. And her boy is crippled. But, THUS SAITH THE LORD, ‘Healed.’” Got the little fellow up. He’s a fine, young, straight leg, from that very hour on, just as normal as any boy could be.

12 Mr. Wood quit contracting; is loafing with me. [Congregation claps their hands—Ed.] So, his boy and my boy are great chums, together. And he’s just as normal and well as any boy, expecting to go in the army right away. So, the Lord is good. Isn’t He? [“Amen.”] He’s full of mercy. And how many great things that He has did in our midst!

13 Now, today, now, tonight, I think, being that…We’re going to start a little early. I’ve got to be in Louisville, Kentucky, by an appointment in the morning, at eight o’clock, and got, drive all the way down, tonight, which is around eight- or ten-hours’ drive. So, we’ll get there just about in time to get to the appointment. We’ll leave right straight from here, to the…to Louisville, and by car. And then we are aiming to start the services just a little early, tonight. And we appreciate your coming out, just a little early, if you will. They told me I could be on the platform…

14 [Brother Joseph Mattsson-Boze says, “Cards will be given at six o’clock.”—Ed.] The cards will be given at six o’clock, Brother Joseph said. And we were just…

15 The army may get Billy pretty soon, so Mr. Wood is giving out prayer cards, and Billy is breaking him in. I said, “How you getting along, Mr. Wood?”

16 He said, “Say!” He said, “It’s fine, but,” said, “I got down to two cards and had six people wanted it.” That’s…He said, “What do you do in that case?”

I said, “Just what you done.” I said, “Well, he…”

17 And last night, when he was so happy, he said, to see the people that—that he had give the cards to, standing on the platform, and the God healing them and making them well. And he was so happy about that!

18 Now, tonight, they’re to be given out at six, because I think I’m supposed to be on the platform at quarter of eight. I believe that’s right. And then, so we can dismiss a little early, on account of the long, tiresome drive tonight.

19 So, thank you, for coming out, this afternoon. And on this windy, cold afternoon, and yet you come out. It shows you never come out to be seen. You come out for what good you could get out of the meeting, from God. And I pray that He will bless you, abundantly.

Now, mainly, it doesn’t mean the people has to be here at six o’clock; just you who want prayer cards.

20 And now may the Lord add His blessings to all of our gathering together. And I—I hope that some day, the Lord willing, soon to be back in Chicago again, and to serve the Lord.

The Bible said here:

If there be one who is spiritual or a prophet among you, I the Lord will make myself known unto him in visions,…

May the Lord add His blessings to His Word. Now, just as a heart-to-heart talk. I’m going to…

21 Joseph don’t know this. But I’m just going to ask him if he will just, any time he wants to, interrupt me talking, and say anything. We had an interview something like this, this morning, on the radio. You all hear the program? [Congregation says, “Amen.”—Ed.]

22 And—and so then, to—to today, I thought, maybe just to kind of get the—the feeling of the people, so that you can see that, the operation of the supernatural. And just give a heart-to-heart talk to one another, let you in on the inside of This, just as far as I can go. And I’ve never…Many of these things that I’ve got on my heart to say, I’ve never said to audience before, in my life. So may He add His blessings to what we say.

23 The first thing we want to speak of is: What Is A Vision? What would it be? Some, so many people…

I’m not saying, as our Brother Billy Graham said, “Answering my critics.” I so thankful I have so few critics. Nearly every one…

24 Some of them who has never been to the meeting, they might say, “Oh, well, there’s nothing to that.” But once in the meeting, it pretty near always settles it, when Jesus gets a hold of their heart, and they see then that it’s—that it’s true.

25 A vision is—is just…Many people ask me, “Brother Branham, is it material that you look at? Or, is it just impressed on the mind? Or, what is it?” No. It’s material. It’s just as real as I’m looking right now.

26 And now, how that happen, it’s done by the sovereign grace of God. And when just a baby, when I was first born, my mother tells me that this Light come in and hung over the little bed that I was born in. And then, since I can remember, those things has taken place before me.

27 Just, it just opens up. It just seems like there’s no way I could really explain it; but, just to get the best that I could: just a yielding to the Holy Spirit. And it just starts, and there it is before you. You’re conscious that you’re standing here, and yet you’re forty years back in somebody’s life, watching what they’re doing. And then, only thing that I say, is just what I’m looking at.

28 And then when I kind of come to myself, I realize I’ve said something, but many times I don’t know what I’ve said. And the way I get it, is these boys, them setting down here, this tape recorders, they play it back over for me. And that’s how I pick it up. So, it isn’t in myself, at all.

29 And then that—that is given for one—one purpose. Now, I think, and I say this from my heart, that the greatest and highest form that there is for God to give His Message to His people, is for the people to believe His Word. That’s right. That’s the highest form. Preaching the Gospel is the highest form. Then, if you notice, the Bible places it that way. “First apostles, secondarily prophet,” and so forth, then on down, on down, then into the nine spiritual gifts operating in every local body.

30 Now, my services in America hasn’t been too good as they should have been, in America. My services are more forceful, for the Lord, overseas. They rally to it better. Now, I don’t know why. Now, I’m not speaking of you people. No. I’m speaking of the general public, see, all around, like Chicago, in whole, we’d say; or—or, Durban, South Africa, in whole, see, something like that; or, Mexico City, in whole. Well, they will respond to it, eighty percent more than they will in America.

31 Now, what the Americans respond best to, the healing services, of my opinion, is, well, of Brother Oral Roberts. Now, Brother Oral Roberts is a forceful speaker, a real preacher, and a good God-fearing brother, our brother, Oral Roberts; and a bosom friend of mine, a lovely brother. And I have a great, deep respect for Brother Roberts. And the Lord is with him and blessing him, tremendously, and his meetings here in America. He…

32 We both might go into a city, and he would set his meeting, and I’d set my meeting. His audiences would snow mine over, by many times, just with a little advertisement, because his ministry has a greater impact here in America, because he’s such a—a—a influential speaker. He’s…And he’s got a—a way. He’s smart and educated, and knows the Bible. And he can present it in such a way that the educated people listen to that, because that’s on the level that they’re—they’re living.

33 But take us, when we went to Africa, well, there was no comparison, at all. See? And the people that’s uneducated, so forth, look for the supernatural, because they don’t have this, the education and the…been taught scholarly like these people here. So then the…It’s a thing that the Lord has given, to win the people.

34 Now, I don’t mean to say that…Many educated, smart, shrewd, some of the highest, even to kings, potentates, monarchs, certainly, they believe it and receive it.

35 But in the general run, our American churches, it’s been a long time since we’ve had a revival, from way back in the Wesley age. The old generations died out. When, Wesley people used to be kicked out and called “holy-rollers” and “jerkers,” ’cause they jerked their head, and—and laid in the…on the platforms and all around, in the aisles. They poured water on them and fanned them, when the Holy Ghost was on them. Now, that day has died out, a long time ago.

36 We’ve all settled down to, oh, so Orthodox. But that’s the reason they can’t. The people today are taught, well, a—a speaker who can present it in a—a master way. Well, that’s just all right. That’s just fine and dandy. And as long as you receive Christ, that’s the—that’s the main thing, just as long as you receive Christ.

37 Now, we notice our Brother Roberts. You heard his program this morning, perhaps. And I read the articles in the paper, and got it firsthanded. From how that…And down in Australia, what a horrible thing, them jeering, call him “fake” and everything, and run him out like that. Where, perhaps the…this type of ministry would have shut that thing up, right now. See? See? It’d have been different. And, but, Brother Roberts, yet, God has given him a way to work with people that I couldn’t touch. And maybe I work with people that he can’t touch. But, together, we are brothers trying to do what we can for the Kingdom of God. See?

38 And visions is just a part of the Gospel that’s preached. Now, you see, if I’d have had an education and probably had a good voice, and so forth, and could have presented the Gospel, like, I would probably been a—a preacher of that type. But, God knowing that I wasn’t going to be educated, He had to give me something else to work with, you see. And that’s how He did it, the only thing that I know.

39 Now, you might wonder what takes place on the platform. When a—a—a patient or…I wouldn’t say it that way. That’s too much in medical term. May I say, when a friend is standing before me, wanting help, here is what takes place. I have nothing to do with that, not one thing. It’s that patient itself operating that Divine gift. I have nothing to do with it, at all. I just keep yielding, yielding, until their spirit and the Spirit that is upon me, that I’m yielded to, till the Holy Spirit…

40 I will call it this, make it this way, rather, so that you’ll understand. Here is the Holy Spirit up here, and then I just keep yielding myself to Him, till I know that He—He’s there. And I’m speaking to the person till I can get their attention. Until then, I know nothing else. And the Holy Spirit, by my spirit being yielded, shows me their life. And when that takes place, that builds the faith of the patient, up to a place like this.

41 And many times, then, I start to say something else, and It will stop me and say, “THUS SAITH THE LORD.” Now watch that. That’s perfect, each time. It never failed. It’ll tell them just what’s fixing to happen. And it’ll be that way. Mark it down, and see if it isn’t that way.

Now, that, the patient is doing that.

42 Now I might give this just in a little amateur form, so that you’d understand. Say, there, there’s a great big…We’re all little boys and girls, and we are down at the…back in boyhood time. And there’s just a great big fence here. There’s a carnival on the inside. And I—I—I just happened to be a little taller than you. Maybe you are stronger than I am, but I’m taller. See? God makes people different ways for different works. Well, then, way up here, just about where I can look through, there’s a hole in the wall. Well, now, I can get a hold the top, because I reach a little higher, and can pull up, on my fingers, and look through this hole. I come back and tell you what I saw. You get the idea now? You follow me? [Congregation says, “Amen.”—Ed.]

Now, now, maybe the next man, he’s stronger, but he can’t see that tall. So he’ll say, “Brother Branham, what do you see?”

43 I’ll say, “Just a moment.” And I’ll leap up, real high, and catch my fingers over the end, and pull myself up, real heavy. And I’ll say, “I—I—I see an elephant.” And I come down. See? It’s strenuous, because I’m lifting up. I’m saying this like in a parable so you’ll be sure to understand.

Now, when I come back down, “What did you see?”

“An elephant.” See? All right.

44 Now, that’s like the person standing on the platform, using the Divine gift, as it’s a strain, because the person themself is operating that gift. They’re not conscious of it, but they’re operating it, themself.

45 Now, I was told last night that there was a man standing on the platform. Brother Joseph told me, after he met me, that the man was…I…First, when he come up, and I thought he was deaf and dumb. I said, “How do you do, sir?” Something on that order. I may not quote it back right. I’m taking what they told me. I’ve never heard the tape yet. And said the man just stood there. I said, “Well, maybe he’s deaf and dumb.”

46 And now watch sovereign grace. See? That’s like the maniac at the platform. That’s like the witch doctor in Africa, standing there with bones in his fingers, to give you a challenge, you see. Grace takes a hold then. You don’t have to worry. Don’t. There’s not a worry about it. Grace takes a hold. God takes hold where you can’t take hold. And then when the man was standing there. Before…I—I said, “Well, perhaps he’s deaf and dumb.” And all of a sudden, there appeared a vision before me. Then…

47 [A watch alarm sounds—Ed.] Now, excuse that watch alarming. That was to get…come over here and get started at. So, I knowed you picked it up on this. Just give me a watch over there, that alarms. So, that isn’t stopping time yet, I hope. So in the…I’ll hear of this; don’t worry.

48 So, then, the man standing there. The vision, I quickly, perhaps, saw Finland or something. I don’t remember. But now, whatever it was, they said I told him that he was a Finn. And he fooling us, something another, maybe he was a Finn. Well, Joseph here, said he could…That was outstanding to him, how It would know what nationality the man was. God in His grace showed that.

[Brother Joseph Mattsson-Boze speaks with Brother Branham about the Finnish brother that was healed—Ed.]

49 I wonder if it would be by chance that that man would be in the building today, and if somebody is setting near him, that would just kind of…if they could speak Finnish, would—would see…If that’s right, would you raise up your hand? if the man is in the building, today, the Finnish man that was here last night, was we’re speaking of, that was on the platform. I just wanted—wanted…

50 [Brother Joseph Mattsson-Boze continues to speak with Brother Branham about the Finnish brother that was healed—Ed.] Well, that, I guess he went back, maybe, to his home.

51 Now, now, when Jesus was here on earth, and the…He was God’s anointed Mouthpiece. Do you believe that? [Congregation says, “Amen.”—Ed.] He was the—the only begotten Son of God. And God was in Christ, reconciling the world to Himself, without measure. You believe that, Bible student? [“Amen.”] He was the Emmanuel. There’s none of us will ever come to that place. No. No. He was God’s holy virgin-born Son, and never will we be. Never will we be able to do the things, that like that, because He was That.

52 But now He promised that the things that He did we would do also, because we would become adopted children to God, through Him. Is that right? [Congregation says, “Amen.”—Ed.] Now, that’s not…That’s for every one of us. Every believer becomes sons and daughters of God. Is that right? [“Amen.”]

53 Now, when the woman with the blood issue touched His garment, that was just like peeping through the hole. See? He felt virtue went from Him. He got—He got weak, but He didn’t know what happened. Somebody had touched Him, by a—a faith. And He asked who it was, and everybody denied it. So then what taken place after He did that, why, He looked around until He found. Now, there’s…

54 How did He know her? That’s the question I want to get to you. How did He know her? Now let me try, with…as a brother, to explain this, how He knew her.

55 Because, when anyone has done that, I can say from the meetings here, from the operation of the Holy Spirit. When anyone has been blessed, it just seems like it’s just something pulling you, like that, see, and you get to the person. And then, just above the person, you see them and what’s happened to them, and what’s wrong with them. And then you look, and you see it’s the same person, and just like a—an avenue or a channel that’s working between you and the person.

56 That’s how I think. He never explained it. That’s how I think that He knew it. Because, the Holy Spirit working in similar way, that’s the way that’s understood.

57 Say, like sometimes you say, “The lady setting there, that’s got a green hat on,” or something like that, “you have been suffering with so-and-so. You come from a certain place.” You’re listening to that. See? You’re right in the vision, watching what’s taking place. And then maybe you see her spring back, and it’s light around her, and everything. Why, then you say, “Why, she is healed. It’s THUS SAITH THE LORD.” See? The Lord Who is showing the vision, is just your faith in Him, is using me as a mouthpiece to say to you what you desire Him to tell you. See what I mean? Now, but when it’s the other…Now, that is just permissive way of God, working.

58 I say this reverently. The hour is close at hand, when I…after I tell you what the vision the Lord has showed me, that this will finally move back, giving place to something far beyond it. And that’s what I want to get to, this afternoon.

59 Now, the person doing that, will—will, if they’ll believe it, they’ll be blessed and they’ll get well. Now, not that they were healed; but their faith touched God and accepted their healing that’s already been appropriated for them, nineteen hundred years ago. See? It’s not that that had anything to do with their healing. It was just a mouthpiece, to speak.

60 How did any place in the Bible? We’re not…I’m not comparing myself with a prophet. No, sir. No. I’m just a poor sinner saved by grace. But the gift that the Lord gave the prophets, and made them prophets, they were God’s mouthpiece. They had the Word of the Lord. And no prophet ever did do anything just upon his own desire. He did it, first, after God had told him. That’s right.

61 And that’s the way the Son of God, when He came, which was the God of the prophet. He said, “I only do as the Father shows Me to do.” That’s right. It only has to come through Divine powers, to reveal through flesh. And Christ was God’s Mouthpiece on earth. Everybody understand that? [Congregation says, “Amen.”—Ed.]

62 Now, for instance, sometimes, I’ll be at home. Gene, Leo and them that I was talking about last night, setting down here, Brother Beeler and many of the rest of them, and the ones who know me. At home, I’ll be walking through the house, not thinking of anything. Maybe sit down in the room, and there will come a vision. And maybe it’ll sit perfectly still for quite a little while. And it’ll say…

63 He’ll say, “Now, you’re going to have a call in a few moments, from the phone, and you’re going into this city. And when you go to this city, you’ll go to a certain place. It’ll be this way. And you’ll go into the room, and you’ll lay your hat down. Or, the lady will lay your hat on the bed, but it isn’t supposed to lay there. It’s supposed to be laying over on the table, and another lady will come in this way.”

64 You’ll see it all acted out just exactly the way it’s supposed to be done. And if I fail in one of those things, it won’t happen. It has to be just exactly to the moment and the time, and everything positionally the same, for it’s a vision. It—it has to be perfectly materialized. And then when it does, it’s got to happen. It’s never failed. Now, that’s when God is using His gift. That doesn’t weaken me. That doesn’t bother me.

65 Now, when Jesus raised Lazarus from the grave, was a far more of a miracle than what the woman was that touched His garment and was healed with a blood issue. Do you admit that? [Congregation says, “Amen.”—Ed.] He never said one word about getting weak, and virtue going out of Him, because God was using His gift. See? That’s them kind of vision. That’s that type of vision.

66 But when people use the gift of God, and what makes me weaken so, at the platform, it’s you yourself. That’s what’s doing it. You yourself is doing the work, the operating, that’s the reason it’s pulling through. It’s either you using God’s gift, or God using His gift.

Now, in comparison, I’d say…If you asked me, “What’s in there?”

“Well, it’s a giraffe.”

“What else did you see? What’s…?” Getting tired, see, it’s something else you see.

67 But now when God wants you to know what take place, He just picks you up and raises you up above the whole thing, and said, “Here is the whole circus. See? This is the whole picture. You’re going to do this, and do this, and do this, and that.” Sets you back down. He’s got you lifted up, with His everlasting arms and wing. And there’s nothing in the world…You come back down, you feel like shouting the victory. But that’s it.

68 Now, most people, they think that someone who sees visions ought to be Divine. No, sir, not by no means. No, sir. There’s no one Divine but God. That’s all. And there’s no one…There’s no difference in none of us. We’re all sinners, saved by grace. And one is not above the other. Just, one is given something, and he’ll have to answer for what he done with what talent was give him. That’s right. Every person has to answer for that.

69 Now, I might tell you a vision that’s just recently happened. And so that…Brother Joseph asked me to do this, so that the people that’s here in the building that couldn’t get the—the issue of this magazine, would understand. I made…When I first become a—a servant of the Lord, to pray for His sick children, you know the story, how He told me that I was born to pray for sick people.

70 Now, you say, “Oh, I’ve heard that many times, where, of different people.” That’s all right. See? That, they, I—I can’t answer for someone else. I have to answer for my own, and you have to answer for yours. Now that is true.

71 And then when He told me that, I knew that there was, in this ministry, there would have to be a lot of things under consideration; money, for one thing. Well, I made a promise to God, that I wouldn’t take the people’s money. And I asked Him…I didn’t want people’s money, but I knowed, in that, there would be a lot of money given to me, and I’d have to refuse it. So, I told Him, as long as He prospered my ways, so I wouldn’t have to beg for money, I would stay on the field as long as He prospered me. But when He got so He failed me, to where we’d have to beg, or take hours, or whatever they do to take up offerings, as I had seen it many time in my own denomination church that I belonged to then, then I said I—I would come in off the field. He blessed me for about nine years. But in California it…

72 My ministry, looked like, begin to drop down, somehow. Mail fell off. Looked like that people wasn’t interested. “Well,” I thought, “God, that’s all in Your hand.” Where, I used to get around a thousand letters a day, or something like that, and be down there, would drop down to six hundred, then five hundred, then down to four hundred, three hundred, a hundred, to seventy-five, somewhere. Got down to about like that, a day, seventy-five letters a day, maybe.

73 Well, I thought, “Well, wonder what’s happened? I don’t know as I’ve done anything. If I have to—to, for the people, why, I—I’m—I’m sorry.” Course, I thought, “Well, I haven’t got…I don’t sell things. And the only thing people writes to me for is to get prayer cloths. And we don’t sell them. We give them to them. So, well, Lord, maybe You’re fixing to change things.”

74 I went to California, went about—about fifteen thousand dollars in debt, in a meeting. And that night, when I left, I asked Billy to tell me. And the dear people who was sponsoring it, they underwrote it, and was very, very fine. But that wasn’t the promise. I promised God what I’d do.

75 And when a dear brother taken me home that night, out to the little cabin where I was staying, I went out upon the mountain, to myself, about two o’clock in the morning. And we was to leave around four-thirty. And I prayed, and the moon shining down, bright. I can just see it. It was last fall. I said, “Heavenly Father, now I—I leave the field. I go home. And whatever You want me to do from henceforth, You just reveal to me.”

76 And so I couldn’t tell Billy and them. I didn’t want to tell them, didn’t want to tell my wife. But, “Oh,” I said, “I’ll tell them when I get to Arizona.” Well, then I said, “I’ll wait till I get to grand old state of Texas, where my mother come from.” I said, “I’ll tell them there.” And then I got there. I told them as I come in Jeffersonville, Indiana.

Well, Billy, he said, “Daddy, better be careful what you’re doing.” Said, “Don’t the Bible say, ‘Woe unto me if I preach not the Gospel’?”

77 I said, “I never said nothing about preaching the Gospel. I mean the evangelistic service.” And I said, “Look, Billy,” I said, “God has got men on the field, everywhere. He don’t need me out there. I can go back and get my job again, and—and go to pastoring, and pastor the tabernacle, or something. I may go down, rent the old theater down there, have a Sunday afternoon international gathering, and a broadcast or something.” I said, “I can’t stop, all at once now, because my expenses runs about a hundred dollars a day, at home. So, I—I can’t, with my office and things.” I said, “I just can’t shut right down, because I can’t do it.”

And so my wife said, “Billy, I hope you know what you’re talking about.”

I said, “Well, now, I—I know one thing.”

78 When I come here one time in a convention, for a convention, and you know the story, because I promised this dear little Swede friend of mine here, Brother Boze, that I would come and preach two days for him, in the Philadelphian Church, after that convention is over. And I was told, if I didn’t; if I did do that, I couldn’t be a speaker. I could take my choice. I said, “I’ll stay with my word.” And I went to Brother Joseph. Exactly. Because, I’d do it again. A man that won’t keep his word isn’t very good.

79 That’s the way I take God. He give the Word, and I believe every Word of It. And if He wouldn’t keep It, It wouldn’t be God, to me. I…He has to keep His Word, I believe. And He will do it, and I know He will. Now, then I…

80 That night, I went to bed when we got home. My wife was crying. She said, “Billy, I’m afraid you’re making a mistake.” Said, “You know I want you to be home with the kiddies and I. But,” said, “Bill, look what it’s done. It’s started a worldwide revival, and I can’t see where God would bring you in, off the field.”

And I said, “Well, I promised Him. He said…”

“But—but—but He never told you.”

81 I said, “But, I promised Him. See? That’s it. I promised Him. I’m going to keep my word to Him. If I’ll keep it to my brethren, I surely would keep it to my Saviour.” So I went in and slept very well through the night.

82 The next morning, about six o’clock, we woke up. And—and I just getting out of the bed. She was on the other side. I just rubbing my face, like this. I said, “Well, I’m going to call the Public Service Company today, and ask if I can have my old job back again.” And I said, “If they don’t give me my job, Mr. Wood is a contractor, I’ll just go with him. And he and I will go out and wreck some buildings, or something. And I got to work, because I got to go to work. And so, ’cause this money has got to be met, and I’m fifteen thousand dollars in debt.” I said, “Then what can I do? I got to pay that back, no matter how much they underwrote it, I—I’m going to pay it back. That’s right.”

And so she said, “You’re going to call Mr.—Mr. Bar, this morning?”

83 I said, “Yep. I’m going to call him and ask him if I can have my job back. And if he…If that job, someone has got it now, and they can’t give him a better job,” I said, “then I’ll just…I’ll go with Brother Wood, and we’ll go to building buildings or something another. I’ll help him.” And so I said, “If I come off the field, course, that’s going to bring him off, too, and he can go back to contracting, and we can go to work.” So then as…

She said, “Well, I—I sure hope you know what you’re speaking of, Bill.”

And I said, “Well, I…”

And I looked. Coming, moving down from the ceiling…Oh, I just maybe…

I couldn’t expect you to understand it. But that’s something that, when we meet in the…face to face with Jesus, you’ll…?…on the Word.

Here come something, moving. I seen two little, dark-faced children come, moving down, pulling a little wagon.

I said, “Sweetheart, look, coming here.” I was done gone then.

And she said, “What’s you talking about?” I could hear her, but I couldn’t answer her.

And these little children was walking towards me, little, kind of long hair; and black, dark eyes; brown face, coming, walking to me.

84 And I—I seen then, I started moving. On beyond the children, I seen Mr. Arganbright, my brother, that’s went overseas with me many time, seeing him standing there, looking at me. I moved on, to him.

Now, I could still hear my wife walking around in the room.

85 I’ll say it this way so that you’ll understand it. Might not be the right words, but so you’ll understand. That one dimension I was in, I had moved out then into another. I couldn’t hear her walking no more. It was gone.

86 And I seen Mr. Arganbright. He was his peculiar little way, the way he holds his head and kind of smiles as he looks at me. And he said, “Brother Branham,” he said, “we’ve put out cards, everywhere. And we got a way for you, get in and out. And everything is ready.”

I said, “All right, Brother Arganbright, which way shall I go?”

He said, “Just keep on.”

I walked on. I passed some ministers.

Then, I walked a little farther. I came into a great panoramic affair, and all kinds of, looked like, seating for thousands of people.

And just then I heard someone say, “The meeting is dismissed.”

87 “Well,” I said, “who dismissed it? How did it come to be dismissed?” And I was discussing. I said, “Why is it dismissed? What’s happened?” And it was sprinkling rain.

And Something said to me, “By this you’ll know.”

And then I said, “Well, I don’t…”

88 And then I went in, farther into the vision. And when it did, I was standing with, you know, a little baby’s shoe, of about a year old. You know, the little bitty eyelets; not a bootee, but a—a shoe. And I had a—a string in my hand, trying to lace this little eighth-of-an-inch hole in this eyelet, with about a half-inch string. Just working fervently, trying to push that string through, that half-inch string, through an eighth-of-an-inch eyelet. And I was breaking the threads all over, the string, trying to push it through like that. And it just wouldn’t do it. And the string was being all broke up, on the end.

89 So, just then I heard Someone say, behind me, “Don’t you understand that you can’t teach babies supernatural things?” I looked around. And It was behind me. And I recognized that Voice. He said, “You’re using the wrong end of the string.”

90 And I looked down at the end of the string laying on the floor, a great pile of string, and it was laced down to a nice eighth of inch, so it would go through the hole. I said, “I understand.”

91 And as I reached to pick up the string, I was taken again. Now, you mark this down. Watch it come to pass. See? And as I—I started to reach down, I was gone again. Then, when I come to, I was standing by the side of a beautiful lake, something like your lake out here in the summertime when it’s real pretty and green. And there were fishermen all around the lake, and they were fishing, but they were catching small fishes. And I looked out into the lake, and those great, beautiful rainbow trout out there, and I said, “I know this is a vision, but I can’t understand those trout. But,” I said, “you know, I believe, right down in my heart, I can catch those.” So, I picked up the string, but, instead of it being a string, it was a fishing pole.

92 And just then, the One behind me said, “Now I’ll teach you to fish, how to catch those.” And so He took…And He said, “Tie on the lure.” And I snapped the lure on. He said, “Now throw way out,” now listen close, “way out into the deep.” And He said, “When you do, now let the lure sink down, first. Then,” said, “pull it slow.” Now, that’s really fishermen’s technique. So I…

93 He said, “Then, when you do, now, you’ll feel some nibbles at it, but don’t tell nobody what you’re doing. Keep it to yourself.” And said, “Then when you—when you feel it nibble again,” said, “pull it just a little, a little bit, but not too hard,” He said, “and then it’ll pull it away from the little fish. And when they scatter, that’ll attract the attention of the big fish, and they’ll grab it.” And said, “That’s the way you’ll catch it.” Said, “Then, when they bite, on the third time, set your hook for the—the catch.”

And I said, “I understand.”

Said, “But keep still. Don’t tell nobody. Keep still.”

And I said, “All right.”

94 And I had the lure in my hand. And all these fishermen turned out to be ministers, and they all come around, saying, “Brother Branham, I know you can catch fish.”

95 Oh, of course, that made me feel real good. I said, “Oh, yes, I’m a fisherman. I can catch fish.” And he said…I said, “Now, here is the way you do it.” And I said, “You throw it way out.” And I went way out, in to the—to the deep water. I said, “Now, those little fish are fine, brethren, but we want the big ones, too.” And I was…let…I said, “Well, see, when it sinks down, now see, there it is, just about where it should be, now, see there’s, see, there—there, them is little fish.” I said, “Now, when it sets again…”

96 I give it a great big jerk, and, when I did, I pulled the whole lure out of the water. And when I did, I caught a fish, but I wondered how he ever got the lure in his mouth. Cause, looked like the skin just stretched over the lure, about the same size of the lure. And I thought, “Oh, my!”

97 And just then, this One Who had been talking, behind me, stepped around in front of me. It was Him, the Angel of the Lord. He had His hands folded. He looked at me, said, “Just what I told you not to do!”

And I said, “Yes. That’s right.”

98 He said, “You see, that First Pull was when you used to put your hands on the people and tell them what was their trouble.” Said, “The Second Pull was when you’d know the secrets of the heart, like I told you.” And said, “Instead of you keeping that to yourself, you tried to explain all about it, and tell people. And when you did,” said, “you didn’t know nothing about it, yourself. And how could you explain it? And you’ve caused a big bunch of carnal impersonations to rise up, and you see what you’ve done.”

And I said, “Lord, I’m sorry.” And I—I said, “Oh, I’m so sorry! I don’t know what to do.”

99 And I was pulling the line, like this, and I was trying to straighten my line out. And He looked at me, said, “Now, don’t get your line tangled up, in these kind of times.”

100 I thought, “Maybe He’s going to give me another try.” And I was…I said, “I’ll sure be careful.” And was winding my line in, seen it taken up all right.

101 And then when He said that, just then I felt myself go higher, way up. And when I was set down, then I was beneath, and standing up above, a great tent. I never seen such a tent!

102 And I had just made a altar call, seeming like, down at the altar. And when I was down there, I looked, and there was hundreds of people standing around the altar, weeping, because they had accepted the Lord Jesus. And they were just weeping, out loud. And I said, “Oh, that’s more like it, like that.”

103 And a real kind gentleman walked out to the platform, said, “While Brother Branham is resting, just a few moments,” he said, “we’ll call the prayer line.” And said, “Everyone with prayer cards beginning with a certain number, stand over, on to the right.” Well, I noticed the prayer line, seemed like it went all around the tent, and out, and down the street. Such a prayer line!

104 And I looked over, which was then to my left; and that would be to my right, if I was standing on the platform, would be that way. There’s a piece of canvas stretched there. And in behind this canvas was a little, square building, about twelve-foot across and twenty-foot long, something like that. Well, I stood and looked at that.

105 And I seen them bringing a lady up, on a stretcher. And there was a lady there taking her name and things, with a…on a—on a paper. And so there’s someone come and got her, and pushed her through. And the next man come through, was with crutches. I see them go through that little building.

And on the outside, the lady come out, screaming to the top of her voice, pushing this stretcher. And the…

Then there was another lady on the other side, looked like kind of a dark-haired woman, and she said, “What happened?”

106 She said, “I just don’t know.” She said, “I couldn’t tell you what happened.” She said, “I have been paralyzed for twenty years. And, looky, I—I feel like I—I—I never was sick.”

And just then, out come the man, leaping and jumping, with his—with his crutches in his hand. And I—I looked at that. And just then…

107 Now, here is something. Notice close. There’s a difference between the Angel of the Lord and that Light. Because, I heard something moving, as It does when It comes here at the platform, at night, kind of like a “Whew! Whew! Whew!” and like a Fire whipping around, licking blaze. And It left me, and It went right down over the top of that audience, and went and stood over the top of that little building, then settled down on top of it. And then, when It did, this One that was standing by me, behind me, the same Voice, the Angel’s Voice, He said, “I’ll meet you in there. And this is the Third Pull, but nobody will know nothing about it.”

And I said, “Well, I don’t understand. Why in there? Why there?”

He said, “It will not be a public show, this time.”

And I said, “I don’t understand, going into that closet like that.”

108 And He said, “Is not It written by our Lord, ‘When thou prayest, be not like the hypocrites who like to be heard before men. But enter into the secret closet and pray to the Father Who seeth in secret; and He Who seeth in secret shall reward thee openly’?” It’s perfectly to the Scripture. Every time, it is.

And I said, “I understand.”

109 Then He took me to this place, and set me down in this room where I was at. And then He told me what to do for the third time. Now, Christian friends, that will, when I leave this world, that will still be in my bosom. When I…But, you mark my words, what’s going to take place.

When, that—that was five months ago, six months now, and we had no idea we’d ever go to—to down here at Mexico.

110 But I thought I was going to Phoenix. And our dear friend and brother who’s praying for the sick, Mr. Allen, he went in there. He said, “No. I’m going to stay here, so I’m not going to leave for that part of the month.” Well, I wouldn’t go in then, with my brother in there. I just wouldn’t do that. So, I don’t know Brother Allen, but yet he’s doing out there in the work of the Lord. So I…They said, “No. He was going to stay.” I said…

111 Well, the brethren called me, the—the association there, the ministerial group. Which, I was supposed to take Brother Roberts’ place while he was gone to Australia. I said, “Well, that’s all right. If they’ve got someone there, Brother Allen praying for the sick, I wouldn’t go. That wouldn’t be brotherly.” So I said, “All right.”

And Brother Arganbright called me, a few days later, and said, “Brother Branham, I’ve talked to the…Brother Moore. Why not go down in Mexico?”

I said, “Oh, Baron von Blomberg and a lot of them has tried to take me to Mexico. I don’t care about going down.”

I said, “Let’s just have an American meeting somewhere.” I said, “I wanted to set that tent there, for the first time.”

And he said, “Well, why not go into Mexico?”

I said, “Well, all right. I’ll…You see about it.”

112 So there was another man down there. And he called back, said, “The meeting is all set for them same dates.” And said, “We’ve got it on the inside of a great big auditorium down there.”

113 And that night, I was down to Mr. Wood’s. I thought, “You know, that’s right. ‘Little, dark-faced children, look like Indian,’ that’s what the vision is.” And then I said, “But, the strange thing, it was supposed to be in a panoramic, and something about the ‘dismissing.’” So then when we…

114 Two days later, Mr. Arganbright called up and said, “Brother Branham, we’ve got the big bullring. And the Mexican government is bringing you in, for the first time in the history of Mexico that a non-Catholic was ever brought in by the government.”

So I said, “That’s wonderful.” So I said, “Now something is fixing to happen.” I said, “We got trouble coming.”

115 And you know, when we went down in Mexico and got ready, and went out to the bullring, somebody…It rained, on the road going out there, and somebody had dismissed those meetings. And they don’t know who done it, yet. That’s right. That’s exactly right.

116 Then I come back home, flew back the second day. We couldn’t even…Brother Moore said, “Brother Branham, I’ll—I’ll find out.” And we couldn’t even get a minister, nowhere. And nobody knew nothing about it. And Brother Moore said, “If I…Brother Branham, as much as I followed you, if I’d have never believed you till this time, I sure would now.”

And I said, “That’s right.” So, we come back up.

And then I heard Mr. Arganbright was on his road up to see me.

117 I went out to pray at my cave, and ask the Lord what. He showed me another vision. He said, “Dead fishes.” It was laying, and He told me what it was. Said, “Go back. But this is really not the time, but I’ll bless it.”

118 I went back down there, and somewhere around forty, fifty thousand people come to Christ. A dead baby was raised from the dead, and great things taken place.

119 Now I’m waiting for the hour. You can imagine how minor this seems to be now, that these things are taking place, these great things that has already took place.

120 The other night, I, not knowing…How many was at the Philadelphian Church when they heard me say at a certain person, “Cursed be the person that raises their eyes while I’m praying for this blind woman”? That’s what I was doing. See?

121 The Lord is fixing to visit His people, in a great, marvelous something, friends. And I would…It has to be a secret in my own heart. But as you know me, and you believe me, and love me, and respect me as God’s servant; just remember, I’m telling you, a blessing is on the road, that’s right, coming. And it will not be weakening. It will never weaken me no more. And it’ll be far beyond anything that’s ever happened here or anytime else. It’s just something the Lord has given. And I want…

122 That would make me a—a believer in grace. After I had done, and the things that I had done, and the way that I had acted, and condemned before God, and yet, when God speaks anything and makes a…He’s going to do it, anyhow. Amen.

123 Moses killed a man, one time. But God was determined. He kept him back there on the backside of the desert, for forty years, but he took Israel to the promised land.

124 Isn’t He wonderful? [Congregation says, “Amen.”—Ed.] He’s the same God today that He was then. And, friends, I say this to you, every one of you Christian believers, regardless of what church you go to.

125 Down in the studios, the other day, there was a man. I was speaking to him, a very fine man and his wife, where Brother Boze and I were making some recordings for a broadcast. And he was shaking my hand and talking. And I said…Well, he—he loves Brother Joseph so much. I said, “Are you…You go to his church?”

He said, “No. I’m a Methodist.”

I said, “Well, you can be forgiven for that.” And so I just kidding him, like that. And I said, “I was just going on, to you.”

126 I said, “Look, brother, I used to do a bit of riding. And my father was a rider.” And I said, “Up on the Arapaho Forest, where we grazed the cattle,” I said, “they…There’s nothing that could come on that range but a thoroughbred Hereford, absolutely. The ranger stands at the drift fence and won’t let nothing pass unless it’s a registered, thoroughbred Hereford.” And I said, “Some of them comes in there with the Lazy J, some comes with a Bar W, some with a Circle R, some with a Tripod. They’re branded different brands, but they’re all thoroughbred Herefords.” That’s right.

127 That’s the way it is. We may be Methodist, Baptist, this, or that, or the other. But as long as you’re a thoroughbred Christian, by the power of the Holy Ghost, that’s the only thing can come into the pasture, into the Fold. Because, “By one Spirit we are all baptized into one Body.” And we become one people, one Church, with one idea and one motive: to glorify Jesus Christ while we’re here on earth. One Heaven! That right? [Congregation says, “Amen.”—Ed.] And we are so thankful for that.

128 Now I’m past my time, of speaking with you, ’cause you’ve got to hurry back just in a little bit. But how many loves a heart-to-heart talk? [Congregation says, “Amen.”—Ed.] You seem that you—you understand it. We could talk hours after hours.

“And now,” if to say, “Brother Branham, could you explain this to me?” I can’t. I wish I could, but I can’t. It’s impossible.

129 You can’t explain supernatural things. And when you try to do it, it’s just as He told me, you cause carnal comparison to rise. See? You do it. It’s just actual. It’ll do that. And it’s—it’s a hindrance to the Body of Christ. You know what I mean? It—it—it causes conflict.

130 Now, the thing to do is to be true in your heart, love the Lord with all your heart, and just be thankful that God is marching on with us, the resurrected Lord Jesus Christ.

131 And I say this, and make this predicting. I’m not saying it in the Name of the Lord, now. I’m saying it, as your brother. I predict this. And listen close. I predict that America, this year, the United States, this year, will either receive Christ or she’ll start falling, from this year. Yeah. This is America’s time to repent. And if it doesn’t…I predicted that on, I think, about January the 15th or 16th of this year, just feeling led to say it. And it…I’ve stuck with it.

132 And I looked at the wheels turning up. I notice the great, famous evangelist, Billy Graham, he come back from overseas and he staged his meetings, New York and these great places, to hit the very nerve center, and so forth. And I see that, Brother Roberts excommunicated out of the foreign country. Mr. Arganbright wants me, after June, and them, to go into Germany, back down into South Africa and through there, but something is holding me to America. And all the others seems to be the same way.

133 And I believe that America is going to get her last call, this year. Right. I’d be daresn’t. Look here at the tapes down here. They might be played twenty years from today. See? Have to watch what you’re talking about, watch what you’re saying. But I believe that. Now, the Lord hasn’t told me that. But I believe that, that America is either going to receive Christ or is going to turn Him down, flatly, this year. And I predict that they will turn Him down. I do.

134 Look what they’re doing down in Florida, to Jack Coe. Look what they’re doing, all the way. How could they ever…? That’s even unconstitutional, to oust a man out of a state. We got freedom of speech. Certainly, we have. But they’ll…

135 First thing you know, they’ll try to stop all of this. They’ll try to quit praying for the sick, and put a “banned” on it. And just remember that: when persecution rises, the Church, It comes to Its very heights then. It’s always the best. Yes, sir. And God is working it all together.

136 [A brother says, “Amen. Glory to God! Amen. Amen. Amen. Amen. And glory to God!”—Ed.] Praise be to God Who gives us the victory! [“Glory to God! Glory to God!”]

137 [Two sisters speak in other tongues, at the same time—Ed.] Seek for the interpretation now, see what He would say to us. [Two sisters again speak in other tongues, at the same time. Blank spot on tape.]…and right.

138 There’s an interpretation to follow this now. Everybody real reverent. And the lady spoke, ever who it was. Listen real close. Let them who know, now, see. [A sister begins speaking in another tongue—Ed.] Sh-sh-sh-sh-sh! [The sister continues speaking in another tongue, while another sister gives an interpretation, at the same time.]

139 With your heads bowed, you’ve heard that interpretation. How many here wants to receive Christ as personal Saviour, to be remembered in prayer? Would you raise your hands real high just now? Way high, so we can see who you are, way up.

We get a little chord on the organ, if you will, for a few moments.

140 While you bow your head now, and believe with all your heart, while the voice has said that this was the Truth. If you’re ever coming in, come now.

141 Our Heavenly Father, we pray that in Jesus Christ’s Name, that, as Your Spirit is moving over this building now. And the voices went forth and said that this was the time, this is the hour. And I pray, Heavenly Father, that, seeing all those hands who raised up. Some, maybe thirty hands or more, went up in the air just now, to receive Christ as their personal Saviour; hearing the Message, knowing that we’re at the end time.

142 These revival fires on every hill. God promised, in the last days, that He would raise up these things, to prove that He was God, and in our midst and doing that which was right, and showing great signs and wonders among the people, that the blind would see, the deaf would hear, and there would be great supernatural ministries going on. And today, Lord, we live to see it.

143 And I pray, Heavenly Father, that every one of these poor, dear children that raised up their hands just now, that they wanted to receive You as personal Saviour, that You will save them from sin. Grant it, Lord.

144 And I pray, also, that while we are in this great move just now, that the Holy Ghost will fill every heart, anew. Kindle new fire, Lord, in their souls. May they go out with a zeal, after hearing; as soon as that Word was spoke, that our beloved nation would turn down the offer.

145 O God, great kingdoms has to fall. Every mortal thing has to give way to immortality, O God, as we see this. We stand yonder on the ancient ruins of Rome, see where that great, great monarch country one day stood as a blooming place of the world, the brightest spot in all the world. And, today, you dig twenty feet under the ground, to find the ruins of the great empire. Yonder, in where the temple once stood, the Moslem of Omar stand. Many of the great things, the great nations, the great Alexander the Great, and Greece, and many other places, how the kingdoms has fallen!

146 God, we see the foundation of our nation crumbling, because of the rejecting of the Gospel. While great men has swept this nation, combed through every place, the Gospel messages went forth; a spirit like John the Baptist, not doing miracles or saying anything about miracles, but swept the nation over. Then the miracle-working power of Jesus followed it, as it did John, and still our nation, whiskey, tobacco, night clubs, sin heaping on every side. Our great civilization is falling, falling. Everything must give way. All these kingdoms must fall, that the Kingdom of God might be issued in, in its brightness, and the great Millennium come into place.

147 Seeing an old tree, where once, a few years ago, as a boy, set; while its great, kingly branches, how I thought that tree would be there for hundreds of years. And today it’s a snag, knowing that all mortal things must give way.

148 I, too, Lord, once was young man, seeing myself give way now, reaching across the top of the line yonder, to see the setting of the sun. Today, many gray heads is bowed in this building, where once were strong, handsome young men. Many women with their faces bowed, wrinkles, and now the tears cutting down the pathway of the wrinkle in their face which was once lovely and beautiful, as young women. O God! “All flesh is like grass.” The end is close.

149 O Christ of God, receive these poor people into Your Kingdom. Some day, I must stand Yonder at the—at the Throne of God, and give an account for my ministry, give an account for these things that You’ve permitted me to do, Lord, in the midst of the people, to declare the resurrection of the Lord Jesus. God, I must answer for that. O God, burn zeal down into my heart, more and more, and wisdom, that I might know how to lead the people to the Lord Jesus.

150 Today, Father, Thou hast promised in Thy Holy Word, “He that heareth My Words, and believeth on Him that sent Me, has everlasting Life; and shall never come into condemnation, but is passed from death unto Life.”

151 Many hands across here went up, Lord. Many poor, lost people, many of them backslidden and out of the way. God, grant that, just this minute, that the Holy Spirit giving witness that these things are true, that we’re at the end time, and they realize that some day they got to pass. May they receive Christ just now, while we have our heads bowed.

152 Is there someone in here now, that never raised their hand at the first calling? Would you raise your hand now? And say, “I want to receive Christ, at this time, as my Saviour.” Would you do it? Someone else? That never…

153 Did you notice how the Fire struck the building when that Word went forth? See? I believe, friend. God bless you, my young friend, young man with your hand up. God, grant my brother. You have Eternal Life by believing on the Lord Jesus.

I wonder, in the balcony somewhere?

154 If we see that God promised these things, we are here to see them come to pass. We know that God promised it. And anything that God promises, God is obligated to do it.

155 Would there be another? God bless you, lady. I see your hand. Would someone else raise their hand? God bless you, lady. I see your hand. God bless you, young lady. I see your hand. Someone else? God bless you, lady. I see your hand.

156 Someone in the balcony? I’d like to see someone, up in the balcony, that’s not a Christian, would like to say. God bless you. I just knew you were up there, son. There’s somebody, ’cause the Holy Spirit seemed to be leading me to the balcony. I don’t know why. I’m not a fanatic. If I am, I don’t mean to be. But just seem like there was someone in the balcony. God bless you, son. May you…And if that’s your wife by you, may you serve the Lord Jesus with all your heart. May It change your life, your home. It will. May you become His servant.

157 Is there someone else, just before closing now, ’fore I turn the service to Brother Boze? The boys will have to come in, a few minutes, and start giving prayer cards. Would you, just one more, raise their hand, somewhere in the building? Brother Joseph…If you’ll just raise your hand, just a moment; I want to pray with you, again. Yes. God bless you. I see you down there. Thank you, kind sir. God bless you over there, young man. That’s very fine.

158 Now, this may seem a little strange to some of you, how that one Word would break something like that, and a Fire would scatter. See? It’s because it’s Truth, and the—the keynote to the Message, you see, that we’re at the end time.

God bless you, sir. I see your hand. God bless you. God bless you.

Now, I tell you, friends, there’s many setting here, I believe, that will stand a horrible persecution for their faith before it’s sealed away.

159 God bless you. Someone else raise their hand? God bless you, way back in the back. I see your hand, sir. Someone else? Now, someone else, raise your hand right quick. While we’re waiting for the dismissing prayer, if you’ll raise your hand. God bless you, son. God bless you, son. God bless you. God bless you. I see your hand, over the man up there. Yes. God bless you, brother. I see.

160 That’s wonderful; just accepted Christ. You, when you raise your hand, God writes it down on the Book of Life. The very minute you believe, you pass from death to Life, when you raise your hand. How did you raise your hand? “No man can come to Me except My Father draws him, first.” That’s it. God, here, drawing; you’re raising your hand. Angels writing your name on the Book of Life. That settles it. Now you’ll receive the Holy Spirit if you’ll just only believe.

Now, with our heads bowed again.

161 Our Heavenly Father, send Your blessings. And I thank You, Father, for this great host of people just receiving Christ. I thank You for vindicating back Your Message, Lord, and giving It, and to do the things that You have done for us today. These people will be happy all the days of their life. Thou has given them everlasting Life, just now, because they have believed on the Lord Jesus. And, Father, when that altar call is made, just in a moment, to come up here and personally stand around the altar or in the aisle, and pray to You and give thanks for their salvation, I pray that every hand that went up will stand in the aisle, somewhere, and pray to You, and give thanks for receiving them in, or, receiving them into Your Kingdom. Grant it, Lord. May Your Eternal blessings rest upon them.

And with our head bowed, Brother Joseph will continue on, the prayer.

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