ZACHEE

Date: 58-0517 | La durée est de: 1 heure 2 minutes | La traduction: SHP
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1          Merci beaucoup, Frère Vayle. Et j’ai remarqué que les gens sont parfois un peu... Vous êtes de profil; si vous voulez vous retourner carrément, je le ferais tout simplement. Tournez carrément vos chaises, ainsi nous pourrons tous nous regarder en face les uns les autres. C’est un...?...

            Comme le frère venait de le dire, je suis membre d’une association : l’Association des Hommes d’Affaires Chrétiens. Je venais de lui montrer ma carte de membre, vous savez donc combien j’ai de la considération pour les Hommes d’Affaires Chrétiens. C’est la seule association dont je suis membre, car je pense qu’ils ont quelque chose que nous avons tous en commun : Christ.

2          Et je voudrais vous saluer, le merveilleux groupe des gens qui sont ici ce matin. Et avant-hier soir, je parlais  à votre président, Demas Shakarian, qui est un ami très intime, et il envoie des salutations spéciales à chacun de vous, membres des chapitres du monde entier. Et il venait de m’appeler pour que j’aille aussi vite que possible, de l’Afrique à–à Stuttgart, en Allemagne, où ils ont fait un report pour le moment, pour voir si nous pouvons être leur orateur du soir. Et il envoie une–une–une invitation spéciale à vous tous, pour la série de réunions qui doivent se tenir à Philadelphie le... à partir du 30 juin, je crois, jusqu’au 4 juillet, à Philadelphie. Et là, le Seigneur voulant, je dois prêcher encore pour eux à cette grande convention, à l’auditorium de Philadelphie; je crois que c’est ça. Je ne suis pas sûr. Mais vous y êtes tous invités.

3          Et maintenant, c’est vraiment un privilège de se tenir devant un groupe des gens si aimables. Et cela... Nous ne nous rendons pas compte que... de ce qui pourrait arriver juste à un petit-déjeuner comme celui-ci, ce matin. J’ai prêché pour les Hommes d’Affaires Chrétiens dans le monde entier. A Los Angeles, des fois, nous avons environ mille personnes au petit-déjeuner. En effet, j’ai eu le privilège de parler bien des fois. J’ai vu les aveugles se lever, voyant, les estropiés s’en aller, marchant, et des centaines de gens, des hommes d’affaires, des médecins, des avocats, des critiqueurs venir tomber carrément sous  la puissance de Dieu et simplement... Vous avez quelque chose, messieurs.

            Maintenant, souvenez-vous de cette unique chose : nous avons tous ici ce matin la même foi. Voici ce que nous avons : nous avons quelque chose en commun, mais nous devons savoir comment l’utiliser. Voyez-vous? C’est comme un fusil, qui est bon pour la chasse, mais vous devez savoir comment l’utiliser. Il en est donc de même avec l’Evangile. Utilisons-Le alors pour la gloire de Dieu, pour amener chaque âme dans le Royaume, au mieux que nous pouvons.

4          Et maintenant, que Dieu bénisse ce petit groupe qui est réuni ici, et continuez simplement à avoir ces petits-déjeuners et, par-dessus tout, gardez cela spirituel. Ne laissez jamais cet esprit mourir. Chantez ces vieux cantiques à l’ancienne mode, battez des mains, louez le Seigneur. C’est de cette manière que vous devez garder...

            Je suis un homme du Sud. Je suis–je suis émotif. Je peux vous prouver que tout ce qui est sans émotion est mort. Et s’il n’y a pas un peu d’émotion dans votre religion, vous feriez  mieux de l’enterrer et d’en chercher une qui en a. C’est mort. Il nous faut donc avoir des émotions; Jésus a dit : « S’ils se taisent, les pierres crieront aussitôt. »

            Il y a une chose, la vie et la mort ne peuvent pas cohabiter. Là où Christ arrive… Il n’a jamais célébré un service funèbre de toute Sa vie, parce que la mort ne peut pas rester là où il y a la Vie. Ces gens ressuscitaient des morts. Quand Il vient dans un groupe de gens, la Vie vient, parce qu’Il est la Vie. Et nous L’aimons ce matin extrêmement de tout notre cœur, et nous Lui offrons dans ces petites réunions l’adoration même de nos cœurs pour montrer que nous L’aimons vraiment. Et ce sont de petites réunions comme celle-ci...

5          Excusez-moi. [Une annonce est faite à propos d’une voiture qui doit être amenée à la police – N.D.E.] Cela me laisse propre. Mais peut-être que ce n’est pas ici dans notre groupe; c’est peut-être quelqu’un qui est en visite à l’étage ou  quoi que ce soit, et qui est venu simplement parquer sa voiture là. Nous apprécions donc les frères qui font quand même ceci, afin que personne ne soit dérangé quand on–on devra partir.

            Voici là où je trouve ma joie, juste en trouvant un groupe de... Connaissez-vous ce vieux dicton du Sud : « Qui se ressemble s’assemble »? Je suis si heureux de ressembler à ceux qui sont ici ce matin. Il y a juste quelque chose...

            C’est... ce n’est pas un service de guérison. Le service de guérison, vous êtes sous la tension à laquelle je suis soumis, l’onction, et quand j’entre dans la chambre l’après-midi et que là je reste seul avec Dieu, puis je sors, vous devez alors faire attention, parce que Satan est–est vraiment un ennemi. Et il se met n’importe quand à jeter la confusion, et étant aussi fatigué que je le suis maintenant, cela pourrait être facile d’être–d’être embrouillé. Mais quand Lui vient comme ceci, vous pouvez juste sentir comme si vous aviez un espace de 50 miles [environ 80 km – N.D.E.]. Vous pouvez juste vous mettre là et passer de bons moments. Regardez tous vos visages, et voyez les sourires, et la–la joie, et la Présence de Christ. Eh bien, c’est simplement un–un vrai jubilé gastronomique dans le spirituel...?... Nous nous rassemblons simplement pour entendre cela.

6          Et vous entendez ces chants, j’aime cette bonne vieille manière de chanter. S’il y a quelque chose que j’aime, c’est chanter. Et je... S’il y a quelque chose que je–je déteste, c’est une voix surexercée, vous savez, ce genre qui retient le souffle jusqu’à avoir le visage cyanosé, pour voir combien longtemps on peut retenir son souffle, avant de reprendre. Ils ne chantent pas à la gloire de Dieu; ils voient combien longtemps ils peuvent retenir leur souffle.

            Je pense qu’il n’y a rien de plus beau que la bonne vieille manière pentecôtiste de chanter, chanter simplement dans l’Evangile... C’est juste. Même si vous chantez faux, chantez de toute façon. Faites un bruit joyeux pour le Seigneur. Il n’y a rien de formaliste là-dedans, et Dieu n’a pas de formalisme. C’est ce que dit la Bible. Il n’a donc pas un peuple formaliste; Il a un peuple qui n’est pas formaliste. Partout, quand l’Esprit fait quelque chose... Oh! nous en sommes si heureux!

7          Et maintenant, dans les prochaines réunions, j’ai confiance... Je veux dire ceci en toute sincérité, car je me rends compte qu’il y a ici des gens venus de différents endroits, mais depuis que j’ai quitté New York, je n’ai jamais eu une soirée où la première fois, au premier service, cette foi était juste là à notre rencontre, comme j’ai trouvé cela dans cette ville. On a fait une prière quelque part ici, je ne sais pas où, mais quelqu’un parlait au Seigneur.

            J’ai apprécié ce matin ce jeune frère, qui a conduit dans la prière et qui a donné un témoignage. Dès que l’homme s’est levé et a parlé au Seigneur, j’ai dit : « Ce n’est pas la première fois qu’il parle à Dieu. » Parce qu’il sait à Qui il parlait. Et c’est une bonne chose de gagner les âmes, c’est la plus grande chose. Et, frères, nous sommes au temps de la fin. Nous sommes–nous sommes maintenant au bout du chemin; vous allez... vous êtes sauvés, et je crois que vous allez au Ciel, c’est vrai, mais vous n’aurez jamais une occasion comme celle que vous avez en cet instant. Et dans les éons de temps à venir, qu’arriverait-il si vous compreniez que si l’occasion vous étiez donnée de revenir comme un mortel, vous donneriez des témoignages après que vous avez été là devant Lui et que vous avez vu combien Il est bon ? Ce sera–ce sera alors trop tard. Faisons-le maintenant, pendant que nous en avons l’occasion. Soyons à l’œuvre, jour et nuit.

8          Il y a quelque temps dans le Sud, vivait un vieux nègre. Et un soir, lors du rassemblement dans une vieille plantation, où les gens prenaient leur souper... Eh bien, évidemment, je crois que c’est le dîner pour vous tous ici dans le Nord. Voyez-vous?

            Vous prenez votre dîner le soir, vous prenez simplement... Je me sens chez moi à ce moment-là. Quand vous parlez de ce dîner, je–j’ai l’impression d’avoir manqué un repas...?... Nous prenons le petit-déjeuner, le dîner et le souper. Si je... Si–si le souper, c’est mon dîner, alors quand est-ce que je prends mon dîner? Ainsi, je... Ce... Et, vous savez, nous avons raison à ce sujet, les amis. Certainement, car c’était le Souper du Seigneur, pas Son dîner, vous savez donc... Nous avons certainement raison.

            Ainsi donc, les gens prenaient un souper dans la vieille plantation, et il y avait un–un vieux nègre qui avait donné sa vie au Seigneur Jésus.

            Après, je vous assure, c’est–c’est merveilleux d’entendre ces gens, quand ils chantent ces vieux cantiques à l’ancienne mo-… ancienne mode ; c’est une si belle mélodie, c’est juste comme... « Je me lèverai et irai vers Jésus, Il m’étreindra sur Son cœur. » [Frère Branham chante. – N.D.E.] Avez-vous déjà entendu une telle mélodie? Eh bien, c’est comme ça qu’ils chantent ça. Mais, oh ! la la ! l’Esprit est là. Oui, cela vient de leur cœur.

9          Et c’était à un endroit de ce genre que ce vieux nègre a été sauvé. Et le lendemain matin, il est allé dire aux gens qu’il était–il était sauvé, et qu’il était libre. Or, c’était pendant la période d’esclavage. Et il a dit... Et la chose parvint aux oreilles du propriétaire de la–la plantation. Celui-ci est donc allé vers lui et il a dit : « Mose,  qu’est-ce que j’apprends ? Tu déclares ce matin parmi les esclaves que tu es libre? »

            Il a dit : « Oui, patron. » Il a dit : « Je suis libre ce matin. »

            Il a dit : « Monte au bureau, Mose. » Et il est monté au bureau; il a dit : « Assieds-toi. » Il a dit : « Mose, tu disais que tu es quoi? »

            Il a dit : « Patron, a-t-il dit, je suis encore ton esclave, mais, a-t-il dit, je suis libre de la loi du péché et de la mort. Christ m’a libéré hier soir au cours d’une petite réunion. »

            Et il a dit : « Mose, es-tu sérieux? »

            Il a dit : « Oui, patron. »

            Il a dit : « Eh bien, Mose, je descends signer ton affranchissement ce matin ; je t’affranchis de l’esclavage. Prêche ton… l’Evangile à tes frères. » Il a dit : « Moi aussi, je suis chrétien. » Il a dit : « Va parmi tes frères et prêche l’Evangile. »

10        Après des années de service, le vieux nègre arriva à l’heure de sa mort. Beaucoup de ses frères blancs s’étaient rassemblés pour le voir–voir et lui serrer la main pour la dernière fois. Et il était étendu là, dans–dans le coma. Et peu après, il s’est réveillé, il a regardé tout autour, et il a dit : « Oh! suis-je retourné encore sur la terre? »

            Et ils ont dit : « Mose, où étais-tu? »

            Il a dit : « Oh! j’ai juste franchi la porte. »  Et il a dit : « J’ai regardé, et je L’ai vu. » Et il a dit (le cœur de ce vieux noir était si émotionné) : « Je ne voulais pas du tout revenir ici. » Et il a dit : « Pendant que je me trouvais là, a-t-il dit, un ange s’est approché et m’a dit : ‘Mose, approche, je veux te donner ta robe et ta couronne.’ »

            Il a dit : « Ne me parle pas de robe ni de couronne. Je ne désire ni robe ni couronne. »

            Il a dit : « Que désires-tu alors, Mose, pour cette longue vie et le service que tu as rendu? »

            Il a dit : « Laisse-moi juste Le contempler pendant mille ans. »

11        Je pense que c’est ce que nous ressentons tous. Ce n’est ni notre argent, ni nos affaires, ni ce que nous faisons, ni les témoignages que vous donnez, monsieur, qui nous intéresse ; laissez-moi juste Le contempler. C’est ce que je m’attends à faire un de ces jours ; ramper jusqu’à Ses pieds, embrasser ces pieds précieux qui ont reçu des cicatrices à cause de moi. Laissez-moi Le contempler un moment.

            Je n’ai pas besoin d’un château, juste un coin, quelque part où je peux communier avec vous, frères.

12        Quand j’étais assis ici ce matin, en train de regarder, je regardais ces jeunes gens, ces charmants... Je me suis renseigné sur un jeune couple ici qui venait de se marier récemment, et frère Sweet m’a dit qu’ils sont en feu pour Dieu.

            J’ai vu un homme âgé, à certains de vous qui êtes grisonnants, probablement plus âgé que moi, qui prêchait l’Evangile quand j’étais petit. Et je me suis dit, pendant que je mangeais en écoutant différentes personnes parler : « Je me demande si c’est la dernière fois que nous nous rencontrons comme ceci sur terre. » Cela peut être le cas, vous savez. Mais ce n’est pas la dernière fois de nous rencontrer.

            Je pense que certains d’entre vous, les hommes, étaient ici au coin, prêchant l’Evangile, et grattant une vieille guitare, et vous avez été jetés en prison et chassés de la ville, pour cette Cause même, frayant la voie sur laquelle je cours avec aisance. Vous êtes les hommes qui doivent être honorés; vous êtes les femmes qui doivent être honorées. C’est vous qui devriez être ici en haut et non moi. Quand j’étais un jeune pécheur là-bas, enfourchant un cheval, essayant de voir qui pouvait chevaucher plus longtemps un cheval donnant des ruades, ou encorder des veaux ou quelque chose comme ça, vous étiez au coin, prêchant l’Evangile, alors que je participais aux courses de chevaux.

13        Vous êtes les hommes et les femmes qui méritent cet honneur; vous devriez vous tenir ici. Mais vous frayiez un chemin pour que je puisse y passer après vous. Je vous reverrai, frère et soeur. Peut-être pas à un autre petit-déjeuner, mais il  viendra un temps où ce grand Souper des noces sera étendu là-bas d’un bout à l’autre du Ciel. Et quand nous y arriverons, ce sera différent.

            Quand je regarderai de l’autre côté de la table et vous verrai, hommes et femmes, sans doute que quelques larmes de joie couleront sur nos joues pendant que nous nous serrerons la main. « Oui, Frère Branham, j’étais à cette réunion de Bangor, ce matin-là. »

            « Oh! je me souviens de vous ; oh! voici untel. Et pendant que nous sommes assis là, pleurant, je peux voir le Roi sortir dans Sa Gloire, marcher le long de la ligne, essuyer toutes les larmes de vos yeux et dire : ‘Ne pleurez pas, les enfants, c’est terminé maintenant. Vous êtes à la Maison. Entrez dans la joie du Seigneur qui a été préparée pour vous depuis la fondation du monde.’ » C’est ce jour-là que j’attends avec impatience.

            Je suis votre frère. Je suis ici pour vous aider, pour m’atteler à la tâche et pousser la charge que vous avez roulée sur la route, en frayant la voie. Que Dieu vous bénisse maintenant. Inclinons la tête juste un moment maintenant pour la prière.

14        Dieu miséricordieux, c’est vraiment un privilège de venir auprès de Toi, de venir dans cette divine Présence où les éléments, le don et les œuvres du Saint-Esprit de Dieu opèrent parmi Ses chers enfants. Et nous sommes ici aujourd’hui, assis ici peut-être comme des étrangers  l’un pour l’autre. Mais nous ne sommes pas des étrangers; nous sommes des concitoyens du Royaume. Nous sommes des pèlerins et des étrangers sur la terre, mais nous sommes des citoyens de Ton Royaume.

            C’est la première fois que nous nous rencontrons, mais nous sommes des bien-aimés dans le Seigneur. Nous Te demandons de bien vouloir nous bénir pendant que nous sommes ensemble. Perpétue cet Esprit, Seigneur ; puisse-t-Il ne jamais mourir parmi les gens. Que chaque ministre soit béni, ainsi que chaque ouvrier, chaque membre laïc; que des âmes naissent. Nous T’aimons, Père. Et nos cœurs brûlent tout simplement, quand nous entendons Ton précieux Nom et que nous écoutons ces vieux cantiques des rachetés.

            Nous Te demandons maintenant de bénir nos faibles efforts dans la ville. Ô Dieu, allume un feu du réveil à l’ancienne mode dans chaque église et dans chaque cœur. Appelle les élus, Seigneur, des salles de billard, des maisons de jeu et des endroits mal famés ainsi que des  rues, et fais-les entrer dans le Royaume. Guéris tes pauvres enfants malades, Seigneur. Manifeste-leur Ta Présence et Ton amour.

            Bénis les Paroles que nous allons lire maintenant, et puissions-nous communier autour de la lecture de la Parole. Car nous le demandons au Nom du Seigneur Jésus, notre Sauveur. Amen.

15        Juste un petit texte, et je sais que nous ne pouvons pas retenir trop longtemps ceci, mais j’aimerais vous parler juste sur un petit sujet, ou un petit drame (Si je peux avoir votre attention pendant quelques instants.), et cela se trouve dans l’Evangile de Luc, chapitre 19, verset 4 :

Il courut en avant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là.

            Cela a dû être une nuit terrible pour le petit homme; il n’arrivait pas à fermer l’œil. Il se tournait et se retournait dans son lit, parce qu’il–il se faisait qu’il vivait dans un jour étrange, très bizarre, parce que l’église et le message qui était apporté étaient en opposition.

            Vous voyez, il était un orthodoxe, un croyant juif. Et il se fit qu’en ce temps-là une–une rumeur courait au sujet d’un Prophète nazaréen, Quelqu’Un qu’on appelait Jésus de Nazareth, que l’on disait être le fils de Joseph, un charpentier.

16        Et ç’a dû être très étrange, la façon dont les gens se sont sentis en ces jours-là où un Homme est venu avec un ministère surnaturel qui était absolument contraire à la croyance juive. Ils ne croyaient pas à pareille chose. Ils pensaient que les jours de ces choses étaient totalement passés avec Moïse, depuis plusieurs années, et ils n’étaient pas assez spirituels pour comprendre que Dieu reste le même, et qu’ils étaient à une jonction des temps.

            Ç’a donc dû être très fort pour lui, parce qu’il croyait ce qui lui avait été prêché, et l’église lui avait défendu d’assister à des réunions telles que celles que tenait ce Prophète. Et toutes sortes de choses se racontaient au sujet de ce Prophète.

17        Et ainsi, il a eu une nuit agitée, car sa femme Rebecca, étant une croyante de ce Prophète, assistait à ces réunions, et elle lui avait rapporté beaucoup de choses étranges qui s’étaient produites, sur lesquelles il consultait son sacrificateur. Il disait : « Eh bien, c’est absurde. On n’a pas besoin de croire une telle chose, Rebecca. Nous sommes membres de l’une des plus belles églises du pays. Notre synagogue est la plus grande. Et me voici, un homme d’affaires de cette ville; mon nom est Zachée. Et je possède le plus grand restaurant de la ville. Et je tiens les affaires les plus importantes, et nous sommes des personnes respectées. Par conséquent, c’est contraire à l’éthique pour moi de rabaisser mon prestige en me plongeant dans un groupe du genre de celui d’un fanatique de Prophète, comme vous voulez L’appeler, Qui erre çà et là, et avec lequel aucun des sacrificateurs ou des rabbins ne veut rien avoir à faire. Et avec ma position d’homme d’affaires, cela nuirait à mes affaires, si je m’associais à une telle chose. Et, Rebecca, tu ferais mieux de cesser de suivre ce soi-disant Prophète. »

18        Cela toucha le cœur de Rebecca, vous voyez, elle commença donc à prier pour Zachée. Bien qu’il fût un homme d’affaires, un personnage très important dans le monde et dans la confrérie de l’église, cependant elle se dit que si ce Prophète était ce qu’Il disait être (le Fils de Dieu), elle voulait que son mari croie en Lui. Voilà une authentique et véritable femme. Chaque homme d’affaires devrait avoir une femme de ce genre, une femme qui prierait pour lui. Ne le critiquez pas; priez simplement pour lui. C’est la meilleure façon de l’amener à Christ.

            Et, vous savez, cela a quelque chose, quand vous priez très sincèrement pour quelqu’un, vous savez ; cela–cela le rend plutôt agité. Je ne sais pas si vous avez déjà expérimenté cela ou pas. Mais Dieu commence à agir en réponse à la prière. Des fois, un mari devient plus coléreux que jamais, mais, souvenez-vous tout simplement, Dieu répond à la prière. Il sait comment s’y prendre.

            Un homme doit parfois arriver au bout de son imagination avant de reconnaître... Ou peut-être que Dieu doit le mettre sur son dos, malade, blessé, jusqu’à ce qu’il lève les yeux. Mais Dieu a des façons étranges de faire les choses, mais Ses voies sont toujours justes.

19        Rebecca priait donc pour son cher petit mari Zachée. Et toute la nuit, il s’était tourné et retourné, s’était agité dans son lit. Voyez? Dieu répondait à la prière de Rebecca. Je me demande s’il y a une Rebecca ici qui prie pour son mari homme d’affaires.

            Alors quand... A l’approche du matin, Rebecca s’était en quelque sorte assoupie jusqu’à dormir, mais toute la nuit, elle avait dit dans son cœur : « Merci, Seigneur, je sais que Tu traites avec lui. »

            Je peux juste dire qu’Il a dit... « Qu’y a-t-il, Zachée? », disait-elle souvent pendant la nuit.

            « Oh ! je ne sais pas; ça doit être que mes affaires me préoccupent. » Vous voyez, il cherche à trouver une petite échappatoire, c’est tout. C’était Dieu qui traitait avec lui.

            Ainsi, alors que la nuit se retirait, tôt le matin, Rebecca s’est en quelque sorte assoupie. Tôt le matin, elle a vu Zachée debout, faisant sa toilette. Et il va à la–à la robe, et... ou plutôt à la garde-robe, et il prend la meilleure tenue qu’il a et la met. Vous voyez, ce jour-là il allait y avoir un évènement spécial dans la ville. Le bruit avait couru partout que ce Prophète allait visiter cette ville ce jour-là, et qu’Il allait dîner pendant qu’Il serait là.

20        Et Zachée était tout abattu du fait que cet Homme allait se rendre au restaurant de M. Levinski. « Eh bien, mon restaurant est bien sûr le meilleur, et si ma femme est une disciple d’un tel Homme, pourquoi n’amènerait-Il pas cette affaire chez moi. » Vous voyez, il était Juif, et il voulait avoir cette affaire.

            Et il savait que ce soi-disant Prophète attirait beaucoup d’attention, donc il devait y avoir... L’affaire venait sur son chemin. Et il était un des grands hommes d’affaires de la ville, pourquoi donc ce Prophète ne devait-Il pas venir sur son chemin, ou plutôt passer par son chemin? Ainsi il... Cette nuit, après avoir mal dormi et fait beaucoup de rêves, ou–ou il était tourmenté et ainsi de suite, le  matin suivant il fait très bien sa toilette. Et Rebecca a fait sortir sa tête du dessous de la couverture et a dit : « Zachée, chéri, où vas-tu si tôt? »

21        « Oh! j’ai pensé sortir et prendre un–un peu d’air frais. » Vous savez, vous pouvez trouver un tas d’excuses, quand vous êtes convaincu. Nous savons tous cela. « Je sors juste pour prendre un peu d’air frais. » Et il est… se parfume un peu, arrange ses cheveux et, oh! il est bien soigné. Et il sort dans la rue, et Rebecca s’assied et soulève le store et regarde dehors. Elle voit Zachée bien droit, vous savez, comme un bon homme d’affaires bien typique, descendant la rue dans ses meilleurs vêtements, vous savez.

            Elle s’agenouille et elle dit : « Dieu bien-aimé, je Te remercie parce que je crois que Tu traites avec mon mari aujourd’hui. Et maintenant, nous savons que Ton cher Fils, malgré la mauvaise réputation qu’Il porte parmi les gens, comme un  fanatique, quelqu’un possédé d’un mauvais esprit, je crois cependant qu’Il est Ton Fils bien-aimé. Et je Te prie, Dieu bien-aimé, que, d’une façon ou d’une autre, Tu amènes mon mari dans Sa Présence. (Voilà comment prier.) Et ne le laisse pas être un critiqueur, mais fais que Ton Fils bien-aimé fasse quelque chose qui convaincra mon mari que c’est le Messie. » Et elle a remercié Dieu pour cela et s’est mise au travail.

22        Suivons Zachée pendant quelques minutes. Il descend la rue; c’est très tôt. Il n’y a pas beaucoup de gens dehors ; et il se dit : « Tu sais, si cet Homme... Je vais aller à Sa rencontre aujourd’hui, et je vais bien Lui dire ce que je pense. » Vous savez, parfois c’est ce que fait la conviction.

            Et il a dit : « Je vais Le réprimander. Et c’est à cause de Lui que ma femme a quitté son église. Eh bien, moi, je suis un des anciens. Ainsi, je t’assure, je–je vais Le voir à ce sujet, quand je Le verrai. Attends simplement, je vais le Lui dire. » (Tandis qu’il descend la rue, vous savez, bien soigné.) « Et j’espère que,  quand je serai là, beaucoup de mes associés seront là. Je souhaiterais que le rabbin soit là tout près pour qu’il voie ma position. Et je veux leur faire savoir que je ne crois pas dans un tel fanatisme. Je vais donc descendre... Il entrera sûrement par les portes du sud, parce qu’Il est allé en Galilée, et Il viendra par ce chemin. Je vais donc aller à la porte pour Le rencontrer. Juste là, quand Il franchira la porte, je vais Lui dire ce que je pense, quand j’arriverai là. » Il ne savait pas que Rebecca avait complètement couvert cela par la prière. Vous voyez?

23        Ainsi, alors qu’il descend, il commence à entendre du bruit, et il essaie de  s’approcher. Et alors, il voit tout autour de la porte les gens cramponnés à la clôture, à la muraille, et oh! il–il n’arrive même pas du tout à s’approcher. Et alors tout le monde se pressait, et la–la police essayait de repousser les gens, disant : « Que se passe-t-il ici? »

            Il s’est donc dit : « Eh bien, je pense que je ne suis peut-être pas le seul ici. Et considère un peu le genre de personnes qui se trouvent ici, qui se tiennent pourtant ici. Ces gens sont des pauvres. Bien sûr, tu sais, je suis bien un homme d’affaires, je–je–je ne devrais donc pas m’associer à de telles personnes ; mais de toute façon, je vais me tenir ici au coin. »

24        Eh bien, il s’est rendu compte qu’il était petit, juste un petit bout d’homme. Il y avait donc tant de gens là, il ne pouvait pas voir par-dessus leurs têtes.

            Et il s’est frayé un chemin à travers, en disant : « Ecartez-vous du chemin, c’est moi Zachée. » Vous savez, parfois les gens ont cette idée en tête que vous êtes quelqu’un. Qui êtes-vous de toute façon? De la terre mesurant six pieds [1,82 m – N.D.T]. Quand vous mourez, vous avez une âme. Et cette âme fera un voyage soit vers le haut, soit vers le bas, l’un ou l’autre. Et cela est déterminé par la façon dont vous acceptez Christ. Rejetez-Le, et vous descendez; acceptez-Le, et vous allez avec Lui. Mais vous ne valez pas grand-chose, de toute façon, personne d’entre nous.

25        Je me trouvais dans un petit musée, il n’y a pas longtemps, et j’observais deux garçons qui donnaient... regardaient là une petite carte où il était mentionné : « Le poids réel d’un homme de cent cinquante livres [environ 68 kg – N.D.T], et la valeur de ce poids. »

            Savez-vous combien vous valez si vous pesez cent cinquante livres? C’est  quand il s’agit d’un homme. Vous valez quatre-vingt-quatre cents. C’est juste. Vous avez juste assez de potasse pour... et assez de calcium, et un... juste assez pour répandre sur le nid d’une poule. Quatre-vingt-quatre cents, et puis vous mettez dessus un manteau de vison de cinq cents dollars, un chapeau, un costume de cent dollars, vous relevez le nez; s’il pleuvait, vous vous noieriez, et puis vous pensez être quelqu’un. Qu’êtes-vous? Vous valez quatre-vingt-quatre cents.

26        Si vous allez dans un restaurant et preniez un bol de soupe, et si une mouche s’y trouvait, vous le repousseriez immédiatement. [Frère Branham fait claquer ses doigts. – N.D.E.] « Bien sûr que je ne voudrais rien avoir à faire avec cela. Eh bien, je vais voir si le journal est au courant de la chose, la Chambre de commerce, ce qu’il en est du président du restaurant, le propriétaire, ce qu’il en est au juste. » Voyez-vous, vous veillez sur ces quatre-vingt-quatre cents. Vous ne voudrez rien y mettre qui l’empoisonnerait, mais vous laissez le diable foutre dans cette âme tout ce qu’il veut, et cette âme est éternelle. C’est juste.

            Juste n’importe quel petit credo, étant donné que vous voulez dire quelques prières et faire passer quelques grains de chapelet, ou–ou faire une certaine chose d’une certaine façon, faire un certain vœu, ou... Voyez-vous comment ça se passe? Oh! ho-ho! Satan est un homme d’affaires que vous ne saurez jamais égaler. C’est juste.

27        Mais moi, je voudrais vous demander quelque chose. Alors, quand vous… nous sentons que nous sommes quelqu’un d’important, c’est alors que nous ne sommes rien. Donc, nous... Quand il s’est tenu là, il a commencé à avoir ce complexe d’infériorité; il a dit : « Je sais ce que je vais faire. Je sais par où Il va passer, comme Il se rend au restaurant de Levinski. Je dois donc emprunter la rue La Droite, juste pour... Après qu’Il aura quitté l’avenue Alléluia ici. Je descends donc jusqu’à la rue appelée La Droite, et là, je vais L’attendre, puisqu’Il doit passer par là. Et quand Il passera, c’est là que je Lui parlerai. »

            Le visage rouge, ce petit homme à la démarche orgueilleuse descend donc la rue, parce qu’il n’a pas été respecté comme un homme d’affaires; il descend donc la rue. Et il arrive là à la rue La Droite, et il se tient au coin, très soigné, et il attend... « J’attends simplement qu’Il prenne le coin de l’avenue Alléluia; je Lui parlerai à Son passage. »

28        Et il se tient là, et il se fait qu’il se rappelle : « Cette même foule qui s’était réunie à la porte sera deux fois plus grande, le temps qu’elle arrive ici, et je serai tout aussi petit ici que je l’étais là-bas. Donc je ne pourrai pas le voir; les gens vous marcheront tout simplement dessus. » Voyez-vous, Dieu a une façon de faire les choses. Il l’avait fait de petite taille dans ce but-là. Voyez?

            Mais il–il a dit : « Eh bien, de toute façon, tu sais, je viens d’avoir une bonne idée. » Et il a dû se tenir là et observer, et il y avait là un sycomore. Eh bien, ça, c’est un arbre originaire de chez moi, dans l’Indiana, mais en ce temps-là, on l’appelait, je pense, un olivier ou quelque chose de ce genre ; c’était son nom exact.

29        Il a donc dit : « Tu sais, les branches sont un peu hautes, mais si je peux monter là dans cet arbre, personne ne me marchera dessus là-haut, et puis je Le verrai quand Il passera. Et dès que je poserai mon regard sur Lui, je me ferai aussitôt une idée sur Lui, sur ce qu’Il est. » Voyez-vous, Rebecca priait encore. Voyez-vous?

            Alors il arriva que Zachée se dise : « Mais je suis trop court pour atteindre la première branche. » C’est comme ça que bon nombre d’entre nous deviennent...?... « Je suis trop court pour atteindre la première branche. » Ainsi donc...

            Si vous voulez Le voir, vous savez, Dieu frayera une voie pour que vous Le voyiez. Cela peut être ridicule, mais Dieu frayera une voie pour que vous Le voyiez. Et, vous savez, cela… il se  peut que vous deviez même aller un matin à une réunion des Hommes d’Affaires du Plein Evangile, ce qui est très ridicule pour votre prestige. Mais si vous voulez Le voir, Dieu frayera une voie pour que vous Le voyiez.

30        Vous dites : « J’ai appris qu’ils tiennent une réunion là-bas et, oh ! la la ! ils–ils crient, ils... Vous savez, je vais juste y aller ; en effet, je ne crois pas vraiment à ça. Mais je vais juste aller pour voir ce qu’ils font. » Vous voyez? Dieu frayera une voie pour que vous voyiez cela. Très bien.

            Et alors, le petit Zachée a eu une idée. Excusez-moi, je vous casse les oreilles presque maintenant. J’ai l’habitude de prêcher en plein air, dans des stades et tout ; je n’ai donc pas l’intention de vous crier dessus, mon ami.

31        Mais Zachée a eu une idée, à savoir que s’il pouvait atteindre cette première branche, personne n’aurait cette taille-là. Alors, quand Jésus arriverait dans la rue, il verrait à quoi Il ressemble, et ainsi il se ferait une idée de ce qu’Il est. Alors, s’il ne L’appréciait pas, il Le rabrouerait, directement depuis l’arbre.

            Ainsi donc... Comment va-t-il monter dans cet arbre maintenant? Voilà la chose suivante. L’éboueur n’était donc pas encore passé, et il y avait un seau d’ordures au coin.

            « Eh bien, s’est-il dit, ce serait ridicule, mais c’est le meilleur moyen pour atteindre la première branche. » Il a donc regardé tout autour pour s’assurer qu’il n’y avait personne dans les environs. Il s’approche du seau d’ordures, et il essaie de le soulever. Et l’éboueur n’était pas encore passé, vous savez, c’était donc plein. Cependant, c’est la seule chose en vue, c’est ce qu’il devra donc utiliser. Eh bien, il a sur lui sa meilleure tenue. Maintenant, que va-t-il faire?

32        Eh bien, vous savez, si Dieu a décidé que vous allez Le voir, vous Le verrez de toute façon, peu importe par quoi vous devez passer. Si quelque chose exerce une attraction là, vous pouvez être intellectuellement au sommet, pensant une chose, mais Dieu est ici en bas travaillant dans votre cœur. Rebecca priait. C’est ce qui a créé cette foi hier soir, vous voyez, la prière.

            Il s’est donc dit : « Eh bien,  il n’y a qu’une chose à faire, c’est prendre cette poubelle dans mes bras. » Et il s’incline (un homme d’affaires), il saisit la poubelle, et le voici qui vient. Et il regarde autour de lui pour voir si Levinski lui-même ne se trouve pas là, avec d’autres personnes de leur milieu, en train de le regarder. Juste comme lorsqu’il est allé au petit-déjeuner, et quand il a regardé de l’autre côté, voilà que Jones était assis là. Oh ! la la ! comme Dieu peut agir sur un homme quand sa femme prie pour lui, et vice versa! Il se peut qu’il soit un personnage important dans la ville, mais Dieu sait comment le rendre petit. La prière fait cela.

33        Il saisit donc le seau d’ordures, et il regarde, et son petit visage rougit, et il regarde par-là, et voici le cordonnier, voici l’homme qui vend des robes, et il... Oh ! la la ! On l’a bien vu maintenant, il ferait donc mieux de continuer.

            Quelques-uns ont donc dit : « Avez-vous vu, messieurs, ce matin, que Zachée est à ce petit-déjeuner... Je veux dire au... avec la poubelle en main? »

            Et il s’en va maintenant, et il arrive jusqu’à l’arbre, et son visage est rouge. Et on l’y a déjà surpris, et ainsi, c’est inutile de se lever pour sortir à présent. On vous a déjà reconnu; vous êtes ici. Si vous allez à une réunion, si vous vous levez, cela juste.. cela montre que vous y avez déjà été, donc il se passe quelque chose.

34        Ainsi, alors qu’il soulève la poubelle, court là pour la déposer, il regarde alors sa belle tenue couverte d’ordures – l’homme d’affaires de la ville, le remarquable homme d’affaires! Très bien, la première chose qu’il fait ensuite, c’est de monter au-dessus d’eux. Levinski et les autres descendent la rue, en disant : « Vous savez, notre ami Zachée que voilà tient le célèbre restaurant, là sur l’avenue Grouch [en français le rouspéteur – N.D.T.] Vous voyez? Lui–Lui aussi est devenu éboueur; il est le broyeur d’ordures de la ville. » Oh! son petit visage brûlait; oh ! la la ! Sa juste indignation monta.

            « Peut-être nous devrions dire au rabbin qu’il a... Le...?... docteur, vous savez, le doctorat qu’il a... Un des membres de son église est devenu un – un ramasseur d’ordures dans cette grande église aristocratique qu’il fréquente. » Voyez-vous?

35        Et ainsi, après leur passage, le petit Zachée monte sur la poubelle; il n’arrive toujours pas à atteindre la branche. Maintenant, il est dans une situation terrible ; il grimpe donc tout simplement sur l’arbre. Eh bien, je ne sais pas si vous savez ce que signifie « grimper sur l’arbre » ; c’est une expression du Sud : « se guinder, saisir la chose, se hisser tout simplement. »

            Et ainsi, il parvient à la première branche, et il regarde par ici, et il s’assied là. Et si cela n’est pas un beau tableau d’un–d’un chrét-... d’un–d’un homme, d’un homme d’affaires de la ville, avec sa tenue couverte d’ordures, ses mains ayant des échardes, grimpant dans un arbre pour regarder passer un saint comédien de pasteur. Vous pouvez imaginer quel genre de... Oh ! oui, c’est ce qu’on pensait de Lui : Quelqu’Un qui était taxé de diable, de Béelzébul, un Galiléen. Il avait une mauvaise réputation, pour commencer, étant né un enfant illégitime, comme les gens le pensaient. Vous voyez, le–le monde ne Le connaît pas du tout, frères. Ils ne savent toujours pas ce que c’est. Ils pensent que nous sommes fous. Ils ne L’ont pas encore rencontré ; c’est tout.

36        Donc, pendant qu’il est assis là-haut, les jambes croisées, se balançant sur la branche... Eh bien, si ce n’est pas là un beau tableau! Un homme de son rang dans la ville, la poubelle, avec les mouches tout autour ! Maintenant, les mouches sont sur Zachée. Et le voici assis là-haut, couvert d’ordures et dégageant des odeurs, des échardes dans les mains, tout cela pour pouvoir voir un fanatique de Prophète de Galilée, appelé Prophète. Sa propre église était contre la chose. Mais, vous voyez, Rebecca continuait sa prière; voilà ce qui agissait.

            Il se dit donc : « Maintenant, attends. Si je m’assieds ici, Il pourrait me voir. Tu sais quoi? Je me souviens que Rebecca m’a dit que cet Homme pouvait discerner ce qu’on pense dans son esprit. Tu sais quoi ? Je vais me cacher à Lui. » Il monte donc un peu plus haut dans l’arbre, et il trouve un endroit où deux branches se rencontrent. Cela fait un bon endroit où s’asseoir. C’est un bon endroit où nous asseoir nous tous, là où deux chemins se rencontrent, le vôtre et celui de Dieu. C’est là que la décision doit être prise.

37        Il s’est donc assis sur cette branche, et il s’est dit : « Maintenant, une minute, si ce Prophète galiléen... Eh bien, quand je vais rentrer, Rebecca va dire : ‘L’as-tu vu, ce qu’Il a fait avec Philippe, ou avec Pierre, ce qu’Il–Il a fait avec d’autres ? Comment Il pouvait regarder dans l’auditoire et discerner ce que les gens faisaient ou leurs pensées?’ C’est donc certain, comme je me tiens juste ici devant Lui, qu’Il pourrait  lever effectivement les yeux (l’olivier n’étant pas trop grand) et qu’en serait-il s’Il me voyait assis ici? Eh bien, Il me verrait certainement. Mais… et puis encore, qu’en serait-il si Levinski arrivait à me voir ici en haut, et qu’alors tous les autres entouraient l’arbre et me montraient du doigt? Eh bien, ne serait-ce pas quelque chose? Donc, la meilleure chose à faire pour moi, c’est de me dissimuler. »

38        Il saisit donc les branches et les tire toutes autour de lui, se couvre entièrement comme dans un bon camouflage; personne ne peut le voir. Et il ne laisse qu’une petite feuille, afin qu’il puisse la soulever comme ceci pour regarder. Et cette petite feuille, vous... Personne ne peut le voir; les branches de l’arbre sont toutes tirées autour de lui, et c’est un tout petit homme adossé contre le tronc de cet arbre, avec toutes les branches autour de lui, les feuilles autour de lui, avec la petite feuille qu’il pourra soulever pour regarder. Il s’est dit : « Maintenant, les gens ne sauront jamais. Jamais personne ne me verra ici. Je suis bien caché. » Ne vous en faites pas, il y a Quelqu’Un qui sait où vous êtes.

            Et pendant qu’il est assis là quelques minutes, réfléchissant, et les mouches viennent encore sur lui, et il lui arrive d’entendre un bruit. Il se dit : « Ça doit être Lui qui vient. » Il y a généralement du bruit là où Il est, vous savez. On entend toujours...?...

39        Vous savez, dans l’ancien temple, quand le sacrificateur était oint et qu’il entrait dans le–le temple, à sa... Aaron, à sa robe, qui était confectionnée d’une manière spéciale, il y avait une clochette et une grenade, et cela exigeait une certaine manière de marcher. En effet, quand il marchait, ces robes, les clochettes et la grenade faisaient : « Saint, saint, saint est l’Eternel », pendant qu’il marchait. Et le seul moyen par lequel l’auditoire savait qu’il était encore en vie, c’était par ce bruit. Des fois, je me pose des questions.

            Bangor devrait savoir que quelqu’un est vivant ici, et on le sait aussi par votre façon de marcher : Saint, saint, saint est l’Eternel. Le bruit rend louange et gloire; nous sommes des souverains sacrificateurs qui offrons un sacrifice spirituel, les fruits de nos lèvres donnant gloire à Son Nom. C’est ce que nous sommes. Les fruits de nos lèvres donnant gloire à Son Nom !

40        Puis, quand Il est arrivé au coin, voilà la chose, le grand bruit. Et Zachée soulève sa petite feuille pour voir. Il a dit : « Jamais personne ne me verra ici. »

            Il jette alors un coup d’œil au coin, et il voit un très grand homme en train de repousser au coin, en train de repousser...?... cela : « Je suis désolé, vous devez vous écarter du chemin. »

            Derrière lui, deux ou trois hommes disaient : « Désolés, le Maître s’en va prendre Son petit-déjeuner ce matin, et on–on ne peut pas interrompre. Désolés ! Reculez ! »

            Il a dit : « Ça doit être la description du gars qui s’appelle Pierre, cet homme à qui Il avait dit qui il était et qui était son père. Ça doit être lui qui est là en tête et qui repousse les gens. »

41        Et juste alors, le petit Zachée regarde, et là se tient un de ses–de ses clients. « Eh bien, dit-il, ils ont amené cet enfant ici ce matin, alors que je sais que les médecins ont dit, il y a deux jours, que cet enfant allait mourir. S’ils ont dû déplacer cet enfant dans cet air matinal, il mourra. Ils ne peuvent pas faire cela. Combien les gens peuvent être des fanatiques ! Et le père et la mère se tiennent là avec cet enfant faisant la fièvre et enveloppé dans une couverture, et les médecins ont déclaré l’autre jour dans mon restaurant, quand j’ai demandé les nouvelles de cet enfant : ‘Il se meurt. Et il est gravement atteint d’une maladie, et juste une moindre exposition à l’air le tuerait à l’instant.’ Et voici ce père et cette mère qui ont été tellement excités par ce fanatique de Pasteur qu’ils ont amené cet enfant dehors dans la rue, contrairement aux recommandations du médecin. Et maintenant, observez ; on les repousse. Ces douze hommes autour de Lui doivent être ceux qui Le protègent et Le gardent loin de la foule. C’est ce que Rebecca a dit. Eh bien, je t’assure, cet homme devrait être mis en prison pour avoir fait sortir cet enfant. »

            Tout à coup, le petit père fidèle prend l’enfant dans ses bras, et une belle petite mère court juste là dans la rue et tombe presque à genoux.

            Ce grand et aimable homme de Pierre dit : « Chère soeur, nous sommes vraiment désolés ! Notre Maître ne peut rester plus longtemps debout. »

            « Mais, oh! gentil monsieur, mon enfant est mourant. Il n’a que quelques minutes à vivre, et je crois qu’une parole de votre Maître changera tout le cours des choses. »

            Zachée a levé un peu plus la feuille et a dit : « Qu’est-ce que c’est? » Juste une parole, Il sait ce qu’il en est. Pas même un moineau ne peut tomber dans la rue; Il le sait. Il connaît vos prières pour cette série de réunions. Il sait tout ce qui s’est passé. Il est aimable, gentil, doux, et...

            Et Il s’est arrêté, comme Il l’a fait pour l’aveugle Bartimée, juste en dehors de la porte, quelques heures plus tard. Il n’avait pas pu entendre le cri de Bartimée; il y a trop de gens qui crient et qui font des histoires. C’est sa foi qui L’a touché.

            Il s’est arrêté et s’est retourné, et Il a dit : « Fille, ramène ton bébé à la maison, car ta foi a sauvé l’enfant. »

            Eh bien, je peux voir Zachée : « As-tu déjà entendu un fanatisme comme celui-la? »

            Et à ce moment-là, le père aussi a levé les mains et a dit : « Gloire au Dieu vivant ! Je crois et j’accepte la guérison de mon enfant maintenant même. » Il ôte la couverture qui couvrait l’enfant, dépose celle-ci dans la rue, et une fillette de six ou huit ans descend la rue en sautant à la corde. C’était Jésus.

42        Zachée a dit : « C’est étonnant. Tu sais quoi ? Je viens de décider que je ferais mieux de garder ma grande bouche fermée. Peut-être que j’ai tort. Je ne veux certainement pas qu’Il me voie. » Alors il soulève encore sa petite feuille, disant : « Je me demande s’Il est tout près. » Et il regarde en bas. Voici qu’Il avance juste sous l’arbre. Et Il s’arrête. Zachée dit : « Comme je suis content qu’Il ne puisse pas me voir ! »

            Et Il s’est arrêté; Il a levé les yeux dans l’arbre et a dit : « Zachée, sors de là; descends. Je rentre avec toi aujourd’hui dans ta maison pour le dîner. » Il ne savait même pas... non seulement Il savait qu’il était là-haut, Il savait qui il était.

            Je pense que toute sa vie il était heureux avait été à cet endroit par où Jésus devait passer. Il est devenu un membre de l’Association des Hommes d’Affaires du Plein Évangile de Jéricho. Je suis heureux d’en être aussi membre.

            Il n’était plus jamais le même après cela. Rebecca a été récompensée pour sa prière. Son mari a été sauvé ce jour-là, et Jésus a pris le dîner chez elle. « Je dois rentrer avec toi aujourd’hui», a-t-Il dit.

43        Et, mes amis, Il peut rentrer avec vous aussi. Il se peut qu’il y ait un Zachée assis ici, je ne sais pas. Lui le sait. Si vous essayez de vous cacher derrière quelque chose, d’éviter vraiment de faire votre véritable confession pour recevoir Christ, le Saint-Esprit, dans votre cœur, Lui sait exactement où vous êtes. Il vous parle maintenant même. Inclinons la tête juste un moment.

            Dieu bien-aimé, quelque chose d’exceptionnel m’a frappé en ce moment. Je l’ai senti; je ne dois pas l’exprimer, Seigneur, pas à ces gens qui sont ici, je serais un hypocrite, mais je n’ai pas fini mon histoire. C’est comme si ceci doit être le moment. Peut-être qu’il y a un Zachée ici. Tu viens de parler au cœur d’un homme et d’une femme, en disant : « Je veux aussi rentrer avec toi aujourd’hui. »

44        Tu les as vus assis ici à table. Ils ont appris que Tu devais passer par ici ce matin, et ils se sont assis. Ô Seigneur Dieu, puissent-ils être comme Zachée, descendre de l’arbre, et dire : « Seigneur Dieu, si j’ai fait quelque chose de mal, je vais arranger cela. » S’ils ont négligé l’église, s’ils ont négligé leur prière, s’ils ont négligé leur devoir en tant que chrétiens, ou en tant que croyants ou en tant que membres d’église, s’ils ont négligé de recevoir le Saint-Esprit, de T’inviter, Tu frappes à leur cœur ce matin.

            Accorde, Seigneur, que maintenant même une telle personne écarte ce petit camouflage et sorte droit en plein air et dise : « Seigneur, rentre avec moi aujourd’hui pour demeurer avec moi. Je veux T’amener...?... Peut-être que les prières de ma femme ont été exaucées, ou les prières de mon mari ou de ma mère. La prière a été exaucée, Seigneur. Tu m’as trouvé juste ici à cette table. Je veux que Tu saches, Seigneur, que je reconnais que c’est Toi. Je lève ma main vers Toi et implore miséricorde. »

45        Et pendant que nous avons la tête inclinée et que chaque personne est en prière, juste au fond de votre cœur, je veux que vous soyez sincères maintenant. Si vous me recevez comme votre frère, le même Saint-Esprit, qui connaît les pensées de chaque cœur, est ici maintenant. Il connaît votre cœur, et quelque chose m’a arrêté dans mon message et a dit : « Voici le moment. » Il a parlé à quelqu’un. Alors que personne ne relève la tête ici, nous avons une petite soeur pour jouer.

            Mais je veux que, s’Il traite avec votre cœur, vous... Vous ici qui sentez que Dieu a frappé à votre cœur, consacrez...?... Si quelque chose, peut-être qu’ils Le reçoivent comme leur Sauveur.

            Voulez-vous lever simplement la main et dire : « C’est moi, Seigneur » ? Soyez honnête avec Dieu. Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre? Que le Seigneur vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre?

            Très bien. Il frappe à... Voulez-vous rentrer à la maison avec Lui? Voulez-vous L’emmener chez vous ? Allez-vous encore... Vous dites : « Eh bien, nous L’avons trouvé. » Mais vous refusez de descendre de l’arbre. Pouvez-vous le faire? Voulez-vous rentrer à la maison avec Lui?

46        Vous voudrez qu’Il vienne à votre lit de mort. Vous pouvez Le refuser ce matin, mais Il ne sera pas là au lit de mort. Vous pouvez attrister l’Esprit de Dieu. Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre maintenant?

            Vous dites : « Qu’est-ce que cela fait, Frère Branham, si je lève la main? » Eh bien, cela change la mort en Vie. Vous brisez chaque loi scientifique quand vous levez la main. Que Dieu vous bénisse, soeur.

            La science dit que vos mains doivent pendre ; la gravitation les garde baissées. Mais il y a un Esprit qui vous environne, et Celui qui est en vous, l’Esprit qui est autour de vous, c’est le Saint-Esprit, et Il vous change, disant : « Vous avez tort. Vous professez être chrétien avec tout ce mal dans votre cœur. »

47        C’est comme Zachée ; il pensait qu’il était un croyant. Vous avez critiqué les réunions; au départ vous n’y croyiez pas. Eh bien, je m’adresse à vous, mon enfant... C’est certain, lorsque vous avez alors levé vos mains, cela brise les lois de la gravitation, lorsque vous levez votre main. L’Esprit qui est en vous a pris une décision : « Je désire avoir Jésus. Peu m’importe ce que cela me coûte. Si je dois perdre mon prestige et tout, si je perds mon moi, je le retrouverai en Toi, Seigneur. Je lève ma main, ô Dieu ; la voici. Je confesse que je suis un chrétien, mais je suis colérique et méchant, et il y a toutes sortes de choses dans mon cœur. Ote cela ce matin, Seigneur. Tu m’as trouvé ici à table comme Tu as trouvé Zachée en haut dans l’arbre. » Voulez-vous lever la main?

            Quatre papas ont levé la main, mais il y en a encore un ici. Dieu parle maintenant.

            Si vous croyez que je suis Son serviteur, il en reste encore un. Que Dieu vous bénisse, soeur. Très bien. C’est à vous de prendre la décision. Jésus ne pouvait pas monter dans l’arbre pour l’en faire descendre; c’était à lui-même de descendre.

48        Pendant que nous continuons à prier, Seigneur Dieu, Créateur du ciel et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle et Donateur de tout don excellent, Ton Saint-Esprit est le Don que Christ nous a envoyé, et nous L’aimons. Il est notre Berger, et nous ne manquerons de rien. Et nous sommes si heureux qu’Il nous dirige près des eaux paisibles et restaure nos âmes. Il nous plante près des courants d’eau, et la feuille ne se flétrira point, même la mort ne fera pas flétrir la feuille. Si cette tente où nous habitons sur terre est détruite, nous en avons déjà une autre qui attend. Rien ne peut se flétrir; nous avons la Vie Eternelle, la Vie même de Dieu qui demeure en nous par le Saint-Esprit ne peut pas périr. Cela doit être ressuscité comme Christ l’a promis.

            Et je prie maintenant que Tu bénisses infiniment ceux qui ont levé la main et ceux qui auraient dû le faire, mais qui ne l’ont pas fait. Et je prie, ô Dieu, que cet Esprit d’amour parmi les frères et sœurs ne meure jamais, qu’il soit toujours vivant parmi eux, Seigneur, et que les différends soient tous ensevelis sous le Sang, et que cette communion demeure jusqu’à ce que Jésus vienne, et que nous soyons soudés ensemble comme un grand corps. Accorde-le, Père.

49        Bénis les malades qui sont ici ; il y en a, à ce que je sache, qui cherchent une aide de ta part. Qu’ils sachent que Tu leur révèles que Celui qui leur parle, c’est le Saint-Esprit. C’est Lui qui guérit toutes nos maladies. Et nous prions qu’Il guérisse maintenant chaque maladie qui est parmi nous, et qu’Il ôte la faiblesse, les maladies corporelles de ces pèlerins et étrangers pour le monde, Tes propres chers enfants.

            Accorde-le, Père. Puissions-nous, en partant d’ici ce matin, puissions-nous partir heureux, en nous réjouissant, étant guéris et bien portants, renouvelés dans notre esprit et dans notre cœur. Nous pouvons aller à différents coins et témoigner aux stations-service et que sais-je encore. Jésus demeure le même Seigneur. Accorde-le, Seigneur.

            Bénis aussi les ministres qui sont ici ce matin, les hommes d’affaires ; que leurs affaires prospèrent. Révèle à chacun de nous que les affaires les plus grandes et les plus importantes qui doivent se faire aujourd’hui, ce sont les affaires de notre Père. Ô Dieu, puissions-nous nous occuper de Ses affaires en tant que Ses chers enfants, en nous conduisant comme des gentlemen chrétiens et des dames chrétiennes. Accorde-le, Père. Car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.

50        Vous sentez-vous très bien? Ai-je encore cinq minutes ? Etes-vous vraiment très pressés? Je veux juste vous dire quelque chose.

            La raison pour laquelle je suis là où je suis aujourd’hui, dans ces rangs du Plein Evangile, c’est parce que je crois cela. Je crois que nos corps sont venus de la poussière de la terre. Nous en sommes tous conscients. La Bible le dit en premier; la science le démontre. Nous sommes constitués de seize éléments de la terre : le pétrole, la potasse, la lumière cosmique, et ainsi de suite, des atomes. Si donc il en est ainsi, lorsque ce monde n’était qu’une désolation volcanique, nos corps reposaient dans cette terre. Juste un petit encouragement pour vous.

            Les gens pensent que je suis un mystique, un isolationniste. Mais je ne le suis pas. Je suis votre frère. Oui. J’aimerais rentrer à la maison avec vous pour le dîner, avoir réellement une vraie communion. Il y a une petite pièce au-dessus qui m’attend. Je ne peux pas être serviteur de Dieu et servir un homme en même temps; je dois rester quelque peu seul, loin des gens, prier, et juste pour vous parler du problème...?... Il est plus tard que nous ne le pensons.

51        Nous devons enfouir la semence en terre. Quand j’ai quitté la Finlande, il y a quelque temps, juste après la Première Guerre, ou plutôt la dernière guerre mondiale, les gens étaient là, liant les hommes, les femmes, attachés à des harnais; les petits enfants couraient devant eux avec des lanternes la nuit, et ils grattaient le sol. Si de toute façon ils ne brisaient pas la surface du sol pour y enfouir la semence, ils mourraient tous de faim l’année suivante. Ils rentraient cela avant la venue de la neige. Ils devaient enfouir cela, il n’y avait pas de nuit. Ils ne pouvaient pas arrêter le temps. Les lanternes ! Les gens ne pouvaient pas utiliser des tracteurs; ils n’en avaient pas. Ils mettaient des harnais sur leurs femmes pour qu’elles tirent la herse, rien que pour gratter le sol, les hommes étant juste derrière. Il fallait enfouir la semence, sinon il n’y aurait pas de récolte.

            Frères, sœurs, il est plus tard que vous ne le pensez. Nous devons, d’une façon ou d’une autre, gratter le sol ; jour et nuit nous ne nous arrêtons pas. Nous devons enfouir la semence, la Parole, dans les–dans les cœurs des gens. Si nous ne le faisons pas, il n’y aura aucune récolte... [Espace vide sur la bande – N.D.E.]... et venant de la terre...?...

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