L’Absolu

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L'Absolu - Shp
Date: 62-1230M | La durée est de: 2 hours and 22 minutes | La traduction: VGR
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1 Je suis tellement heureux d’être ici ce matin, et d’entendre cette exhortation comme je venais sur l’estrade. Je regrette d’être en retard, mais il y avait des malades à l’arrière et des voitures, une sorte d’ambulance, et j’ai dû m’occuper de ceux qui ne pouvaient pas entrer, vous voyez, avant d’entrer moi-même.

2 Maintenant, je me demande si la soeur qui a le petit enfant, si elle ne peut pas revenir cet après-midi. Je veux prêcher aussi ce soir, si le Seigneur le veut. Si elle ne peut pas revenir pour la présentation, alors (bien que je sois resté debout si longtemps cette fois-ci), eh bien, dites-lui qu’elle peut amener le bébé maintenant. Mais, si elle peut revenir ce soir, ce sera un petit peu mieux pour nous. Mais faisons selon ses possibilités; peu importe. Eh bien, si elle ne peut pas revenir, nous amènerons ce petit enfant maintenant pour la présentation. Et maintenant, tous ces... Pendant que je suis en train de parler, si elle veut s’avancer maintenant, ce serait le bon moment.

3 Maintenant, ce soir, il y aura quelque chose de très spécial. Je veux parler sur un sujet intitulé Monsieur, est-ce le temps? Ce sera un message prophétique. Donc, si le Seigneur le veut, je veux parler ce soir sur ce sujet : Est-ce l’heure, Monsieur?, ou Monsieur, est-ce le temps? plutôt. Et alors, je veux saisir l’occasion, en présence de l’église... Il y a eu bien des choses qui sont arrivées dans ces tout derniers jours, qui convergent vers un grand quelque chose que je ne comprends pas. Mais nous sommes toujours... Les voies de Dieu dépassent toute compréhension humaine; nous devons donc marcher par la foi. Si quelqu’un pouvait expliquer Dieu, alors ce ne serait plus nécessaire d’avoir la foi, parce que vous sauriez alors. Mais nous marchons simplement par la foi.

4 Et, ce matin, j’ai pensé que j’essaierais d’avoir simplement un service habituel d’évangélisation, parce que... Et j’ai ensuite changé d’idée, après que je suis venu ici, et que j’ai vu tellement de personnes debout et qui ont attendu si longtemps. Et alors, ce soir, peut-être qu’il y aura beaucoup moins de personnes ici, et alors je pourrai aller de l’avant avec ceci, avec ce que je veux dire.

5 Il y a une chose que j’aimerais annoncer, alors que beaucoup d’entre vous sont rassemblés. (C’est quelque chose que je n’ai pas annoncé ces dernières semaines.) C’est que vos prières ont été exaucées concernant cette affaire d’impôt que j’ai eue avec le gouvernement. C’est réglé. Nous sommes donc... C’est entièrement terminé maintenant. Comme beaucoup d’entre vous le comprenez, ce qu’ils avaient contre moi, c’étaient ces chèques qui avaient été destinés à la campagne. Et pourtant, ils essayèrent de dire qu’ils étaient à moi, et ils voulaient me faire payer trois cent cinquante mille dollars environ, comme si ces choses étaient ma propriété personnelle. Et ce n’était pas le cas; c’était pour la campagne. Et l’église est au courant de cela; vous tous, vous êtes au courant de cela.

6 Et, finalement, ils en sont arrivés au point où... (Je vous donnerai simplement un petit aperçu de ce qui est arrivé.) Ils avaient passé près de trois à cinq ans... près de cinq ans, je crois, sur cette affaire, y revenant plusieurs fois, regardant le caractère, et tout le reste. Je suis reconnaissant qu’ils n’ont pas pu trouver quelque chose contre moi, ils n’ont donc pas pu m’accuser pour cela. Il n’y avait donc aucune base d’accusation, si ce n’est, ont-ils dit, mon ignorance, je pense – ne sachant pas grand-chose de la loi. On m’apportait les chèques; et je les signais, j’y mettais mon nom, et je les plaçais dans la campagne. Mais alors, dès l’instant où je mettais mon nom sur eux, ils étaient à moi, vous voyez? Peu importe... On m’a dit : “C’est très bien pour vous, comme cela, mais ils vous appartenaient, et ensuite vous les avez remis à l’église. Mais, dès que vous avez mis votre nom sur cela, c’était à vous; peu importe à quoi ils étaient désignés, ils étaient libellés à votre nom.” Ainsi, s’ils avaient été mis... si quelqu’un avait marqué là-dessus don personnel, cela aurait été en règle, mais ils ont simplement écrit William Branham, voyez-vous, et alors, quand j’ai apposé mon nom là-dessus, ça y était, tout était là. Ils étaient donc... Et alors, finalement, par la prière...

7 Et alors, il n’y a pas longtemps, vous savez,... J’ai eu la vision qu’un homme de grande stature, foncé, noirci par la fumée, noir de suie, couvert d’écailles comme un alligator, s’avançait vers moi avec des doigts de fer. J’avais juste un petit couteau comme cela, et il était marqué sur lui Gouvernement des États-Unis. Et je ne pouvais rien faire, j’étais impuissant; et alors le Seigneur entra en scène, et il fut vaincu. Vous vous rappelez lorsque je vous en ai parlé, il y a longtemps.

8 Et ils ont offert un compromis l’autre jour. Et mon avocat, monsieur Orbison à New Albany, et Ice & Miller à Indianapolis, s’occupant de cette affaire d’impôt, m’ont téléphoné pour me dire de venir les trouver. J’y suis donc allé. Il y avait Frère Roberson, et moi, et mon épouse, et les administrateurs de l’église ici, et nous tous; et nous sommes allés. Et ils nous ont dit que le gouvernement était prêt à faire un compromis.

9 Et j’ai dit : “Si je dois quelque chose à quelqu’un, je le paierai. Et je ferai de mon mieux. Mais, cela, je ne le dois pas.” J’ai donc dit : “C’est... Honnêtement, Dieu le sait. Et alors, pourquoi ne présentent-ils pas d’accusation contre moi, si je suis coupable? Cela fait cinq ans qu’ils essaient de faire cela, mais ils n’ont pu rien trouver pour le faire.” J’ai donc dit : “Non, je refuse, je ne le paierai pas tant qu’ils n’ont pas prouvé que je le dois.”

10 Et alors, l’avocat m’a fait entrer et m’a parlé, et m’a dit : “Eh bien, on peut faire passer cette affaire en tribunal. Le gouvernement le fera. Et, à ce moment-là, la seule chose qu’ils peuvent trouver contre vous, c’était que vous...” – la manière dont je l’ai fait. Je n’ai pas...

11 Je ne sais pas du tout tenir une comptabilité; j’ai dû donc faire cela de la manière que je pensais être honnête. Cela n’a jamais été déposé en banque à mon nom, cela a toujours été déposé en banque au nom de l’église, de la campagne, etc. Voyez-vous? Il n’y avait donc rien que je puisse faire à ce sujet.

12 Il m’a dit : “Eh bien, ils sont prêts à faire un compromis pour quinze mille dollars, avec dix mille dollars d’amende”; et les frais d’avocat s’élevaient à quinze mille dollars. Ce qui fait quarante mille. Et alors, ils en veulent encore cinq de plus, je crois, maintenant. Je suis donc allé...

13 J’ai dit : “Mais où au monde pourrais-je trouver quarante mille dollars?” J’ai dit : “Vous connaissez mon compte en banque ici, il est dit qu’il y a environ cent dollars, ou peut-être moins.” J’ai dit : “Mais, où trouverais-je quarante et quelques mille dollars?” Et j’ai dit : “Je n’ai rien à mettre en nantissement; je n’ai pas du tout cela. C’est tout.”

14 Et il m’a dit : “Monsieur Branham, voici ce qui se passe : Si nous faisons passer cette affaire en tribunal, sans aucun doute nous pouvons gagner la partie.” Il a dit : “Mais, voici... Nous pouvons gagner la partie, parce que voici ce que je ferai. Ils vont prétendre que tout cela vous appartient, parce que vous y avez apposé votre nom. Et ils vont prétendre que cela vous appartient, bien que cela ait été déposé en banque au nom de la campagne, de l’église – de la campagne Branham, et ensuite d’une église.”

15 Et pas une seule fois n’ont-ils pu trouver un centime que j’aie dépensé pour moi-même. C’est la vérité; Dieu le sait. Il y a des hommes ici, maintenant, qui ont été avec moi pendant tout ce temps. Il n’y a pas eu un centime que j’aie jamais dépensé pour moi-même. Tout cela était pour le Royaume de Dieu, partout, chaque chèque, et tout le reste.

16 Mais, vous voyez cela? Ainsi, peu importe, c’était censé être à moi premièrement, et ensuite c’était à l’église ou à la campagne. Et ils ont une façon de faire cela, vous savez, toutes sortes de moyens de s’en sortir. J’ai alors dit : “Eh bien, je ne ferai pas cela.”

17 Et il a dit : “Eh bien, si nous gagnons le procès ainsi, parce que je les déclarerai comme des dons personnels (voyez-vous?)... Je déclarerai cela auprès du gouvernement comme des dons personnels. Et, a-t-il dit, alors, quand j’aurai fait cela, tout ce qui dépassera dix mille dollars sera considéré un héritage; et alors vous vous retrouverez là-dedans, et ils vont vous retenir encore cinq ans pour vérifier tout cela.”
Voyez-vous, quand vous écrivez un chèque, cela passe par la chambre de compensation; ils photocopient ce chèque. Bien sûr, j’avais aussi tous les chèques qui avaient passé par là. Ils ont donc dit : “C’est là où ils vous attrapent de nouveau.”

18 Et il m’a dit : “Une autre chose, Monsieur Branham, s’il arrive ainsi que vous fassiez l’objet d’une telle enquête gouvernementale, comme cela, peu importe ce que vous ferez, aux yeux du public, vous êtes un escroc.” Voyez-vous? C’est tout.

19 Regardez ce petit prédicateur baptiste, là-bas au Mississippi. Cet homme... Une femme a dit qu’il était entré, et qu’il l’avait insultée. Et cet homme a amené la preuve, venant de partout dans le pays, qu’il n’était même pas en ville plusieurs jours avant ou après le jour en question. À tel point que le juge voulait qu’il se retourne contre cette femme, et la poursuive pour diffamation. Et il a dit : “Laissez-la aller.”

20 Et, quand ils ont fait un sondage dans le pays, vous savez ce qui est arrivé? Soixante-quinze pour cent des Américains ont dit : “Il n’y a pas de fumée sans feu.” Et ce pauvre homme (tout ce qu’il y a de plus innocent, comme moi ou n’importe qui d’autre) devra porter cela le reste de ses jours, alors qu’il n’avait absolument rien à faire avec cela.

21 Cela m’a fait de la peine pendant un certain temps de penser que j’avais consacré ma vie au Royaume de Dieu, pour essayer de faire en sorte que les gens paient leurs impôts et fassent tout ce qui est juste, et faire que des escrocs deviennent des hommes honnêtes – et ensuite être considéré moi-même comme un escroc. J’ai pensé : “Mais, au monde, qu’ai-je fait?”

22 Et alors, cela m’est venu à la pensée (et j’ai regardé dans la Bible) : Chaque homme dans la Bible, sans exception, qui a eu une fonction spirituelle, si Satan ne pouvait pas les avoir avec la moralité ou quelque chose ainsi, c’est le gouvernement qui les attrapait. Revenez et regardez n’importe quel cas que vous voulez, jusqu’à Moïse, Daniel, les enfants hébreux, Jean-Baptiste, Jésus-Christ (que le gouvernement a fait mourir – peine capitale), Paul, Pierre, Jacques le Grand, Jacques le Mineur, chacun d’entre eux, c’est le gouvernement qui les a fait mourir.

23 Parce que chaque gouvernement est le siège de Satan. Jésus l’a dit, la Bible le dit. Voyez-vous? Chaque gouvernement est contrôlé par le diable. Il y a un gouvernement qui sera contrôlé par Christ, mais cela sera dans le millénium. Mais ces gouvernements actuels, peu importe combien nous pensons qu’ils sont bien, pourtant, par-derrière, ils sont dominés par Satan. “Ces royaumes, a-t-il dit, m’appartiennent; je fais avec eux comme je l’entends. Je Te les donnerai si Tu m’adores.”

24 Jésus a dit : “Arrière de moi, Satan! Tu adoreras le Seigneur, et Lui seul tu serviras.”

25 Et alors, je me suis découragé. (Ma femme est en train de m’écouter.) Je suis allé à la maison, et j’ai dit : “Alors, ça non! Si je le dois, je le paierai. Je ne le dois pas, et je ne vais donc pas le payer. Un point, c’est tout.” Et j’ai dit : “De toute manière, comment puis-je le payer?”

26 Je suis donc allé à la maison, et j’ai dit : “Méda, lave le visage des enfants, prépare leurs habits; je pars.” J’ai dit : “Ils ne veulent même pas... Tout est sens dessus dessous.”

27 J’ai dit : “Qu’ai-je donc fait? Dis-le-moi!” J’ai dit : “Moi, devoir quarante mille dollars? Fiou! Tu ne réalises pas ce que cela veut dire pour moi!” Et elle est venue, comme une gentille petite épouse... Et j’ai dit : “Je pars!”

28 Elle m’a dit : “Tu penses que ça va rimer à quelque chose? As-tu déjà prié à ce sujet?”

29 J’ai pensé : “Eh bien, peut-être que je ferais mieux de prier à nouveau.” Je suis donc retourné dans mon bureau, et il me semblait comme s’Il me citait un passage de l’Écriture.

30 Vous voulez toujours observer l’Écriture, ce que Dieu a fait à ce sujet. Voyez-vous?

31 Et, un jour, on Lui a demandé, vous savez, alors qu’on essayait de L’accuser par rapport au gouvernement. On Lui a dit : “Est-ce bien juste pour nous, Juifs, qui sommes libres, de payer le tribut, ou des impôts, à César?”
Il a dit : “Avez-vous un denier?” Et Il a dit : “De qui est-ce l’inscription?”
On Lui a répondu : “De César.”

32 Il a dit : “Rendez donc à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu.”

33 J’ai pensé à cela. J’ai ouvert la Bible, et j’ai lu cela. J’ai pensé : “C’est vrai, Seigneur, c’est juste! Mais ceci n’appartient pas à César; c’était à Toi, ce n’était pas à César. Si cela avait été à moi, et que je devais payer davantage d’impôt, eh bien, ç’aurait été différent; cela appartenait à César. Mais ceci est à Toi, et, premièrement, cela n’a jamais appartenu à César.”

34 Vous savez, Il a toujours la réponse dans la Parole. J’ai lu un petit peu plus loin, où Il a dit : “Dis donc, Simon, n’as-tu pas un hameçon dans ta poche? Tu as toujours sur toi un petit hameçon et une ficelle. Je viens de faire un dépôt ce matin dans une banque gérée par des poissons, là-bas à la rivière, tu sais.” Il a dit : “J’ai fait un dépôt, et le banquier va certainement redonner ce qu’il a. Descends là-bas, et jette l’hameçon dans la rivière; et, quand tu arriveras à la banque, ouvre sa bouche, et il te donnera la pièce. Ne les scandalisons pas. Ne les offensons pas, vois-tu? Va payer cela, Simon, ce sera pour Moi et pour toi.”

35 J’ai pensé : “C’est vrai, ô Dieu, Tu as des banques gérées par des poissons, et tout le reste, à travers le pays. Je ne sais pas comment ça va se faire.”

36 Mais nous sommes allés là-bas. J’ai pris les frères ici, de l’église, qui étaient derrière moi, et j’ai rempli un avis de retrait. J’ai donc reçu quarante mille dollars, et j’ai pu régler cela.

37 Je suis rentré à la maison; et je voulais savoir comment j’avais écrit ce chèque, s’ils allaient me faire des histoires à ce sujet. Et j’ai dit : “C’est pour dire que je suis libéré de tout impôt.”...?... Quiconque endossera celui-là sera certainement dans de beaux draps! J’ai téléphoné plusieurs fois à la banque, pour voir s’ils le feraient, et, finalement, Bob m’a dit : “Billy, ils ont accepté.”

38 Je suis ensuite allé dans la pièce où se trouvait ma femme, je l’ai entourée de mes bras, et j’ai dit : “Chérie, je suis libre!” Quel bien cela fait de se sentir libre!

39 Et ainsi, je peux rembourser cela maintenant. Et ils ont vraiment rendu la chose la plus facile pour moi : je peux le rembourser à raison de quatre mille dollars par année. Mais maintenant, je ne peux plus me permettre de flâner, mes amis; je dois sortir et aller travailler. Ça me prendra donc dix ans pour le rembourser, si Jésus ne revient pas. Et, quand Il reviendra, toutes les dettes seront réglées de toute façon, vous voyez. Ainsi, j’espère que vous tous... Vos prières... (Et, ce soir, je continuerai avec quelque chose un peu en rapport avec cela.) Mais vos prières sont ce qui m’a aidé. Merci beaucoup. Que Dieu vous bénisse! Peu importe où nous pouvons une fois nous trouver, je ne l’oublierai jamais.

40 Ce soir, si le Seigneur le veut, je désire exposer certains faits que je connais. Soyez donc sûrs de venir. Et rappelez-vous, maintenant, Messieurs, quelle heure est-il?

41 Maintenant, nous allons... Je crois qu’ils ont un horaire bien rempli pour le reste de cette semaine, et, lundi soir, il y a... Il y a des services aujourd’hui, et ce soir, et lundi. Lundi soir, il y a le service de longue veille. Et alors cela vous donne mardi, le Premier de l’An, si vous êtes de l’extérieur, pour vous permettre de rentrer chez vous.

42 Et nous aurons quelques bons serviteurs ici pour cette réunion, un bon groupe de bons orateurs. Et chacun parlera à tour de rôle, jusqu’à minuit; et parfois ils prennent la communion. Je ne sais pas s’ils vont le faire cette fois-ci ou non. Alors qu’ils feront la noce, crieront, tireront des coups de feu, boiront et se conduiront mal, nous prendrons la communion (Amen!), nous commencerons la nouvelle année de la bonne manière, avec la communion.
Eh bien, vous êtes tous invités, et j’espère que vous... que le Dieu du ciel vous donnera l’occasion de rester jusque là, si vous le pouvez.

43 Maintenant, avant d’aborder la Parole, j’aimerais aussi dire ceci... que je remercie certainement cette église, ses membres, pour ce beau complet que vous m’avez acheté. Merci beaucoup. Cela représente tellement pour moi. Toutes vos cartes, et autres, reçues pendant la période de Noël, et les cadeaux que vous avez envoyés à la famille, et... Oh, ils me semblaient innombrables. Et rien ne peut autant toucher mon coeur que de savoir que cela vient de vous.

44 Et certains d’entre vous m’ont envoyé leur cadeau de Noël en argent, et certains m’ont envoyé... comme ce certain frère qui m’a envoyé un portefeuille qu’il avait fait faire avec mon nom dessus; et une petite broche dans laquelle vous regardez, et il s’y trouve la Prière du Seigneur; et, oh, des choses comme cela, auxquelles nous attachons une grande valeur. Mon épouse et moi, et les enfants, voulons vous dire merci beaucoup. C’est si peu. Mais je dirai ceci, et c’est, je pense, la plus belle parole que l’on puisse dire à quelqu’un : “Que Dieu vous bénisse!” Il ne peut rien y avoir de plus grand.

45 Et maintenant, en ce qui concerne ces frères, de l’église ici, qui m’ont acheté ce fusil... J’ai porté mon complet, mais je ne pouvais pas amener le fusil à l’église. Mais c’était... (Ils auraient vraiment eu quelque chose contre moi à ce moment-là, n’est-ce pas?) Je vous remercie certainement, mes frères. J’allais lire leurs noms sur un petit... Mais un des frères a passé me voir hier, et m’a dit : “Oh, ne me remerciez pas, Frère Branham, cela en enlèverait toute la joie.” Voyez-vous?
J’ai donc pensé : “Peut-être que les autres pensent la même chose.” Mais j’ai votre nom; ils l’ont tapé à la machine. Je m’en rappellerai toujours. Et que le Seigneur vous bénisse grandement!

46 Et vous savez ce que je fais pour me détendre : je vais dans mon cabinet d’étude, je m’assois là, et je revis les événements. Et, quand je suis si tendu que je ne peux pas aller plus loin, alors je pense à quelque tournée de chasse que j’ai faite quelque part, ou un endroit où je suis allé à la pêche. J’apprécie cela. Que Dieu vous bénisse!

47 Maintenant, pouvons-nous incliner nos têtes un instant, comme nous abordons la Parole. Je suis certain qu’il y a des requêtes ici ce matin, qui sont trop nombreuses pour les énumérer maintenant. Je me demande donc, alors que nos têtes sont inclinées : Votre requête spéciale, si vous la gardiez dans votre coeur, en levant votre main et disant : “Ô Dieu, Tu sais à quoi je pense maintenant.”

48 Seigneur Jésus, Tu vois chaque main, et Tu sais ce qu’il y a là-derrière. Là au fond, derrière cette main, se trouve une requête. Et nous venons maintenant, respectueusement, au Trône du Dieu vivant, cette grande perle blanche qui s’étend à travers l’espace du temps, là où Dieu Jéhovah est assis, et le Sang de Christ se trouve sur l’autel. Et nous parlons par-dessus le Sang de Celui qui a dit : “Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom sera accordé.” Ce matin, ô Dieu, ne vas-Tu pas entendre et exaucer leurs requêtes? Je dépose ma prière avec la leur aujourd’hui, afin que Tu accordes cela.

49 Voici, ici devant moi, des mouchoirs, Seigneur, pour les malades et les affligés. Et on nous enseigne dans cette Bible qu’on prenait des mouchoirs et des linges qui avaient touché saint Paul; on les plaçait sur les malades, et des esprits impurs sortaient d’eux, et les maladies les quittaient. Et, Père, nous le savons depuis longtemps, nous le savons certainement, que nous ne sommes pas saint Paul; mais, après tout, nous sentons que ce n’était pas saint Paul, c’était le Christ qui était en lui. Et Tu es le même hier, aujourd’hui et pour toujours, d’après l’Écriture.
Maintenant, ces gens, Seigneur, croient que si nous demandons cela à Dieu, et que nous prenons ces mouchoirs et les posons sur les malades, qu’ils seront guéris. Je Te prie qu’il en soit ainsi, Seigneur, lorsque ces mouchoirs seront placés sur les malades.

50 Comme cela a été dit, une fois Israël s’est mis en route dans l’exercice de ses fonctions, se rendant vers la terre promise, et la mer Rouge lui coupait la route, alors qu’il remplissait son devoir. Mais Dieu regarda, à travers cette Colonne de Feu, avec des yeux courroucés; et cette mer eut peur, et elle fit reculer ses vagues, ses eaux. Et Israël passa à pied sec, pour aller vers la terre promise.

51 Maintenant, Seigneur, aujourd’hui, regarde à travers le Sang de Jésus. Et Tu vois cet acte de foi que nous accomplissons ici ce matin; et puisse Satan avoir peur et s’en aller. Et puisse chacun de ces pèlerins qui est présent, et chacun de ceux sur qui ces mouchoirs seront posés... Que la route soit ouverte, que la maladie s’en aille, et puissent-ils continuer leur voyage vers la terre promise, étant conduits par le Saint-Esprit, la Colonne de Feu. Accorde-le, Seigneur.

52 Maintenant, bénis les services, les paroles, le contexte, la lecture. Et puisse le Saint-Esprit prendre la Parole ce matin, et nous La répartir à chacun, avec douceur, Seigneur, alors que nous approchons de quelque chose de grand, de formidable, que nous ne connaissons pas encore. Nos coeurs sont étrangement remués, Seigneur. Et nous Te prions maintenant, alors que nous nous approchons respectueusement de Toi et de Ta Parole, d’interpréter cela et de nous en donner la signification. Car nous Te le demandons au Nom de Jésus. Amen.
Maintenant, ce soir, n’oubliez pas : L’Heure; Quelle heure est-il?

53 Et maintenant, ce matin, j’aimerais vous faire prendre dans les Écritures, vous qui avez vos Bibles ou qui désirez l’inscrire... Le passage à partir duquel nous voulons parler pendant quelques instants se trouve dans le Livre des Actes. Nous lirons peut-être à deux ou trois endroits. Actes 26.15 premièrement; Actes, chapitre 25 et verset 15, pour commencer.

54 Puis nous voulons lire Actes 23.11. Et vous pouvez ajouter à ceci, si vous le désirez (je n’aurai probablement pas le temps de le lire), Philippiens 1.20. Tout cela est dans la même ligne et utilise les mêmes mots.

55 Eh bien, dans le Livre des Actes, 26.15, nous y lisons ceci : Je répondis : Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds; car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai. Je t’ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t’envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés. En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste : à ceux de Damas d’abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’oeuvres dignes de la repentance.

56 Également, dans Actes 23, et le verset 11 : La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul, et dit : Prends courage; car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome.

57 Puisse Dieu ajouter Ses saintes bénédictions à la lecture de cette sainte Parole pleine de grâce que nous avons devant nous.

58 J’ai entendu un homme parler, ou enseigner, il n’y a pas longtemps, et il a utilisé le mot absolu. Et j’ai pensé : “C’est un très bon mot; je l’ai entendu utilisé si souvent.” Absolument.

59 J’ai consulté le dictionnaire Webster. D’après Webster, cela signifie “parfait en soi; illimité dans sa puissance; principalement, un point de référence final”. Et ce point de référence final, c’est un “amen”; c’est tout. Un absolu, c’est “illimité en puissance” – le mot absolu. C’est parfait en soi. Tout est là; cela règle la question. Et j’ai pensé : “C’est une chose glorieuse; c’est un mot merveilleux.”

60 Or, un mot, c’est une pensée exprimée. Premièrement, ce doit être une pensée, puis cela devient un mot, parce que vous ne prononcez pas de mot sans y avoir pensé.

61 Quand nous parlons en langues, nous n’avons aucune pensée; c’est Dieu prenant les pensées; c’est la pensée de Dieu utilisant nos lèvres. Nous ne pensons pas, ou vous ne savez pas ce que vous dites quand vous parlez en langues, si c’est un parler inspiré. Quand vous interprétez, vous ne savez pas ce que vous êtes en train de dire; vous le dites simplement, c’est tout. Voyez-vous? C’est Dieu. Et, lorsque vous prophétisez, vous n’utilisez pas vos propres pensées – c’est Dieu. Parce que vous dites des choses que vous ne penseriez pas dire ordinairement. Voyez-vous?

62 Mais le mot absolu indique quelque chose de définitif; c’est pourquoi je pense que chacun devrait avoir un point de référence final. Et, derrière toute grande réalisation, il y a eu un absolu. Peu importe ce que c’était, il y avait un absolu derrière cela. Et toute personne qui veut réaliser quelque chose doit avoir premièrement l’absolu. Et c’est l’ultime retour au point de départ, en passant par ceci, et cela, et encore cela, jusqu’à ce que vous arriviez à cet absolu, ou l’amen, ou le point de référence final de ce que vous... En d’autres termes, vous devez avoir quelque chose auquel vous rattacher. C’est le poteau d’attache final de toute réalisation. Il se trouve quelque part. Cela peut serpenter à travers bien des choses différentes, jusqu’à ce que cela arrive à ce poteau d’attache; mais là se trouve l’amen pour le tout. Il doit y avoir une telle chose. Vous ne pouvez pas continuer à travers la vie sans en avoir un.

63 Lorsque vous vous êtes marié, vous avez dû faire un retour en arrière dans votre pensée, jusqu’à ce que vous atteigniez ce poteau d’attache. Et ce devait être l’amour pour votre femme ou votre mari. Eh bien, peut-être qu’elle n’est pas aussi jolie que la femme de John; ou elle... eh bien, elle ne... ceci ou cela... mais il y a quelque chose en elle qui vous frappe. Vous dites : “Il se peut qu’elle ne soit pas aussi jolie que l’autre”, ou : “Il se peut qu’il ne soit pas aussi beau que l’autre”, mais il doit y avoir un absolu là, qui fait que cette personne est différente. Et c’est à cela que vous vous accrochez. Et si cela n’est pas là, vous feriez mieux de ne pas vous marier; s’il n’y a pas ce poteau d’attache, cet absolu.

64 Nous pouvons penser à beaucoup qui avaient des absolus dans la Bible. Oh, nous pourrions parcourir cette Bible d’un bout à l’autre, et être encore ici dans deux semaines, sans même en avoir touché la surface, rien qu’en pensant aux absolus dans la Bible. Par exemple, laissez-moi juste en citer un ou deux brièvement.

65 Regardez Job. Il avait un absolu. Tout est allé mal pour cet homme, qui était un homme juste. Nous n’oserions pas dire qu’il n’était pas juste, parce que Dieu a dit qu’il l’était. Il n’y avait sur la terre personne de semblable à Job. Il était parfait aux yeux de Dieu, et il le savait; parce qu’il avait un point de référence final, il avait un absolu.

66 Quand tout semblait être contre lui, et que la maladie s’est déclarée, ses amis ont peut-être dit : “Maintenant, ça y est, Job, cela prouve que tu es en train de pécher; tu as tort.” Et alors, les évêques sont venus – on les a appelés les consolateurs de Job – et, plutôt que de le réconforter, ils n’ont rien vu d’autre que le péché dans sa vie (parce que Dieu avait traité avec lui de cette manière).

67 Et ses enfants furent tués, ses biens furent brûlés... Tout est allé de travers, et même sa vie était en danger. Il était assis sur la cendre, recouvert d’ulcères depuis le sommet de sa tête jusqu’à la plante de ses pieds. Et même sa douce et charmante compagne, la mère de ses enfants, lui a dit : “Tu devrais maudire Dieu, et mourir.” Mais, en face de tout cela, Job avait un absolu!

68 Oh, en période de maladie, si nous pouvions seulement nous attacher à cet absolu.

69 Job savait qu’il avait exécuté l’ordre de Jéhovah, et il avait foi en ce qu’il avait fait, parce que Jéhovah l’avait exigé. Si nous pouvions simplement faire cela! Jéhovah exigeait un holocauste pour son péché. Et Job, non seulement pour lui-même mais aussi pour ses enfants, avait offert un holocauste, et c’était tout ce que Dieu exigeait.
Oh, vous direz peut-être : “Je souhaiterais que ce soit tout ce qu’Il exige aujourd’hui.”

70 C’est encore moins que ça : simplement la foi dans Sa Parole. Et, vous, si vous faites de Sa Parole votre absolu, vous pouvez... toute promesse Divine dans la Bible, vous pouvez y attacher votre âme. Peu importe combien les vagues vous fouettent, vous restez attaché. Votre absolu.

71 Et il s’y est cramponné. Et, quand ses consolateurs ont dit : “Tu as péché”, il savait qu’il ne l’avait pas fait. Il était juste, parce qu’il avait exécuté l’ordre de Jéhovah.

72 Et quand il... chaque... que l’homme est venu en disant : “Tes enfants sont morts”... Un autre est entré en disant : “Tes chameaux sont entièrement consumés; un feu est descendu du ciel.”

73 Regardez quel argument ses incommodeurs avaient : “Tu vois? Le feu est descendu du ciel! Eh bien, Job, cela prouve...”
“Cela ne prouve rien!”
“Eh bien, Il n’aurait pas frappé tes enfants, Job; tu es un homme juste.”

74 Mais Job a dit : “Je sais que j’ai fait ce qui est juste.” Il a continué à tenir bon; il avait quelque chose qu’il pouvait enfoncer. C’est cela. Il avait accepté cela; il avait fait exactement ce que Dieu lui avait dit de faire, et il en était absolument certain. Très bien.

75 Et alors, quand il en est arrivé au point, où on voit que cet absolu a tenu... alors, finalement, il a commencé à sentir la corde se tendre, alors qu’avant elle flottait librement. Mais elle a commencé à se tendre. Et l’Esprit est venu sur lui. Il s’est levé, étant prophète, et a dit : “Je sais que mon Rédempteur est vivant!” Amen! Voyez-vous, il avait resserré ses liens avec son absolu, il était entré en contact. Il savait qu’il avait fait ce qui était juste, et, un jour, il dut se tirer jusqu’à Lui. “Je sais que mon Rédempteur est vivant, et que, dans les derniers jours, Il se tiendra sur cette terre. Même quand les vers auront détruit ce corps, de ma chair je verrai Dieu.” Il sut alors; son absolu fut ancré.

76 Abraham avait un absolu. Il venait de Babylone, de la tour; il était dans le pays de Schinear. C’est là qu’il séjournait avec son père, et il était peut-être fermier. Mais un jour, quelque part, tout au fond de la jungle, alors que peut-être il ramassait des baies ou qu’il s’apprêtait à tuer un animal pour avoir de la viande à manger... quelque part, par là-bas, Dieu lui a parlé, alors qu’il avait soixante-quinze ans.
Il avait... Lui et sa femme Sara (elle en avait soixante-cinq et n’avait pas d’enfants)... ils étaient sans enfants. Alors, Dieu lui a dit : “Tu vas avoir un enfant par Sara, mais, pour cela, tu devras te séparer.”

77 Les promesses de Dieu dépendent toujours de conditions. Vous devez absolument... Peu importe combien vous êtes fondamentaliste avec la promesse, il y a toujours des conditions. Comme nous pourrions nous arrêter ici, et parcourir l’Écriture d’un bout à l’autre pendant des heures; et nous verrions que la condition est ce qui importe. Vous pouvez être aussi fondamentaliste que vous le voulez, mais c’est sous condition, d’après la promesse, la prédestination, etc.

78 Remarquez! Eh bien, Abraham... il crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, quelle chose horrible ce serait d’affronter un monde civilisé, lui, un homme de soixante-quinze ans, avec une femme de soixante-cinq (et ils avaient vécu ensemble depuis qu’ils étaient jeunes, parce qu’elle était sa demi-soeur), et maintenant, avoir par elle un bébé? Mais il avait un absolu! Rien n’allait l’ébranler.

79 Et, quand ce n’est pas arrivé le premier mois, son absolu a tenu, parce qu’il savait qu’il avait parlé à Dieu. Le second mois, la seconde année, dix ans, et vingt-cinq ans plus tard (quand il avait cent ans et Sara en avait quatre-vingt-dix), son absolu tenait toujours bon.

80 Et la Bible dit (quand sa notice biographique fut écrite après sa mort) : “Abraham ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié, donnant gloire à Dieu.”

81 Pourquoi? Avez-vous déjà pensé : Pourquoi? Il était absolument certain. Et la seule chose qu’il devait faire, c’était de se séparer de son peuple. Et Dieu ne l’a jamais béni avant qu’il l’ait fait. Il a pris son papa; et le papa est mort. Il a pris Lot; et, quand... après que Lot s’est séparé d’Abraham, alors Dieu est venu vers lui, et lui a dit : “Maintenant, marche à travers le pays.”

82 L’obéissance, la promesse sous certaines conditions, va toujours avec Dieu et sa Parole. Maintenant, regardez...

83 Prenons Moïse; Moïse, le prophète serviteur fugitif, à qui Dieu avait donné l’éducation et l’instruction au palais de Pharaon. Et Moïse est sorti avec sa formation théologique, et il a tué le premier homme. C’est alors que, devant son premier petit déboire, Moïse eut une peur bleue.

84 Pourquoi? Il n’avait point d’absolu. Il n’avait que le témoignage de sa mère concernant sa naissance. Il était un étrange enfant; il avait la parole de sa mère à ce sujet.
Il avait les rouleaux où Dieu avait... peut-être en papier quelque part qu’ils avaient écrits et transportés avec eux... où Dieu allait visiter Ses enfants. Il savait que c’était le temps, comme nous le savons maintenant. Nous savons que quelque chose est sur le point d’arriver.

85 Eh bien, Moïse savait que c’était le temps, et il savait qu’il était choisi pour cela; mais il n’avait pas d’absolu. Voyez-vous?

86 Et, un jour, derrière le désert, quand il avait perdu la vision, Dieu lui est apparu dans un buisson ardent, et lui a dit : “Moïse, J’ai vu les afflictions de Mon peuple, J’ai entendu leurs gémissements et les cris que leur font pousser ces inspecteurs lorsqu’ils les punissent; et Je me suis souvenu de Ma promesse. Je suis descendu pour les délivrer. Maintenant, pars en Égypte!” Oh! la la!

87 Moïse s’est plaint, en disant : “Je ne parle pas très bien. Mon élocution n’est pas très bonne. Ils ne me croiront pas!”
Il a dit : “Qu’y a-t-il dans ta main?”
Il a répondu : “Une verge.”

88 Il a dit : “Jette-la par terre!” Elle devint un serpent. Il lui a dit : “Saisis-le par la queue!” Il redevint une verge. Il lui donnait l’assurance, une confirmation.

89 Quand Dieu donne un absolu, Il donne toujours une confirmation de cet absolu.

90 Alors, Moïse, une fois qu’il s’est trouvé là-bas, il a jeté par terre sa verge devant les magiciens et Pharaon; et les magiciens sont venus et ont aussi jeté leur verge par terre. Moïse n’est pas parti en courant, en disant : “Oh, eh bien, je me suis trompé; ce n’était qu’un piètre tour de magicien, et peut-être que je me suis trompé.”

91 Mais il savait, il était certain qu’il avait rencontré Dieu; et il s’est tenu tranquille. Disons qu’il avait fait exactement ce que Dieu lui avait dit de faire, comme Job avait fait exactement ce que Dieu lui avait dit de faire; Moïse avait suivi Ses commandements. Alors, restez tranquille, et observez la gloire de Dieu!
Moïse était attaché à son absolu, à sa commission, et il est resté tranquille. Et, à ce moment-là, son serpent a avalé tous les autres serpents. Voyez-vous, il était attaché à cet absolu.

92 Dieu a dit : “Quand tu auras délivré ces enfants, vous M’adorerez à nouveau sur cette montagne.”

93 Regardez comme l’ennemi essaiera par tous les moyens possibles de vous éloigner de cet absolu.

94 Alors qu’ils commençaient juste à sortir d’Égypte, ils se sont trouvés acculés dans l’isthme de la mer Rouge, avec des montagnes de chaque côté. Ils arrivèrent par une vallée et se retrouvèrent devant la mer Rouge. Il n’y avait pas moyen d’échapper en passant par-dessus les collines, ni aucun moyen d’échapper en passant par ici; et l’armée de Pharaon arrivait par ici. En voilà un endroit!

95 Voyez-vous comment le diable vous amène dans un endroit où vous ne savez pas ce qu’il faut faire? Mais, rappelez-vous, si vous êtes attaché à cet absolu, c’est bon!

96 Moïse savait que Dieu lui avait promis que “vous M’adorerez sur cette montagne quand tu les auras fait sortir. Et Je suis descendu pour les délivrer par ta main, et les placer dans cet autre pays”. Il est resté bien avec cela; et Dieu a envoyé un vent d’orient et a soufflé les eaux qui recouvraient le fond de la mer, et ils traversèrent à pied sec. Un absolu!

97 Combien nous pourrions parcourir les Écritures : Daniel – son absolu; Schadrac, Méschac et Abed-Nego – leur absolu; David – son absolu. Tous – un absolu.

98 Paul en avait aussi un (celui que nous voyons dans notre lecture). Il avait un appel centré sur Christ, et c’était son absolu. C’est la raison pour laquelle il n’avait pas peur de ce qu’Agrippa dirait. Se tenant là (et Agrippa était Juif, comme nous le savons), et ainsi, quand il se tenait devant ces rois et d’autres, Dieu lui avait déjà dit qu’il s’y trouverait. Il avait donc un absolu, et il raconta exactement la vision céleste. Il a dit : “Je ne suis pas un... Je ne l’ai pas déshonorée. Je ne l’ai pas sous-estimée; je ne me suis pas mal conduit.” Mais il y est resté fidèle et n’y a pas désobéi; il a exécuté cela à la minute près, car c’était un absolu. Et toute vie centrée sur Christ... c’est votre absolu.

99 Eh bien, depuis qu’il L’avait rencontré face à face sur le chemin de Damas, cela gardait une grande signification pour Paul.

100 Maintenant, rappelez-vous qu’il était un érudit auparavant, il était un homme très fort dans les Écritures. Mais il n’avait pas de poteau d’attache, si ce n’est le soutien du sanhédrin et un diplôme venant d’un grand docteur. Il était éminent dans sa branche, mais il était chancelant. Tout ce qu’il avait, c’est que son absolu serait aussi fort que l’était son organisation; c’est là toute la force qu’il pouvait avoir. Et, dans son travail, il était fidèle à cela : il prenait des Chrétiens, les liait, et causait des ravages dans leurs rangs – il a même lapidé Étienne.

101 Je pense que, plus tard dans sa vie, la raison pour laquelle il est allé à Jérusalem, alors que le prophète lui avait dit : “N’y va pas, Paul, car des chaînes et la prison t’attendent”...

102 Et Paul a dit : “Je le sais. Mais je ne vais pas seulement à Jérusalem pour y servir de témoin, mais j’y vais en étant prêt à mourir pour Jésus-Christ.” Car il savait ce qu’il avait fait, et son ambition, c’était de sceller son témoignage avec son propre sang – mourir en tant que martyr, parce qu’il avait tué l’un des martyrs de Dieu.

103 Et maintenant, le voici en route pour Damas, avec toute son instruction. Il avait appris aux pieds de Gamaliel, ce grand docteur, et il avait été bien enseigné dans toute la religion juive. Mais, malgré tout cela, il était peu solide, et il n’était pas apte à faire certaines choses. Et, tout à coup, il y eut une Lumière et un grondement, peut-être sous forme de tonnerre; il fut frappé et tomba par terre.

104 Et, quand il leva les yeux, il y avait une Lumière brillante qui l’aveugla. Quelle étrange chose! Personne d’autre n’a vu la Lumière, si ce n’est Saul. C’était si réel pour lui que Cela l’a aveuglé; il ne pouvait pas voir, il devint totalement aveugle, avec cette Colonne de Feu qui resplendissait juste devant son visage. Et il entendit une Voix, lui disant : “Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?”
Il dit : “Seigneur, Qui es-Tu?”

105 Il dit : “Je suis Jésus; et il t’est difficile de regimber contre ces aiguillons. Lève-toi maintenant, et va à Damas. Et là, on t’enverra quelqu’un.” Et alors, quand il s’est relevé de là...

106 Et il y avait quelqu’un, un prophète, là-bas dans la ville, qui eut une vision, alors qu’il était en prière; et il est venu. Ananias vint trouver Saul, lui imposa les mains, et il fut guéri par la guérison Divine. Il s’est alors relevé, il fut baptisé, ses péchés furent lavés, et il invoqua le Nom du Seigneur; et alors, il eut un absolu. Il ne fut plus jamais le même après cela. Il est allé directement d’église en église, de lieu en lieu, pour essayer de bâtir ce qu’il avait essayé de démolir.

107 Combien la nation, combien le monde chrétien, ce matin, a besoin de ce type d’absolu. Ceux qui, au moyen de crédos, de traditions, ont essayé... et de doctrines humaines, ont essayé de contester à la Parole de Dieu la faculté d’être la même hier, aujourd’hui et pour toujours, ont besoin d’un absolu, d’une expérience sur un chemin de Damas, où ils rencontrent le Dieu vivant qui peut guérir les malades, et ressusciter les morts, et chasser les démons – un authentique absolu.

108 Paul savait que quelque chose était arrivé; personne ne pouvait le lui enlever. Plus rien d’autre n’avait d’importance; il était attaché, et c’était réglé. Peu importe ce qui allait arriver, il savait qu’il était attaché – une vie centrée sur Christ!

109 Oh, la vie qu’il avait vécue était une vie différente. Maintenant, rappelez-vous, il avait été un homme religieux.

110 Et, pour certains de vous, ce matin,... (Et je sais que vous réalisez que cette bande, qui est en train de s’enregistrer, sera jouée dans toutes les nations sous le ciel, pratiquement, dans le monde entier.) Et certains de vous, qui êtes ici présents, et certains de vous, là où les bandes seront jouées, dans les autres nations, par un interprète (donnant cela aux tribus d’Afrique, là-bas chez les Hottentots et tout autour), et vous, leaders religieux, qui avez simplement reçu un enseignement de la Bible... (Vous l’avez reçu à partir d’un point de vue historique, et vous êtes peut-être capables d’expliquer toutes ces choses.)

111 Mais, si vous n’avez pas un absolu, si vous n’avez pas une expérience (et si cette expérience, que vous prétendez avoir, vous fait nier que chaque mot de Ceci est tout aussi vrai pour l’Église aujourd’hui que jadis), et si vous vous confiez dans votre diplôme en lettres, ou autre, ou... que vous pouvez avoir; si vous vous confiez dans les pensées de votre organisation (qui pourrait dire : “Le temps des miracles est passé; nous n’avons point de guérison Divine; et le baptême du Saint-Esprit, comme ils l’ont reçu le jour de la Pentecôte, n’est pas pour les gens aujourd’hui”); si c’est tout ce que vous avez, mon précieux frère, ma soeur, vous avez besoin d’une expérience sur le chemin de Damas!

112 Vous avez besoin de rencontrer ce Dieu vivant, où vous... pas seulement une pensée mythique dans votre esprit, pas un frisson ou une sorte de sensation, mais être enseigné et avoir l’expérience d’un absolument authentique... Le même Jésus qui marchait en Galilée est vivant aujourd’hui, et vivant à jamais, et Il est le même hier, aujourd’hui et pour toujours – un absolu, qui fait que vous n’avez pas besoin de prendre ce que quelqu’un d’autre a dit, vous le savez vous-même, ce n’est pas une quelconque sensation.

113 Et, si la sensation que vous avez eue, et si quelqu’un (c’était peut-être une vraie sensation biblique)... et que quelqu’un d’autre essaie de vous convaincre du contraire, disant que ces choses étaient pour un autre temps, faites attention! C’est vrai, faites attention! Mais il y a un moyen de le savoir. Testez cela avec la Parole : c’est le Plan!

114 Si la maison est construite contrairement au plan, l’entrepreneur devra la démolir et la reconstruire. Elle doit être conforme au plan.

115 Alors, peu importe votre expérience, si quelque chose en vous vous dit que cette Bible n’est pas vraie, que cette puissance de Dieu, les apôtres, les prophètes, les enseignants, les pasteurs, et les dons de l’Esprit ne sont pas les mêmes que lorsqu’ils coulaient à travers ces apôtres à la Pentecôte, il y a quelque chose qui ne va pas avec votre absolu. Il doit être attaché à un credo dénominationnel plutôt qu’à la Bible de Dieu; car Il a dit : “Les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne faillira jamais.”

116 Regardez bien ce qu’est votre absolu. Vous pouvez être absolument certain que vous avez une bonne communion avec le pasteur; et vous pouvez être absolument certain que vous avez une bonne communion avec le surveillant de district; et c’est peut-être absolument certain que vous avez une bonne communion avec l’évêque ou quelque homme important de votre église; mais si vous n’êtes pas... si votre absolu n’est pas Jésus-Christ...

117 “Car, sur cette pierre, Je placerai Mon absolu, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre Lui” – une révélation spirituelle de Qui Il est, et Le connaître, Lui. Très bien.

118 Oh, maintenant, quand vous devenez comme Paul, et que vous avez le même absolu que lui... Une vie centrée sur Christ est une vie différente de celle que vous avez eue précédemment; et il se peut que vous aviez une vie très religieuse.

119 Oh, j’ai entendu des gens dire : “Mais ils sont très religieux.” Cela n’a rien à voir du tout.

120 J’ai vu bien des religions, des gens très fervents, beaucoup plus sincères que ce que professent les Chrétiens d’aujourd’hui.
Quand une mère peut prendre son petit bébé noir, tout grassouillet, à peu près grand comme ça, et le jeter dans la gueule d’un crocodile, par amour pour son dieu, je me demande combien sincère est le Christianisme. Quand un homme peut se faire souffrir pareillement, fixant un millier de crochets dans sa chair comme cela (auxquels sont suspendues des boules remplies d’eau, le forçant à rester par terre comme ceci), et marcher à travers une bande de feu, depuis ici jusqu’au bout de ce tabernacle (en passant plusieurs fois, alors que c’est chauffé à blanc et attisé comme cela), en signe de sacrifice pour son dieu (une idole là, avec des yeux en rubis, etc.), je me demande où en est le Christianisme. Ne voyez donc pas que la sincérité! La sincérité n’est pas tout. La sincérité est bonne si elle est placée sur la chose juste.

121 Comme un docteur qui vous donne un médicament; il se peut qu’il vous donne de l’arsenic, sincèrement; il se peut qu’il vous donne de l’acide sulfurique, sincèrement; il se peut que votre ordonnance soit mal rédigée, et il se peut que vous preniez cela en toute sincérité, mais cela ne vous sauvera pas la vie. Voyez-vous? Non monsieur! Vous devez savoir ce que vous faites. Et tout ce qui est contraire à la Parole de Dieu, peu m’importe ce que c’est et depuis combien de temps cela existe, c’est quand même faux.

122 Pierre leur a donné une prescription Éternelle le jour de la Pentecôte. Il a dit : “Repentez-vous, chacun de vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ, pour la rémission de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car cette prescription est pour vous, et pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.” C’est juste! C’est une prescription Éternelle.

123 Eh bien, un pharmacien charlatan pourrait s’emparer de cela et vous tuer. Voyez-vous? Certainement! Vous savez, il y a une certaine quantité de poison dans une ordonnance pour empoisonner le germe, et le docteur sait exactement quelle quantité votre corps peut supporter. S’il met trop de poison, cela vous tuerait. Si vous n’en avez pas suffisamment, alors quel bien cela ferait-il? Cela ne vous servirait à rien de prendre le médicament. Il sait ce que votre corps peut supporter.

124 Eh bien, c’est ainsi avec la prescription de Dieu. Peu importe que quelqu’un dise que ça doit être fait comme ceci ou comme cela, ne le croyez surtout pas. Quand vous suivez la Parole exactement à la lettre, c’est bon! C’est juste! Tenez-vous-en à Cela.
Maintenant, nous avons ceux qui disent que vous devez être aspergé. On a ceux qui disent que vous devez utiliser les titres de Père, Fils et Saint-Esprit; de telles choses n’existent pas dans la Bible. Il n’y a pas un seul endroit dans la Bible où quelqu’un ait été baptisé autrement que dans le Nom de Jésus-Christ. C’est un dogme qui a été ajouté dans l’église catholique romaine et qui a été perpétué par des traditions. (Nous allons toucher cela ce soir.)

125 Mais, remarquez, parmi tout cela, la prescription reste valable. Voilà pourquoi nous avons tellement d’enfants malades, c’est parce qu’ils n’écoutent pas ce que le Docteur a dit. L’absolu, quand vous vous êtes attaché à Cela, c’est bon! C’est la Parole de Dieu, Elle ne peut pas faillir.

126 Une vie centrée sur Christ... Très religieuse, mais ce n’était pas centré sur Christ; tellement parmi nous ont cela aujourd’hui.

127 Et, quand vous obtenez cette vie centrée sur Christ, cela vous fait faire des choses que vous ne feriez pas ordinairement. Cela vous fait agir différemment que vous ne le feriez ordinairement. Je ne parle pas d’agir stupidement, je veux dire agir dans l’Esprit, quelque chose qui est réel, quelque chose qui est authentique. Et, quand vous voyez quelqu’un agir stupidement, vous savez qu’il ne fait que se donner un air. Il ne fait qu’essayer d’imiter la chose authentique.

128 Quand vous voyez un faux dollar, souvenez-vous qu’il a été copié sur un vrai. Voyez-vous? Quand vous voyez un faux, c’est absolument l’ombre secondaire de quelque chose qui est réel; c’est quelque chose qui a été copié sur quelque chose d’authentique.

129 Remarquez, cela vous fait faire des choses que vous ne feriez pas ordinairement. Oh, c’est quelque chose... Vous êtes certain, vous êtes tout à fait certain de cela, quand vous obtenez cet absolu; vous en êtes tout à fait sûr. Vous ne prenez pas l’expérience de quelqu’un d’autre.

130 C’est la raison pour laquelle le Christianisme est devenu comme de petits enfants dans la Bible et pas... excusez-moi... de petits enfants à l’école. Ils essaient de se copier l’un l’autre, et, si ce gars se trompe, l’ensemble est faux. Voyez-vous? Vous avez induit tout ce groupe en erreur. Oh! la la! Ne copiez pas; rencontrez-Le vous-même!

131 Un de mes bons amis, qui se tient là au fond, est le fils d’un de mes copains, un ami de toujours, le petit Jim Poole. Eh bien, son papa et moi, nous avons grandi ensemble à l’école, et, oh, quel brave garçon! Le petit Jim et moi, nous prions constamment pour que le grand Jim devienne Chrétien, un vrai croyant. Le petit Jim et moi, nous étions en train de parler hier, sur le fait que nous avions trouvé Dieu dans les bois, et que nous L’avions vu dans la nature. C’est là que vous Le trouvez, parce qu’Il est un Créateur, et Il est dans Sa création.

132 Et je me rappelle que Jim et moi, nous allions... nous voulions aller chasser. Et quand la nuit arrivait, eh bien, nous prenions nos vélos et nous passions sur cette rue ici (nous avions une peur bleue de passer près du cimetière une fois la nuit tombée), et nous allions nous chercher une crème glacée.

133 Et Jim aimait jouer au billard. Eh bien, nous étions des garçons de dix, douze, ou quatorze ans, à ce moment-là. Et alors, Jim aimait s’asseoir et lire des histoires de chasse et de chasse au piège.

134 Et moi, je m’asseyais, et je rêvais de... (Et maintenant, certains des garçons peuvent me voir.) Et je voyais une toute petite cabane quelque part, et je pensais : “Dis donc, ça serait bien d’avoir une cabane comme ça dans les montagnes.” Et j’ai toujours rêvé qu’un jour j’aurais ma petite cabane dans les montagnes, une meute de chiens et des fusils. J’ai toujours pensé : “Si je pouvais posséder un 30-30 une fois...” J’ai pensé : “Comment au monde pourrais-je une fois posséder un petit fusil 30-30?”

135 Et, l’autre jour, je me tenais là et je regardais mon mur, et, en voyant certains des meilleurs fusils qu’on peut se procurer, j’ai pensé : “Grâce étonnante!”

136 J’ai pensé : “Je vais m’entraîner au tir et tirer bien. Alors, peut-être qu’une fois je pourrai faire un voyage dans les montagnes, et peut-être qu’un bon chasseur me prendra avec lui, simplement pour lui servir de... parce qu’il voudrait protéger sa vie, peut-être d’un ours en train de charger... Un homme riche, qui ne se sente pas tout à fait sûr, pourrait me prendre avec lui, simplement pour l’accompagner et lui servir de garde du corps. Peut-être qu’un jour je pourrai chasser en Afrique en tant que garde du corps. Si je pouvais simplement m’entraîner, c’est la seule chose que je puisse faire, c’est m’entraîner pour pouvoir toujours garantir mes tirs.”

137 Et je pensai : “Oh, Dieu, pense un peu, Tu m’as laissé chasser dans le monde entier. Comme c’est merveilleux!”
Jim avait l’habitude de s’asseoir et de lire.
Et j’ai dit : “Jim,...”
Il a dit : “J’aime lire ces choses.”

138 J’ai dit : “Jim, c’est ce que quelqu’un d’autre a fait. Je veux le faire moi-même; je veux en faire l’expérience.” Quand je suis venu à Christ, je ne pouvais pas prendre l’expérience de quelqu’un d’autre, je voulais la faire moi-même.

139 Je me rappelle lorsque j’ai lu le Lone Star Ranger [c’est-à-dire le shérif solitaire–N.D.T.] de Zane Grey. J’ai abîmé deux ou trois balais à maman, en galopant à travers la maison sur cette sorte de cheval de bois. J’ai lu cette histoire du shérif solitaire, et la manière dont il a rétabli l’ordre dans la région du Big Bend.

140 J’ai ensuite lu le roman d’Edgar Rice Burroughs de Tarzan et les singes. Maman avait une vieille descente de lit en fourrure; ce devait être une sorte de peau de phoque que madame Wathen lui avait donnée suite à l’incendie. Et elle était par terre dans sa chambre. J’ai emmené ce tapis dehors. (Maman ne sait pas que le vent ne l’a pas emporté.) Et je l’ai pris dehors, je l’ai découpé, et je m’en suis fait un costume de Tarzan, et je me suis installé dans l’arbre. Je vivais la moitié du temps dans un arbre, habillé en Tarzan, parce que j’avais vu ce qu’il avait fait, et je voulais le faire aussi.

141 Mais un jour, par la grâce de Dieu, je me suis emparé du véritable Livre, la Bible. Mon chant et mon histoire ont été : “Être comme Jésus; sur terre je languis d’être comme Lui.” Je ne veux pas être évêque ou quelqu’un d’important dans l’église, un pape ou un prêtre. Je veux être comme Jésus.
Un absolu vous rend différent. Il y a quelque chose à ce sujet, lorsque vous lisez Sa Parole... il y a quelque chose dans votre coeur, qui fait que vous languissez d’être comme Lui. Vous êtes certain.

142 C’est comme, l’absolu pour le Christ... L’absolu pour le Chrétien, c’est comme l’ancre du bateau. Oui, vous devez avoir un absolu. Et, si Christ est votre absolu, c’est comme l’ancre, qui fait que lorsque vous... que la mer est très agitée, et que le bateau est sur le point de sombrer, et vous... votre unique espoir, c’est de jeter l’ancre. Et alors, si le bateau est ballotté, voyez-vous, l’ancre le retiendra. Vous savez, nous avons un chant (j’ai oublié le nom de l’auteur, maintenant, mais...), c’est : Mon Ancre tient.

143 Comme ce petit garçon (comme nous y avons souvent pensé) qui jouait avec son cerf-volant. Vous ne pouviez rien voir, mais il tenait la ficelle. Et un homme a passé par là, et lui a dit : “Qu’es-tu en train de faire, fiston?”
Il a répondu : “Je fais voler mon cerf-volant.”
Il lui a dit : “Qu’as-tu dans la main?”
Il a répondu : “La ficelle.”

144 Il a dit : “Où est le cerf-volant? Je ne le vois pas. Eh bien, comment sais-tu que tu es en train de faire voler un cerf-volant?”

145 Il a répondu : “Je peux le sentir; ça tire.” Voyez-vous? Au bout de cette ficelle, il y avait un absolu. D’après sa manière enfantine de voir les choses, ce cerf-volant était son absolu. Il pouvait donc dire qu’il faisait voler un cerf-volant; bien qu’il ne puisse pas le voir, mais il tenait quelque chose qui le tenait.

146 Il en est ainsi pour un homme qui est né de nouveau du Saint-Esprit; il s’est emparé de quelque chose qui a une ancre là-bas, et les tempêtes ne l’ébranlent pas. Il sait que tout va bien pour lui; il est ancré. Bon.

147 Maintenant, si nous sommes dans notre petite barque, flottant sur l’océan solennel de la vie... Comme le grand poète l’a dit : La vie n’est pas un rêve vide!
Et l’âme qui dort est morte,
Et les choses ne sont pas ce qu’elles semblent.
La vie est réelle! Et la vie est ardente!
Et la tombe n’est pas son but;
“Car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière”,
Cela n’a pas été dit de l’âme.

148 Oh, je trouve cela si joli. Maintenant, Longfellow a écrit ce Psaume de la Vie. Voyez-vous? Naviguant sur l’océan solennel de la vie,
Un malheureux frère naufragé,
Voyant cela, reprendra courage.

149 Voyez-vous? Maintenant, nous avons embarqué sur le bateau qui navigue sur l’océan solennel de la vie; Christ, pour le bateau pris dans les tempêtes du temps... Quand les tempêtes deviennent fortes, et que cela tangue, je suis content d’avoir une Ancre qui tient à l’intérieur du voile là-bas, quelque part. La mort elle-même ne peut pas vous en séparer; vous êtes attaché à votre absolu.
Christ est notre Ancre. Qu’est-Il? Il est la Parole.
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous,...

150 Alors, quand nous savons que nos actions sont exactement en accord avec la Parole, nous savons que notre enseignement est parfaitement avec la Parole (n’ajoutant rien, ne retranchant rien, simplement la Parole), et que nous voyons les mêmes résultats que d’autres, qui étaient ancrés à la même Parole, ont eus, apparaissant dans notre vie, alors votre Ancre tient. La Vie de Christ se reproduisant à travers vous, presque d’une manière incarnée, comme Elle était en Christ, parce que c’était Dieu en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même... Et vous voyez Dieu en vous, gardant le même équilibre dans la Parole, exactement comme Jésus l’a fait, et vous voyez Sa Vie...
“Les oeuvres que Je fais vous les ferez aussi. Celui qui croit (pas celui qui fait semblant de croire, celui qui pense qu’il croit, mais celui qui croit)... Celui qui croit en Moi, les oeuvres que Je fais, il les fera aussi.” Pourquoi? Il est ancré au même Rocher. Qu’était le Rocher? La Parole, toujours! Vous êtes ancré là. C’est votre Étoile Polaire, lorsque vous êtes perdu en mer.

151 Vous savez, nous avons beaucoup d’étoiles, mais il n’y a qu’une seule étoile véritable, et elle ne bouge pas, – c’est l’étoile Polaire, – parce qu’elle est centrée par rapport à la terre. Peu importe que vous soyez derrière la terre, dessus, ou ailleurs, cette étoile Polaire est toujours pareille. C’est votre étoile Polaire.
Maintenant, vous voyez, il y a beaucoup d’étoiles qui se déplacent. Mais si vous êtes sur la mer, eh bien, tout marin sait cela, ou tout chasseur qui parcourt les bois sait que votre étoile Polaire est ce qui compte pour vous; c’est tout. Alors, c’est comme votre boussole; votre boussole n’indiquera pas Mars, ou Jupiter, ou ailleurs, elle indiquera l’étoile Polaire. Pourquoi? C’est votre absolu.

152 Oh! la la! Remarquez, votre absolu. Oh! je vais dire quelque chose; je sens que c’est en train de venir. Remarquez! (Je me sens très religieux en ce moment-ci, parce que ça, c’est l’assurance.) Remarquez!

153 Votre boussole peut seulement indiquer l’étoile Polaire. C’est le seul endroit qu’elle peut indiquer. Si c’est une véritable boussole, elle tombera sur l’étoile Polaire chaque fois. N’est-ce pas vrai?

154 Alors, si vous avez le Saint-Esprit, Il peut seulement indiquer la direction de la Parole! Il n’indiquera jamais une dénomination; Il n’indiquera jamais un credo; Il n’indiquera jamais un autre endroit; Il indiquera directement la Parole! (J’ai envie de jubiler!)
Remarquez, c’est quelque chose à l’intérieur de l’homme, qui palpite. Quand vous voyez votre Étoile, qui est placée là-bas, Jésus-Christ, la Parole, et que vous voyez que l’Esprit qui est en vous ne permet pas que ça aille à droite ou à gauche. C’est le Seul qui puisse... Il est venu pour prendre les choses de Dieu et pour les montrer, pour les manifester.

155 Et Jésus a dit : “Il fera exactement les choses que Je dis. Il vous révélera les choses qui sont à venir (vous les montrera à l’avance, avant qu’elles arrivent ici, voyez-vous). Il prendra les choses qui sont à Moi, et vous les montrera. Et alors, Il vous montrera les choses à venir (Jean 15).”

156 Nous voyons qu’Il montre les choses; et Il prendra les choses qui sont à Dieu, et vous les montrera; et Il vous révélera les choses que Jésus a dites. En d’autres termes, Il rendra la chose claire. (Placez cela bien dans le coin ce soir, parce que nous allons bientôt nous en servir.) S’assurant, rendant la chose certaine (voyez-vous?), alors vous savez que, si votre Étoile Polaire, qui est la Parole pour tout Chrétien...

157 Tout ce qui est contraire à la Parole... Regardez! Laissez-moi vous dire quelque chose. Écoutez ceci attentivement. Ceci est la révélation Divine complète de Dieu, de Sa volonté, et de la venue de Christ; et tout se trouve ici, dans ce Livre, achevé. Et, si quelque chose vous éloigne de Cela, jetez cette boussole; parce que c’est seulement un credo, c’est seulement une organi-... c’est seulement un papier que vous avez dans votre poche ou qui est suspendu dans votre chambre, encadré, c’est un credo! Homme, trouvez la Boussole qui vous amène vers la Parole! Amen!

158 Remarquez bien, lorsque Paul eut cette expérience, il descendit en Égypte et en Arabie quelque part, et il a étudié trois ans. Gloire! Fiou! Il devait être certain! Et, quand il a vu, quand le Saint-Esprit l’a dirigé, mot après mot, il a pu écrire ce Livre des Hébreux, pour montrer cela à ces Juifs. Certainement! Pourquoi? Il était centré; cette Boussole du Saint-Esprit l’a placé juste sur l’Étoile Polaire.

159 Maintenant, si vous avez quelque chose qui vous En éloigne, vous feriez mieux de laisser ça de côté. Cela indiquera Sa Parole, et seulement Sa Parole, parce que le Saint-Esprit est venu pour manifester, ou pour confirmer la promesse de Dieu. Aucun credo ne le fera, aucune organisation ne le fera, aucune puissance, ou rien ne peut le faire – seulement le Saint-Esprit par la Parole; et Il est le Germe.

160 Maintenant, vous prenez un grain de blé, un joli grain de blé, mais il ne peut rien faire. Il est mort jusqu’à ce que le germe entre en lui, alors il produira de nombreux grains de blé.

161 Et Christ est cette Vie, cet absolu. Si le blé n’a pas cet absolu en lui, il ne lèvera jamais. Si ce blé n’a pas cet absolu, il est peut-être tout ce qu’il y a de plus joli à l’extérieur, mais il ne peut pas vivre, parce qu’il n’y a rien en lui pour le lui permettre. Mais, quand il obtient cet absolu, il peut regarder tous les critiques bien en face, et dire : “Je ressusciterai.” Pourquoi? Parce qu’il a l’absolu. C’est en lui; il doit ressusciter.
Et quand il... “Si vous demeurez en Moi et que Mes Paroles demeurent en vous, alors demandez ce que vous voudrez.” C’est cet absolu.

162 Mais si vous avez des crédos, et tout le reste, pris là-dedans, vous ne pouvez pas mélanger de l’huile et de l’eau. Vous pouvez prendre cela, et le fractionner comme vous voulez, cela ne se mélangera jamais, parce qu’il s’agit de deux produits chimiques différents. Et vous ne pouvez pas faire qu’un credo, contraire à la Bible, et la Bible se mélangent entre eux. Vous ne pouvez pas faire qu’une dénomination et une religion née libre... ou un salut né libre se mélangent entre eux. Parce qu’aussi certainement que... Dieu traite seulement...

163 Je vais le dire quand même. Dieu n’interrompt jamais Son programme. Il ne peut pas l’interrompre, parce qu’Il est infini. Et je réalise, vous savez, que cela atteint beaucoup de gens. Voyez-vous? Mais Dieu ne peut pas interrompre Son programme. Il ne peut pas faire quelque chose un jour, et le changer et faire autre chose, et dire qu’Il s’était trompé ce jour-là.

164 Dieu ne traite pas avec des groupes d’hommes; Dieu traite avec un individu, parce que l’homme a différentes idées, sa nature est faite différemment. Et Dieu doit prendre cet homme, le façonner, le faire sortir de lui-même, jusqu’à ce qu’Il l’amène à Sa nature; et alors Dieu traite avec cette personne.
Regardez à travers tous les âges, – Noé et Moïse, les prophètes, – jamais deux d’entre eux en même temps; toujours un, à travers tous les âges. C’est pourquoi, si vous dites : “Le salut est dans le grand nombre des conseillers”...

165 Regardez un peu (comme je l’ai prêché ici au Tabernacle il n’y a pas longtemps) : il y avait Achab, et il y avait Josaphat. Et ils étaient en train de monter à Ramoth en Galaad pour repousser... Fondamentalement, ils avaient raison : le pays leur appartenait effectivement. Et l’ennemi... les Syriens là-bas remplissaient le ventre de leurs enfants avec le blé que les Israélites devaient manger, et qui était leur propriété donnée par Dieu. Donc, fondamentalement, cela paraissait bien. “Viens avec moi, montons-y, et nous les repousserons du pays.” Eh bien, cela paraît vraiment bien; fondamentalement c’était juste; mais il y avait des conditions.

166 Josaphat, étant un brave homme, a dit : “Mais, ne devrions-nous pas consulter l’Éternel?”

167 Bien sûr, Achab, ce rétrograde, a dit : “Eh bien, certainement (un croyant frontalier, vous savez).” Il a dit : “Oh, certainement, j’aurais dû y penser. J’ai quatre cents prophètes hébreux, quatre cents, que je nourris et dont je m’occupe. Ce sont les meilleurs du pays. Nous allons les faire venir.”

168 Et tous, d’un commun accord, ont dit : “Monte; l’Éternel est avec toi.” Fondamentalement, ils avaient raison; mais ils n’avaient pas saisi cet absolu.
Alors, quand il a dit : “N’y en a-t-il pas encore un?”...

169 Il a dit : “Oui, il y en a encore un, mais je le déteste.” Il a dit : “Il dit toujours du mal de moi; il dit toujours...”

170 Comment pouvait-il prophétiser du bien, alors que la Parole entière... Élie, qui l’avait précédé, avait dit à Achab : “Les chiens lécheront ton sang.” Maintenant, comment ce prophète confirmé pouvait-il dire quelque chose qui n’était pas la volonté de Dieu? Il avait aussi dit que les chiens mangeraient Jézabel, et que son cadavre serait comme du fumier sur la face des champs, de sorte qu’on ne pourrait dire : “C’est Jézabel.” Avec une malédiction comme celle-là sur un homme, comment quelqu’un pouvait-il bénir?

171 C’est ainsi aujourd’hui. Comment un homme peut-il bénir ces choses qui éloignent tout le temps les gens de Dieu? Il n’y a qu’une chose à faire. Si vous devez rester seul, maudissez la chose au Nom du Seigneur, et restez avec cela, quand vous êtes absolument...
Vous me direz : “Mais, Frère Branham, vous amenez les gens à vous détester.”

172 Dieu m’aimera. C’est mon absolu. Vous ne pouvez vous appuyer sur un bras de la chair, vous devez vous appuyer sur la Parole, ce que Dieu a dit.

173 Comment Michée savait-il qu’il avait raison? Il a attendu; il eut une vision. Ils avaient aussi une vision, mais la vision ne se comparait pas avec la Parole. Et, aujourd’hui, c’est pareil. Michée a comparé sa vision à la Parole, et alors il a vu que lui et la Parole étaient ensemble. Aujourd’hui, si votre vision est contraire à la Parole, laissez-la tranquille, parce que c’est un faux absolu. L’absolu de Michée était exactement avec la Parole; il pouvait donc se tenir là, et dire ce qu’il a dit, et croire cela.

174 Quand ils le frappèrent sur la bouche, en disant : “Par quel chemin l’Esprit de Dieu est-Il parti?”

175 Il a répondu : “Tu le verras quand tu iras de chambre en chambre.” C’est juste.

176 Il a dit : “Quand je reviendrai en paix... Mettez cet homme en prison et, quand je reviendrai en paix, dit Achab, je m’occuperai de cet homme.”

177 “Oh, maintenant, Michée, que dis-tu de ça? Ta tête sera tranchée quand il reviendra!”
Michée s’est tenu là, bien ferme, comme Étienne (Amen!), aussi prêt que l’était mon Seigneur lorsqu’Il alla à la croix, aussi à l’aise que l’était Daniel lorsqu’il entra dans la fosse aux lions, ou que Schadrac, Méschac et Abed-Nego lorsqu’ils entrèrent dans la fournaise. Absolument! Il s’est tenu là, et a dit : “Si jamais tu reviens...” Pourquoi? Il était absolument sûr. “Si jamais tu reviens, Dieu ne m’a pas parlé. Alors, coupe-moi la tête.”
Il avait un absolu. Il savait que sa Boussole, qui l’avait conduit vers cette vision, était alignée exactement sur l’Étoile Polaire. Oui monsieur! Son Ancre a tenu bon. Oui, la Parole, et Elle seule...
Si votre absolu, si vous avez un absolu dans votre vie...

178 Il y avait une époque, vous savez, où l’étiquette avait son absolu. Je ne peux pas penser au nom de cette femme, mais la nation entière avait confiance dans ce que disait cette femme. (J’ai oublié son nom. J’ai inscrit une note ici; je n’arrivais pas à me rappeler le nom de cette femme – qui c’était.) Mais, tenez, il y a quelques années, on devait... Cette femme, ce qu’elle disait... Si elle disait de tenir le couteau à la main gauche, c’était ainsi; c’était l’absolu. Elle était la réponse à toutes ces questions. Et si vous teniez la fourchette à la main gauche, alors vous étiez absolument dans l’erreur. Comment s’appelait-elle? [L’assemblée répond : “Émilie Post.”–N.D.É.] Ah oui! C’est cela; certainement! Oui, c’est bien elle.
Maintenant, vous étiez... vous étiez absolument... Elle était l’absolu de l’étiquette. Cela devait être ainsi. Oh, nous trouvons bien des choses comme cela. Mais nous voyons maintenant que cela a disparu. Mangez comme vous voulez! Oui. Très bien! Mais c’était l’absolu de l’étiquette. Vous deviez le faire ainsi.

179 Il y avait une époque où Adolf Hitler était l’absolu de l’Allemagne. Quoi qu’il dise... Quand il disait : “Sautez!”, ils sautaient; quand il disait : “Tuez!”, ils tuaient. Des millions de Juifs... il faisait un signe de la tête. Vous voyez ce qui est arrivé à cette sorte d’absolu. Cela ressemblait à de la puissance, mais c’était contraire à la Parole.
“Comment savez-vous que c’était contraire à la Parole?”

180 Dieu a dit... N’est-ce pas Balaam qui essaya de mépriser Israël et chercha à le maudire, mais il a dit : “Je le vois comme un buffle. Qu’elles sont belles, tes tentes! Maudit soit quiconque te maudira, béni soit quiconque te bénira!”

181 Il semble que Hitler aurait pu voir cela. Il semble que ces Chrétiens allemands auraient pu voir cela. Voyez-vous? Cet absolu... absolument contraire à cette Parole. Vous savez, comme cela a été dit : “Dieu a fait l’homme, mais l’homme a fait des esclaves” – l’un essayant de dominer sur l’autre. Nous avons un Dirigeant, c’est Dieu.

182 Mais Hitler était l’absolu de l’Allemagne. Regardez cela aujourd’hui. Maintenant, vous voyez ce qui est arrivé? C’était un mauvais absolu. Pourquoi? Il était contraire à la Parole! Et maintenant, vous voyez à quoi tout cela a abouti? À une infamie.

183 Si votre absolu est dans une quelconque organisation, ou une sensation, ou quelque chose d’autre que la Personne de Jésus-Christ, vous aboutirez à la même part de honte, seulement pire. Voyez-vous? Si votre absolu n’est pas Christ... c’est le seul poteau central de la vie humaine. Et Christ est la Parole, pas votre église, votre parole – la Parole. Voyez-vous? “Sur cet absolu Je bâtirai Mon Église” – sur Christ, la Parole.

184 Il y avait une époque où Mussolini était l’absolu de Rome. Je ne sais pas; il se peut que j’aie lu un article, ou il se peut que j’aie lu cela dans un livre, ou quelqu’un me l’a dit. Mais il s’agissait de quelqu’un qui était interviewé par Mussolini. Il...

185 Il voulait faire participer Rome à l’athlétisme. Et on avait érigé là-bas une grande statue de lui, en rapport avec l’athlétisme. C’est très bien! La Grèce en avait eu l’idée il y a de nombreuses années. Rome a toujours essayé d’avoir cela. C’est bien d’avoir des athlètes, ou de l’athlétisme, mais, rappelez-vous, cela ne prendra pas la place de Christ. Peu importe combien vous êtes fort, cela n’a rien à voir avec cela. Il est la Toute-Puissance.
Et vous voyez sur quoi il a essayé de construire Rome? Et il a essayé de bâtir Rome sur une affaire d’absolu : qu’il était, lui, cet absolu.

186 On raconte qu’un jour son chauffeur est arrivé une minute trop tôt, et il l’a abattu. Il a dit : “Je n’ai pas dit d’être ici à neuf heures moins une, j’ai dit d’être ici à neuf heures!” Vlan! Et il l’a abattu. Voyez-vous? “Je ne veux pas que vous soyez ici une minute à l’avance; je veux que vous soyez ici à neuf heures!” Voyez-vous? Regardez quelle sorte d’absolu il a essayé de se faire. Mais vous voyez ce qui est arrivé?

187 Vous vous rappelez (beaucoup d’entre vous ici, les anciens, Roy Slaughter peut-être, et encore plus en arrière)... Vous vous rappelez lorsque, là-bas, je vous ai dit ceci par prophétie? Un jour, là-bas, au bâtiment appelé Odd Fellow, avant même que nous ne venions ici, j’ai dit : “Mussolini aura une fin honteuse.” J’ai dit : “Pour sa première invasion, il ira en Éthiopie; et l’Éthiopie tombera à ses pieds. Mais il arrivera à sa fin, et personne ne l’aidera; et il sera enterré dans la honte.” Ce fut ainsi.

188 J’ai dit : “Il y a trois ismes qui sont apparus : le nazisme, le fascisme et le communisme.” J’ai dit : “Ces ismes vont évoluer et aboutir à un seul; ce sera le communisme. Observez : Le communisme brûlera Rome.”

189 Observez cela. C’est un instrument dans la main de Dieu. Ils pensent qu’ils sont contre Dieu, alors qu’en fait ils collaborent de plus en plus, sans le savoir. Dieu se sert d’eux comme d’une marionnette, un instrument dans Sa main – comme Il l’a fait avec Nebucadnetsar et beaucoup d’autres. Maintenant, remarquez. Voyez-vous? Bon.

190 Il y avait une époque où Pharaon était l’absolu de l’Égypte, mais regardez où il en est maintenant. Voyez-vous? Tout a failli.

191 Oh, c’est une mauvaise sorte, donc ils faillissent toujours. Ce sont des absolus de fabrication humaine. Vous ne pouvez pas prendre un absolu de fabrication humaine. Peu m’importe que ce soit un président, que ce soit un dictateur, que ce soit un roi, que ce soit une église, que ce soit une organisation, que ce soit un credo, toutes ces choses vont périr, comme tous les absolus de ce type-là à travers les âges.

192 Nous pouvons regarder en arrière. Regardez en arrière! Regardez les hommes qui ont mis leur confiance dans les empereurs; regardez les hommes qui ont mis leur confiance dans les dictateurs; regardez les hommes qui ont fondé leurs espoirs sur ces sortes d’absolus; et regardez où ils en sont aujourd’hui!

193 Maintenant, faisons demi-tour, et regardons les hommes qui ont placé leurs espoirs sur la Bible, sur la Parole de Dieu, et qui L’ont prise comme absolu; regardez où ils en sont maintenant.

194 Paul vous donne un petit résumé de ce qu’ils ont fait, dans Hébreux, au chapitre 11 : il raconte comment ils vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, et ainsi de suite; ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, eux dont le monde n’était pas digne – attendant, dans la gloire, cette formidable Résurrection. Voyez-vous? Très bien. Car ils... Certains d’entre eux n’ont pas obtenu ces miracles, et ils ont donné malgré tout leur corps, se réjouissant à l’avance de cette Résurrection. Ils ne s’inquiétaient pas de la manière dont ils termineraient leur vie. Ils voulaient continuer, et se sacrifier, afin qu’ils puissent obtenir cette Résurrection; et c’est ce qu’ils ont fait. Bien. Nous parlons donc d’absolus; un absolu.

195 Vous savez, notre Cour suprême est un absolu. C’est un absolu; c’est la fin de toute discussion dans ce pays. C’est juste. Leur décision – dans notre Cour suprême – est un absolu. C’est juste. Oh, je sais que parfois nous n’aimons pas cela, mais c’est malgré tout un absolu. Oui monsieur! Qu’arriverait-il si nous n’avions pas cela? Mais c’est un absolu. Certainement! Pourquoi? C’est... Notre nation est rattachée à cela.
Quand cette Cour suprême prend sa décision finale, ça y est; il n’y a pas... Où allez-vous aller après cela? Vous allez suivre leur décision, c’est tout. Vous y êtes contraint. Ils sont le dernier mot; ils sont l’amen.

196 Vous pouvez passer par des tribunaux locaux ou municipaux, vous pouvez passer devant le juge, puis passer devant toutes sortes de tribunaux, et aller jusqu’aux tribunaux fédéraux; mais, quand nous arrivons à la Cour suprême, ça y est. Certainement. Parfois nous n’aimons pas... nous disons : “Eh bien, je n’apprécie pas leur décision”, mais essayez une fois de vous y soustraire. C’est l’absolu de la nation. Qu’arriverait-il si nous n’avions pas cela? Oui.

197 Nous devons avoir un absolu. Chacun doit en avoir un. Vous en avez un. Mais, ce que j’essaie de vous dire : je fais un tour d’horizon, pour vous montrer ce que sont des absolus.

198 Bon. La Cour suprême du pays est l’absolu de la nation. C’est la fin de toute dispute. Ils règlent cela. Ce qu’ils disent, eh bien, c’est ça.

199 Il y a un absolu dans un jeu de ballon. C’est l’arbitre. Oh oui! Parfois nous n’apprécions pas sa décision non plus, mais c’est... c’est quand même ça. L’arbitre, sa décision est sans appel. C’est vrai. Peu importe ce que d’autres disent, s’il dit que c’est un “strike”, un coup, c’est un coup. C’est vrai! Certainement! Peu importe ce que d’autres disent, cela n’a rien à voir. Mais, pensons simplement à cela... Si vous... (Je ne vais pas aux matchs de ballon, mais j’ai juste noté cette idée.) Un arbitre est l’absolu du jeu de ballon.

200 L’un d’entre eux dira : “C’était une balle!”
Un autre dira : “Tu es un menteur!”
Celui-ci dira : “Ce n’est pas comme cela; cela devrait être comme ceci.”

201 L’arbitre dira : “‘Strike’!”
Vous voyez? Alors les autres regagnent leur place et s’assoient. Certains d’entre eux vont ronchonner, mais... Je m’imagine qu’ils le siffleront, et lui en voudront, là dans leur coeur, mais c’est malgré tout un “strike”. Pourquoi? Il est le dernier mot.

202 Le premier gardien de base dira : “Vous savez que... que ça a passé!”
L’autre dira : “Tu sais que c’est faux!”

203 Il dira : “‘Strike’!” Un point, c’est tout. “Alors, taisez-vous, et retournez à votre place.”

204 Qu’arriverait-il s’il n’y avait point d’arbitre à un jeu de ballon? Oh! la la! Pourriez-vous imaginer quelle sorte de jeu ce serait? L’un d’entre eux dirait : “C’était un ‘strike’!”
L’autre dirait ceci.
L’autre dirait cela.
Un autre dirait : “Tu es un menteur!”
Et ils se disputeraient et se battraient.

205 Pour avoir un jeu de ballon, vous devez avoir un absolu. Alors il s’avance sur le terrain, et, peu importe que vous l’appréciiez ou non, il est quand même l’absolu. Il est l’absolu; sa parole est sans appel. Peu importe ce que vous en dites, c’est ainsi. Eh bien, s’ils n’avaient pas ça, toute la partie deviendrait un chaos. N’est-ce pas vrai?

206 Qu’est-ce que la nation serait s’il n’y avait point de tribunal fédéral? S’il n’y avait pas de Cour suprême dans ce pays, où irait-il? La nation serait dans le chaos. S’il n’y avait pas de...

207 S’il n’y avait pas d’arbitre à un jeu de ballon, cela finirait... vous n’auriez pas touché le ballon, que quelqu’un ferait déjà des histoires. Quelqu’un se tiendrait là, et peut-être que c’est allé effectivement sur la base, mais l’autre gars dirait : “Oh non! Non, non; non, non! Il n’a pas fait ainsi!” Et voilà, ça commence! Dès la première balle lancée, ils argumenteraient. L’un d’entre eux dirait : “C’était un ‘strike’!”
Les autres diraient : “Ce n’était pas un ‘strike’!” Voyez-vous?

208 Vous devez avoir quelqu’un sur qui ce jeu repose; et c’est l’arbitre. Quand il dit : “‘Strike’!”, c’est ‘strike’. S’il dit : “Balle!”, c’est balle. Quoi qu’il dise, c’est bon, c’est ça. Et, si vous ne faisiez pas ainsi, vous n’auriez point de jeu.

209 Laissez-moi vous montrer un autre absolu. C’est le feu rouge; un feu rouge. Quand il dit : “Stop!”, cela veut dire stop! Si vous le passez, vous allez le payer. Mais, si cette ville n’avait pas de feux, de feux rouges, quelle sorte de ville serait-ce? Elle doit avoir un absolu. Peu importe ce que l’agent de police a dit, ou n’importe qui se tenant là; ils passent en second.
Si quelqu’un peut prouver que vous avez passé avec la lumière verte, peu m’importe ce que dit l’agent de police, ils ont tort. Quand la lumière dit : “Départ!”, cela veut dire départ. C’est l’absolu. Vous pouvez prouver cela. La lumière a dit : “Départ!” L’agent de police se tenait peut-être quelque part, ou le maire de la ville, cela ne fait pas la moindre différence. Si vous avez la preuve que cela disait “départ”, et que vous êtes parti... et si quelqu’un vous touche, c’est de sa faute. Vous pouvez le prouver. C’est juste. Nous pouvons prouver ce que nous disons. C’est vrai.

210 Maintenant, qu’arriverait-il s’il n’y avait point de feu rouge? Quelqu’un arriverait à toute vitesse dans le carrefour, et... Regardez ce que cela serait. Quelqu’un dirait : “Hé! enlevez-vous du chemin; je suis pressé. Je dois aller au travail; je suis en retard maintenant. Je vais traverser maintenant.”
L’autre dirait : “N’y pensez pas, parce que c’est moi qui vais traverser; parce que j’étais ici en premier.” Et je peux voir une femme sortir de sa voiture et arranger ses cheveux.
Qu’arriverait-il si nous n’avions point de feu rouge? N’y aurait-il pas un bel embouteillage!

211 C’est ce qui se passe avec les églises. Voyez-vous? Certainement! C’est la raison pour laquelle nous avons un tel embouteillage dénominationnel. Exactement. Personne n’arrive à quelque chose; ils restent là à se disputer.

212 Voici la Lumière de Dieu. Quand Elle dit : “Départ!”, allez-y. Quand Elle dit : “Stop! C’est suffisamment loin!”, alors arrêtez. C’est juste. C’est là-dessus que nous nous fondons : Cela, cette Parole; pas sur ce qu’un certain groupe d’hommes a dit, ou ce qu’un autre a dit.
Jésus a dit : “Ces signes accompagneront ceux qui auront cru.” Allons-y! “Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création.”

213 Vous savez, aussi bonne que soit l’instruction, Jésus n’a jamais exigé cela. C’est vrai. Aussi bonnes que soient les églises, les bâtiments, Il n’a jamais exigé cela. Aussi bons que soient les hôpitaux... Nous... Les églises ont construit des hôpitaux. C’est bien. Nous apprécions cela, mais Il n’a jamais exigé cela.

214 Il a dit à l’Église : “Prêchez l’Évangile.” Et l’Évangile n’est pas venu en paroles seulement, mais aussi en puissance et en manifestation de la Parole. C’est ce que Paul a dit. Alors, allez manifester l’Évangile. Oh! la la! Si c’était ainsi...

215 Oh, aujourd’hui, nous vivons dans un temps où nous avons les meilleurs docteurs que nous n’avons jamais eus. Nous avons les meilleurs médicaments à disposition; vous le savez. Et nous tirons notre chapeau à ces hommes, nous prions pour eux. C’est ce que je fais, et j’espère que vous le faites aussi. Ces hommes qui, avec leur compréhension de ce qu’ils sentent... Ils ont deux sens pour les guider dans leur travail : c’est la vue, et le toucher, et... et l’ouïe. Ils travaillent d’après le bruit du coeur, ou une tumeur ou autre qu’ils touchent, ou d’après la vue de quelque chose qu’ils peuvent voir, la propagation d’une maladie, ou quelque chose qui recouvre le visage ou le corps quelque part. Ils travaillent d’après ces choses, voyez-vous, parce que c’est... Ils essaient de prendre des médicaments; et une certaine quantité tuera cela, mais ne vous tuera pas, vous, etc. Ils... C’est leur affaire de travailler sur cela. Et nous apprécions cela; c’est très bien.
Mais nous avons les meilleurs docteurs, les meilleurs médicaments, les meilleurs hôpitaux, et plus de maladie que nous n’en avons jamais eue.

216 Nous avons davantage d’incrédulité que jamais. Oui monsieur! Exactement.
Les prédicateurs se sont organisés et ont de grandes dénominations, acceptant n’importe quoi au milieu d’eux (et, pour n’importe quel prétexte, faisant un membre d’église); et ils sont gagnés à quelque séminaire qui ressemble à un incubateur à poulets (d’où ils éclosent en passant par un broyeur qui les fait sortir comme cela), et, parfois, ils ne connaissent pas plus Dieu qu’un Hottentot ne connaît une nuit égyptienne. Ils les en font sortir comme cela, et... et vous y êtes. Voyez-vous?

217 Oh, ce dont nous avons besoin dans nos églises, c’est d’un homme qui a un absolu! Ce dont nous avons besoin dans l’église méthodiste, dans l’église baptiste, l’église pentecôtiste, l’église presbytérienne, c’est d’un absolu – un homme de Dieu qui restera attaché à la Parole et à Christ, et qui amènera cette congrégation dans cette condition où chaque membre marchera d’après cette Parole, voyant cette Parole manifestée : “Ces signes accompagneront ceux qui auront cru, partout dans le monde.”
Ils disent : “Ça a été aboli.”

218 Mais Jésus a dit : “Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création.”
Nous n’avons pas encore atteint le monde entier, et bien loin d’avoir atteint chaque créature. Jusqu’où aller? Par tout le monde. Vers qui? Chaque créature. Qu’arrivera-t-il? “Ces signes accompagneront ceux qui auront cru : En Mon Nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; s’ils saisissent des serpents, ou s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; s’ils imposent les mains aux malades, ils seront guéris.”
C’est l’absolu qui tient là, la Parole, cette Étoile Polaire, cette Boussole qui reste exactement avec cela. C’est ce dont nous avons besoin.

219 Mais nous sommes allés construire des institutions, nous avons organisé les gens, recueilli des membres, et nous nous sommes disputés avec les baptistes (parce qu’ils ne croyaient pas comme nous) et les méthodistes (parce qu’ils ne croyaient pas comme ceci); et nous avons monté un plus grand séminaire, et construit de plus grandes églises, avec les bancs les plus luxueux et un plus gros orgue, etc., et les gens les mieux habillés; ils ont amené le maire et tous les gens dans l’église; et qu’avons nous obtenu? La mort – attachés à un absolu dénominationnel! La mort! Oh, pourvu que non!

220 Si je meurs en pleine activité, mon absolu est Jésus-Christ; c’est à Cela que je crois. Si tout le monde s’en va... Quelqu’un m’a dit... Le docteur Davis m’a dit : “Billy, si tu prêches une telle chose, tu la prêcheras aux poteaux de l’église.”

221 J’ai dit : “Je prêcherai alors la Parole de Dieu aux poteaux, parce que Dieu peut, de ces poteaux, susciter des enfants à Abraham.” C’est vrai! La Parole de Dieu est vraie!
Il a dit : “Tu penses qu’ils te croiront?”

222 J’ai dit : “Ce n’est pas mon affaire. C’est mon affaire de rester fidèle à cette Parole.” C’est vrai.

223 Il a dit : “Tu penses que tu pourras aller au-devant d’un monde instruit, comme ceci, avec une théologie de guérison Divine?”

224 J’ai dit : “Ce n’est pas ma guérison Divine, c’est Sa promesse. C’est Lui qui a donné la commission.”

225 Oh, et je me rappelle quand Il est descendu là-bas, dans cette grande Lumière, alors que je me tenais dans le fleuve, en 193 3, en juin, et qu’Il a dit : “Comme Jean-Baptiste a été envoyé pour annoncer et préparer la première venue de Christ, Je t’envoie avec un Message pour le monde, pour annoncer et préparer la seconde venue de Christ.” Et il est allé dans le monde entier, et les feux du réveil ont été allumés durant quinze ans, sur presque chaque montagne. La guérison Divine, à travers les nations, et la puissance, et la restauration, et maintenant, je crois qu’il est prêt à atteindre son point culminant final, là-bas, pour produire une foi qui enlèvera l’Église dans la Gloire, et elle se trouve dans les messages.

226 Nous sommes vraiment au temps de la fin. Nous en avons parlé et tout le reste. Mais la chose est arrivée sur nous maintenant. Écoutez-les! Oui monsieur! En voici un! C’est juste.

227 Le feu rouge, comme je l’ai dit, règle l’affaire. C’est tout. Le feu rouge vous dit qui part. Peu importe ce que dit quelqu’un d’autre, c’est ce que le feu rouge dit. Vous pouvez vraiment avoir un embouteillage si vous ne le faites pas, si vous ne tenez pas compte du feu rouge. Il doit y avoir un absolu. Oui monsieur!

228 Comme pour l’Église, il doit y avoir un absolu. Pour les gens dans l’église, vous devez avoir votre absolu.

229 Mais aujourd’hui, chaque église a son propre absolu. Voyez-vous? Ils n’essaient pas de prendre...
“Nous, baptistes, nous croyons ceci!”
“Nous, méthodistes, nous croyons ceci!”
“Nous, presbytériens, nous croyons ceci!”
“Nous, pentecôtistes, nous croyons ceci!”
C’est très bien, mais pourquoi ne prenez-vous pas le reste de Cela? Qu’en est-il du reste de Cela?

230 “Nous, baptistes, nous croyons à l’immersion.”
C’est bien. Mais maintenant, qu’en est-il du baptême du Saint-Esprit? Qu’en est-il du parler en langues? Qu’en est-il des dons de guérison? Qu’en est-il de la prophétie?
“Oh non! Nous n’y croyons pas; c’était pour un autre âge.” Oh! la la!

231 Vous, pentecôtistes, vous dites : “Eh bien, nous croyons au parler en langues comme évidence.”
Certainement, le parler en langues est très bien, mais ce n’est malgré tout pas l’évidence. Bien des gens parlent en langues (certainement), et c’est aussi loin qu’ils iront jamais. Le diable peut imiter n’importe quel don, n’importe quel don dans la Bible.

232 Paul a dit : “Quand je parlerais les langues des hommes et des Anges; quand je livrerais mon corps pour être brûlé; quand je vendrais tous mes biens pour nourrir les pauvres, et quand j’aurais la foi jusqu’à transporter des montagnes; quand j’irais au séminaire, et que j’apprenne tout ce qu’on peut bien apprendre, que j’aie toute la connaissance, je suis encore rien.”

233 C’est la Personne de Christ. Christ! Recevez-Le. Et vous ne pouvez pas Le recevoir, Lui, sans recevoir Sa Parole. La Parole doit venir premièrement; puis la Vie entre dans cette Parole et manifeste cette Parole.

234 Jésus n’a-t-Il pas dit : “Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas”? C’était la Parole de Dieu étant manifestée. Dieu était en Christ, réconciliant, exprimant Lui-même au monde ce qu’Il était. C’était l’absolu. C’était là l’absolu Éternel.

235 Vous me direz alors : “Est-ce Éternel, Frère Branham?” Ça l’était! “Alors, qu’en est-il aujourd’hui?”

236 Jésus a dit : “Celui qui croit en Moi, les oeuvres que Je fais, il les fera aussi” – le même absolu. Très bien.

237 Chacun a son propre absolu. Oh! la la! C’est comme c’était au temps des Juges : chaque homme faisait ce qui était juste à ses propres yeux. Au temps des Juges, chaque homme avait son propre absolu. Il faisait simplement ce qu’il voulait; et c’est ainsi maintenant. Chaque homme faisait ce qui était juste à ses propres yeux.
Maintenant, vous connaissez la raison pour laquelle ils ont fait cela, dans les Juges? Cela vous choquera peut-être un petit peu. Mais la raison pour laquelle ils ont fait cela, dans les Juges, c’est qu’ils n’avaient point de prophète dans ce temps-là, à qui la Parole de l’Éternel pouvait être adressée. Chaque homme pouvait donc faire ce qui lui convenait.

238 Et c’est exactement ce qui est arrivé aujourd’hui. Nous n’avons pas eu de prophète dans ce temps des dénominations, mais Dieu nous en a promis un. Voyez-vous? Certainement. Dans les derniers jours, Il susciterait et enverrait à nouveau Élie sur la scène, et il ramènerait le coeur des enfants à la foi des pères – un retour à la Pentecôte originale. Vous savez qu’Il l’a dit!

239 Et je sais que vous vous référerez, comme Lui, à Jean (là, dans Matthieu, au chapitre 11, et le verset 6, je crois que ça se trouve là), quand ils ont dit : “Qui penses-Tu était cet homme, ce Jean?”

240 Il a dit : “Si vous pouvez le recevoir, c’est celui dont il est parlé : ‘Voici, J’enverrai Mon messager devant Ma face.’” C’est Malachie 3, pas Malachie 4.

241 Mais, rappelez-vous, si c’était celui de Malachie 4, alors la Parole a manqué, parce qu’Il a dit que, juste à ce moment-là, le monde entier serait brûlé, et que les justes marcheraient sur les cendres des méchants. Non! Ne mélangez pas cela, frères; faites-Lui dire exactement ce qu’Elle dit. C’est juste. Il a promis cela dans les derniers jours, et cela sera ainsi, au beau milieu.

242 Rappelez-vous, dans les Juges, chaque homme faisait comme il voulait. Il n’y avait aucun homme, aucun homme qui puisse faire vivre cette Parole. Il n’y avait aucun prophète. La Parole du Seigneur vient toujours au prophète (c’est juste); et il est toujours détesté. Il n’y a qu’un petit groupe qui l’aime, et... Voyez-vous? Mais je veux dire qu’il y a toujours eu cela.

243 Dieu ne change pas Sa politique; Il ne le peut pas, et rester Dieu. Si Dieu dit une fois quelque chose ou fait quelque chose, Il doit le faire la prochaine fois. Quand cette crise arrive, s’Il n’agit pas la seconde fois comme Il l’a fait la première fois, c’est qu’Il a mal agi la première fois. Et qui accusera Dieu de mal agir? Qui êtes-vous pour accuser Dieu de péché? C’est ce que Jésus a dit : “Qui d’entre vous Me convaincra de péché?”

244 Qu’est-ce que le péché? L’incrédulité. “Celui qui ne croit pas est déjà condamné.”

245 “Lequel d’entre vous peut Me montrer que Je n’ai pas accompli tout ce que le Messie devait faire?” Voyez-vous? Personne n’a dit un mot. Il l’avait fait; le Messie était un Prophète, et Il avait démontré qu’Il était cela. Ils n’avaient pas eu de prophète pendant des centaines d’années, depuis Malachie, et en voici Un qui apparaît sur la scène.

246 Il était un mystique pour les gens, et une pierre d’achoppement pour leur église, parce qu’Il a dit : “Voici, Je mets en Sion une Pierre Angulaire, précieuse, éprouvée, oh, une pierre d’achoppement. (Oui.) Mais quiconque croit en Lui ne sera point confus.” C’est juste. Le voilà. Et ils... Accomplissant exactement l’Écriture. Mais ceux qui croyaient en Lui avaient un absolu.

247 La petite Marthe, quand elle a vu Lazare sortir du tombeau, elle a su Qui c’était. Avant même que cela n’arrive, elle avait l’absolu, où elle savait : “Je crois que Tu es le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. Même maintenant, bien que mon frère soit mort, dis simplement la Parole; Dieu le fera.” Amen! Elle était absolument certaine. C’est juste.
Quand Il a dit cela... Et c’est vraiment venu de son coeur... Il a dit : “Où l’avez-vous enseveli?”
Elle a dit : “Viens et vois.”

248 Il s’est tenu là avec une vision, parce qu’Il a dit : “Je ne fais rien, avant que le Père Me le montre (Jean 5.19).”

249 Il L’a envoyé loin de la maison de Lazare. Ils L’ont envoyé chercher pour qu’Il vienne prier. Il savait que Lazare allait mourir. Après un certain temps, Il a dit : “Notre ami Lazare dort.”
Ils ont dit : “Il fait bien.”

250 Il a dit : “Il est mort; et, à cause de vous, Je me réjouis de ce que Je n’étais pas là.” (On Lui avait demandé de prier pour lui.)

251 Il est alors revenu et a dit : “Mais Je vais le réveiller.” Oh! la la! (Pas : “Je vais aller voir ce que Je peux faire.”) “Je vais le réveiller!” Pourquoi? “Le Père M’a déjà montré ce qu’il faut faire.”

252 Il est allé au tombeau. Là se tenait un Homme; là se tenait Dieu dans la chair, qui aurait pu dire à la pierre : “Dissous-toi!”, et elle se serait dissoute; mais Il a dit à ces femmes, à ces pauvres petites femmes, ces petites jeunes femmes : “Ôtez la pierre!”

253 Vous avez aussi quelque chose à faire, voyez-vous? Et elles roulèrent la pierre; cela les a rendues malades, il sentait si mauvais.

254 Il s’est tenu là. Oh! la la! Je peux Le voir redresser Son frêle petit corps (parce que la Bible a dit que Son aspect n’avait rien pour nous plaire; Il n’était pas grand-chose à voir, voyez-vous).

255 Tout comme David. Il fut choisi comme roi, alors qu’il n’était qu’un petit garçon au teint coloré. Voyez-vous?

256 Tous ces grands, gros gaillards ont dit : “Ne serait-il pas joli avec une couronne sur la tête?”
“Prends ce fils aîné”, a dit Isaï.

257 Samuel a dit : “Dieu l’a rejeté.” Il a fait venir tous ses fils.
Et il a dit : “N’en as-tu pas encore un autre?”

258 “Nous en avons un, mais il n’aurait pas l’air d’un roi. C’est un tout petit gars aux épaules arrondies et au teint coloré.”
“Va le chercher!”

259 Et, aussitôt qu’il est arrivé devant ce prophète, l’Esprit est tombé sur lui. Il a couru avec cette huile et l’a versée sur sa tête, et a dit : “Voici votre roi.” C’est cela! Oui monsieur!

260 Et Jésus s’est tenu là, les épaules arrondies peut-être, commençant à grisonner, alors qu’Il n’avait pas encore plus de trente ans. (La Bible dit qu’Il en paraissait peut-être quarante.) Les Juifs ont dit : “Tu n’as pas encore cinquante ans, et Tu dis que Tu as vu Abraham?”
Il a dit : “Avant qu’Abraham fût, Je suis.” Oh! Oh! la la! (Jean 6.)

261 Nous Le retrouvons donc, debout près du tombeau. Il savait que cette vision devait se confirmer, Il savait que cela devait arriver. “Ôtez la pierre!”

262 Il sentait mauvais, enveloppé dans des habits mortuaires, mort depuis quatre jours; son nez s’était déjà affaissé dans ce laps de temps.

263 Il s’est tenu là, a redressé Son petit corps : “Je suis la Résurrection et la Vie! Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort.” Citez-moi un homme qui puisse faire une telle déclaration! “Quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais! Crois-tu cela?”

264 Elle a répondu : “Oui, Seigneur!” Bien qu’Il ait manqué à son égard, semblait-il; quand elle L’a fait appeler, Il n’est pas venu; elle L’a fait appeler de nouveau, Il n’est pas venu. Mais ici, elle dit : “Je sais que Tu es le Christ, qui devait venir dans le monde.”

265 Il a dit : “Lazare, sors!” Et un homme qui était mort depuis quatre jours... Pourquoi? Quoi? Christ avait l’absolu. Il avait eu la vision; elle ne pouvait pas faillir. C’est juste. Elle ne pouvait pas faillir! Il en était absolument certain!

266 Et Marthe était absolument certaine! Si elle pouvait L’amener à reconnaître qu’Il était ce qu’elle croyait, elle obtiendrait ce qu’elle demandait. C’est juste! Les voilà : l’absolu; c’était relié à la Parole; et c’était cela.

267 Chacun, aujourd’hui, fait ce qui est bon à ses yeux, parce qu’il n’y a point de prophète.

268 Regardez au temps des Juges. Regardez donc! Au temps de... (Je crois qu’il s’agissait d’Élie ou d’Élisée, l’un des deux. Oui.) ...où il y avait le bébé mort. Et la femme sunamite, elle a...

269 Élie était l’homme de Dieu de ce moment-là, pas juste un bon enseignant intelligent. C’était un vieil homme, qui allait de-ci de-là; s’il était venu à votre porte, vous l’auriez probablement chassé. La nation entière le détestait.

270 Jézabel et tous les autres le haïssaient, parce qu’elle se trouvait à la Maison Blanche, et elle faisait que toutes les femmes fassent comme elle – toutes l’imitaient. Et Achab était sous son emprise. Nous n’en sommes pas trop éloignés aujourd’hui, c’est presque pareil; eh bien, voilà. Ils avaient tout axé sur la popularité, et ils étaient tous pris par cela.

271 Mais cette petite Sunamite (non pas Sunamite, mais... oui, je crois que c’était une Sunamite), quand elle est venue, et qu’elle a vu que cette puissance était en Élie, elle a dit : “Je vois que c’est un saint homme.” Et, quand ce bébé était couché là, mort, elle a dit : “Scelle ce mulet, et ne t’arrête surtout pas!” Elle s’est rendue là-bas... Elle savait... Et j’aime cela; la manière dont elle est venue. Elle est arrivée vers son absolu, son poteau d’attache.

272 Élie a dit : “Voici cette Sunamite qui s’approche. Elle a du chagrin, mais je ne sais pas ce qui ne va pas.” (Voyez-vous, Dieu ne montre pas tout à Ses serviteurs, simplement ce qu’Il veut qu’ils sachent.) Il a donc dit : “Son coeur est chagriné, mais je ne sais pas.” Il a dit : “Cours, Guéhazi, et va t’enquérir de ce qui ne va pas.”

273 Il a dit : “Te portes-tu bien? Ton mari se porte-t-il bien? Ton fils se porte-t-il bien?”

274 Regardez-la. Oh! la la! C’est cela! Elle a répondu : “Tout va bien.” Pourquoi? Elle était arrivée vers son absolu. “Tout va bien!”

275 Et elle s’est agenouillée. Premièrement elle est tombée à ses pieds, et Guéhazi l’a relevée. Ce n’était pas juste, devant son maître; il l’a relevée. Et elle a commencé à lui raconter.

276 À ce moment-là, il n’avait pas d’absolu. Il savait qu’il avait le pouvoir, par la vision, de lui donner l’enfant; mais, maintenant, que pouvait-il faire? Il a pris son bâton, est entré dans la chambre, a fermé toutes les portes, et a fait sortir tout le monde. Il a marché de long en large dans la chambre. Il avait un absolu, s’il pouvait seulement Le contacter. Il faisait les cent pas dans la chambre. Oh! la la! Tout à coup, il a senti quelque chose le frapper; il s’est couché sur le bébé, puis s’est relevé, s’en est éloigné. Le bébé a un peu bougé, il s’est réchauffé. Il s’est relevé plusieurs fois; il n’avait pas eu un bon contact avec l’absolu. “Qu’était-ce, Seigneur? Que m’as-Tu dit de faire?”

277 Sans doute, quand il s’est retourné, il a eu une vision : ce petit garçon qui partait jouer en courant, qui sautait à la corde, ou quelque chose comme cela – qui jouait. Il s’est jeté sur le bébé; il a collé son nez sur son nez, ses lèvres sur ses lèvres; et la puissance de Dieu a ramené le bébé à la vie.

278 Qu’était-ce? L’absolu de la femme, c’était un prophète; et l’absolu du prophète, c’était Dieu. Et, ensemble, avec la Parole : “Je suis la Résurrection et la Vie, la puissance de Dieu, le Créateur”... ramena le bébé à la vie. Certainement!

279 La raison pour laquelle chacun agissait à sa manière, c’est qu’ils n’avaient pas de prophète, à qui la Parole de l’Éternel pouvait être adressée. La Parole et les prophètes manquaient en ce temps-là.

280 Oh, j’ai vu ceci à ma conversion, à propos du temps dans lequel nous vivions. Je suis si content que Dieu se soit emparé de moi avant que l’église l’ait fait. J’aurais probablement été un infidèle (oui monsieur!), avec toute cette pagaille, et chacun qui dit : “Mais, venez donc chez nous, et rattachez-vous à la nôtre. Et, si vous ne le faites pas, alors vous pouvez prendre votre lettre, et aller vous rattacher à l’autre.” Oh!
“N’allez-vous pas amener votre lettre dans notre communauté?”

281 Je crois qu’il y a une lettre; c’est lorsque Christ inscrit votre nom sur le Livre de Vie de l’Agneau. C’est uniquement sur cela que cela se trouve.

282 Quand j’ai vu toutes les dénominations... Nous sommes de souche irlandaise, qui était catholique pour commencer, et j’ai vu que c’était corrompu et pourri. Je suis allé à une certaine église dénominationnelle, ici en ville; ils m’ont dit : “Oh, nous sommes le chemin, la vérité, la lumière; nous possédons tout.”
Je suis allé à une autre, à New Albany. “Oh! la la! Ces gens là-bas ne savent pas de quoi ils parlent.”
Les catholiques ont dit : “Vous êtes tous dans l’erreur.”
J’ai pensé : “Oh! la la!”

283 Je jouais avec un petit garçon luthérien, et j’ai pensé – un petit garçon luthérien allemand; je suis allé le trouver, et je lui ai dit : “Où vas-tu à l’église?”
Il a répondu : “Je vais à cette église-là.”

284 Je suis donc allé, et j’ai découvert qu’ils disaient qu’eux étaient le chemin. Et je suis allé chez le frère Dale, à l’église baptiste Emmanuel, ou la Première Église baptiste; et ils ont dit : “Ceci est le chemin.”
Et alors je suis allé à l’église irlandaise, et ils ont dit : “Mais ceci est le chemin.”

285 “Oh! la la! Je suis tellement troublé; je ne sais pas ce qu’il faut faire. Mais je veux me mettre en règle!” Je ne savais que faire, et je ne savais pas comment me repentir.

286 J’ai écrit une lettre. J’ai pensé : “Je L’ai vu dans les bois.” Je Lui ai écrit une lettre; je Lui ai dit :
Cher Monsieur,
Je sais que Vous passez par ce sentier, parce que je me suis arrêté ici en chassant l’écureuil. Je sais que Vous passez par ici, et je sais que Vous êtes ici. Je désire que Vous... Je veux Vous dire quelque chose...

287 J’ai pensé : “Maintenant, attends une minute. Je n’ai jamais vu quelqu’un auquel je ne... Je veux leur parler; je veux parler avec eux. Et je veux Lui parler.” J’ai pensé : “Eh bien, maintenant, je ne sais pas comment m’y prendre.”

288 Et je suis allé dans la remise, je me suis agenouillé; il y avait là de l’eau, c’était mouillé, et il y avait là une vieille voiture accidentée. Et j’ai dit : “Je crois que j’ai vu une image... Je crois qu’ils mettaient leurs mains comme ceci”; et je me suis agenouillé. Et j’ai dit : “Maintenant, que vais-je dire?” J’ai dit : “On doit le faire d’une certaine façon, et je ne la connais pas. Je sais qu’il y a une façon d’aborder tout, et je ne...” J’ai dit, j’ai mis mes mains comme ceci.

289 J’ai dit : “Cher Monsieur, je souhaiterais que Vous veniez et que Vous parliez avec moi juste un instant. Je veux Vous dire combien je suis mauvais.” (J’ai tenu ma main comme ceci.) J’ai écouté.

290 Des gens ont dit : “Dieu m’a parlé.” Et je savais qu’Il parlait effectivement, parce qu’enfant, je L’avais entendu me dire de ne pas boire, et ainsi de suite.

291 Il ne m’a pas répondu. J’ai dit : “Peut-être que je suis censé mettre mes mains comme ceci.”

292 J’ai donc dit : “Cher Monsieur, je ne sais pas exactement comment m’y prendre, mais j’espère que Vous... Êtes-Vous prêt à m’aider?”

293 Et chaque prédicateur me disant de venir me rattacher à la leur, et disant qu’ils avaient pris Jésus-Christ, et qu’ils croyaient que Jésus était le Fils de Dieu. Les démons croient la même chose. J’ai donc pensé : “Je dois avoir quelque chose de meilleur que cela.” J’étais donc assis comme ceci.

294 J’ai lu l’endroit où Pierre et Jean ont passé par la porte appelée la Belle, et là se trouvait un homme estropié dès le sein de sa mère. Il a dit : “Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai...” Oh, je savais que je n’avais pas cela.

295 J’essayais donc de découvrir comment m’y prendre; je ne savais pas comment prier. J’ai pris mes mains, et je me suis mis comme ceci.

296 Bien sûr, Satan est alors entré en scène, et m’a dit : “Tu vois? Tu as attendu trop longtemps. Tu as déjà vingt ans; cela ne vaut plus la peine d’essayer maintenant. Tu as déjà...”

297 Alors j’ai complètement craqué, et je me suis mis à pleurer. Et, une fois vraiment brisé, j’ai dit : “Je vais parler. Si Vous ne me parlez pas, je vais quand même Vous parler.” J’ai donc dit : “Je ne vaux rien; j’ai honte de moi! Monsieur Dieu, je sais que Vous allez m’entendre quelque part. Vous m’entendrez. Et j’ai honte de moi; j’ai honte de Vous avoir négligé!”

298 À peu près à ce moment-là, j’ai levé les yeux, et un sentiment étrange m’a envahi. Une Lumière est alors apparue et, en se déplaçant dans la chambre, elle forma une croix comme cela; et une Voix que je n’avais jamais entendue de ma vie a parlé. Je L’ai regardée, j’étais transi de froid, paralysé de peur. Je ne pouvais pas bouger. Je me suis tenu là, regardant Cela; puis Cela a disparu.

299 J’ai dit : “Monsieur, je ne comprends pas Votre langage.” J’ai dit : “Si Vous ne pouvez pas parler le mien, et que moi, je ne comprends pas le Vôtre... Et, si Vous m’avez pardonné, je sais que je suis censé me retrouver quelque part dans cette croix, mes péchés devraient s’y trouver. Et si Vous êtes prêt à me pardonner, revenez simplement me parler dans Votre propre langage. Je comprendrai, d’après cela, si Vous ne pouvez pas parler mon langage.” J’ai dit : “Laissez simplement Cela revenir.”

300 Et La voilà de nouveau! Oh, miséricorde! Là j’ai reçu un absolu. Amen! Oui monsieur! J’ai senti comme si un poids de quarante tonnes quittait mes épaules; j’ai marché sur ce passage en bois sans même toucher terre.
Ma mère m’a dit : “Billy, tu es agité.”
J’ai dit : “Non, maman; je ne sais pas ce qui est arrivé.”

301 Il y avait une voie de chemin de fer près de là; j’ai suivi cette voie de chemin de fer, en sautant aussi haut que je le pouvais. Je ne savais pas comment extérioriser mes sentiments. Oh! si j’avais su pousser des cris de joie! Je jubilais, mais à ma manière, vous voyez.

302 Qu’était-ce? J’avais ancré mon âme dans un Havre de Repos. Ça réglait la question; c’était mon absolu. Là j’avais découvert quelque chose; pas un mythe, pas une idée. J’avais parlé avec cet Homme. J’avais parlé avec cet Homme, qui m’avait dit de ne jamais boire, ni fumer, ni souiller mon corps d’aucune manière avec des femmes, etc.; que, lorsque je serais plus âgé, j’aurais un travail à faire. Je L’avais contacté, Lui; non pas l’église, je L’avais contacté, Lui – Lui! Oui monsieur! Il s’agissait de Lui.

303 C’est comme cet homme qui parlait ici, chez les Kiwanis, il n’y a pas... Juste après la Première Guerre mondiale... (Frère Funk, qui se trouve là, est lui-même soldat.) Il a dit qu’il était... (Cela a un peu l’air d’être une plaisanterie, et ce n’est pas un endroit pour plaisanter. Mais voici ce qu’il a dit. Il se trouvait ici à New Albany.)

304 Il a dit : “Le capitaine nous a fait sortir et nous a dit : ‘Ce pays entier est cerné par les Japonais. Demain, mes garçons, nous attaquons; nous devons les prendre.’ Il a dit : ‘Rappelez-vous, mes garçons, il y en a beaucoup d’entre nous, qui sommes ici aujourd’hui, qui ne seront plus là demain. Ils ne seront plus ici demain; nous attaquons demain à l’aube.’ Il a dit : ‘Maintenant, que chacun de vous contacte sa propre religion.’”

305 Et ce gars a dit : “Mais, moi, je n’avais pas de religion.” Il a dit : “J’ai dit... Je me suis tenu là, et tous les autres...” Il a dit : “Un aumônier est arrivé, et ils sont partis dans cette direction; les protestants sont partis dans cette direction; et les Juifs sont partis dans cette direction; et les catholiques sont partis dans cette autre direction avec leur aumônier. Et moi, je suis resté là.

306 Et il a dit : “Le commandant m’a dit : ‘Eh bien, mon garçon, tu ferais mieux de contacter ta religion.’”
Il a dit : “Mais je n’en ai point.”

307 Il a dit : “Tu ferais mieux d’en trouver une, parce que tu vas en avoir besoin sous peu, j’en suis sûr.”

308 Il a raconté qu’à ce moment-là, il a vu un groupe de catholiques passer. Il s’est avancé et a dit à ce prêtre : “Pourriez-vous me donner un peu de religion?”
Il lui a dit : “Viens avec nous!”

309 Il a dit : “Je suis allé là, et il a fait de moi un catholique.” (Et là, à New Albany, se trouvaient John Howard et un groupe de catholiques très fidèles, vous savez, quand cet homme racontait ceci.)

310 Et il raconte... Le lendemain au combat... Il racontait comment c’était, et il a dit... (C’est un grand gaillard, vous savez.) Et il a dit qu’ils en sont arrivés au corps à corps. Ils se donnaient des coups de couteau, et ils criaient, et coupaient, entaillaient. Les lignes se sont mélangées, et ils se sont retrouvés l’un derrière l’autre. Les Japonais les ont laissés tomber directement là-dedans comme cela. Et ces grosses mitrailleuses qui crépitaient de chaque côté – un combat corps à corps.

311 Il a dit : “Je me suis arrêté immédiatement, comme ceci... Comme ça criait de partout, on ne pouvait plus s’entendre.” Il a dit : “Tiens, du sang.” Et il ajouta : “J’ai regardé, et c’était mon sang!” Il a dit : “J’ai regardé ici, et il y avait un trou dans mon flanc! Et c’était mon sang.” Et il a dit : “Je... Vous savez, je... je... je...”
Et un véritable... Et, ami catholique, je dis juste ceci maintenant, en plaisantant. Mais un bon catholique lui a dit : “As-tu dit ton ‘Je vous salue, Marie’?”

312 Il a dit : “Non monsieur! C’était mon sang. Je ne voulais pas parler à une secrétaire. Je voulais parler à l’Homme principal. C’était mon sang.”

313 Et je pense que c’est à peu près ainsi. Oui monsieur! C’est comme ça. Nous devons avoir un poteau d’attache, un absolu.
“Je n’avais pas de temps pour Sa secrétaire, a-t-il dit, je voulais Lui parler, à Lui.”

314 C’est cela, frère. Quand un homme vient à Christ, vous ne voulez pas prendre la parole de quelque prédicateur, ou la parole de quelque secrétaire, ou d’autre chose. Vous, protestants, ne prenez pas ceci, cela ou autre chose; allez vers cet absolu, jusqu’à ce que vous soyez ancrés là par la nouvelle naissance, étant nés de nouveau et remplis du Saint-Esprit, et que vous puissiez voir la Bible, étant manifestée dans l’humilité et l’amour à travers votre vie. Oh, alors, c’est votre absolu. Oui monsieur!

315 J’ai lu, dans la Parole, où il est dit qu’Il est la Parole. Quand l’église allemande a dit : “C’est ce chemin-ci”; et l’église méthodiste, l’église baptiste et l’église catholique... Mais j’ai lu, dans la Parole, où Il a dit : “Sur cette pierre Je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne pourront prévaloir contre Elle.”

316 Écoutez maintenant, alors que je termine. Maintenant, les protestants disent... ou les catholiques disent qu’Il l’a bâtie sur Pierre : “Tu es Pierre, et sur cette pierre...” Non, jamais! Si c’était le cas, elle aurait tout de suite rétrogradé; ils l’auraient bâtie sur un homme.

317 Qu’a-t-Il fait? Les protestants disent qu’Il l’a bâtie sur Lui-même. Non! Il ne l’a pas fait! Il ne l’a pas bâtie sur Lui-même.

318 Qu’a-t-Il fait? “Qui dit-on que Je suis, Moi, le Fils de l’Homme?”
Certains ont dit : “Tu es Élie; et Moïse.”
Et Il a dit : “Mais, vous, que dites-vous?”
Pierre a dit : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.”

319 Observez les mots maintenant. “Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; la chair et le sang ne t’ont pas révélé ceci (tu ne l’as jamais appris de quelque prêtre; tu ne l’as jamais appris de quelque séminaire) mais Mon Père, qui est dans le ciel, te l’a révélé. Et sur cette pierre – la révélation spirituelle de la Parole – Je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre Elle.”

320 J’ai pensé : “Seigneur, c’est cela.” J’ai lu, dans le Livre de l’Apocalypse, au chapitre 22, où Il a dit : Quiconque... (Ceci est la chose complète.) Quiconque Y injectera quelque chose; quiconque En retranchera quelque chose (niera que c’est bien ainsi), ou quiconque essaiera de L’améliorer un petit peu, Le polira pour l’époque; quiconque ajoutera ou retranchera, sa part sera retranchée du Livre de Vie.”

321 J’ai dit : “Alors, c’est ce dont j’ai besoin, Seigneur, croire Ceci. Et dans Ceci, cette croix là-bas, le Christ est venu.” C’est parfait, jusqu’au bout, chaque parole qu’Il a dite. Prenez le Livre dans cette main, l’histoire dans cette main, et cela se confirme parfaitement, tout du long. Et j’ai dit : “Alors, Seigneur, reçois-moi!” Et, quand j’ai fait cela, j’ai reçu Christ, le Saint-Esprit, dans mon coeur, mon absolu. Cela n’a pas été moi.

322 J’étais malade une fois, quand j’ai perdu mon épouse; j’ai perdu mon bébé; oh, perdu mon père, et perdu mon frère, et perdu ma belle-soeur. Et Billy se mourait, et moi, j’étais presque mort... Je remontais la route en pleurant, me rendant sur sa tombe (et elle et le bébé... et le bébé sur ses bras), me rendant jusqu’à la tombe. J’étais en train de marcher; et Monsieur Isler... (Il avait l’habitude de venir jouer ici, vous savez, le sénateur de l’État de l’Indiana.) Il venait sur la route. Et il s’est arrêté, il a couru vers moi, il m’a entouré de ses bras (c’était après l’inondation de 37) et m’a dit : “Billy, où allez-vous? Là-haut?”
J’ai répondu : “Oui.”
Il a dit : “Qu’allez-vous faire là-haut?”

323 J’ai dit : “Je vais écouter une vieille colombe.” J’ai dit : “Je m’assieds là, près de la tombe du bébé et la sienne. Une vieille colombe descend et me parle.”
“Oh, a-t-il dit, Billy!”

324 J’ai dit : “Oui! J’entends le bruissement des feuilles quand elles jouent cela. Cela joue de la musique pour moi, Monsieur Isler.”
Il a dit : “Quelle sorte de musique est-ce que cela joue?”
J’ai dit :
Il y a un pays au-delà de la rivière
Qu’on appelle le doux au-delà,
Et nous n’atteignons ce rivage que par le décret de la foi;
Un par un, nous atteignons le portail,
Pour demeurer là, avec les immortels.
Quand, un jour, ils feront sonner les cloches d’or pour vous et pour moi.

325 Il a dit : “Billy, je veux vous demander quelque chose.” Il a dit : “Que représente Christ pour vous maintenant? Que signifie Christ pour vous?”

326 J’ai dit : “Il est ma Vie, mon Tout. Il est tout ce que j’ai, Monsieur Isler. Il est mon point de référence final; il n’y a qu’à Lui que je puisse m’accrocher.”
Pourquoi? C’est que quelque chose est arrivé.
Sur cette pierre...

327 Il a dit : “Je vous ai vu debout, ici au coin de la rue; et prêcher jusqu’à ce que vous sembliez prêt à tomber mort. Je vous ai vu, à toutes les heures de la nuit, parcourant les rues pour visiter les malades. Et, après qu’Il a repris votre épouse et votre bébé, vous Le servez encore?”

328 J’ai dit : “Même s’Il me tue, je Lui ferai confiance.”
Pourquoi? Mon Ancre tient à l’intérieur du voile; j’avais un absolu. Je m’étais accroché à Sa Parole, et Sa Parole tenait. Il est mon absolu. J’ai découvert que toutes ces autres choses peuvent faillir, mais Christ ne peut jamais faillir.

329 L’église catholique a le pape comme absolu; les protestants ont leurs évêques et leurs crédos, et leurs surveillants généraux; mais moi, comme Paul,...

330 Vous avez votre crayon? Inscrivez quelque chose. Paul a dit, dans Actes, chapitre 20 et verset 24 : “Aucune de ces choses ne m’ébranle.” [C’est dans la Bible anglaise, version du Roi Jacques.–N.D.T.]
Oh, ils peuvent avoir leurs crédos; vous pouvez avoir ce que vous voulez, mais ces choses ne m’ébranlent pas! J’ai ancré mon âme dans un havre de repos,
Pour ne plus parcourir les mers déchaînées (je ne sais pas où vous êtes, par ici, par là) ;
La tempête peut balayer l’océan démonté (tout peut être sens dessus dessous) ;
Mais en Jésus je suis en sécurité pour toujours.

331 Oui! Aucune de ces choses ne m’ébranle, car je suis attaché à une Ancre.
“Oh, depuis que je L’ai rencontré, a dit Paul, sur ce chemin, j’ai été attaché à une Ancre. Il m’a fait faire demi-tour; Il m’a redonné un bon départ.” Vous vous rappelez, Paul appartenait aussi à une organisation (la plus grande dans le pays), mais il s’est attaché à l’absolu.

332 Écoutez! Je veux vous dire quelque chose. Il avait un but en me sauvant; Il avait un but en vous sauvant. Et je suis déterminé, par Sa volonté, à faire cela; sans Y ajouter, ou sans En retrancher (Apocalypse 22.19, si vous voulez l’inscrire). Très bien! Quiconque retranchera... Je suis déterminé... (Je me prépare à quitter l’église, vous le savez.) Et je suis donc déterminé à rester avec cet Évangile aussi longtemps que je vivrai, avec l’aide de Dieu.
Rappelez-vous! Voici la grâce! Il y en avait des millions en train de mourir dans le péché, quand Il m’a sauvé. Qui étais-je, pour qu’Il me sauve? Il avait un dessein en me sauvant, et je suis déterminé à accomplir ce dessein. Peu m’importe; il se peut que ma fin soit maintenant pour bientôt. Mais, quoi que ce soit, je reste ancré. Je ne l’ai jamais changé.

333 Monsieur Isler m’a dit ce jour-là, tout en marchant sur la route : “Billy, dans toutes ces difficultés, avez-vous gardé votre religion?”

334 J’ai dit : “Non, monsieur, c’est elle qui m’a gardé.” Voyez-vous? Mon Ancre a tenu bon. C’est juste. Je ne l’ai pas gardée, c’est elle qui m’a gardé. Je ne peux pas y arriver par moi-même, mais c’est elle qui m’a gardé. C’est cela.

335 Il avait un but en me sauvant. Il y en avait des millions qui se trouvaient dans le péché, quand je suis venu à Christ, mais Il m’a sauvé, moi. Il avait un but en le faisant. La mort de Christ était un absolu par rapport à la crainte qu’elle engendrait.

336 La mort de Christ a réglé la question. Quand cette abeille de la mort L’a piqué et a ancré son aiguillon... Vous savez, une abeille, un insecte qui a un aiguillon, si jamais elle ancre cet aiguillon suffisamment profondément, quand elle veut le retirer, elle le perd. La mort a toujours eu un aiguillon. La mort a toujours eu un aiguillon.

337 Et, un jour, quand ce... montant au Calvaire, et le cahotement sur ces pierres, le sang produisant des éclaboussures sur les pierres... Lorsqu’il a touché la terre au Calvaire, allant à Golgotha, le dos de cette croix creusait un sillage sur les empreintes de pas ensanglantées de ce frêle petit corps, qui avançait par là (alors qu’on Lui donnait des coups de fouet et qu’on Le meurtrissait, tandis qu’Il gravissait la colline); mais Il avait un absolu. Il connaissait Sa position, parce que la Parole de Dieu avait dit, par David : “Je ne laisserai pas Mon Saint voir la corruption, ni ne laisserai Son âme au séjour des morts.”

338 Il savait que la corruption s’installe en soixante-douze heures; Il a dit : “Détruisez ce temple, et Je le relèverai en trois jours.” Il avait un absolu!

339 Le voilà qui gravit la colline, couvert des crachats moqueurs de soldats ivres, qui avaient entouré Son visage d’un chiffon, puis Lui avaient frappé la tête en disant : “Tu es prophète, dis-nous qui T’a frappé!” Le voilà, en train de gravir la colline, couvert de honte et de déshonneur, pour être dépouillé de Ses vêtements, méprisant l’ignominie, étant pendu sur la croix, devant les gens, nu; mourant d’une manière honteuse, subissant la peine capitale infligée par le gouvernement romain; Lui, un Homme qui n’avait rien fait.

340 Une petite histoire raconte qu’une fois, Marie Madeleine est sortie en courant, et a dit : “Qu’a-t-Il fait? Il a guéri vos malades, ressuscité les morts, et amené la délivrance à ceux qui étaient en captivité. Qu’a-t-Il fait?”

341 Et un prêtre la frappa sur la bouche, si bien que le sang gicla, et dit : “Qui préférez-vous écouter? Elle, ou votre grand-prêtre?” Oh, ce monde dénominationnel, c’est une malédiction pour tout cela. C’est cela. Voilà.

342 Et ils L’emmenèrent. Mais, alors qu’Il gravissait la colline, traînant...

343 Le diable avait toujours douté de ce qu’Il était. Il avait dit : “Si Tu es le Fils de Dieu, change ces pierres en pains. Tu prétends pouvoir faire des miracles. Si Tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent du pain.”

344 Ce même démon vit aujourd’hui. C’est vrai. “Si tu pratiques la guérison Divine, voici le vieux Jean Tel et Tel, qui est assis là, au coin de la rue. Je sais qu’il est estropié; guéris-le!” Ne savez-vous pas que c’est ce même vieux démon?
Jésus a dit : “Je fais seulement...”

345 Regardez! Il a passé par la piscine de Béthesda, où se trouvaient des milliers d’estropiés, d’aveugles, de boiteux et de paralytiques, et Il s’est approché d’un homme qui pouvait marcher. Il pouvait se déplacer; il souffrait peut-être de la prostate. Quoi qu’il en soit, cela durait depuis longtemps (depuis trente-huit ans). Il a dit : “Quand j’entre dans la piscine, quelqu’un y descend avant moi.” (Il pouvait marcher.)

346 Il a laissé tous les autres couchés là, et Il s’est approché de celui-là, et l’a guéri. Pourquoi?
Il a dit qu’Il savait qu’il s’était trouvé dans cet état-là. Et ils Lui ont dit... Ils Lui ont posé la question lorsqu’ils L’ont trouvé (dans Jean 5). Il a répondu : “En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais ce qu’Il voit faire au Père...” Voilà Son absolu. C’est toujours l’absolu.

347 Me tenant là-bas en Finlande, ce jour-là, et ce petit garçon qui était étendu là; et j’ai marché tout autour de lui, alors qu’il était étendu là, mort. (Mort depuis une demi-heure. Vous l’avez lu dans le livre.) J’ai commencé à m’éloigner; quelqu’un posa ses mains sur moi. Je me suis retourné; j’ai pensé : “Qu’est-ce que c’était?” J’ai regardé à nouveau. Et j’ai pensé : “Attends une minute!”

348 J’ai regardé, là sur la page de garde de la Bible; et il était dit : “Et il arrivera qu’un petit garçon, d’environ neuf ans, sera tué par une automobile. Il y aura une longue bande de conifères parsemée de rochers; la voiture sera en travers de la route, démolie. Il portera de petites chaussettes montantes, ses cheveux seront coupés courts, et ses petits yeux seront révulsés; les os de son corps seront brisés.”
J’ai regardé; et j’ai pensé : “Oh, Dieu!”

349 J’ai dit : “Restez tranquilles, vous tous!” (Le maire de la ville se tenait là.) J’ai dit : “Si ce garçon n’est pas sur ses pieds dans les deux prochaines minutes, je suis un faux prophète. Expulsez-moi alors de Finlande.” Certainement! “Mais, s’il l’est, vous devez vos vies à Christ.” C’est juste. Ils restèrent tranquilles.

350 J’ai dit : “Père Céleste, là-bas, de l’autre côté de la mer, il y a deux ans, Tu as dit que ce petit garçon serait couché là...”

351 Il y avait Frère Moore et Frère Lindsay, et les autres qui regardaient. Et, partout, ils avaient écrit cela dans leurs Bibles; et des milliers de Bibles à travers le pays portaient cette annotation. Qu’était-ce? Un absolu.
Le Père avait montré ce qui arriverait. Il n’y avait aucune crainte à avoir, en se tenant là – il y avait un absolu. Certainement qu’il ressusciterait.

352 Là, en Finlande, où des milliers de personnes venaient chaque soir... (Il fallait même les faire sortir, et s’asseoir; les faire aller dehors, et faire entrer quelqu’un d’autre.) Il s’est tenu là avec... Tous les gens m’aimaient; et ils avaient vu des guérisons se produire, mais voici un garçon étendu là, mort. Qu’était l’absolu? La vision. “Je fais ce que le Père me dit de faire. Celui qui croit en Moi, les oeuvres que Je fais, il les fera aussi.” Voilà votre absolu.

353 J’ai dit : “Mort, tu ne peux plus le retenir; Dieu a parlé! Reviens; rends-le!” Et le petit garçon ressuscita et regarda autour de lui, comme cela; les gens commencèrent à s’évanouir, et tout le reste.
Le voilà, écrit là et signé par le maire de la ville, par un notaire. C’est juste!

354 Qu’est-ce? Un absolu. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Si ce n’est pas le même Dieu qui arrêta la femme venant de Naïn avec... qui arrêta ceux qui la portaient avec son fils.
Quand quelqu’un mourait, en ce temps-là, ils les ensevelissaient immédiatement, ils ne les laissaient pas attendre; ils les mettaient dans la tombe. Voilà ce même Jésus-Christ hier, aujourd’hui et pour toujours. Oui!

355 Regardez, là-bas au Mexique, quand ce petit bébé... (Certains d’entre vous s’y trouvaient.) Et ce bébé... (Le médecin avait signé une déclaration; c’est écrit dans le journal des Hommes d’Affaires Chrétiens.) Ce bébé était mort ce matin-là, à neuf heures, et c’était dix heures du soir.

356 Et cette petite femme ne voulait pas être consolée. Billy se tenait là, mon fils, essayant de la retenir, et il avait... Eh bien, je pense qu’ils avaient deux cents huissiers qui se trouvaient là; et elle a passé par-dessus eux. Le soir précédent, cet homme aveugle avait recouvré la vue; et elle savait cela. (Elle était catholique.)

357 Mais, finalement, j’ai dit : “Vas-y, Frère Moore, et prie pour elle, parce que ce bébé...”

358 Il pleuvait à verse, là-bas, ils s’étaient tenus là depuis tôt ce matin-là, là-bas dans cette grande arène. Et j’ai dit... On me descendait avec des cordes par-derrière, pour me faire entrer; j’étais juste là trois soirs.

359 Je me suis tenu là, et j’ai dit : “Comme je le disais...” (Je prêchais.) Et j’ai regardé. J’ai vu un petit bébé, juste là devant moi, un petit bébé mexicain qui n’avait pas de dents, qui était juste là, et qui riait – juste devant moi.

360 J’ai dit : “Attends une minute, Frère Moore, amène-la ici.” Oh, un absolu!

361 Les huissiers se reculèrent; et la voici qui arrive. Elle est tombée à genoux, en disant : “Padre! Padre!”
J’ai dit : “Levez-vous.”

362 Et Frère Espinoza lui a dit : “Levez-vous.” Il le lui a dit en espagnol. Elle s’est levée.
J’ai dit : “Père Céleste, je suis ici debout, dans cette pluie...”

363 C’était une jolie petite femme, d’environ vingt-trois ans, quelque chose comme cela. Ses cheveux pendaient, son petit visage regardait comme cela; le regard de ses yeux montrait ce qu’elle attendait. Elle avait vu cet homme, totalement aveugle pendant environ quarante ans, et ses yeux se sont ouverts sur l’estrade. Elle savait que, si Dieu pouvait ouvrir des yeux aveugles, Il pouvait guérir son bébé. Et il se trouvait là, son petit corps tout raide, enveloppé d’une couverture complètement trempée. Elle était restée debout, là, tout le matin et aussi tout l’après-midi. Et c’était vers les onze heures ou dix heures du soir, quelque chose comme cela; tenant ce bébé devant elle. (Vous avez vu l’article dans le journal des Hommes d’Affaires Chrétiens.) Tenant ce bébé comme cela.

364 J’ai dit : “Père Céleste, je ne sais pas ce que cela signifie. Je suis simplement Ton serviteur, mais j’ai vu ce bébé, se tenant là; il était vivant.” J’ai posé mes mains sur lui dans le Nom du Seigneur Jésus.

365 Et il a fait : “Waa!” Et il a commencé à pleurer. La mère a saisi le bébé et a commencé à crier, et les gens ont commencé à crier par là, et des femmes se sont évanouies, etc. J’ai dit : “Ne dites surtout rien à ce sujet. Envoyez un coursier avec ce bébé, avec cette mère, et allez chez ce docteur; et faites-lui signer une déclaration que ce bébé est mort. Il est mort de pneumonie le matin précédent, ou ce matin-là à neuf heures.”

366 Et nous avons une déclaration signée par le docteur; le bébé fut déclaré mort dans le cabinet du médecin ce matin-là, et la mère l’a transporté avec elle pendant toute la journée.

367 Qu’était-ce? Un absolu! Qu’était-ce? Elle crut que, si Dieu pouvait ouvrir des yeux aveugles, eh bien, Dieu pouvait ressusciter les morts, car Il est le même hier, aujourd’hui et pour toujours!

368 Je n’étais pas certain; je ne savais pas, tant que je ne l’avais pas vu. Et, quand j’ai vu le bébé, c’était un absolu. Absolument juste! Ça y était. La mort devait rendre sa victime.

369 Là se trouvait le Fils de Dieu; cette abeille de la mort a commencé à bourdonner autour de Lui. “Ah, comment pourrait-Il être prophète! Comment pourrait-Il se tenir là, et les laisser Lui cracher au visage? Comment peut-Il se tenir là, et les laisser se moquer de Lui, et ne rien faire à ce sujet? Ce n’est pas Emmanuel! C’est simplement un homme ordinaire. Regardez cette bave venant de ces soldats ivres. Regardez Son visage qui saigne!”

370 Le diable s’est dit : “Je L’aurai! Je L’aurai!” Le voici qui vient, comme une abeille; l’aiguillon de la mort bourdonnant autour de Lui. Mais, frère, lorsque cette abeille a ancré son aiguillon dans cet Emmanuel, lorsqu’elle a voulu le retirer, elle l’a perdu, jusqu’à la mort elle-même.

371 Ce n’est pas étonnant que Paul, plus tard, puisse la regarder en face, et dire : “Ô mort, où est ton aiguillon? Ô tombe, où est ta victoire? Grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire.” La mort de Christ était l’absolu pour tous ceux qui la craignaient.

372 Mon coeur dit “Amen” à chaque parole dans Son Livre. (Je termine, maintenant c’est sûr. Je dois abréger. Voyez-vous?)

373 C’est pourquoi je sais que le Saint-Esprit est ma Boussole qui me guide. Il est Celui qui me fait savoir que cette Parole est vraie. Il est mon absolu; Il est mon Rayon de Soleil; Il est ma Vie; Il est mon Ancre! Quand les difficultés sont là, Il est mon Étoile Polaire. Quand je suis perdu, le Saint-Esprit est ma Boussole, qui me ramène au bon endroit.

374 Les dénominations sont comme les autres étoiles; elles se déplacent avec la terre. Les autres étoiles se déplacent en même temps que la terre; mais pas l’étoile Polaire. La terre peut se déplacer où elle veut, mais cela reste en place. Oh, frère! L’étoile Polaire est ancrée. Les autres se déplacent; vous pouvez les voir, ici et là, et partout ailleurs. C’est ainsi avec les églises dénominationnelles.

375 Mais Christ est l’absolu. Il est Celui dans lequel vous pouvez placer votre confiance. Quand les dénominations vous ont tout embrouillés, regardez simplement vers l’Étoile Polaire. Le Saint-Esprit est votre Boussole. Il reste toujours fidèle à Sa Parole.

376 Quand on m’a dit que ces choses ne pouvaient pas arriver dans un temps moderne comme celui-ci, je savais... Si... s’il n’y a point de Dieu, alors vis, mange, bois, et réjouis-toi. S’il y a un Dieu, servons-Le. Et j’ai vécu pour voir le jour où Il a tout accompli, allant jusqu’à ressusciter les morts, comme lorsqu’Il était ici sur terre. Et nous savons, sur la base de déclarations formelles, que c’est la vérité. Oui monsieur! Il est mon absolu.

377 Maintenant, faites de Lui votre absolu. Considérez mes moments de difficultés... Il est toujours un absolu. Maintenant, observez, par la grâce de Dieu...

378 Maintenant, je ferais mieux de terminer. Il se fait tard. Eh bien, regardez un peu, je pensais que c’était onze heures, et c’est douze heures trente.

379 Mes amis, un jour entier, une nuit entière, une année entière, et toute l’Éternité ne suffiraient pas pour en parler. N’essayez pas de vous le figurer. Vous ne le pouvez pas. Il n’y a pas moyen de se le figurer. Vous me direz : “Frère Branham, si vous...”

380 Je ne sais pas; je crois simplement. Je cesse d’essayer de faire quoi que ce soit à ce sujet; je le crois simplement. C’est tout. Voyez-vous? “Cela ne dépend pas de celui qui court, ou de celui qui veut, mais de Dieu qui fait miséricorde.” Voyez-vous? Ce n’est pas par les oeuvres, c’est par grâce. Voyez-vous? Je le crois simplement. Dieu est... C’est Son affaire de s’occuper du reste. Croyez cela simplement. Agissez d’après cela.

381 Ce chant fameux, je les ai entendus le jouer, le chanter, ici ou ailleurs : Oh, amour de Dieu, comme tu es riche et pur!
Comme tu es insondable et fort!
Il demeurera à jamais,
C’est le chant des saints et des anges.

382 Si un mathématicien essayait d’analyser cela, ou essayait de montrer cela par son instruction, il deviendrait fou. Vous ne pouvez pas le faire. N’essayez pas de le faire. N’essayez pas de chercher à comprendre cela; Dieu dépasse toute compréhension. On ne se figure pas Dieu, on croit simplement en Lui. C’est le secret. Ne cherchez pas à le comprendre, croyez-le simplement. Je ne peux pas vous dire ce que cela signifie; je ne peux pas vous dire comment faire cela. Je sais simplement que je crois cela; c’est tout.

383 C’est comme lorsque vous promettez quelque chose à un petit enfant, il le croit! Vous devriez tenir parole. Vous êtes un enfant de Dieu. Il tient Sa Parole; croyez-La simplement. Ne soyez pas ébranlé; restez bien à votre place. Si Dieu l’a fait une fois, Il doit le faire à nouveau. S’Il ne le fait pas, Il vous dira pourquoi Il ne peut pas le faire. Et c’est juste. Maintenant, restez bien avec cela.

384 Vous savez, ce certain verset... Je crois que notre précieux frère, qui est là et qui a été baptisé hier soir, chante ce cantique Oh, Amour de Dieu. Je me suis laissé dire que ce verset, cette partie du chant, a été retrouvé épinglé au mur d’un asile, cet endroit qui dit : Si nous remplissions l’océan d’encre,
Ou si les cieux étaient faits de parchemin;
Et que tout brin de paille sur terre soit une plume,
Et tout homme un scribe de son état.
Écrire à propos de l’amour de Dieu
Assécherait l’océan,
Et le rouleau, bien que déroulé d’un ciel à l’autre,
Ne pourrait pas tout contenir.

385 Pensez-y, quand environ les trois-quarts de la terre sont de l’eau. Et regardez l’hydrogène et l’oxygène qu’il y a dans l’air, l’humidité et le reste. Voyez-vous? Si toute l’humidité était de l’encre, et pensez aux milliards, et aux billions, et aux billions de pailles qui seraient des plumes. Et pensez aux milliards d’hommes qui ont été sur la terre, et que chacun d’entre eux soit scribe de son état. Tremper ces plumes dans l’océan, et essayer de comprendre l’amour de Dieu, assécherait l’océan; ou le rouleau, bien que déroulé d’un bout à l’autre de l’Éternité, ne pourrait pas tout contenir.

386 N’essayez pas de vous l’imaginer; vous ne le pouvez pas. Vous perdez l’esprit en cherchant à comprendre; croyez-le simplement. Faites de Lui votre absolu. Restez là, une douce paix et une expérience que vous n’oublierez jamais; ancrez-vous à cela, et votre Ancre tiendra à l’intérieur du voile. Inclinons nos têtes. Comme Tu es grand! Comme Tu es grand!

387 Combien ici ce matin, avec vos têtes inclinées... On s’approche maintenant de l’an nouveau; et vous avez été très religieux. (Et c’est bien, je l’apprécie; chacun de vous. Je suis sûr que Dieu l’apprécie.)

388 Mais vous n’avez pas vraiment fait cette expérience de l’absolu, ce quelque chose que vous n’avez pas simplement fait semblant de croire, ou imaginé, mais quelque chose qui vous a répondu. Et alors, vous avez vu votre vie changer depuis ce moment-là, et chaque parole de Dieu, chaque promesse est ponctuée par un “Amen”. Alors vous vous tenez à l’absolu. Parce que... vous vous rappelez qu’Il a dit : “Les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne faillira pas.”

389 Si vous n’en êtes pas encore arrivé au point où vous pouvez dire “Amen” à chaque parole – même quand celle-ci s’oppose à votre credo, ou à votre dénomination – et que vous vouliez faire comme Moïse et les autres (qui ne pouvaient pas faire cela avant d’avoir obtenu cet absolu)... Si vous voulez cela dans votre vie ce matin, voudriez-vous le faire savoir, en levant vos mains vers Dieu? Que Dieu vous bénisse! Très bien. Partout dans le bâtiment.

390 Père bienveillant, je sais qu’un jour nous devons nous séparer. Il doit donc y avoir un temps où nous allons quitter ce monde. Nous ne savons pas quand ce temps viendra – et cela ne change pas grand-chose. Si notre temps est terminé, alors nous voulons venir. Notre objectif, en restant ici, c’est de Te servir.

391 Et depuis que nous nous sommes trouvés un jour sur le chemin qui conduit à la destruction, comme Paul sur le chemin de Damas pour aller faire des ravages dans l’Église, et qui fut aveuglé par une Lumière... Et, oh, Dieu, cette Lumière l’a suivi, car c’était Christ. Et il s’est ancré là à un absolu, si bien qu’ensuite il pouvait même rire en face de la mort, et dire : “Grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par Jésus-Christ.”

392 Tu es devenu un absolu total pour cet apôtre. Il était... Tu étais, pour lui, l’Amen à chaque phrase. Tu étais l’Étoile de sa vie, le poteau indicateur. Tu étais la Boussole qui le guidait à travers la tempête. Tu étais la Révélation; Tu étais la Vision; Tu étais ses Espoirs, son Salut. Et, même à l’heure de la mort, quand il savait qu’il allait passer par là, Tu étais toujours son absolu.

393 Tu étais l’absolu de Daniel. Tu étais l’absolu de tous les prophètes. Au milieu des différences dénominationnelles, et des difficultés de leur temps, et des Pharisiens et des Sadducéens, il y avait néanmoins des hommes qui T’ont pris comme absolu.

394 Et, aujourd’hui, Seigneur, il y a des hommes et des femmes qui ont de la compassion, de l’amour, et des coeurs qui saignent, Seigneur, dans l’attente d’une véritable expérience, les amenant à connaître Dieu et à avoir l’assurance d’un absolu. Peut-être, Seigneur, que tout ce que les gens ont connu jusqu’à maintenant, c’était de devenir membres de l’église. Et nous réalisons, comme j’ai essayé de le leur dire sincèrement (pas pour être différent; Tu connais mon coeur) que l’on ne peut pas se joindre à l’Église, on peut devenir membre d’une loge, de la loge méthodiste, baptiste, catholique et pentecôtiste. Mais vous naissez dans l’Église, le Corps mystique de Christ, et vous devenez membres de Son Corps, avec les dons de l’Esprit, pour faire que Son grand Corps passe à l’action avec puissance.

395 Ô Dieu, c’est ce que ces mains signifiaient ce matin, quand elles se sont levées. “Place-moi, ô Seigneur, prends-moi, façonne-moi, forme-moi; fais que ma position dans la vie soit un tel absolu, attaché à Christ, que je ne penserai à rien d’autre qu’à cet absolu.” Accorde-le, Seigneur. Bénis-les. Guéris les malades et les affligés. Sauve les perdus.

396 Maintenant, Seigneur, nous savons que c’est une habitude d’appeler les gens à l’autel, mais c’est devenu une tradition pour nous. Et, ce matin, avec l’autel rempli, et les petits enfants, et tous... Mais, Seigneur, d’une manière ou d’une autre, Tu leur as parlé; ils ont levé la main. Ils ont pris, en quelque sorte, une décision. Ils le veulent; ils veulent quelque chose de réel. Et j’offre ma prière en leur faveur. Accorde-le à chacun, Seigneur.
Sois avec nous maintenant, pardonnant notre péché, guérissant nos maladies, et nous donnant la délivrance dont nous avons besoin.

397 Et, Seigneur, par-dessus tout, puissions-nous ne jamais oublier aujourd’hui que nous sommes attachés à l’absolu, notre Étoile Polaire, au Calvaire, à Christ; et le Saint-Esprit prend les paroles de Dieu et les manifeste littéralement pour nous, en guérissant les malades, en nous donnant des visions, en ressuscitant les morts, et en faisant exactement ce qu’Il a promis de faire.

398 Et puisse cette église et ces gens, faisant partie de la portion du Corps de Christ qui est assemblée ici ce matin, puissent-ils vivre comme Jésus l’a dit : “Vous êtes le sel de la terre.” Et puissent-ils devenir si salés que les gens de leur commune seront assoiffés. Le sel engendre la soif, et le sel conserve, pour autant qu’il soit en contact. Et je Te prie, ô Dieu, d’accorder ceci aux gens, afin qu’ils puissent être aussi des gagneurs d’âmes.

399 Bénis notre pasteur, Frère Neville, cet humble serviteur, se tenant bien respectueusement à son poste, en tant que membre du Corps de Christ, essayant de son mieux de suivre tout ce que Tu lui dis de faire.

400 Bénis les administrateurs, ces hommes qui se sont tenus à mes côtés avec tellement de bienveillance, dans ce temps sombre mais important que j’ai traversé.

401 Reste avec l’église, qui a prié avec moi et s’est tenue à mes côtés dans les temps difficiles. Seigneur, je les aime, et j’offre ma prière afin qu’ils puissent regarder vers Toi, Seigneur. Puissent-ils détourner les regards de l’argile formant ce serviteur mortel; puissent-ils regarder vers Lui, Qui est l’Omnipotent, Qui est... Et nous savons, Seigneur, que nous sommes limités. Peu importe qui nous sommes, nous sommes toujours des mortels. Mais il ne s’agit pas du messager, mais du Message. Accorde-le, Seigneur. C’est sur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, que nous voulons attirer l’attention. Accorde qu’Il soit si réel pour chacun ici, même pour les petits enfants, qu’Il deviendra l’absolu de la congrégation entière. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.

402 Maintenant, tandis que nous le chantons de nouveau, serrez la main avec quelqu’un devant vous, derrière vous, à côté de vous; serrez-vous tous la main maintenant. Restez simplement assis; mais retournez-vous, et serrez la main de quelqu’un si vous le pouvez. Voyez-vous? Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire. Ils viennent d’annoncer la communion, pour lundi soir à minuit.

403 Levons maintenant nos mains, et chantons pour Lui. Combien sentent qu’Il est votre absolu? La Parole – Il est la Parole. Le croyez-vous? Il est la Parole. Et le Saint-Esprit a fécondé cette Parole, pour faire que cette Lumière de la Parole vive en vous : la confirmation de la Parole. Placez la Parole dans votre coeur; laissez le Saint-Esprit entrer, et observez la Parole agir. Croyez, soyez humble. Ne désirez pas être quelqu’un de grand; soyez un rien du tout, que Dieu puisse faire de vous un quelqu’un. Voyez-vous? Très bien. Faites cela maintenant.

404 Que tous ceux qui L’aiment disent “Amen!” [L’assemblée répond : “Amen!”–N.D.É.] Vous savez ce que signifie le mot amen? “Ainsi soit-il.” Amen! C’est juste.

405 Disons “Alléluia!” [L’assemblée répond : “Alléluia!”–N.D.É.] Vous savez ce que cela signifie? “Louez notre Dieu!”

406 Quand j’étais en Allemagne, il n’y a pas longtemps, je me suis tenu devant trente ou quarante mille personnes ce jour-là, et j’ai dit : “C’est étrange que vous, les Allemands, vous ne puissiez pas comprendre.” J’ai dit : “Comme j’étais en route pour venir ici aujourd’hui, un chien a aboyé après moi en anglais. C’est juste.” J’ai dit : “Cela ne lui était pas du tout difficile. Et là se trouvait un oiseau, et il a chanté pour moi en anglais. J’ai suivi la rue et, en arrivant ici par l’arrière, il y avait une maman qui tenait son petit bébé dans les bras.” Et j’ai dit : “Ce bébé pleurait en anglais. Que se passe-t-il donc avec vous?” C’est juste. Oh, si vous regardiez simplement autour de vous, Il est partout, n’est-ce pas? Certainement.

407 Maintenant, levons simplement nos mains, fermons les yeux et chantons, tandis que nous demandons au pasteur de s’avancer pour terminer la réunion. Levons-nous premièrement. Chacun debout sur ses pieds, chacun.

408 L’aimez-vous? Dites de nouveau “Amen!” [L’assemblée répond : “Amen!”–N.D.É.]

409 Et, savez-vous que le mot Alléluia est le même dans tous les dialectes? Allez dans les jungles des Hottentots en Afrique, Alléluia est le même mot. Alléluia! Cela devrait être presque une manière chrétienne de se saluer, ne le pensez-vous pas? Alléluia! Le mot signifie “louez notre Dieu”. Et Il en est digne, n’est-ce pas? Il est absolument mon Sauveur; Il est absolument, pour moi, Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Il est absolument, pour moi, le même hier, aujourd’hui et pour toujours. L’est-Il pour vous? Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.

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