Adoption spirituelle

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Date: 56-0923 | La durée est de: 1 heure 37 minutes | La traduction: MS
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1     Merci, frère Neville. Bonjour les amis. Heureux d’être ici ce matin . Et cette introduction du pasteur, c’était très bien. Oh, vous savez, en parlant des chevaux, ils savaient qu’ils allaient au boulot quand on leur enfilait la bride. De même, je suis bien content que le Seigneur ait fait de nous des travailleurs robustes, parce qu’il y a encore à faire. Nous ne sommes jamais trop fatigués pour faire quoi que ce soit pour le Seigneur, même si ça devait prendre notre dernier souffle. Bien que je sois très fatigué aujourd’hui… j’ai simplement eu un temps terrible ces derniers jours.

2     J’ai dû utiliser le wagon-salon pour me rendre en Californie, et je vous dis, parlez-moi d’un chemin cahoteux! C’est cinquante-trois heures de route, pour atteindre la destination à deux heures du matin. Aux coups de cinq heures, j’ai dû me lever et aller prêcher à une station radiophonique. Et puis j’ai dû prêcher à nouveau à un rassemblement international des Hommes d’Affaires Chrétiens. Et l’après-midi, j’ai prêché dans un grand tabernacle baptiste. J’ai continué ainsi pour terminer lundi soir à l’Angelus Temple, et ensuite prendre le train de onze heures, et rentrer à la maison soixante-quatre heures plus tard. Vous pouvez vous imaginer que je suis rentré il y a deux jours et…

3     Et hier, ma femme a pris en note une cinquantaine d’appels, pour que j’aille prier pour les gens, et cela hier matin seulement, cinquante et quelques appels. Bien sûr, ce n’étaient pas que des appels régionaux. C’étaient aussi des appels nationaux, du genre: — «Pourriez-vous venir en Floride? — Pourriez-vous venir ici? — Louisville à l’appareil.» Donc, comment allez-vous choisir parmi ces cinquante-trois maintenant, pour un seul matin? Vous pouvez vous imaginer!…

4     Donc, hier après-midi, j’ai pu constater, chez l’un de nos très chers amis, à quel point la maladie est un démon. Un jeune homme que j’ai connu il y a des années, en très bonne santé, un jeune homme d’allure athlétique — il a à peu près mon âge, mais on lui en donnerait quatre-vingt-dix — et il est agonisant, là, à Henryville. C’est Kermit Spurgeon, un ami de mon cher frère ici, frère Neville. Son père, un ministre de l’Évangile et un enseignant d’école, ainsi qu’un homme admirable.

5     Je me suis rendu à la maison après que frère Neville m’eut dit que le garçon était mourant, et hier, nous avons eu le grand privilège de le conduire au Seigneur Jésus pour le salut de son âme. Après qu’un cancer l’eût atteint, son épouse et moi nous étions entendus à prier sincèrement pour lui. Des quatre-vingt-douze kilos qu’il pesait, je doute qu’il n’en pesait plus que trente. Aussi, nous avons cru fermement que Dieu allait le guérir. Nous ne savons pas ce qui peut se passer, mais là nous savons une chose, c’est qu’il est passé de la mort à la Vie. J’imagine ce que son pauvre vieux père aveugle a pensé quand ce message lui est parvenu, après toutes ces années passées en prière pour lui. Et après tout, «instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre», vous voyez, et je sais qu’il avait l’exemple juste devant les yeux.

6     Et puis, de là à chez une madame Slaughter de New Albany, où elle habite; et les docteurs lui avaient donné jusqu’à six heures. Aussi l’attente fut très très pathétique; et aux différents endroits.

7     Un de mes anciens voisins, un jeune homme dans la vingtaine, un gars ordinaire, un employé de la compagnie de téléphone Bell, il est père de trois ou quatre jeunes enfants. C’est lui dont sa petite fille l’autre jour est tombée et s’est cassée le bras. Donc, il a commençé par ressentir un engourdissement de la main; puis ça l’a paralysé. Ils ne savent toujours pas quelle en est la cause. Il est couché-là, et dans cette condition.

8     Une chose n’attend pas l’autre, et de tout côté la maladie. Mais je suis si heureux qu’il y ait une façon de s’en sortir et que nous n’ayons pas non plus à rester ici à tout jamais. N’êtes-vous pas heureux de cela? Comment pourrions-nous vivre dans cette maison pestiférée à jamais? Comme c’est heureux qu’il y ait une porte ouverte! Et tout ce que la terre est, c’est ça, une maison pestiférée. Et s’il t’arrive de penser que tout ira désormais bien, alors voici qu’une chose survient de ce côté et qu’une autre arrive de l’autre. Mais je suis bien heureux de cette porte de sortie, bien heureux que le Seigneur Jésus soit venu et nous ait pourvu un chemin, une issue.

9     Aussi, ce matin, ma bien-aimée chère sœur Cox me disait que quelqu’un s’en venait. Comme nous avions demandé aux gens de la place de se rendre ici, pour que l’on prie pour eux, — de ceux qui ne pouvaient pas rester longtemps, pour que l’on prie pour eux avant le service; ensuite, s’ils devaient repartir, alors…

10     Puis j’ai pensé que pour le reste d’entre ceux qui voulaient rester, et étant donné que je suis enroué, que ce matin je ne donnerais qu’un court message. Et je dois partir immédiatement, pour une autre réunion. Et puis, à Chicago ça commencera samedi prochain.

11     Je crois que l’heure est venue pour que ce coin de pays reçoive un grand personnage en la venue de notre noble frère Billy Graham, à Louisville, la semaine prochaine. Il commence à Louisville au même moment où je commence à Chicago. Aussi je reviendrai directement, car je veux le rencontrer personnellement pendant qu’il sera ici. Des amis voudraient me le présenter. Il m’est arrivé d’être dans la même ville, outre-mer, et en maints endroits; mais, voilà, on n’a pas pu se rencontrer.

12     Je demanderais donc à cette église et à ce groupe de gens réunis ici, ce matin, de sincèrement prendre à cœur cette rencontre à Louisville.

13     En passant, saviez-vous que quatre-vingt-sept pour cent de toutes les boissons alcooliques qui se boivent aux États-Unis proviennent de Louisville, Kentucky? Quatre-vingt-sept pour cent. Saviez-vous qu’environ quatre-vingt-dix pour cent de tout le tabac provient de Louisville, Kentucky? Saviez-vous que c’est le siège de Satan? Ça l’est assurément. Ça l’est assurément.

14     Un des endroits les plus difficiles à conduire au Seigneur Jésus-Christ est cette localité voisine. Combien en ont pleuré d’essayer d’amener cette région, Falls Cities [Falls City est le surnom de la ville de Louisville, au Kentucky, qui est situé près des chutes de l’Ohio — N.D.T.] au Seigneur Jésus. Pensez à Erickson, à tous ceux qui s’y sont aventuré, même en implorant. Et combien ils ont essayé et essayé encore. John Sprool a flanché, là-bas, à Barn Glory, faisant de son mieux pour les amener au Seigneur Jésus. Combien d’autres se sont tenus sur la plate-forme, à Falls Cities, et ont essayé sans pouvoir les amener au Seigneur Jésus.

15     Et, à mon avis, je crois que Billy Graham est l’un des hommes les plus connus du monde, actuellement, en matière religieuse. Bien sûr, on a les évêques et les archevêques, mais à mon avis, il est un prédicateur de l’Évangile, un homme de Dieu. En tant que combattants de la foi, ensemble, mettons-y tout notre cœur, en priant pour cette réunion, comme jamais on l’a fait auparavant. Et demandez que Dieu, d’une manière ou d’une autre, nous donne des âmes et brise le siège de Satan, pour qu’ils ferment toutes les distilleries et brûlent toutes les compagnies de tabac, et qu’Il remplisse les églises, et que nous ayons un réel déversement à l’ancienne mode du Saint-Esprit. Que le Seigneur nous bénisse.

16     Maintenant, j’ai quelque chose d’un peu différent, d’un peu inhabituel pour commencer. Mon frère a un petit ici qu’ils veulent consacrer au Seigneur. Je pense que nous le ferons juste avant de prier pour les malades, si Dieu le veut. Si sœur Gertie veut bien venir au piano, et tous ceux qui ont des petits bébés.

17     Il nous est enseigné dans la Bible que… Maintenant, beaucoup disent les avoir baptisés en aspergeant un peu d’eau sur eux; ils appellent cela le «baptême du nouveau-né». Bon, c’est très bien, cela n’affectera pas l’enfant, tout ira bien, j’en suis certain. D’autres ont des manières différentes de le faire. Mais nous aimons toujours rester le plus près possible de la Bible. Et il n’est trouvé nulle part dans la Bible où ils ont baptisé les bébés.
    Bien que dans l’Ancien Testament ils circoncisaient.

18     J’aimerais que quelques anciens puissent déplacer un petit peu la sœur qui est sur cette civière-ci, juste le temps de la consécration, si cela ne vous ennuie pas, chère sœur. Juste pour un moment.

19     Donc, dans l’Ancien Testament, ils circoncisaient les bébés.

20     Et dans le Nouveau Testament, la seule manière qu’ils l’ont fait, ils ont amené les petits enfants au Seigneur Jésus Et Il les a pris dans Ses bras et les a bénis. Il a dit: «Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.»

21     S’il y a d’autres mamans ici qui ont leur bébé, et qui aimeraient les consacrer au Seigneur, ce serait une joie pour nous de le faire à ce moment-ci.

22     Quel est le nom de ce petit? — [Robert Lynn] Un petit garçon; Robert Lynn. C’est très bien. Je crois que vous avez adopté l’enfant …?…

23     Cela démontre le cœur d’une mère pour un enfant. Et ils ont pensé à ceci, puisqu’ils n’avaient pas d’enfant et qu’ils en voulaient, d’en adopter un. Réalisez-vous que nous sommes tous des enfants adoptifs? Dieu nous a tant aimés, qu’Il nous a adoptés par Son Fils, Jésus-Christ. Et nous sommes tous des enfants adoptifs. Et souvenez-vous, tout comme ce père et cette mère ont pensé à ce petit qui n’avait pas de foyer, à lui donner une maison pour l’élever et le nourrir, nous n’en avions pas non plus, et Dieu nous en a donné une.

24     C’est un enfant adoptif. Son nom est Robert Lynn Branham. Un très joli petit bébé.
    Maintenant, courbons la tête.

25     Notre précieux Père Céleste, comme aux jours d’autrefois, combien de pères et de mères ont remis leurs petits entre Tes mains. Et Tu as dit: «Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le Royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.» Et ce petit qui était sans foyer, un foyer lui a été donné, et Tu as mis dans leurs cœurs de l’amour pour ce bébé.

26     Et, Père, nous Te demandons de bénir sa mère et son père dans l’éducation de leur enfant. Et puisse-t-il être élevé dans une maison où l’on prie, et être enseigné d’aller à l’église et de vivre pour le Seigneur Jésus. Bénis cette prière, cher Père Céleste.

27     Et puis, si Tu étais ici sur terre, dans un corps de chair, comme nous le sommes ce matin, ils auraient placé l’enfant dans Tes bras. Mais Tu es retourné au Ciel et Tu nous as ordonné de continuer le ministère jusqu’à Ton retour. Et, Père, comme mon frère de sang a remis l’enfant entre mes mains, je Te le donne au Nom de Christ. Bénis cet enfant, et puisse-t-il vivre et être vigoureux et en santé, et grandir pour être un de Tes serviteurs. Bénis le père et la mère dans leur demeure. Nous Te les remettons dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ. Amen.

28     Sois bénie, Agness, sois une vraie mère; et toi, Jesse, un vrai père pour ce bébé. Et puisse Dieu vous bénir dans vos efforts, et puisse-t-Il être avec vous.

29     Comment allez-vous? Quel est le nom de l’enfant? [Robert Darrel] Un autre Robert. C’est gentil. Un petit Robert Darrel.

30     Et quel est votre nom? — [Robertson.] Vous êtes la cadette? — [Oui] Et votre nom de famille? — [McCloud.] McCloud. [Frère Branham consacre les bébés.]
Rapportant les fruits, rapportant les fruits
Nous reviendrons enchanté, rapportant les fruits
Semez le matin, semez au temps du soir,
Semez le midi et à la rosée du soir
Bientôt viendra la moisson, ensuite la récolte
Nous nous réjouirons, rapportant les fruits.
Rapportant les fruits, rapportant les fruits
Nous reviendrons enchanté, rapportant les fruits
Rapportant les fruits, rapportant les fruits
Nous reviendrons enchanté, rapportant les fruits.

31     C’est très bien. Rapportant les fruits; c’est ce que les pères et mères font, les amener au Seigneur Jésus.

32     La sœur étendue sur la civière semble être la plus mal en point de nous tous, autant que l’on puisse voir. Elle est sur une civière. Avant de prier pour elle, elle veut patienter juste quelques minutes, le temps d’entendre le message. Et je crois que c’est très très bien. S’il y a quelqu’un ici qui ne peut attendre, et veut partir, et s’il veut que l’on prie tout de suite, nous serions heureux de le faire, si vous leviez simplement la main. Sinon, nous aurons le service de guérison immédiatement après un court message. On va essayer de faire coïncider cela avec la classe d’école du dimanche. Très bien. Ensuite, nous lirons l’Écriture et nous aurons un court message. Après cela, nous prendrons tout notre temps pour la ligne de prière.

33     Donc, avant de commencer, je voudrais que tous ceux qui se portent bien se souviennent de ceux qui sont malades, car nous devons prier les uns pour les autres.

34     Quand je suis allé en Californie l’autre jour et que les gens tentaient de se frayer un chemin pour entrer dans les églises, combien je fus heureux de… À l’église de Clifton, ils couvraient l’espace d’un pâté de maisons, là dans la rue, attendant seulement de témoigner. Et disant: «Frère Branham, j’avais le cancer; vous avez prié pour moi. — J’étais aveugle. — J’étais ceci.»

35     Quelle impression cela m’a laissée tout en descendant la rue; j’ai pensé: «Dieu, qu’est-ce que ce sera quand nous traverserons de l’autre côté? Les voici, ils sont là, par dizaines de milliers!…» Combien merveilleux se sera à ce moment-là! Aussi nos «grands» efforts ne voudront plus dire beaucoup. Ici, il semble que nous allons de l’avant jusqu’à ce que nous ne puissions plus avancer, épuisés et vidés.

36     Et puis Satan vient te dire: «À quoi ça sert tout ça? Pour quelle raison fais-tu tout ça?» Oh là là!

37     Mais quand vous repensez à des choses comme celles-ci, alors ça change tout le décor; ça vous fait voir les choses sous un autre angle.

38     Maintenant, avant d’aborder la Parole, prions de nouveau juste un moment.

39     Notre Père Céleste, c’est avec reconnaissance de cœur que nous venons à Toi. En effet, Seigneur, Tu connais tout ce qui constitue l’homme. Et combien frêle et fragile il est, combien dépourvu de force il est. Et quelle pauvre excuse l’homme est comme serviteur, mais, Seigneur, par Ta grâce Tu nous as appelés à être Tes serviteurs. Et nous sommes conscients, ce matin, de notre indignité, et nous Te demandons de nous accepter, Père, en ce jour même, et de nous oindre du Saint-Esprit, et de prononcer pour nous les paroles réconfortantes que Tu as prononcées dans Ta Sainte Parole, ici. Et nous prions que le Saint-Esprit dirige chaque parole droit à nos cœurs, là où elle se doit d’être, et de là, puisse-t-elle s’ancrer et être un sujet de grande joie, des arbres de salut. Accorde-le, Père.

40     Guéris les malades et ceux qui ont des besoins. Nous savons qu’ils sont assis ici. Et plusieurs ont parcouru de nombreux kilomètres et sont couchés dans les hôtels, et tout, attendant l’occasion où l’on priera pour eux. Nous sommes si heureux de ce grand privilège, Seigneur, de savoir que Tu es ici pour guérir les malades.

41     Dieu, l’une des plus graves maladies que nous connaissons, c’est la maladie du péché, dont souffre l’homme et la femme. Je prie, Père Céleste, qu’en ce jour, Tu oignes d’une façon spéciale et sauves les perdus, tout homme et femme perdus. Puissent-ils gentiment venir au trône de grâce et être sauvés, car nous le demandons dans le Nom de Christ. Amen.

42     Maintenant, puisse le Seigneur ajouter Ses bénédictions à la lecture de Sa Parole, comme nous y entrons. J’ai toujours grandement cru dans la Parole. Car ici, il y a quelques soirées de cela, je parlais des prophètes qui avaient prophétisé. Cependant Michée… Après que les quatre cents prophètes eurent donné une même version, Josaphat dit: «N’y en a-t-il pas un autre?» Un autre, après que quatre cents eurent prononcé la Parole! Mais Michée resta avec la Parole de Dieu. Il savait que quelque chose ne tournait pas rond.

43     Et quand nous entendons quelque chose qui ne se trouve pas dans la Parole de Dieu, nous savons qu’il y a quelque chose de faux. Ça ne sonne tout simplement pas juste! Jésus a dit: «Mes brebis entendent Ma voix, et elles ne suivront point un étranger.»

44     Je vous remercie d’avoir prié pour ce réveil de l’Angelus Temple. Ce temple ne peut contenir que cinq mille cinq cents personnes. Ils en ont laissé entrer six mille, et le chef du service des incendies a fermé les portes une heure et demie avant que j’arrive au temple. Et notre cher Seigneur Jésus a sauvé les perdus et a guéri les malades. C’était merveilleux.

45     Et j’ai rencontré notre sœur Hicks, qui autrefois était enseignante d’école du dimanche ici, avec ses enfants et son mari. J’ai aussi rencontré frère Ben Bryant, et tous les autres de ce tabernacle, qui sont venus dans l’ouest pour fraterniser là-bas. Quelle merveilleuse réunion c’était, et de tous les voir à nouveau.

46     Dans le 17e chapitre de Saint Matthieu, je veux simplement lire une portion du texte. Et puisse le Seigneur nous donner le contexte de la Parole.
    Six jours après, Jésus prit avec Lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et Il les conduisit à l’écart sur une haute montagne.
    Il fut transfiguré devant eux; Son visage resplendit comme le soleil, et Ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.
    Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, s’entretenant avec Lui.
    Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: «Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si Tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour Toi, une pour Moïse, et une pour Élie.
    Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui J’ai mis toute Mon affection: écoutez-Le!

47     Puisse le Seigneur ajouter Ses bénédictions à la lecture de Sa Parole.

48     Parfois Dieu rencontre les hommes dans leurs différents conseils. Dieu a toujours aimé s’entretenir avec les hommes. Et maintes fois on pourrait retracer dans l’Ancien Testament où Dieu s’est entretenu avec les hommes. Et Dieu rencontre les hommes sans se soucier du nombre. Une fois, Il en a rencontré cinq cents. Une autre fois, Il en a rencontré soixante-dix. Une autre fois encore, avec les douze. Et puis Il s’est retrouvé avec trois. Une autre fois, Il en a rencontré seulement un. Et, sans considérer le nombre, Dieu aime toujours s’entretenir avec les hommes.

49     Et bien que l’assemblée de ce matin ne soit pas aussi importante en nombre ou en dimension que le sont beaucoup de grandes cathédrales aujourd’hui, toutefois Dieu se plaira à nous rencontrer. Car Il a dit: «Si deux ou trois sont assemblés en Mon Nom, Je serai au milieu d’eux.» Deux ou trois assemblés en Mon Nom, Je serai au milieu de ces deux ou trois.

50     Et l’image que l’on pourrait en tirer maintenant, par le Saint-Esprit… On pourrait passer des heures à approfondir ce texte, oui, je pourrais même dire des semaines. Et il a été tourné et retourné durant des années, et la moitié de ce merveilleux texte n’a toutefois pas encore été découvert et ne le sera peut-être jamais.

51     Car la Parole de Dieu n’est pas comme la parole d’un homme; la parole d’un homme a une certaine signification, ou, son expression et l’heure qu’elle fut dite ont une certaine signification; mais la Parole de Dieu a une signification éternelle, comme elle se déploie à travers les âges. Chaque génération peut prendre la même Parole, parce qu’elle est inspirée, éternelle, elle dure à toujours, elle est une déclaration impérissable de Dieu. Si les apôtres l’ont lue dans leur âge, elle a signifié quelque chose pour eux. Si Wesley l’a lue dans son âge, ou Luther dans son âge, ou Calvin dans son âge; aussi de nos jours, elle est juste aussi vive et radieuse, et tout aussi efficace qu’elle l’a été pour eux, qu’au jour même où elle a été prononcée, parce que c’est la Parole de Dieu.

52     On dira: «Jean, viens à la maison, j’aimerais te voir.» C’est notre parole et ça veut simplement dire: Jean, viens à la maison…

53     Mais quand Dieu parle, c’est éternel. C’est soufflé du souffle même de l’immortel et éternel Créateur, Lui-même. Aussi, pour cette raison, il n’y a aucun moyen de découvrir la pleine signification de quelque expression de Dieu. C’est pour chaque âge et chaque génération.

54     Dans ce cas-ci, ce que nous avons devant nous, ce matin, c’est que Dieu était en train de parler à trois individus.

55     Maintenant, trois est le nombre choisi de Dieu pour la «perfection». Dieu en a choisi trois, et trois est le nombre de la perfection de Dieu. Sept est le nombre de «l’adoration». Cinquante est le nombre du «jubilé». Quarante est le nombre déterminant la «tentation». Et trois est le nombre qu’Il s’est choisi pour monter ce jour-là.

56     Donc, trois est le nombre de la perfection dans lequel Dieu est rendu parfait. L’unique vrai éternel Dieu est rendu parfait dans les trois dispensations de la manifestation de Sa Divinité: Père, Fils, Saint-Esprit. Cela ne veut pas dire qu’il y a trois différents Dieux individuels, mais il y a un Dieu unique représenté dans les trois. Dieu n’est pas trois; Dieu est un. Mais trois manifestations de Sa Divinité, signifiant que trois dispensations de temps sur la terre rendent parfait l’unique et véritable Dieu vivant.

57     Il apparut à Abraham dans le buisson ardent, et conduisit les enfants d’Israël dans le nom de Dieu le Père, qui était une Lumière au-dessus du tabernacle, et qui les conduisit dans leur voyage — Dieu le Père. Et ensuite, le Père, afin de réconcilier Dieu et l’homme…

58     Comme je le prêchais ici il n’y a pas longtemps, je crois que c’était la dernière fois que j’étais ici au tabernacle, sur l’Agneau et la Colombe, comment seul Dieu, personne d’autre ne pouvait le faire; Dieu dut venir sur terre et accomplir la tâche Lui-même. Et quand Il représenta Son Fils sous la forme d’un agneau, la plus douce de toutes les créatures, et qu’Il se représenta Lui-même sous la forme d’une colombe, le plus doux de tous les oiseaux qui volent dans le ciel, la raison pour laquelle Il fit cela, était de nous montrer que seule la douceur habitera avec la douceur, l’humilité habitera avec l’humilité. Cela doit aller de pair.

59     Un menuisier, ou un ébéniste, qui sait ce que c’est que de raccorder, que de fabriquer des rainures, ou des assemblages à rainure et à languette… Pour bien assembler les planches, il faut faire des rainures et des languettes; et quand on les assemble, elles sont si serrées l’une dans l’autre, qu’une fois trempées, elles enfleront jusqu’à ce que même l’air ne puisse pas passer.

60     Et quand le croyant et Dieu… Dieu est tellement parfait, qu’à travers le façonnement du croyant, quand ils viennent ensemble… Pierre a dit: «Repentez-vous, et soyez baptisés dans le Nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.» Voyez-vous, cela les rend si complets!

61     Alors Dieu descendit sous la forme d’une Colombe et se posa sur l’Agneau, et demeura dans l’Agneau, et ne quittait jamais l’Agneau, car ils étaient Un. C’est un des plus grands avènements que le monde ait jamais eu. Regardons à cela quelques instants. Je suis sorti du texte mais, les cieux et la terre se sont étreints l’un l’autre, Dieu et l’homme se sont réconciliés l’un à l’autre, les créatures qui volent dans le firmament et les bêtes qui errent dans les champs devinrent un, quand l’homme et Dieu ont été réconciliés l’un à l’autre, par l’Homme, le Seigneur Jésus-Christ. Quelle chose merveilleuse!

62     Afin de demeurer avec Dieu, restez doux. Dieu est doux. Afin de demeurer avec Dieu, restez avec l’amour. Dieu est amour. Restez doux. Ne soyez jamais indépendant. Confiez-vous toujours en Lui. N’utilisez jamais votre propre pensée; prenez Ses pensées. Que Ses pensées soient vos pensées. Et placez-les dans votre pensée charnelle, et répétez-les. Et dites: «Ô Dieu, enlève tous mes doutes, et laisse mes pensées être Tes pensées.» Et vous, qui êtes malades, faites cela pendant que nous prêchons. Prenez, chassez toute pensée de maladie. Prenez les pensées de guérison de Dieu, laissez-les devenir votre pensée.

63     La Bible a dit: «Que tout ce qui est vertueux et digne de louange soit l’objet de vos pensées.»

64     Dieu parlant aux trois. Maintenant, trois est une confirmation. Il prit avec Lui Pierre, la foi; Jacques, l’espérance; Jean, la charité. La foi, l’espérance et la charité: ces trois-là. Si vous pouvez avoir la foi, l’espérance et l’amour, vous êtes près du Royaume des cieux, alors — les trois grandes choses. Dieu prit ceux-ci comme une confirmation, car: «Que toute affaire se règle sur la déclaration de deux ou trois témoins.»

65     À nouveau, cela représentait le placement d’un fils. Dans l’Ancien Testament, quand un fils naissait dans une famille, il lui était donné un tuteur pour l’élever et pour s’en occuper. Le père était un homme très occupé aux affaires de son royaume. Et chaque petit royaume était appelé une maison.

66     La traduction King James dit ainsi dans Jean 14: «Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père.» Cela ne semble pas tout à fait correct à notre peuple occidental qui considère qu’une demeure et un royaume sont deux choses différentes. Mais aux jours où la Bible fut écrite, la demeure était dans la maison, car la maison représentait le royaume.

67     Et le père avait sur sa ferme plusieurs tenanciers, des douzaines un peu partout. Et quand un fils naissait, on lui donnait un tuteur, qui était une personne sélectionnée, instruite, humble, choisie, ami intime, faisant partie de son royaume. Le père n’aurait placé que ce genre de personne sur son fils.

68     Et combien le Père a placé le Tuteur approprié sur Ses fils, vous et moi. Un choix sélectionné, nul autre que le cœur et l’âme du Seigneur Jésus, pour nous élever dans l’admiration de Dieu.

69     Comme ce tuteur doit être bien choisi! Il se doit d’être un homme brillant, choisi, aimant le père, qui enseignera à l’enfant seulement les principes justes.

70     Et aujourd’hui, après que le Saint-Esprit soit venu, tout le reste semble être si secondaire. Les gens peuvent dire: «Les jours des mi-racles sont passés», mais laissez un homme qui est né de nouveau du Saint-Esprit venir une fois devant cela… Car Il n’enseigne que ce qui est réel, Il ne parle que du Père.

71     Pour enseigner à mon enfant, je préférerais avoir un homme qui ne connaît pas son ABC mais qui a le Saint-Esprit, que tous les professeurs du monde qui n’ont pas le Saint-Esprit. Car il ne parle que du Père. Voyez. Et le Saint-Esprit parle du Père. Alors cela enseignera l’enfant à «ne pas être emporté à tout vent de doctrine», mais à accepter et à croire les principes que le Père a établis.

72     C’est pour cela que la guérison divine devient si simple au vrai croyant, parce qu’il est enseigné par le Saint-Esprit à croire toutes choses. Comment pourrions-nous douter la Parole du Créateur?

73     Comment le monde est-il venu à l’existence? À quel endroit Dieu a-t-Il pris le matériel pour le faire? Vous êtes-vous déjà arrêté à y penser? Il a simplement parlé. Et, après tout, la création même qu’on a ici maintenant n’est rien de plus que la Parole de Dieu rendue manifeste. Pensez-y. Les arbres qui poussent, c’est la Parole de Dieu. Les montagnes qui atteignent les cieux et qui nous emmènent à… Si vous désirez voir la beauté, regardez vers les montagnes; et plus vous monterez dans la montagne, et plus ce sera pur et clair.

74     Là-haut dans les étendues glaciaires du nord de la Colombie-Britannique… Ici, on a les marécages; un peu plus en hauteur, l’eau reste plus pure, elle est plus bleue et plus pure, la forêt s’éclaircit. Toute la nature semble vouloir dire: Lève les yeux. Et tout au haut de ce majestueux glacier, qui est si lumineux, qu’il brille tout comme le soleil… Levez les yeux… Si vous désirez voir des choses réelles, pures et saines, regardez toujours vers le ciel. La montagne nous le fait remarquer. David a dit: «Je lève mes yeux vers les montagnes d’où me vient mon secours. Mon secours vient d’auprès de l’Éternel.»

75     Le tuteur dirige toujours l’enfant vers le père et se doit de croire le père. Aussi le tuteur est quelqu’un qui forme.

76     Ce matin, comme je regardais vers ma chère petite compagne, j’ai aussi vu mon fils piquer sa petite crise à la table, devant le petit déjeuner que sa mère avait fidèlement préparé; des œufs, et tout. Elle était en train de lui apprendre à manger avec une cuillère et il voulait prendre sa main gauche.

77     J’ai dit: «Quant à moi, laisse-lui prendre cette main-là.» Mais elle différait là-dessus. Elle savait que si elle le laissait faire, il serait soit ambidextre, soit gaucher, et ce n’est pas normal. Aussi, comme un bon entraîneur, elle lui a fait changer de main, même s’il n’aimait pas l’idée. Mais maman savait ce qui était le mieux.

78     Et souvent, Celui qui nous forme, le Saint-Esprit… on essaie d’agir, mais de la mauvaise façon. Et parfois cela nous blesse. On peut devoir rester sur un lit d’affliction quelquefois. Le docteur peut dire qu’il n’y a plus à espérer quelquefois. Mais c’est le Saint-Esprit qui est en train de nous enseigner à prendre notre main droite. Il sait ce qui est le mieux à faire. Il sait comment le Père voudrait que ce soit fait. Il est Celui qui forme.

79     Comme le petit Joseph refusait de se servir de cette main, la maman s’est saisit d’une baguette, à peu près longue comme ça, et elle l’a tapé sur le côté. Il a regardé dans ma direction. Mais, quoique je l’aime de tout mon cœur et que je mourrais librement pour lui, je sais toutefois que sa mère savait que c’était préférable ainsi. Aussi, j’ai dit: «Elle t’entraîne, fiston.»

80     Il nous faut ne pas trop chercher la sympathie. Nous devons suivre la formation prodigué par notre Père. Il sait ce qui est bon. Parfois, quand l’Évangile est prêché, on dira: «Ah, j’irai à mon église; eux, ils ne…» «Moi, je Le croirai comme ceci.» Voyez. Mais, rappelez-vous que le Saint-Esprit sait mieux que cela. Il sait comment vous entraîner. Parfois Il sort le bâton pour vous corriger. Vous devez vous rappeler que Dieu L’a fait entraîneur pour l’Église. Et Il aime le Père; et Il indiquera toujours le Père.

81     Lors de la formation de l’enfant, cela ne voulait pas dire que l’enfant… L’enfant est certainement l’enfant de son père, mais si c’était un enfant désobéissant, celui qui le formait allait toujours avoir de la difficulté avec lui. Toujours de travers. Et puis cette information devait être rapportée au père, à sa demande. «Comment mon fils progresse-t-il?»

82     Alors il se devait de dire: «Il ne va pas très bien.» Et, bien sûr, cela attristait le cœur du père.

83     Et cela L’attriste encore, quand le Saint-Esprit doit présenter un rapport sur nous devant Dieu. Quand nous devenons enfants de Dieu, nous devrions marcher de manière à être dignes de la vocation. Nous devrions marcher de manière à être dignes de tout ce que Dieu nous a recommandé de faire. Car le Saint-Esprit nous forme, Il instruit l’enfant.

84     Quand j’étais garçon, mon père était plutôt différent de ce que ces pères modernes sont de nos jours. Mon père croyait à ça, le fouet, et il ne manquait pas son coup. On s’en souvient encore; j’ai quarante-sept ans et je m’en souviens encore. Mais cela a porté du fruit. Cela m’a formé. Si je devais me rendre à sa tombe aujourd’hui et l’en ressusciter, la première chose que je ferais serait de lui donner une poignée de main et de le serrer contre moi pour cette bonne action qu’il a faite.

85     Si je me sens ainsi face à mon père terrestre, qu’en sera-t-il en ce jour-là, quand nous nous tiendrons en Sa Présence? Quand nous voyons des choses arriver pour notre bien, pour qu’Il puisse nous tailler un petit peu ici et nous former, et enlever les choses du monde pour que nous marchions comme des enfants humbles devant Lui, oh, cela peut sembler difficile au commencement, mais Dieu sait ce qu’Il est en train de faire. Certainement, Il sait ce qu’Il fait. Et Il… ensuite, comme le Saint-Esprit commence à amener la Parole…

86     Après cela, si l’enfant n’a pas été obéissant, à la maturité… quand il atteint l’âge de maturité, alors l’enfant reste un fils, bien sûr, mais il perd quelque chose.

87     C’est ici le point que je veux bien faire comprendre. Puisse le Saint-Esprit le mettre dans chacun de vos cœurs, croyants. Juste le fait d’être un croyant, — bien sûr, vous avez la Vie éternelle, Dieu l’a dit, — mais voudriez-vous entrer, comme l’a dit Job, juste par la peau des dents? Voudriez-vous venir devant le Père avec le talent qu’Il a donné à chacun de vous, comme ayant négligé de l’avoir utilisé, ou d’avoir laissé autre chose se tenir sur votre chemin? Vous laissez des petites choses sans importance, après tout, des petites chicanes, des comportements, des arguments, des différends face à l’église, prendre la douceur et la gentillesse de votre vie. Voudriez-vous vous tenir devant le Père comme cela? Non, j’en doute. Je ne crois pas que vous aimeriez cela. Et moi non plus.

88     Combien j’aimerais qu’Il dise: «C’était bien.» Pas par la peau des dents. Mais plutôt: «C’est bien, bon et fidèle serviteur; entre dans la joie du Seigneur, car tu as été fidèle en ce que tu avais à faire.»

89     Vous êtes peut-être une femme au foyer. Si vous l’êtes, Dieu a fait de vous une enseignante pour vos enfants. Sortez quelque chose de bien de cela. En dépit de ce que vous avez à faire, faites-le bien.

90     Remarquez: si l’enfant se révélait être vraiment digne des choses que possédait son père sur son royaume, et s’il avait été un enfant vraiment fidèle, alors le tuteur rapportait au père ce message: «Oh, ton fils…»

91     Oh, maintenant, c’est le message que j’aimerais porter au Père pour vous et moi. «Oh, Ton fils, toutes ses pensées sont sur Toi. Il essaie de Te plaire en tout ce qu’il fait. Il est à un tel point intéressé à Tes affaires, qu’il est difficile de l’arrêter.»

92     Je préférerais être juste un petit peu trop zélé pour le Royaume du Père, que de ne pas en avoir de zèle du tout. J’aimerais plutôt me surmener. Tout comme un prédicateur de l’Église du Christ m’a dit il n’y a pas longtemps: «Monsieur Branham, des deux, je préférerais m’user que de rouiller.» Et cela contient beaucoup de vérité. Je préférerais m’user et mourir à la tâche, comme le dit frère Neville, que de refuser de travailler. Vous ne pourriez rien faire de pire que de ne pas essayer. Accomplissons tout ce que nous pouvons avec ce qui nous incombe de faire. Et le Saint-Esprit, notre Tuteur, rapportera cela au Père.

93     Et maintenant, remarquez: Si l’enfant devenait vaillant, alors cela était rapporté au père. Oh! comme j’aime la Parole! Et à l’heure convenue, fixée par le père seul, l’enfant était… sa gloire et son honneur étaient manifestés devant le public. Le père tenait une cérémonie à son propre enfant, et l’emmenait sur les places publiques. Étant son propre fils, né dans sa propre maison, le fils était néanmoins placé positionnellement dans la famille pour hériter de tout ce que possédait le père. Vous voyez cela?

94     Aussi, si nous nous comportons bien, un jour glorieux nous deviendrons héritiers de toutes choses. Dieu, au jour qu’Il aura choisi, jugera tout homme par Jésus-Christ. Le temps viendra où Dieu distribuera les récompenses à ceux qui auront été fidèles; et le rejet pour ceux qui auront failli à être fidèles.

95     Juste avant l’ascension du Seigneur Jésus… Dieu étant en Lui, la Colombe conduisant l’Agneau (Il n’était pas venu accomplir Sa volonté, mais la volonté du Père qui L’avait envoyé), Il fut conduit par l’Esprit d’emmener Pierre, Jacques et Jean à cette montagne très élevée. J’aime cela!

96     Un autre point aussi, si vous voudriez m’excuser de prendre tout ce temps, mais je désirerais montrer à cet auditoire, ce matin, qu’il y avait une autre signification à ceci. Après qu’ils eurent quitter le lieu, en descendant de la montagne, la question fut posée: «Qui dit-on que Je suis, moi le Fils de l’homme?» Qui? Que disent les gens à Mon sujet? Comme Je suis avec vous et que Je me suis manifesté à vous, maintenant, que dit-on que Je suis, moi le Fils de l’homme?

97     Surveillez cela. Quelle belle représentation d’aujourd’hui! Après que vous ayez reçu Christ, après que vous ayez été rempli de l’Esprit, que disent les gens de vous alors? Que disent les gens de vous, quand vous ne pouvez pas contenir vos émotions, des larmes de joie coulant sur vos joues; quand vous ne pouvez pas garder les mains baissées en chantant les chants de Sion; quand vous ne pouvez garder le silence, et qu’en voyant le péché, vous leur parlez paisiblement et avec douceur? Que dit-on de cela? Que disent-ils de vous voir sur un lit, mourant, misérable, dépourvu, en phase terminale, et que vous demandez à un enfant de Dieu de se joindre à vous dans la prière pour votre rétablissement; et vous confessez vos fautes et déposez ces choses devant le Père, disant: «Père, pardonne-moi; maintenant j’accepte Christ comme mon guérisseur», et vous recouvrez la santé?
    «Que dit-on que Je suis, moi le Fils de l’homme?»

98     Je regarde cet auditoire et j’en reconnais quelques-uns d’entre vous qui, il y a des années, se mouraient misérablement du cancer, étant parvenus à leur dernière phase. D’autres étaient dans toutes sortes de conditions, aveugles; et Dieu, par Sa grâce, vous a guéris. Et comme vous avez donné votre vaillant témoignage face aux gens…
    «Que dit-on que Je suis, moi le Fils de l’homme?»

99     Que disent-ils de cela? Comme cela a changé depuis ce jour, aussi sombre que ça pouvait être. Quelques-uns diront: «C’est du fanatisme!» D’autres L’appelleront «Béelzébul». Un autre dira: « C’est de la télépathie mentale.» Certains diront: «C’est de l’excitation.» D’autres diront: «C’est du fanatisme.» D’autres diront encore: «C’est de l’émotion.»

100     «Mais que dites-vous que c’est? Que dites-vous de ceci?»

101     L’impétueux Pierre commettait habituellement des indiscrétions, mais cette fois-ci, il s’est contenu; il a dit: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Ce que les autres disent ne m’intéresse pas, moi je sais que Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.»

102     Écoutez, on pourrait passer beaucoup de temps là-dessus, mais continuons. Jésus dit: «Heureux…» Bien que les hommes vous maudissent, bien que les hommes se moquent de vous ou vous appellent «exaltés», ils peuvent vous traiter de tous les noms qu’il y a sous le soleil, mais Il a dit: «Heureux es-tu, Simon, fils de Jonas, ton père, …» On y arrive maintenant; êtes-vous prêts?

103     «… Car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela», tu n’as pas appris ceci par l’entremise d’un séminaire dogmatique, pas plus que par la déclaration d’une théologie d’homme; «la chair et le sang ne t’ont pas révélé ceci, mais c’est Mon Père qui est dans les cieux qui t’a révélé ceci.» Voyez-vous d’où cela vient? À travers le Tuteur, le Saint-Esprit a révélé ceci par révélation.

104     «Et moi Je te dis que tu es Pierre, une petite pierre. Je suis le grand Rocher, Je suis la Pierre angulaire. Toi tu es la petite pierre qui est placée sur Moi. Les constructeurs t’ont choisi. Tu ne t’es jamais choisi toi-même, les constructeurs t’ont choisi; les anges de Dieu, un soir, travaillant dans la carrière, t’en ont sorti, et tu t’es soumis à Moi. Et Je t’ai taillé à Ma manière. Je t’ai façonné comme Je voulais que tu le sois. J’ai fait la coupe, et tu t’es laissé tailler. Aussi, Je te place, en tant que petite pierre, pour t’ajuster à une autre pierre, pour guider cette pierre; et cette pierre-ci conduira cette autre pierre, et cette autre pierre. Et le mortier de l’amour vous liera ensemble, faisant le Fondement, ce que Je suis, pour vous ajuster à chaque pierre qui professe Mon Nom et qui reçoit cette révélation.»

105     «Et sur ce roc — la révélation de Dieu — (la pierre qui se laissera tailler par la révélation, sans riposter) Je bâtirai Mon Église, et toutes les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle.» Démontrant par ceci qu’assurément toutes les portes de l’enfer seront contre cela, mais ne prévaudront jamais.

106     Et puis-je prendre ce moment-ci pour vous dire ceci, mes amis, que l’Église entière du Dieu vivant est bâtie solennellement sur la révélation spirituelle du Seigneur Jésus-Christ. Peu importe combien instruit vous êtes, combien habile vous pouvez être, combien vous pensez bien connaître la Bible — Satan la connaît tout aussi bien que vous — cependant, c’est seulement par la révélation que Dieu, par le Saint-Esprit votre Tuteur, vous a révélé qu’Il vous sauve par Sa grâce.

107     S’Il vous révélait, ce matin, par la révélation, que c’est la fin de votre souffrance, que c’est la fin de votre maladie, tous les démons de tourment n’ébranleraient jamais cette fondation, même si tous les docteurs disaient que c’est faux. «Car sur cette pierre Je bâtirai Mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle.»

108     Bien qu’elles seront contre ceci, néanmoins, elles ne pourront pas prévaloir. «Car quand l’ennemi viendra comme un fleuve, l’Esprit de Dieu élèvera un étendard contre elle», à chaque fois. Vous le voyez? L’avez-vous saisi? Donc, Jésus s’étant révélé à Ses disciples…

109     Jetons un regard dans le Jardin d’Éden, lorsque Caïn apporta une offrande en adoration, tout comme l’avait fait Abel. Il adora; il donna de l’argent à l’église; il sacrifia; il fit tout son devoir religieux, dépassant l’offrande d’Abel en éclat, en beauté et en convenance. Il construisit un meilleur autel; il le rendit plus beau; il ajouta de l’éclat à son adoration. Vous pouvez voir que cette lignée agit encore parmi les fils d’Adam. Il ajouta de l’éclat à cela, par les produits des champs, et les grands lis. Et pas seulement cela, mais il adora. «Telle voie paraît droite à un homme, …» Mais ce qu’il fit, c’est qu’il adora par la connaissance. Il n’adora pas par révélation.

110     Et c’est possible. Saisissez ceci maintenant. Écoutez. Vous pouvez adorer par la connaissance. Vous pouvez vous rendre à l’église parce que vous savez devoir y aller, mais c’est d’adorer en vain que d’aller à l’église de cette manière-là. Mais quand quelque chose se produit au fond de votre cœur, cela vous fait aimer Dieu à un tel point que vous ne pouvez vous empêcher d’aller à l’église; c’est la révélation; Dieu révélant…

111     Ils n’avaient pas de Bible autrefois. Ils n’avaient même pas de papier ou de plaque d’ardoise avec quoi travailler. Ils n’avaient pas d’école pour s’instruire. Aussi, Abel, par révélation… il lui fut révélé par Dieu que ce n’était pas la beauté, ni les fruits des champs, ni les pommes, qui les avaient chassés hors du Jardin d’Éden, mais c’était le sang. Et cela lui fut révélé, et il alla s’emparer d’un agneau. Par révélation, il vit à l’avance la venue du juste Agneau. Il prit donc un agneau comme cela lui avait été révélé. Et par révélation l’offrit à Dieu, et fut accepté. L’Église entière est bâtie sur la révélation spirituelle. Comme c’est beau!

112     Maintenant, pour terminer… Ils étaient sur la montagne. Et Jésus, ayant été un Enfant obéissant, la chair, l’Agneau, a été conduite par le Saint-Esprit, Dieu agissant en Lui. «Je ne suis pas venu accomplir Ma volonté, mais la volonté de Celui qui M’a envoyé. Et Celui qui M’a envoyé, le Père qui M’a envoyé, est avec Moi. Et comme le Père m’a envoyé et est venu avec moi, moi aussi Je vous envoie.» Non seulement L’a-t-Il envoyé, mais Il est allé avec Lui.

113     Et Dieu n’instruit pas simplement un homme pour l’envoyer avec la déclaration d’une expérience de séminaire, mais s’il est équipé, Dieu va avec lui. «Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin de l’âge.»

114     Regardez, c’est si beau la façon dont la Parole se lie ensemble. Le Saint-Esprit scelle cela dans le cœur des gens par la révélation et l’amour du Seigneur Jésus. Surveillez attentivement.

115     Ensuite, après obéissance, «sur la déposition de deux ou trois témoins», les meilleurs témoins qui se sont tenus sur terre, l’amour… Pierre, Jacques et Jean: l’espérance, la foi, l’amour. Sur l’attestation de l’espérance, sur l’attestation de la foi, sur l’attestation de l’amour, Dieu plaça Son Fils, positionnellement, en public; de toutes les trois plus grandes manifestations (espérance, foi et amour) que le monde connaîtra jamais.

116     Et, là, comme le père autrefois prenait son fils et le revêtait d’une robe, et lui tenait une cérémonie, après cela, le nom du fils était tout aussi valable que celui du père: le fils devenait héritier de toutes choses.

117     Et Dieu a pris Christ sur le mont de la Transfiguration, sur le témoignage de l’espérance, la foi et l’amour, et L’a couvert d’une nuée. Et la Bible dit que Son vêtement resplendit comme le soleil, et qu’une Voix venue du ciel a dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé.»

118     Et Pierre est devenu tout excité, comme à l’accoutumée. C’était un homme des plus zélé. Je souhaiterais que nous soyons tous zélés, car souvent on peut dire de bonnes choses dans nos spontanéités. Mais Pierre était devenu tout enthousiasmé de ce qu’il voyait être en train de se produire. Dieu allait bientôt lui laisser avoir un témoignage, une fois au bas de la montagne. Ils étaient trois là, l’espérance, la foi et l’amour. Et il y en avait trois qui se tenaient là-haut sur la montagne. Ici, Pierre, Jacques et Jean; et se tenant là: Moïse, Élie et Christ, en confirmation de ces trois-ci. Ils regardèrent, et voici que se tenaient, en premier, Moïse, ensuite Élie, le prophète.

119     Et certaines gens nous demandent si on va se reconnaître une fois rendue là! Après qu’Élie et Moïse eurent été absents durant plusieurs centaines d’années, non seulement nous reconnaîtrons nous, mais nous reconnaîtrons ceux que nous n’avons jamais vus. Pierre, Jacques et Jean n’avaient jamais vu Moïse, et cependant, ils l’ont reconnu en un clin d’œil, quand ils se sont tenus dans l’ombre du Tout-Puissant. Qu’en sera-t-il quand nous nous tiendrons là? Je reconnaîtrai Sankey quand je le verrai, je reconnaîtrai sa voix, même si je ne l’ai jamais entendue; je reconnaîtrai Wesley; je reconnaîtrai Moody, Calvin, Knox. Nous les reconnaîtrons tous quand nous y parviendrons. Nous revêtirons un aspect différent de ce que nous sommes maintenant. Nous serons dans un état temporaire… ou dans un état glorifié; Pierre, Jacques et Jean l’étaient. Aussi, dans cette préfiguration, s’ils pouvaient reconnaître sans hésitation quelqu’un qu’ils n’avaient jamais vu de son vivant ou en peinture, quelqu’un qui s’en était allé depuis des centaines d’années, mais qu’en préfiguration ils purent reconnaître en un clin d’œil, sans hésiter, qu’en sera-t-il quand nous serons glorifiés, nous tenant dans Sa Présence? Nous reconnaîtrons-nous l’un l’autre? Certainement. Nous reconnaîtrons tout le monde. Un petit peu de l’infinité sera sur nous, tout comme Dieu est infini.
    Remarquez. (Je dois terminer.)

120     Comme ils regardaient… Pierre… Comme un vrai bon apprenti séminariste dirait: «Vous savez, je crois que toutes les églises sont correctes, […] … si vous êtes de croyance orthodoxe, ça ne fait rien, nous aurons les mahométans et les bouddhistes, et nous les mettrons tous ensemble.»

121     Pierre a dit: «Il est bon que nous soyons ici; bâtissons maintenant trois tabernacles. Nous bâtirons ici un séminaire pour Moïse; nous bâtirons un séminaire pour Élie; et tous ceux qui voudront adorer sous la loi, et ainsi de suite, pourront adorer.» Et là nous remarquons… Ils regardèrent… Pierre et les autres, surveillant Moïse… Moïse représentait la loi.

122     Dieu donna la loi aux enfants d’Israël parce qu’ils désiraient la loi. Ce n’est pas ce que Dieu voulait pour eux. C’était le choix des hommes. En Exode 19, ils ont dit: «Tu nous as donné quelque chose à faire pour gagner notre ciel.» En d’autres termes: «Nous suivrons une loi si Tu nous la donnes.» Mais cela n’a jamais été dans le plan de Dieu.

123     Il est préférable de cesser de planifier soi-même et de simplement utiliser Son plan. J’ai découvert que c’était beaucoup plus facile de prendre Son plan.

124     Là se tenait Moïse, la loi. Pierre dit: «Eh bien, quelqu’un d’entre nous garde la loi.» Maintenant, aucune chair n’est justifiée par la loi.

125     Aussi, après que la loi de Dieu s’eût tenue là, c’est Élie qui a été le prochain à s’y tenir. C’est dans cet ordre numérique qu’ils vinrent. Le suivant donc fut Élie, lequel est venu après Moïse. Et Élie représentait la justice de Dieu, les prophètes. Élie représentait à ce point Sa justice, qu’il a fait descendre le feu du ciel et tué les cinquante; et il représentait la justice de Dieu. Pierre voulait donc la loi de Dieu et la justice de Dieu.

126     Personne ne peut être sauvé par la loi. Et si vous commettez le mal, en transgressant la loi, il ne reste plus qu’une chose, et c’est la mort. C’est la justice de Dieu. Dieu l’exige. Sa juste loi doit faire justice.

127     Ensuite, pendant que Pierre parlait encore, lui qui voulait bâtir les tabernacles et demandait à Dieu s’il pouvait le faire, ils regardèrent à nouveau et ne virent que Jésus seul.

128     La loi avait failli. Ce matin, éloignons-nous de notre satisfaction de soi ou de quelque chose que nous avons fait. Je n’opte pas pour la loi. Je ne peux être jugé par la loi, car je suis contraire à la loi. Personne n’a gardé la loi, ils ne le pouvaient pas.

129     Pas plus que vous ne pourriez vous sauver vous-même, ou vous guérir vous-même. Et si la loi, par votre propre volonté humaine, si vous désiriez présenter cela dans le plan, alors il n’y a plus qu’une chose qu’exige la loi, c’est-à-dire que si vous la transgressez, elle devient votre juge. Et la justice c’est d’être condamné et perdu à jamais. Elle oblige un anéantissement total. Car celui qui pèche contre un seul commandement transgresse toute la loi; aussi, vous devez mourir. Mais Dieu, comme nous regardons à la loi de Dieu et à la justice de Dieu…

130     Regardons dans l’autre direction, regardez ici: là se tenait Jésus, représentant l’amour de Dieu. Pas la loi, pas la justice; mais en Lui s’accomplissait à la fois la loi et la justice. «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé.» On ne va plus réussir par nos propres moyens. Écoutez votre Tuteur. C’est pourquoi Pierre a pu dire: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.» La loi et la justice ont été accomplies en Christ; et c’est l’amour de Dieu pour la race humaine. L’amour de Dieu! «Dieu a tant aimé le monde!…

131     Dieu miséricordieux, comme je plaide pour cet auditoire, ce matin, nous ne plaidons pas en faveur de la loi, nous ne demandons aucunement la loi, nous ne voulons pas être jugé sur nos propres mérites. Je ne souhaite pas Ta justice, Seigneur, non; que Ton jugement ne s’abatte pas sur moi, non jamais, Seigneur, mais je plaide en faveur de Ta miséricorde.

132     Il dit: «Écoutez-Le.» Pourquoi devrais-je L’écouter? — Il est le seul à pouvoir donner le salut. Marie, Joseph, et tous les autres saints étaient de grandes gens, mais Lui seul, écoutez-Le, Il est le seul intercesseur, Il est le seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ.

133     Pourquoi est-ce que je L’écouterais? — La loi ne pourrait me donner la paix; Lui le peut. La justice ne pourrait rien m’apporter, à part la condamnation. Lui me donne la paix et la réconciliation. La loi pourrait me condamner, car si je tombe malade, la loi exige que j’aie les deux: les lois de la nature et la justice de Dieu, s’exerçant contre moi, je devrais en supporter les conséquences. Mais, ce matin, je détourne mes affections et mes regards de la loi et de la justice, pour regarder à l’amour de Dieu, qui m’a réconcilié à Lui à travers la grâce, et non à travers la loi et la justice. Mais, par la réconciliation, Il paya la rançon pour unir l’homme et Dieu, afin de les faire un.

134     Là-bas, en Suisse, il n’y a pas longtemps… Je vais clôturer sur cette remarque. À l’école, je suppose que l’on vous raconte encore cette histoire, qui ne devrait jamais être oubliée, bien qu’elle tende à l’être dans ce pays. Mais elle ne cessera jamais d’être remémorée là-bas en Suisse, où cela se passa. Vous souvenez-vous de cette lecture à l’école, où l’on parlait d’Arnold von Winkelried, ce grand héros de la Suisse? Si vous mentionniez son nom aujourd’hui, là dans les Alpes suisses, vous verriez leurs visages se colorer et les larmes couler sur leurs joues.

135     Il y a plusieurs années… Les Suisses sont un peuple paisible et affectueux. Ce sont des Allemands qui, dans les tout premiers siècles, s’affectionnèrent aux montagnes, où il n’y avait pas d’usine ou quoi que ce soit. Ils ont l’intelligence des Allemands… les Allemands croient être la race supérieure. C’est vrai, mais ils essaient par leur intelligence d’inventer une arme ou une bombe qui ira conquérir le monde entier; mais le Suisse est un homme paisible et aimant. Il ira plutôt chercher de quoi fabriquer des montres à ses voisins, et vivra paisiblement.

136     Donc, il y a plusieurs années de cela, là-haut dans les montagnes suisses, ils ont établi leur royaume, ou je devrais dire, leur gouvernement; ils n’étaient pas une nation militaire, mais une nation pacifique.

137     Et un jour, alors que les envahisseurs étaient en train de tout chambouler de ce qu’ils possédaient, rien, rien de ce qu’ils avaient construit… Ils roulèrent des pierres de la montagne, mais rien n’arrêtait l’ennemi. Et l’armée suisse reculait dans un champ au bas de cette montagne.

138     Et c’est si beau en Suisse; je les ai observés cultiver leurs terres et leurs basses terres; ensuite vient le bétail; dans le versant de la montagne, ce sont les moutons; et tout au sommet, ils élèvent les boucs.

139     Et comment ils font des tyroliennes, avec lesquelles ces Américains d’Hollywood ne pourront jamais se comparer; ils n’en font qu’une moquerie, et comment ils sonnent de la corne lors de trouble, pour que les voisins courent s’entraider dans le besoin. De nos jours, on l’utilise dans la musique de jazz, le rock’n’roll… oh, c’est si… quelle pollution!

140     Écoutez, mes amis, je vais reprendre la réflexion qu’a faite mon gérant: «Si Dieu n’envoie pas bientôt le jugement sur cette génération adultère, Il devra alors relever Sodome et Gomorrhe et s’excuser de les avoir brûlés.» C’est vrai. Certainement. Il est juste, et il est inévitable que Dieu doive le faire. Et pendant que la miséricorde nous ouvre tout grand les bras, courons nous y blottir.

141     Et là dans la montagne où la petite armée se munissait de ce qui lui tombait sous la main — des boucliers, des bâtons, des lames de scie, et ce qu’il y avait encore, des fourches — la grande armée étrangère, elle, avançait comme un solide mur de brique. Chaque homme était entraîné, armé de grandes lances, et ils approchaient, acculant la petite armée suisse contre la montagne. Ils étaient sans espoir. Tout ce qu’ils avaient tenté avait lamentablement échoué et rien ne pouvait plus les sauver.

142     Après un bout de temps, du milieu d’entre eux, a retenti le cri d’un homme, Arnold von Winkelried. Il est sorti des rangs, et a dit: «Mes frères, aujourd’hui je meurs pour la Suisse et pour sa liberté.» Il a ajouté: «Nous aimons notre terre et ce pour quoi nos pères ont combattu, et ce qu’ils souhaitaient que nous eussions. Et là, notre grande économie est en jeu. Aujourd’hui je donne librement ma vie pour la Suisse.» Il dit: «Là-bas, derrière la montagne, se trouve ma jolie maison; ma chère et tendre épouse et mes jeunes enfants attendent mon retour; mais je ne les reverrai jamais sur cette terre. Aujourd’hui je meurs pour la Suisse.»
    Ils ont dit: «Que vas-tu faire, Arnold von Winkelried?»

143     Il répondit: «Suivez-moi. Je briserai les rangs de l’armée. Je briserai leur garnison. Et à ce moment précis, vous prendrez ce que vous avez en main et combattrez du mieux que vous le pourrez. En bons guerriers, combattez avec ce que vous avez, du mieux que vous le pouvez.»

144     Comme il s’avançait peu à peu, il leva les bras et chercha l’endroit où se trouvait le plus grand nombre de lances. Et brandissant les mains en l’air, il s’écria: «Faites place à la liberté!» Et il courut vers ce mur de brique qui s’approchait, en criant: «Faites place à la liberté.» Il courut vers l’endroit le plus garni de lances et fit diriger les lances sur lui, et il mourut. Et les autres qui le suivaient avec ce qu’ils avaient… Cela créa une telle agitation que leurs rangs furent rompus. Tous étaient désorientés, ne sachant plus que faire. Et les Suisses s’introduisirent et remportèrent la victoire. La Suisse n’a jamais eu de guerre depuis. Ce sera longtemps commémoré en Suisse. Aussi longtemps que la Suisse sera, le souvenir d’Arnold von Winkelried y sera aussi.

145     C’est un acte d’héroïsme grandiose qui n’a pas encore été égalé, mais combien incomparable, juste une toute petite chose, comparée à ce jour où les fils d’Adam…

146     Quand la loi avait échoué et quand la justice des prophètes avait échoué, là où la loi était insuffisante et ne pouvait sauver par l’offrande d’un agneau — le sang et l’esprit de l’animal ne pouvant pas revenir — cela avait échoué, Satan était plus rusé que ça. Et bien que la justice de Dieu en eut fait périr cinquante par le feu, et que les prophètes eurent prévenu la terre des jugements, les hommes allaient inlassablement vers la perdition. Il ne restait plus d’espoir. Dieu avait donné la loi, Dieu avait envoyé les prophètes, et ils avaient tous échoué.
    Il n’y avait plus d’espoir pour l’humanité.

147     Un jour, du milieu des Royaumes de la gloire, est sorti le Fils de Dieu. Il a dit: «Aujourd’hui, J’irai libérer les fils d’Adam.» Et quand Il s’est tenu là, alors que tout espoir…

148     Le diable nous imposait la maladie et le péché, et nous devions avaler ça. La justice de la loi l’obligeait. Et si nous refusions la loi par laquelle nous sommes tous condamnés, alors c’est la justice seule qui s’appliquait. Il n’y avait pas moyen de s’en sortir, rien que nous puissions faire.

149     Il s’avança … l’Ange Lui dit: «Que feras-Tu?» Il est venu sur terre.

150     Il dit: «Chacun d’entre vous, fils d’Adam, prenez ce que Je vous donne pour combattre, et combattez autant que possible, du mieux que vous le pouvez.»

151     Il n’est jamais venu dans les endroits faciles, par la théologie, ou pour former des grands séminaires, ou pour construire des églises, mais Il est allé où les lances étaient les plus imposantes, là, dans la vallée de l’ombre de la mort. Et Il a pris la mort et la maladie dans Ses bras, sur Son sein, et a envoyé le Saint-Esprit au jour de la Pentecôte, pour Le mettre à notre portée, et a exigé de chaque fils d’Adam de combattre au meilleur de lui-même. Même si on se moquait de vous, même si on vous persécutait, même si on vous disait être des exaltés, et quoi encore, combattez du mieux que vous le pouvez, car la victoire est déjà assurée. Dieu soit loué! L’ennemi est mis en déroute; sa garnison est brisée. Et le grand Capitaine de notre salut marche devant, par le baptême du Saint-Esprit.

152     Oh, fils et filles d’Adam, pourquoi restez-vous assis ici jusqu’à ce que vous mourriez? Levons-nous et faisons quelque chose. Prenons ce que nous avons. Même s’il ne nous restait que nos lèvres mortelles, donnons gloire à Dieu, qu’Il soit loué pour notre salut!

153     Si vous êtes un pécheur, vous ne pourrez jamais vous sortir vous-même de la carrière de la terre, que si Dieu ne vous l’en tire de Son Évangile. Mais restez tranquille, et laissez Dieu vous tailler pour vous placer dans l’Édifice.

154     Si vous êtes malade, rappelez-vous que Jésus a tout conquis, à la fois la mort, l’enfer, la maladie, la tombe, et tout, quand Il est mort pour vous au Calvaire. Prenons ce que nous avons ce matin, et bataillons au meilleur de notre connaissance.

155     Tandis que nous avons nos têtes inclinées, en prière, je demanderais à la sœur de venir jouer au piano quelques bons hymnes.

156     Vous, gens raisonnables et sensés, appréciez-vous ce matin la mort de notre Seigneur Jésus? Vos églises n’y arriveront pas, aussi bonnes qu’elles soient. Vos écoles échoueront lamentablement, aussi bonnes qu’elles soient. Votre médecin échouera lamentablement, aussi bon qu’il soit. Mais, ce matin, détournons nos regards, détournons nos yeux des lois des églises et des dénominations, et du cabinet du médecin, aussi bons qu’ils soient tous, et écoutons cette Voix qui nous parvient de l’ombre qui nous couvre ce matin: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé; écoutez-Le.»

157     Cher Père Céleste, aussi humblement que des chrétiens peuvent s’approcher, nous venons au nom des perdus et de ceux qui sont dans le besoin. Prends ces mots, et, ô Toi Saint-Esprit qui conduit l’Église, mène Tes enfants à Dieu dès maintenant. Plusieurs peuvent avoir quitté le droit chemin et, depuis, ils ne marchent plus selon Dieu; ils se sont salis et noircis, leurs espoirs se sont éteints; mais puissent-ils regarder au Calvaire à nouveau, où Tu as enfermé les traits enflammés de cette ennemie qu’est la mort, de cette ennemie qu’est la maladie, de cette ennemie qu’est la tristesse, de cet ennemi du genre humain; là, Tu les as mis dans Ton sein et leur en a fermé l’accès. Et, ce matin, à travers cette ombre noire, nous entrevoyons notre demeure dans la Gloire.

158     Comme l’a dit von Winkelried: «Derrière la montagne est une maison; ils attendent mon retour, mais ils ne me reverront plus.»

159     Mais, Toi Jésus, Tu n’as jamais dit: «Ils ne me reverront plus», mais Tu as dit: «Dans la maison de Mon Père, il y a plusieurs demeures. Je vais vous en préparer une, et Je reviendrai et vous prendrai avec Moi.» Combien nous respectons la courageuse mort de Winkelried . Toutefois, il n’était qu’un mortel; il ne pouvait que mourir et tout laisser derrière. Mais Tu es venu pour mourir et racheter, et nous amener, non pas loin de nos bien-aimés, mais à nos bien-aimés; non pas loin de nos maisons, mais à notre Maison. Et fraie un chemin à travers les ténèbres de la mort, pour que nous voyions au delà de la vallée, où reposent les bénédictions de Dieu.

160     Cher Père, s’il y avait de Tes enfants que le souffle de Ton Évangile a extrait de la carrière de la vie et que Tu désirerais modeler et former, ce matin, et tailler, et libérer de leurs habitudes et de leurs mauvaises pensées, et de leurs commérages, et de leurs états rétrogrades, et que Tu voudrais placer à nouveau pour qu’ils prennent leur place dans l’Édifice, voudrais-Tu parler à leurs cœurs dès maintenant?

161     Pendant que nous avons nos têtes inclinées, y aurait-il un enfant ici qui se serait éloigné du chemin, ou qui ne serait encore jamais venu sur le chemin, mais vous sentez que maintenant vous aimeriez y être inclus, vous aimeriez être une pierre ajustée à l’Édifice de Dieu? Lèveriez-vous la main vers Christ, et dire: «Christ, retranche ma mondanité.»

162     Que Dieu Te bénisse, jeune homme, à l’arrière. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Dieu vous bénisse, ma sœur. Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre?

163     Avec vos têtes inclinées, comme nous nous attendons au Saint-Esprit, vous savez vous-même si vous avez négligé Dieu ou non? Avez-vous reculé quand votre grand Conquérant a dit: «Viens, suis-Moi; prends ta croix, renonce à toi-même, et viens après Moi. Je briserai les rangs de l’ennemi. Je briserai les rangs du péché. Je briserai les rangs de la maladie. Et tu Me suivras et combattras de ton mieux, car Je ferai une ouverture, et nos demeures seront préservées jusque dans la Vie éternelle»?

164     Êtes-vous un étranger face à Dieu? Levez simplement les mains; un… Dieu te bénisse, jeune homme. Quelqu’un d’autre qui n’a jamais levé les mains? Mais, levant les mains, dites: «Ne m’oublie pas, frère Branham, je veux désormais venir à Christ.» Dieu te bénisse, sœur.

165     Je veux maintenant venir à Christ, pour être taillé par Sa mécanique. Quelque chose, ce matin, a touché mon cœur, j’ai été ébranlé au fond de moi-même. Je m’étais retranché dans les habitudes du monde; la saleté et la boue de ce monde m’avaient recouvert; mais l’Évangile m’a dénudé et je me suis vu coupable devant Dieu, et je le reconnais. Et là, je veux que Dieu me prenne comme une pierre et me taille, et me donne de confesser le Seigneur Jésus et le Saint-Esprit, et me place dans Son Royaume. Je veux être mis à nu maintenant, et comme je serai découvert, je veux être taillé et placé dans Son Royaume.»
    Lèveriez-vous les mains vers Lui, avant de prier pour les pécheurs?

166     Très bien. Il y a quatre ou cinq mains qui se sont levées. Je prierai pour vous. Nous n’avons peut-être pas la manière de faire l’appel à l’autel, mais si vous vouliez attendre juste quelques instants, et après avoir prié pour les malades, je voudrais que vous vous avanciez aussi. Mais je vais prier pour vous tout de suite afin que Dieu vous accorde quelque chose de particulier quand vous vous approcherez.

167     Notre Père Céleste, il est écrit dans Ta Sainte Parole, selon les écrits de Ton scribe, saint Matthieu, au 5e chapitre, le 24e verset: «Celui qui écoute Mes Paroles et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»

168     Écoute l’humble et faible supplication de Ton serviteur pour chacun de ceux qui ont levé leurs mains. Tu as dit: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire.» Et Tu les as attirés, ce matin, et ils ont entendu, et ils ont levé leurs mains. «La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la Parole.» Je Te remercie pour eux, ce matin, et je prie aussi que Tu sanctifies chaque croyant, et que Tu remplisses du Saint-Esprit ceux qui ont un cœur affamé, qui se sont vidés du monde, ce matin, et qui désirent être taillés en une pierre qui s’ajustera à l’Édifice du Maître. Nous le demandons dans le Nom de Christ. Amen.

169     Ne vous sentez-vous pas simplement différents? Le Saint-Esprit ne se sert-Il pas de la Parole de Dieu comme d’une brosse à récurer, et ne rejette-t-Il pas au dehors les choses du monde? Ensuite vous vous sentez nouveau. Chantons ce glorieux hymne d’autrefois, juste une fois de plus, à la gloire de Dieu, Il y a une fontaine remplit de Sang, qui coule des veines d’Emmanuel. Tous ensemble maintenant. Très bien.
Il y a une fontaine remplie de Sang
Qui coule des veines d’Emmanuel;
Et les pécheurs qui s’y plongent
Sont lavés de leur culpabilité,
Sont lavés de leur culpabilité,
Sont lavés de leur culpabilité.
Et les pécheurs qui s’y plongent
Sont lavés de leur culpabilité

170     Je vais vous demander quelque chose, là-même. Combien sentent que leurs péchés sont tous sous le Sang? Lèveriez-vous la main? «Je crois que Dieu me pardonne et que je suis Son enfant?» Oh là là!
Le voleur moribond se réjouit de voir
Cette fontaine en son jour
Il se mourait. Il se réjouit de voir cette fontaine en son jour.
Et là, puis-je, bien que vil comme lui
Laver tous mes péchés.

171     Comme nous chantons ce couplet… ensuite quand nous entonnerons le refrain, j’aimerais que vous donniez la main à quelqu’un d’assis près de vous, et lui disiez: «Que Dieu Te bénisse, frère chrétien, sœur chrétienne», peu importe qui c’est. Allons, chantons au Seigneur. Levons d’abord nos mains si nous le pouvons, et chantons… le voleur moribond… Maintenant le refrain, ensuite donnons-nous la main.
Le voleur moribond se réjouit de voir
    Père, maintenant nous T’adorons.
Cette fontaine en son jour
Et là, puis-je, bien que vil comme lui,
Laver tous mes péchés,
Laver tous mes péchés,
Laver tous mes péchés,
    Maintenant, donnez-vous la main.
Et là, puis-je, bien que vil comme lui,
Laver tous mes péchés.

172     Comme nous sommes heureux, en tant que chrétiens, en tant que citoyens du Royaume, que Dieu nous ait lavés de tous nos péchés et nous ait fait de nouvelles créatures en Christ Jésus. Êtes-vous heureux du Seigneur? [Amen] Merveilleux!

173     N’oubliez pas, mes amis, que d’autres services se tiendront à nouveau ici ce soir. Dieu vous bénisse.

174     J’ai pris un petit peu plus de temps ce matin que ce que j’avais envisagé. J’ai un rendez-vous tout de suite après la réunion. Et je vais rencontrer quelques-uns d’entre vous, chers amis. Je me demande s’il serait possible de remettre cela à plus tard, quand je reviendrai pour les services du soir. Parce que j’avais cru pouvoir terminer pour onze heures, et là on a… Combien s’attendaient à ce qu’on prie pour eux? Laissez-moi voir votre main? Voilà, des mains levées partout. Tout un auditoire pour lequel prier.

175     Je vous ai parlé de ce luthérien qui m’a écrit pour me condamner. Il disait: «Un homme qui prêche aux gens …?… et raconte que le diable ne peut pas guérir…», et ainsi de suite. Et je lui ai répondu aussi gentiment que je le pouvais.

176     Il m’a réécrit, en disant: «J’aimerais vous rencontrer à la convention des Hommes d’Affaires.»

177     Donc, j’ai demandé à frère Moore s’il lui donnerait sa chance. Il m’a répondu que oui.

178     Aussi m’ont-ils convié au séminaire luthérien où étaient réunis tous leurs étudiants et leurs enseignants. Lui en était le doyen. Il s’est assis à mes côtés, et on a dîné ensemble. Ils sont Allemands. Ils avaient donc préparé un grand dîner; et les dames nous servaient, et ainsi de suite. Après le repas, ce doyen luthérien du collège luthérien s’est levé, et a dit: «Frère Branham, je vous ai fait venir ici dans un seul but, c’est que nous voulons recevoir Dieu dans le baptême du Saint-Esprit.» Je l’ai regardé, et puis j’ai regardé frère Moore, et frère Moore m’a regardé. Il a dit: «Je vous ai critiqué, mais j’en suis navré. Frère Branham, vous avez raison, et je vous demande de me pardonner. Voyez, nous voudrions le baptême du Saint-Esprit. Nous avons vu des gens faire basculer des chaises ou déchirer des choses, mais nous voulons le réel Saint-Esprit.»

179     J’ai dit: «Croyez-vous?» J’ai demandé: «Qu’est-ce que le séminaire luthérien… qu’est-ce que la dénomination luthérienne…?»

180     Il a répondu: «Ce n’est pas ce que veut la dénomination luthérienne; nous voulons Christ.»

181     Et Bob Schuler, l’éditeur du Christian Herald, et les autres, venaient juste de recevoir le Saint-Esprit; un ami intime de Billy, et tous les autres. Ces frères ont soif du Saint-Esprit.
    Il avait dit: «Est-ce pour les luthériens?»
    Je lui ai répondu: «C’est pour “celui qui veut, qu’il vienne”.»
    Il a dit: «Comment pouvons-nous Le recevoir?»
    J’ai répondu: «Êtes-vous réellement sincères?

182     Il a dit: «Oui, frère Branham, du fond du cœur.»
    J’ai dit: «Et vous, les étudiants?»

183     Chaque main s’est levée, et les larmes coulaient sur leurs joues. — «Nous voulons Jésus.»

184     J’ai dit: «Poussez vos assiettes. Prenez vos bancs et pressez-les contre le mur.» Chacun le fit, tout partout. J’ai dit: «Maintenant, agenouillez-vous, le visage vers le mur, et commencez à demander à Dieu le Saint-Esprit…» Frère Moore se tenait là et priait. Moi, je suis allé imposer les mains sur chacun d’eux. Et les soixante-douze étudiants et le doyen ont reçu le baptême du Saint-Esprit. Maintenant ils sont en train d’ébranler le pays par des miracles et des actions de Dieu. Ils ont les services de guérison et tout — le séminaire luthérien.

185     Oh, je pourrais chanter à cœur joie! Pourquoi? Quand vous êtes affamé et assoiffé!…

186     Cette pauvre petite femme étendue-là, mourante du cancer, certainement qu’elle est affamée et assoiffée de Dieu pour qu’Il la guérisse. Et il y en a beaucoup d’assis ici qui souffre de troubles cardiaques. Eh oui. Vos jours sont comptés si Dieu ne vous guérit pas. Plusieurs ont diverses indispositions, vraiment encombrantes. Mais, les amis, ne regardez pas à la justice; vous ne pourriez acheter la justice. Ne regardez pas à la loi; car la loi ne peut être observé. Mais regardez à Jésus seulement, car Il est Celui qui vous a rachetés. Et, par la foi en Son Nom, vous pouvez être renouvelés, ce matin.

187     Et si Dieu peut envoyer soixante-dix prédicateurs luthériens prêcher l’Évangile, avec le baptême du… en imposant les mains… Jésus a dit, quand Il nous a donné nos combats… Tout comme von Winkelried a dit de combattre avec les moyens du bord, voici ce qu’Il dit: «Ces miracles accompagneront ceux qui auront cru; en Mon Nom, ils chasseront les mauvais esprits, ou les démons; ils parleront de nouvelles langues; s’ils étaient mordus par des serpents, cela ne leur ferait pas de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.»

188     Et regardez à l’importante coupe, à travers le monde maintenant, l’Évangile poursuit son chemin. Les fils d’Adam, qui s’en sont remis à la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, sont en train de combattre de pied ferme et de s’ouvrir un chemin à travers l’ennemi. Et nous en prenons juste comme nous le pouvons.

189     Et c’est autant pour vous, ce matin, qui bénéficiez d’une bonne santé; rappelez-vous de ceux-ci comme nous prions pour eux.

190     Je demanderais que les malades défilent de ce côté-ci, à ma droite. Et si les anciens voulaient bien venir les aider… Je demanderais aux ministres de l’Évangile de se tenir tout près, ici, et de prier.

191     Et si vous le pouvez, ne quittez pas la place. Nous ferons un autre appel à l’autel dans quelques minutes, dès qu’on le pourra. Les services ne se termineront pas avec ce service de guérison.

192     Donc, venez par ce côté-ci. Nous allons demander à frère Neville, notre bien-aimé cher frère, de faire comme nous procédons habituellement.
Crois seulement, crois seulement
Tout est possible, crois seulement
Crois seulement…

193     Regardez à Jésus. Les médecins ont échoué. Et tout le reste a échoué. Mais, «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé; écoutez-Le!» Qu’a-t-Il dit? Il a dit: «Écoutez-Le!» Qu’a-t-Il dit?… qu’a-t-Il dit? «Crois seulement» Pourquoi? «Tout est possible.»
Ne crains pas, petit troupeau
De la croix jusqu’au Trône    
… à la vie, Il vint pour les Siens
Tout pouvoir sur la terre
Tout pouvoir dans le ciel
Lui est donné, pour le troupeau de Son amour.

194     Tout pouvoir, pour la maladie et tout, Lui est donné. Écoutez-Le! Croyez seulement!

195     Quand tout a échoué, le médecin et toutes les autres choses, qu’a-t-Il dit: «Crois seulement.»

196     … des centaines, je crois. Quelques-uns s’approchent dans des chaises roulantes. Une personne ici sur une civière, à l’article de la mort.

197     Vos bien-aimés chirurgiens, ceux qui incisent le corps, l’anatomie, et l’auscultent selon leur science pour tenter de sauver une vie; mais souvent ils échouent.

198     Nous sommes bien heureux que cette Nuée resplendissante de gloire, suspendue au-dessus de Lui, ait dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé.» Quand on a failli d’observer la loi et la justice, alors Dieu dit: «Écoutez-Le.» Et qu’a-t-Il dit: «Tout est possible, si vous pouvez seulement croire.»
    Viens au secours de notre incrédulité.

199     Et, en tant que ministres de l’Évangile, nous allons maintenant oindre les malades et leur imposer les mains, tandis que le peuple consacré de ce tabernacle se joint à nous dans la prière. Dieu, bénis nos efforts, et guéris les malades. Nous le demandons dans le Nom de Jésus.

200     Avec nos têtes inclinées, dans un esprit de prière, tandis que la congrégation chante doucement Crois seulement, frère Neville oindra et j’imposera les mains aux malades.

201     Cher Père Céleste, ravivé de derrière l’estrade où je me tiens entre la vie et la mort, entre le pécheur et le jugement …?… les dirigeant à la porte de sortie, je chasse cela derrière eux maintenant, et impose les mains à cette femme malade. Et comme les bien-aimés sont ici, la regardant, rien ne saurait venir à l’aide, si ce n’est Toi. Je lui impose les mains comme Tu l’as ordonné…

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