Imitation du christianisme

Date: 57-0120M | La durée est de: 1 heure 53 minutes | La traduction: MS
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1     Merci, Frère Neville. Il paraît que le trio Neville est l'un des meilleurs trios du pays. Bien sûr, c'est exact. C'est exact. [Frère Neville dit: «J'en doute.» Frère Branham et l'assemblée rient. – N.D.É.]

2     Et combien ont entendu l'émission d'hier? Je suis un vieux prédicateur, j'ai plus de vingt ans d'expérience, et j'ai entendu beaucoup de prédications. Mais je crois que l'une des prédications les plus de circonstance que j'aie entendu, par rapport au jour où nous vivons, je l'ai entendue hier, de la bouche de notre pasteur, Frère Neville. Ceux d'entre vous qui ont manqué ça, vous avez manqué un grand trésor. C'était quelque chose qui me tenait beaucoup à cœur. Et, pendant que mon épouse faisait la vaisselle...

3     Junie, je l'aidais, alors il n'y a pas de mal à ça. Delores te la fait faire aussi, alors... [Frère Branham rit. – N.D.É.]

4     Pendant que je l'aidais à faire la vaisselle, nous n'avons pas pu nous empêcher de nous arrêter tous les deux, simplement pour–pour constater tous les deux combien le Seigneur utilisait notre frère, et, au cours de ce message d'hier à la radio. S'il m'a jamais été donné d'entendre un chef-d’œuvre extraordinaire, celui-là en était bien un. Et j'étais si content de savoir que–que celui que le Seigneur utilisait pour apporter ce message, j'étais associé avec lui dans l’œuvre du Seigneur. Alors, et le quatuor, ou le trio, hier, ils ont été absolument formidables; et ils le sont toujours, et notre pasteur aussi. Et nous apprécions ça de tout notre cœur. Nous prions Dieu de continuer à être avec notre frère et à lui accorder ces messages puissants, à la fois dans les chants et dans la Parole, alors que le temps poursuivra sa marche.

5     Et maintenant, là, à cause de vos prières, de ce que–de ce que vous avez prié pour nous pendant que nous étions sur le champ de travail, le Seigneur a béni abondamment, d'une façon glorieuse. Et nous sommes très heureux de vous l'annoncer, que notre Sauveur a fait beaucoup de choses pendant les réunions; Il a sauvé des âmes, et–et la foi des gens a rempli la condition requise pour recevoir la puissance de guérison de Dieu, et ils ont été guéris.

6     Et maintenant que nous avons encore avancé d'un cran, maintenant nous repartons encore, nous nous lançons de nouveau sur le champ de mission cette semaine, à Lima, dans l'Ohio, chez les baptistes, et certainement que nous tenons à vos prières, pour–pour la série de réunions de cette semaine, à Lima.

7     Ensuite, après celle-là, nous reviendrons pour aller à Evansville, dans l'Indiana, pour une seule soirée, et c'est celle du trois février, chez les Hommes d'Affaires Chrétiens. Ils ont mis sur pied un nouveau chapitre, et je dois y prêcher le matin. Et puis, le soir, s'il ne neige pas ou qu'il ne fait pas mauvais et que je puisse rentrer, eh bien, je dois rester pour la réunion du soir. Sinon, je serai ici au tabernacle ce soir-là, si le Seigneur le veut, le trois février.

8     Ensuite, du dix au dix-sept, ce sera à Minneapolis. Et le seize, le matin du seize, ce sera le petit déjeuner des Hommes d'Affaires Chrétiens. Alors, nous–nous prévoyons passer des moments bénis à ce–à ce petit déjeuner, à ce petit déjeuner, et aussi aux réunions.

9     Nous revenons ensuite pour aller à Shreveport; et après, à Phœnix, en Arizona, au Madison Square Garden. Et là ce sera avec la collaboration entière de tous les ministres de l'association de la vallée de Maricopa, au beau grand Madison Square Garden, à Phœnix, là-bas, que nous aurons les réunions.

10     Et puis, de là nous irons dans la vallée de San Fernando, chez Frère Espinoza, avec tous les Mexicains. Et de là nous nous rendrons à un lac (le nom m'échappe), le lac Clear, pour trois soirs là-bas. Après quoi nous continuerons à Oakland, à la belle grande salle municipale, qui contient presque dix mille places assises, et c'est l'association pastorale de Twin City qui parrainera la série de réunions. Nous remercions Dieu pour ça, et nous prions qu'Il répande abondamment Sa bénédiction sur nous.

11     Une note de mon secrétaire, un instant. Vous voyez, il faut que je la mette à une certaine distance de moi. Je... Très bien. Oui, c'est quelqu'un qui veut me voir après la réunion. Des frères dans le ministère qui sont ici, les frères Martin. Très bien, frère, nous nous verrons tout de suite après la réunion, dans le bureau des diacres.

12     J'aime la Parole, parce que la Parole est la Vérité de Dieu. Et hier, je parlais à mon... notre Frère Cox, et à Sœur Cox. Et je pense que Frère... Oui, il est ici ce matin, et je ne sais pas si Sœur Cox est ici ou pas. Toujours est-il que nous discutions de choses en rapport avec la vie chrétienne, comme le font généralement les chrétiens quand ils se rencontrent. Et au cours de cette discussion, il a été question de ceux qui parlent de, contre d'autres concitoyens du Royaume. En effet, c'est ce que nous entendons parfois à la radio, on démolit carrément l'autre, et on nomme les gens, et–et on dit d'eux qu'ils ne sont pas chrétiens, et tout. Ça, c'est tout simplement enfantin. Voilà tout. Ce sont des enfants, simplement. Nous devrions être des adultes. C'est vrai. Et, donc, des adultes, ça ne parle pas comme ça. Nous...

13     Mais nous parlions, et, Frère Cox et moi. Et j'ai dit: «Eh bien, moi, j'ai pris la ferme décision dans mon cœur, de prêcher contre le péché, seulement contre le péché. Je le dénonce, et c'est tout. Quant à savoir à qui c'est–c'est–c'est destiné, c'est Dieu qui peut–peut diriger cela où ça doit aller.

14     Il y avait un petit–petit garçon, une fois, dans le sud, dont on–on racontait qu'il s'était agenouillé au milieu d'un rang qu'il venait de labourer. Et un–un membre du clergé qui passait par là a entendu ce petit garçon qui récitait l'alphabet: «A, B, C, D», et ainsi de suite; et comme il était à genoux, le membre du clergé était fort troublé. Donc, il a entendu ce petit garçon réciter l'alphabet, et dire ensuite: «Amen.»

15     Et, comme il se relevait, eh bien, le membre du clergé lui a parlé, il a dit: «Fiston, je suis un... le serviteur du Seigneur. Je t'ai entendu prier, mais tu ne faisais que réciter l'alphabet. Et je–je ne comprends pas pourquoi tu ne faisais que réciter l'alphabet.»

16     Il a dit: «Monsieur, je–je ne sais pas prier.» Il a dit: «Je–je n'ai jamais prié. Mais ma mère et mon père qui sont déjà partis au Ciel, eux, ils priaient.» Et il a dit: «Maman, je... elle est morte quand j'étais tout petit garçon. Mais je me rappelle l'avoir entendue, quand elle avait des problèmes, elle s'adressait au Seigneur, elle priait. Et j'étais tellement jeune quand elle est morte, qu'elle n'a pas pu m'apprendre à prier. Et on m'a placé sous la responsabilité d'une personne méchante, qui me bat et me maltraite. Et je–je... pensais qu'après avoir appris mon alphabet, peut-être que si je prenais tous les–les mots, que je récitais toutes les lettres, qu'Il serait peut-être capable de les assembler pour comprendre ce que j'ai voulu dire.»

17     Voilà une prière remplie de sincérité. Bien sûr qu'Il serait capable de les assembler. Ce n'est pas notre manière de prier, ce qui sort de nos lèvres, mais c'est notre motif, dans notre cœur, que Dieu entend. Parfois Il n'entend pas nos lèvres, Il entend notre intention, ce qu'il y a dans notre cœur, notre motif.

18     Et ainsi, donc, hier, j'ai été très frappé de voir ce qu'il en est de cette époque, et, comme nous sommes au tabernacle, je pourrais peut-être exprimer certaines choses dont j'ai pensé qu'elles pourraient vous aider, ou vous être utiles. Et s'il m'arrivait de dire quelque chose qui ne soit pas gentil, je–je ne voudrais certainement pas le faire exprès, si c'était en opposition avec la croyance de quelqu'un. Mais si je l'exprimais, ce serait seulement par–par amour, et ce que je voudrais, peut-être, c'est de redresser la chose. Par exemple, les gens qui ne croient pas à la guérison Divine, et tout. Et si vous, vous n'y croyiez pas, eh bien, je... et que je dise que moi, j'y crois, ce–ce ne serait pas pour chercher à me disputer avec vous, mais pour chercher à l'exprimer aux–aux gens qui, eux, y croient; si vous comprenez ce que je veux dire.

19     Maintenant, je prie que Dieu comprenne, et je sais qu'Il comprend. Il comprend, ça, nous le savons. Maintenant, je parlais à un homme très instruit, du Canada. Et, comme nous le savons, les Canadiens sont... Si vous en connaissez, si vous avez déjà eu un contact personnel avec eux, ce sont des érudits, très profonds, la plupart d'entre eux. Et, là-bas, ils n'ont pas les problèmes que nous avons ici. Et, alors, j'ai trouvé que cet homme, qui n'était pourtant pas beaucoup plus âgé que moi, il a probablement cinquante ans, il avait les cheveux tout gris, et sa moustache était grise, mais, pourtant, il n'avait pas plus de cinquante ans. Je lui ai dit: «Mon frère,» quand il est venu à la–la chambre où je logeais. Le pasteur d'une–d'une église, je lui ai dit... je l'ai regardé.

20     Il y a seulement quelques années, à Saskatoon, nous avions eu une glorieuse réunion ensemble au grand stade, alors que je commençais juste à faire des réunions d'évangélisation, et il avait les cheveux noirs, sa moustache était noire. Et il était... avait deux filles, encore jeunes, et maintenant, elles sont mariées et elles ont des enfants.
    Et alors, je me suis dit, dans mon cœur: «Oh, qu'est-ce qui s'est passé?»

21     Il a dit: «Frère Branham, il y a environ deux ans, j'avais un peu pensé que le Seigneur m'appelait à aller aux États-Unis, pour–pour y travailler.» Il a dit: «Je suis allé sur la Côte Ouest, et j'ai collaboré à une certaine émission qui est diffusée à l'échelle nationale.» Et il a dit: «Quand j'ai vu la malhonnêteté, qu'ils utilisaient tellement mal l'argent qui leur était envoyé,» il a dit, «je ne pouvais tout simplement pas, comme chrétien, rester là plus longtemps. Je suis parti. Et j'ai collaboré à une autre.» Et, il a dit: «C'était tomber d'un mal dans un pire.» Et il a dit: «Alors, j'ai tout simplement continué, et j'ai découvert tant de choses,» et il a dit, «de voir la faiblesse de la chaire américaine!»

22     J'ai dit: «Frère, c'est vrai. Nous n'avons pas de classe moyenne ici, pour ainsi dire. Nous–nous avons, soit les gens qui sont très froids, très formalistes et indifférents, ou ceux qui sont fanatiques à l'extrême. Et nous n'avons pas de terrain entre les deux.» J'ai dit: «C'est–c'est dommage.»

23     Il a dit: «Ensuite je suis venu ici.» Et il a dit: «Frère Branham, dès que je suis arrivé et que j'ai apporté mon premier message, j'ai vu que tout ce qu'on faisait, c'était de taper sur le piano, et de renverser les chaises. Et,» il a dit, «alors, j'ai commencé à me poser des questions.» Il a dit: «Et, au milieu de tout ça, j'ai essayé de prêcher l'Évangile, avec la Parole, simplement. Et à ce moment-là,» il a dit, «je... Quelque chose s'est passé, et, au bout d'un moment, le Seigneur m'a permis de me frayer un passage jusqu'à l'onction, et Il a amené... Le Saint-Esprit est venu parmi nous, dans l'amour. Et la paix de Dieu a commencé à envahir le bâtiment.»

24     Et il a dit: «Alors j'ai dit: ‘Maintenant le Saint-Esprit est ici, nous allons maintenant adorer le Seigneur et concentrer nos vies sur Dieu.’»

25     Il a dit: «Et là, un petit jeunot, qui n'avait pas assez de sagesse, ou tout juste assez, pour entrer par la porte, arrive à la chaire en courant. Il disait: ‘Amen, prédicateur! C'est exact. Regardez, l'huile a coulé de mes mains toute la matinée. Alléluia! Que les gens s'avancent, et je vais prendre de cette huile d'onction pour la guérison.’»

26     Il a dit: «Frère Branham, je lui ai dit: ‘Fiston, trouve-toi un siège et assieds-toi.’»

27     Et il a dit: «Savez-vous ce qui est arrivé? L'ancien qui présidait la réunion m'a dit: ‘Vous, trouvez-vous un siège et asseyez-vous.’»

28     Il a dit: «Comment arriverons-nous jamais à... Comment pouvez-vous, comment des prédicateurs qui essaient de garder leur position entre les deux côtés fanatiques peuvent-ils faire le contrepoids?»
    J'ai dit: «C'est seulement la grâce de Dieu.» Oh, quelle position!

29     Et cet homme a fondu en larmes, les mains sur son visage, il en a tant versé, mon épouse et moi étions là, que les larmes tombaient sur sa jambe de pantalon. Il a dit: «Frère Branham, je rentre à Saskatoon, pour sortir de ce tas de mauvais esprits.»

30     J'ai dit: «C'est vrai. Les groupes intellectuels, de la haute société américaine, maintenant ils sont tellement contre l'autre groupe. Et l'autre groupe s'est précipité dans le fantastique, au point que le véritable Évangile, on a peine à trouver un endroit où on peut l'aborder, et où il aurait la prééminence.»

31     Mais, et, en partant de la maison, je parlais à Frère Cox, en chemin. Il n'est au courant de rien, il est assis là. En chemin, je disais: «Seigneur, comme c'est vrai! Et comme ça a été difficile d'essayer d'apporter le véritable Évangile aux gens, en tirant sur les deux côtés, tout en essayant de rester au milieu du chemin, et nous avons lutté pour ça depuis l'heure où la pierre angulaire a été posée. Voyez? Maintenant, et...

32     J'ai dit: «Et ces Américains, ici? Qu'est-ce qui va leur arriver?» Et c'est comme si Quelque Chose avait dit, m'avait parlé, simplement, et avait dit: «Toi, qu'est-ce que tu fais? Que t'importe? Toi, suis-Moi.»

33     Et alors la vision m'est revenue à l'esprit; le jour où j'ai posé la pierre angulaire. En revenant chez nous, je citais cela à mon épouse. Combien se rappellent la vision qu'il y a eu le matin de la pierre angulaire? Elle est là, dans la pierre angulaire en ce moment, il y a trente-trois ans de ça, je pense. Et c'était...

34     J'étais juste de l'autre côté de la rue ici, je venais de me réveiller un matin vers sept heures, c'était en juin, quand la pierre angulaire a été posée, je crois, ou en juillet. Et ce matin-là, je regardais dehors, vers le soleil levant, l'est, je louais le Seigneur, parce que c'était le moment où le tabernacle allait être... où la pierre angulaire allait être posée. M. Marcum et les autres étaient venus, et un grand nombre de personnes avaient creusé les fondations, et tout le reste. Et je devais poser la pierre angulaire. Nous avons les photos de ça, et tout. Et chacun devait mettre un petit souvenir dans la pierre angulaire, et même les catholiques, en passant, ils laissaient tomber ce qu'ils avaient, leurs petits chapelets, et tout, dans la pierre angulaire.

35     Toujours est-il que ce matin-là, le Saint-Esprit m'a dit, pendant que j'étais étendu là, je... À cette époque-là, je n'appelais pas ça une vision. Je disais simplement que c'était une transe. Alors j'ai eu une vision, qui m'a parlé, il m'a été dit que mon travail se ferait entre les deux branches des pentecôtistes, les trinitaires et les unitaires, et il y avait un espace vide à remplir de chacun des côtés. Je ne les ai pas mélangées. J'ai simplement cassé une branche de chaque arbre, et je les ai plantées. Et les grands arbres se sont élevés dans le ciel, ils poussaient rapidement, et leurs fruits tombaient par terre, ils étaient délicieux. J'en mangeais. Et la croix, qui se trouvait juste devant moi, était recouverte de fruits.

36     Et alors, quand je suis arrivé là, le Saint-Esprit est descendu, du haut des arbres Il a dit, dans une secousse et un mugissement, Il a dit: «Fais l’œuvre d'un évangéliste.» Il a dit: «Quand tu reviendras à toi, lis II Timothée 4.» Il a dit: «Fais l’œuvre d'un évangéliste. Ceci n'est pas ton tabernacle.» Alors j'ai dit: «Où...» Et j'ai vu le tabernacle, tel qu'il est aujourd'hui.
    J'ai dit: «Où est mon tabernacle?»

37     Et Il m'a placé sous le beau ciel bleu. Il a dit: «Fais l’œuvre d'un évangéliste. Remplis bien ton ministère. Car il viendra un temps où les gens ne supporteront pas la saine Doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront tous une foule de docteurs, et ils se feront détourner de la Vérité et seront attirés dans des fables.»

38     N'est-ce pas ce qui s'est passé, mot à mot! Voilà pourquoi je me suis efforcé de m'en tenir strictement à la Parole. Et c'est mon sujet de ce soir, «sur la Parole!»

39     Maintenant, ce matin, par la grâce de Dieu, je désire aborder un autre sujet. Mais, avant de l'aborder, pendant que vous prenez Ézéchiel, au chapitre 6, j'aimerais dire ceci, en guise d'introduction. Partout, j'ai essayé très fort de tenir la Parole dans Sa droite ligne. Alors, priez pour moi, que je sois toujours fidèle à la Parole. C'est ça: à la Parole! Bien.

40     Maintenant, dans Ézéchiel, au chapitre 36, et nous voulons commencer à lire au verset 26.
    Je te donnerai un esprit nouveau et un cœur nouveau...

41     Et ensuite, au verset 27:
    Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai que vous suiviez mes ordonnances...

42     Maintenant, pouvons-nous courber la tête juste avant d'aborder ceci.

43     Notre Père Céleste, aujourd'hui, c'est avec des cœurs reconnaissants que nous abordons, dans le silence et dans le respect, ce moment sacré, alors que, qu'est-ce qui nous dit que cette heure précise ne décidera pas de la destination Éternelle d'une âme qui se trouve ici! Et la valeur de cette âme est comparable à bien des milliers de mondes. Aussi, nous Te prions, Père, de nous permettre d'aborder ceci respectueusement, solennellement, et avec une attitude de prière.

44     Il se peut aussi qu'il y ait des malades ici présents, qui, aujourd'hui, l'attitude qu'ils auront reçue par la Parole pourrait décider du temps qu'il leur reste sur terre. Alors, nous sommes conscients du sérieux de ce moment précis.

45     Et nous demandons que Ta glorieuse Présence nous oigne tous, car nous sommes des êtres de la terre, Tu nous as tirés de la terre, et nous retournerons à la terre. Et c'est uniquement pendant que nous vivons dans ce vase terrestre, que nous avons le privilège de Te servir, et d'en gagner d'autres à Toi. Alors, nous Te demandons de permettre que nos cœurs soient soumis à Ta Parole, et puisse le Saint-Esprit prendre la Parole et nous La transmettre selon nos besoins. Car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils bien-aimé. Amen.

46     Si je devais intituler... pendant quelques instants, ce matin… Mon épouse me disait l'autre jour, elle disait: «Billy, si tu pouvais réduire tes prédications à trente minutes au lieu de deux heures trente minutes, je pense qu'elles auraient plus d'effet.»

47     J'ai dit: «Malgré tout l'amour que j'ai pour toi, et malgré que je sache que c'est la vérité, mais, tu vois, je n'ai personne d'autre pour me conduire, que le Saint-Esprit.»

48     Et je ne sais rien faire de plus que de continuer à parler tant qu'Il continue à m'alimenter, alors c'est comme ça que je dois faire. Et même quand je m'arrête, quand Il bénit, et quand Il ne bénit pas, alors je suis bien malheureux, et mon auditoire aussi; et c'est pareil pour tout ministre qui parle par inspiration.

49     Mais, si mon sujet de ce matin, si je devais l'intituler, ce serait: L'Imitation du christianisme. Imiter le christianisme!

50     Dans les Écritures, ici, ce qui est la Parole de Dieu, nous lisons ici que le prophète, qui avait parlé d'un jour nouveau... Or, Ézéchiel prophétisait, ou prédisait ce qui allait arriver dans un âge à venir, et non dans son âge.

51     Mais un prophète, c'est un voyant, et il est comparé, dans la Bible, à l'aigle, qui monte très haut dans les airs. Et plus on monte haut, plus on peut voir loin.

52     Donc, l'aigle s'élève dans les airs, beaucoup plus haut que tous les autres oiseaux. Il n'y a aucun oiseau qui peut suivre l'aigle. Et il n'y a pas d’œil comme celui de l'aigle. Le faucon ne peut absolument pas rivaliser avec l'aigle. Et le faucon ne pourrait pas supporter la–l'altitude à laquelle l'aigle peut s'élever. Il mourrait. Il ne... Il n'a pas la constitution de l'aigle.

53     Bon, le faucon est un oiseau, et les–les autres oiseaux aussi, mais l'aigle a été fait ainsi, parce qu'il est un oiseau qui s'élève très haut dans les airs. Il peut monter tellement haut qu'il voit des choses que les autres oiseaux ne peuvent pas voir, parce qu'il est plus haut. Et Dieu, quand Il a fait l'aigle, Il l'a fait dans ce but-là, parce que son nid se trouve plus haut que les autres. Ses petits sont là-haut dans le nid, et ils se nourrissent sur le sol. Alors, pour voir venir l'orage ou les difficultés, l'aigle, s'il veut survivre, il doit monter plus haut, pour pouvoir protéger ses petits.

54     Et Dieu compare le prophète à l'aigle, sa constitution serait comme celle du prophète. Celui-ci est un–un voyant, qui, dans l'Esprit, monte au-dessus de l'émotion de l'église. Il va plus loin que le rythme de la musique. Il va plus loin que le battement des mains. Il va plus loin que la joie qui se manifeste parmi les saints. Il va plus loin que toutes ces choses. Dieu le fait monter dans une sphère où il est tout seul, tout seul. Alors Il lui ouvre les yeux, et Il le fait regarder autour de lui et voir les choses qui sont à venir. Ensuite Il le fait redescendre au milieu des membres du corps, pour leur annoncer d'avance ce qui est en voie d'arriver.

55     Donc, Dieu avait fait monter Ézéchiel haut, très haut, et Il lui avait fait parcourir deux mille six cents ans du regard. Pensez-y. Bon, et Il lui avait...
    Un–un prophète, c'est aussi un don de connaissance. Une connaissance, c'est...

56     Par exemple, un avocat qui étudie les livres. Quand vous engagez un avocat pour plaider votre cause, tout ce qu'il fait, il se sert de ce qu'il connaît, et vous le payez pour ce qu'il connaît, pour qu'il présente votre cause devant le juge.

57     Et maintenant, un don de connaissance, dans la Bible, c'est de la prophétie, par laquelle on monte découvrir les choses qui doivent arriver, et on redescend les annoncer. Mais ces choses doivent concorder avec la Bible, avec le Livre. Si elles ne sont pas dans le Livre, alors elles ne sont pas acceptées, parce que le Juge juge d'après le Livre. Vous le voyez? Donc, ce doit être selon la Parole.

58     Et puis, la Parole, que Dieu a prononcée avant la fondation du monde... Ce n'est pas que Dieu parle et dit quelque chose au prophète à ce moment-là. C'est que le prophète saisit ce que Dieu a déjà dit, car la Parole était là avant la fondation du monde. Dieu a prononcé la Parole, et Elle repose là, répartie dans le temps. Alors le prophète monte, et il voit le temps à venir. Donc, il s'agit seulement d'un don de connaissance; il redescend l'annoncer, et il le met sur papier.

59     Ici, Ézéchiel, le prophète, monte, et il voit le jour où nous vivons. Oh, quelle escalade sur l'échelle de Jacob! Pour voir d'avance ce qui arrivera; et il redescend l'annoncer, et, les dernières années, les deux mille dernières années, alors qu'Ézéchiel a vécu six à huit cents ans avant la Venue de Christ.

60     Ils avaient un cœur de pierre. Et c'est parce que le Saint-Esprit ne pouvait pas entrer dans ce cœur-là. Il n'y avait aucun moyen pour Lui d'entrer dans ce cœur-là, parce que c'était un cœur rempli de péché. Et il n'y avait que l'expiation du sang d'un animal, qui se trouvait entre ce cœur de pierre et le Créateur. Mais alors, ce sang animal était un substitut, bien sûr, mais c'était seulement une ombre, ou un type, du véritable Sang qui allait venir. La vie qui se trouvait dans la cellule de sang était une vie animale, et elle n'était pas compatible avec l'esprit humain, parce que la vie animale n'a pas d'âme à l'intérieur. Mais la vie humaine a une âme à l'intérieur. Par conséquent, elles n'étaient pas compatibles; comme l'huile avec l'eau. Mais, quand le Christ est venu et qu'Il est mort; maintenant il y a le Sang de Christ qui a été versé au Calvaire, et à l'intérieur de cette cellule de Sang, il y a la Vie de nul autre que Dieu. Vous le voyez?

61     Remarquez. À ce moment-là l'adorateur se présente devant Dieu avec le Sang approprié (qu'il s'est approprié), c'est le Sang d'un Rédempteur, qui nous rachète. Par le péché, vous vous êtes mis dans la maison de prêt sur gage; Adam vous a mis dans la maison de prêt sur gage. Mais Christ est venu, et Il est votre Rédempteur, vous appartenez à Christ. Dieu vous a donné à Christ, comme cadeau d'amour à cause de Son sacrifice. Et vous êtes amenés à Christ par le Saint-Esprit, qui vous a attirés par le Sang du Seigneur Jésus, et vous Lui avez été offert en cadeau. Et Dieu aime Ses cadeaux, et Il ne permettra pas qu'on les détruise.

62     L'autre jour, un prédicateur posait une question à un autre prédicateur. Et maintenant pardonnez-moi, il y a un peu de ma Doctrine à moi ici, mais, au tabernacle, nous nous le permettons.

63     Donc, l'autre jour, un homme posait une question à un autre. Il disait: «Crois-tu... Ne crois-tu pas que si, un jour, un homme a été un enfant de Dieu, né de l'Esprit de Dieu, lavé dans le Sang et racheté entièrement par Dieu, par le renouvellement de son cœur, par le lavage d'eau, par le Sang, par la Parole, et qu'Il devient un enfant de Dieu, penses-tu que cette personne-là puisse pécher et s'éloigner de Dieu au point d'être perdue?»

64     Et le prédicateur qui parlait avec lui, comme il était très versé dans la Bible, il a dit: «Je répondrai à ta question quand tu auras répondu à la mienne. Penses-tu qu'un homme puisse être tellement bon, qu'il ne mente pas, ne vole pas, ne fasse rien de mal, mais qu'il soit tellement bon que Dieu l'accepte dans le Ciel sans le Sang de Christ?» Non, bien sûr que non.

65     Vous ne pourriez pas aller au Ciel sans le Sang du Seigneur Jésus, peu importe combien vous êtes bon. Ça, ce n'est que de la droiture fabriquée. Et nous n'allons pas au Ciel sur les mérites d'une droiture fabriquée. Peu importe combien vous êtes bon, il vous est totalement impossible d'aller au Ciel sur les mérites de votre bonté.

66     C'est la miséricorde de Dieu qui vous a racheté au Calvaire, et vous êtes le cadeau d'amour que Dieu a offert à Christ. Et si Dieu a offert un–un cadeau à Christ, Christ garde Son cadeau. «Tous ceux qui viendront à Moi, tous ceux que le Père M'a donnés viendront à Moi, et aucun d'eux n'est perdu. Je les ressusciterai au dernier jour.»

67     Bon, vous pourriez être sous le coup de l'émotion. Vous pourriez avoir de l'huile sur les mains, parler en langues ou danser dans l'Esprit, ou bien adhérer à l'église ou vous adonner au fantastique qui est à l'ordre du jour, et être perdu, certainement. C'est vrai. Mais si vous êtes le cadeau d'amour que Dieu a offert à Christ, vous êtes en sécurité.

68     Or, votre vie montrera ce que vous êtes. «C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.» Si vous essayez de vous forcer à être doux, humble et tout, alors vous êtes encore en dehors du Royaume. Ce n'est pas... À ce moment-là, c'est votre oeuvre à vous.

69     Et c'est là que l'église, que les gens qui se disent l'église, ont échoué si lamentablement; en effet, à cause de leurs oeuvres personnelles, ils estiment qu'ils méritent la bonté et la grâce de Dieu, par ce qu'ils font et par leur manière de vivre. Mais ça n'a absolument rien à y voir. C'est un cadeau de Dieu. Votre propre conscience, pour fuir l'enfer, chercherait à vous faire, ou plutôt vous, en voulant fuir l'enfer, vous chercheriez à mener une bonne vie et à faire ce qui est bien. Un bon citoyen ferait ça, sans être nécessairement chrétien. J'ai vu bien des hommes, qui allaient jusqu'à renier le Nom du Seigneur Jésus, et c'étaient des gens très bien; humainement parlant.

70     Regardez Ésaü, qui était un homme bien meilleur que Jacob. Mais il n'avait pas la conception de savoir qu'il avait vendu son droit d'aînesse. En effet, il l'a méprisé, aussi il a été rejeté devant Dieu; pourtant il était bien plus gentleman, bon voisin, et–et homme attaché aux oeuvres, que Jacob. Jacob, son nom même veut dire supplantateur. Vous savez ce qu'est un supplantateur? C'est un trompeur. Alors ça–ça... Et, mais Ésaü, lui, était un gentleman, à tous les points de vue.

71     Par contre, Jacob avait les yeux fixés sur ce droit d'aînesse. Et on avait beau le traiter de tous les noms, si je peux parler ainsi, pardonnez-moi l'expression, on avait beau le traiter d’«exalté», de «fanatique», ou de tout ce qu'on voulait, mais lui, il respectait ce droit d'aînesse. C'était sa seule motivation. Il voulait le droit d'aînesse, coûte que coûte.

72     Maintenant remarquez, là, pour ce qui est de l'église. Or, si l'église, c'est uniquement... Si le Corps de Christ doit être dirigé uniquement par l'intellect, par la théologie, par la conception mentale, alors nous dépendons entièrement de la connaissance intellectuelle humaine. Permettez-moi d'éclaircir ça... Si l'église repose uniquement sur l'intellect, ou sur la façon dont l'homme peut organiser l'église, construire de grands bâtiments, y mettre des sièges rembourrés et un orgue à tuyaux de milliers de dollars, et sur la capacité qu'a cet homme de prêcher son message de manière à–à amener des gens dans l'église et à les faire adhérer à l'église; et plus on aura de membres sur le registre, plus–plus... mieux ce sera au Ciel.

73     Maintenant, je–je veux que vous saisissiez ceci, et ne vous en écartez jamais. Si tout ce dont nous avons besoin, c'est de la conception intellectuelle de l'homme, nous n'avons pas besoin du Saint-Esprit. Si l'église doit être dirigée et gouvernée par l'intellect, par le programme pédagogique et par l'intellect humain, nous n'avons pas besoin du Saint-Esprit. Et si elle doit être dirigée par le Saint-Esprit, nous n'avons pas besoin de l'intellect. C'est soit l'un soit l'autre.

74     Or, l'émotion mentale... or, si pour nous, c'est seulement: «Plus l'homme est intelligent, plus il est intellectuel, plus il est instruit, plus il suit les règles de la grammaire, alors mieux ça vaudra pour l'église, mieux ça vaudra pour les gens.» S'il peut présenter le programme et dire: «Bon, nous allons construire une grande église. Nous allons lui donner tel nom. Nous allons attirer l'attention des gens d'un bout à l'autre de la ville, quand nous ferons carillonner nos cloches tous les dimanches matin, sur notre flèche. Nous attirerons l'attention du pauvre pécheur perdu enfoncé dans la fange, quand il verra que nous portons ce qu'il y a de mieux comme vêtements; quand il verra que nos femmes savent arranger leurs cheveux, que les femmes pauvres verront que nos femmes savent se coiffer, et qu'elles portent de jolis chapeaux. Et quand nous présenterons ceci aux gens, alors les pauvres et les affamées viendront à nos–nos réunions et voudront ressembler à ces femmes-là. Et les hommes verront les beaux complets que nous portons, et notre habillement, et combien... les voitures que nous avons, et ce que nous faisons, et que nous avons une bonne position sociale dans la ville, avec les Kiwanis et les autres clubs, et tout ce à quoi nous adhérons. Ils verront ça, ils... et alors les pauvres et les illettrés viendront, et ils voudront y emmener leurs enfants, et les instruire, pour qu'ils puissent devenir membres de cette grande société appelée l'église.» Or, si c'est ça le programme de Dieu, ils ont raison. Mais ce n'est pas du tout ça que Jésus a dit.

75     Jésus a dit: «Si Moi, Je suis élevé, J'attirerai tous les hommes à Moi.» Alors, qu'on utilise le programme pédagogique de ce monde, il n'y a pas de mal à ça, il n'y a pas de mal à ça à condition qu'on ne laisse pas Ceci de côté. Mais l'homme n'est pas attiré à Christ par l'intellect, par la théologie. C'est le Saint-Esprit, et Lui seul, qui est le pouvoir attractif de Dieu. Les pauvres ne le recevront jamais, et les riches ne le peuvent pas, tant qu'ils ne deviendront pas pauvres quant aux choses du monde. Christ, qui était riche, est devenu pauvre, afin que, par Sa pauvreté, nous puissions être riches. «Celui qui s'élève sera abaissé, et celui qui s'humilie sera élevé.» Eux, ils ont tout chamboulé. Ils essaient d'attirer des hommes dans l'église par des discours intellectuels. Ce qu'il nous faut, ce n'est pas des discours intellectuels. Mais c'est le baptême du Saint-Esprit, avec la puissance et les démonstrations et manifestations de l'Esprit, c'est ça qu'il nous faut, pour attirer des hommes à l'église. C'est l'onction attractive du Saint-Esprit.

76     Les écoles et les séminaires, c'est formidable, je n'ai rien contre, mais ce n'est pas ça le programme de Dieu. Dieu a choisi les ignorants et les illettrés, des hommes qui ne parlaient pas comme il faut, des hommes qui ne savaient même pas lire leur propre nom. Comme la Bible le dit: «C'étaient des hommes du peuple sans instruction.» Mais ils étaient allés à une bien meilleure école. En effet, quand ils ont guéri l'homme qui était à la porte appelée la Belle, on les a reconnus pour avoir été avec Jésus. [Frère Branham a donné six coups sur la chaire. – N.D.É.] La voilà, l'École.

77     Et là, avec le genre d'églises intellectuelles que nous avons aujourd'hui, en Amérique et partout dans le monde, quand nous allons à une école de ce genre-là, alors, le chrétien, le croyant, le membre d'église, en lisant sa Bible, il voit qu'il doit essayer d'être humble, qu'il doit essayer d'être comme ça. Mais, en agissant ainsi, il n'en produit qu'une imitation charnelle. Je veux que ça pénètre profondément. Une comparaison charnelle! Il essaie de jouer un rôle, quelque chose qu'il n'est pas vraiment dans son cœur. Dans son cœur, il pense quelque chose, et il essaie de se montrer autrement. Et la vraie, vraie expression pour ça, c'est que ça fait de lui un hypocrite.

78     Jésus a dit: «Hypocrites, comment pouvez-vous dire de bonnes choses? Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle.» Si ce que vous dites ne concorde pas avec ce que vous avez dans le cœur, que votre cœur pense une chose et que vous en dites une autre, ça fait de vous un hypocrite.

79     Le mot même pharisien veut dire «acteur». Ils pratiquaient leur religion comme un rôle, car ils avaient un cœur de pierre. Ils venaient dire: «Bon Maître, nous voudrions voir un signe de Ta part, pour prouver que Tu es bien ce que Tu as dit.»

80     Il a dit: «Pourquoi M'appelez-vous bon, alors qu'il n'y a que Dieu qui soit bon?» Il a dit: «C'est ce que recherche la génération faible et adultère. Et il leur sera donné un signe. Comme Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.»

81     Maintenant, pour essayer d'établir ce nouveau programme, cette nouvelle entente que Dieu a avec l'église, qui a été introduite à la Pentecôte; pas du tout quelque chose d'intellectuel. Mais cent vingt (pêcheurs, faiseurs de tentes, ménagères) sont montés dans la chambre haute et ont attendu jusqu'à ce que la prophétie de Dieu s'accomplisse, et ils ont reçu le baptême du Saint-Esprit.

82     Jésus a dit: «Arrêtez de prêcher. N'allez pas plus loin. Ne faites plus rien à ce sujet. Mais attendez dans la ville de Jérusalem, jusqu'à ce que, jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la Puissance d'en Haut.»

83     Pas: «Jusqu'à ce que vous ayez obtenu votre licence en lettres, ou votre doctorat en théologie, ou quoi encore, jusqu'à ce que vous soyez docteur en philosophie, en psychologie.» Pas: «Et que vous deveniez, deveniez un professeur intellectuel, mais, attendez d'avoir votre diplôme.» Pas: «Attendez d'avoir un diplôme universitaire.»

84     Mais: «Jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la Puissance d'en Haut», pas de celle de l'école, mais «de celle d'en Haut. Alors vous serez Mes témoins à Jérusalem, dans la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre.»

85     Sa dernière commission, c'était: «Par tout le monde; prêchez l'Évangile à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, et celui qui ne croira pas sera condamné. Et», conjonction, «voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: en Mon Nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ou s'ils boivent quelque breuvage mortel, ou qu'ils saisissent un serpent, il ne leur fera point de mal; et s'ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.» Ce sont des choses comme celles-là qui devaient être le signe du croyant, plutôt que l'instruction et l'intellect, parce que l'intellect ne peut pas produire cela.

86     Maintenant, nous voyons, donc, que pour... Il allait établir une nouvelle Église. Il ne voulait pas... Vous ne pouvez pas remettre la vieille église à neuf. Tout ce que vous lui faites, c'est un lifting, et ça ne donne rien. C'est un cœur nouveau qu'il faut. «J'ôterai le vieux cœur de pierre.» Pas: «Vous vous en débarrasserez», mais: «Je l'ôterai.» Voyez-vous la différence? C'est un acte de la grâce. «Je le ferai.»

87     Et vous, les baptistes et les presbytériens, qui prêchez la sécurité Éternelle, et qui agissez comme le monde: honte à vous! Qu'est-ce que vous prêchez? Certainement.

88     «J'ôterai le vieux cœur de pierre et Je mettrai en vous un cœur de chair.» Maintenant regardez bien. Il a dit qu'Il le ferait. Si, vous ne pouvez pas mettre Cela, parler de Cela, dans la vieille église intellectuelle.

89     Voilà pourquoi l'Amérique est dans l'état où elle est aujourd'hui, c'est parce que la vieille idée intellectuelle l'a endurcie. C'est pour cette raison qu'il faut qu'elle aille, et–et, qu'il faut que chaque personne signe des papiers, et tout, pour son petit réveil de Hollywood qui va avoir lieu. Et ils arrivent tous là, ils ont l'air de séducteurs et de reines de beauté, et ils font leur petit numéro. Et quand ils repartent, on découvre en y revenant, qu'à peu près quatre-vingt-dix pour cent de ceux qui ont accepté Christ comme leur Sauveur ne sont plus là.

90     Qu'est-ce qu'il y a? Ce n'était pas un réveil. C'était une illusion intellectuelle. C'est exact. C'était seulement une présentation, pendant que les Américains s'enthousiasment et battent des mains, et–et un numéro de Holly-... de télévision. On a transformé cela en–en télévision. La chaire a été transformée en étalage des modes de Hollywood. Alors que le prédicateur de l'Évangile à l'ancienne mode buvait de l'eau de la citerne et prêchait toute la nuit à la lumière de la lampe; les choses ont changé. Mais nous avons changé ça, et c'est pour cette raison que nous avons ce groupe intellectuel.

91     Et comment arriverez-vous jamais, alors que dans chaque foyer, on regarde à la télé Qui aime Lucie? et toutes ces autres émissions impies qui passent sur les ondes et à la télévision, et des choses semblables, comment arriverons-nous jamais à introduire ce nouvel Évangile de la façon dont Christ nous a dit de le faire, au milieu de tout ça? Si la pensée est encore charnelle, elle va se précipiter dans le fantastique et le fanatisme. Elle laissera la Parole de Dieu de côté et se lancera dans l'huile qui coule et tout le reste. Et comment allez-vous empêcher ça? La Bible a dit que ce serait comme ça, alors vous ne pourrez pas l'empêcher. Exact. Dieu a dit que ce serait comme ça. Maintenant où allons-nous?

92     Les intellectuels! La vieille dame, ils lui ont fait un lifting; elle est toujours la même vieille femme. Le vieil homme, ils lui ont fait un lifting; il est exactement le même vieil homme. «Je vais tourner la page, au–au nouvel an, et je vais commencer une vie nouvelle. Je vais mettre ma pipe au rebut», pour la reprendre le lendemain. Voyez? Ça, c'est vous. Ce n'est pas un lifting, c'est une Naissance qu'il faut à l'église.

93     Or, on ne peut pas prêcher Cela à la vieille église. Elle ne Le supportera pas. Jésus l'a dit, dans Luc, vers le chapitre 5, au sujet du vin dans l'outre. Il a dit: «On ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres. Autrement, elles seraient perdues.»

94     Autrefois, je me demandais, c'était quelque chose de surprenant pour ma–ma petite tête d'enfant, quand je pensais: «Comment l'outre peut-elle être perdue?» Bon, ce que nous, nous appelons une outre, si elle est vieille, ça ne change rien, vu qu'elle est en verre.

95     Mais, à l'époque de Jésus, ce dont Il parlait, c'était de la bouteille dont ils se servaient à l'époque, elle était faite de peau d'animal. D'une peau d'animal qui avait été tannée. Alors, quand la peau de l'animal était vieille, eh bien... Quand elle était neuve et jeune, qu'elle venait d'être tannée, elle était flexible. Mais en vieillissant, elle séchait. Or, beaucoup d'entre vous ici, vous savez ce qui arrive à une peau quand elle sèche. Elle vieillit et elle sèche, et elle devient toute ratatinée et très dure. Alors, si vous mettez du vin nouveau là-dedans, elle n'a aucune vie, elle va éclater.

96     C'est comme d'essayer de prêcher le baptême du Saint-Esprit avec la vraie, l'authentique puissance de la–de la résurrection, d'essayer de présenter ça aux gens. À ce moment-là, qu'est-ce qui se passe si vous mettez ça en eux? Le Vin nouveau a de la Vie, et le Vin nouveau fermente encore. Oh, j'espère que vous le voyez. La Vie nouvelle fermente.

97     Le vin nouveau fermente encore. Et s'il est dans une outre neuve, flexible, où l'huile de l'animal est encore dans la peau, quand le vin nouveau prendra de l'expansion, la peau s'étendra.

98     Autrement dit, quand la Bible dit: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et pour toujours», la peau neuve dira «amen», elle s'étendra. Et, quand le Vin nouveau dit du baptême du Saint-Esprit: «Je suis la Vie de Dieu qui agit en toi», la peau neuve dira «amen», elle s'étendra. Quand le Vin nouveau dira que «le Saint-Esprit est suffisant pour notre guérison aujourd'hui», le Vin nouveau s'étendra, le Vin qui est la Parole. Et quand Il le dira, alors l'outre neuve dira «amen», elle s'étendra dans la même direction.

99     Mais qu'est-ce que le vieux corps va faire, lui? «Les jours des miracles sont passés et révolus.» Alors, qu'est-ce que nous faisons? Qu'est-ce que nous accomplissons? Nous sommes... Il a dit: «La vieille outre sera perdue, et le vin aussi sera perdu.» Et c'est presque comme de jeter vos perles devant les pourceaux. Ils se retournent et ils les foulent aux pieds. Le voyez-vous? [L'assemblée dit: «Amen.» – N.D.É.]

100     Or, si Christ oint des prédicateurs pour annoncer l'Évangile, ce n'est pas pour qu'Il retourne à Lui sans effet. Mais Il s'attend à ce que vous receviez la Parole. Et au moment de recevoir la Parole, tenez-vous prêts. Prenez cette vieille peau de vache dans laquelle vous habitiez, là-bas, ce vieil état formaliste, et échangez-la pour une peau de mouton qui est flexible à la Parole de Dieu. [Frère Branham a donné six coups sur la chaire. – N.D.É.] Alors, à tout ce que la Bible dit, vous direz: «Amen.» Mais il faut que ça vienne de la Bible.

101     En effet, le vin nouveau ne fait fermenter que le vin. Il ne contrôle que les–les éléments qu'il y a à l'intérieur. Tout ce que la levure fait, c'est de faire éclater le globule d'alcool, ce qui entraîne un processus d'éclatement, à mesure que la levure fait éclater la petite bulle; et ce, pour qu'il soit plus parfait, pour qu'il ait un meilleur goût, pour qu'il ait plus de force, pour qu'il soit plus corsé, pour l'empêcher de surir. Amen.

102     Et le levain de l'élément humain, qui est introduit dans le Vin nouveau, il cherche à faire éclater la bulle, pour faire prendre de la force à l'alcool, qui repousse de l'église tous les éléments du monde, comme ça, et qui préserve l'église.

103     Le jus de raisin surit en vingt-quatre heures, mais le vin ne surit jamais, parce que le germe de vie se trouve dans le vin, il fermente, il se développe, il stérilise. Et plus il est vieux, meilleur il est. Et voilà, c'est ça.

104     Le Vin nouveau, on peut seulement Le mettre dans des outres neuves, des outres pentecôtistes. Dieu en a rassemblé cent vingt dans la chambre haute; après qu'Il les a eu huilées par Sa Parole, qu'Il les a eu assouplies et renouvelées, qu'Il a fait sortir d'elles toute la vieille orthodoxie, le vieux système. Dieu avait cent vingt outres dans la chambre haute, avec le goulot bien tendu vers le haut, et un entonnoir au-dessus.

105     Et, quand la pluie du Saint-Esprit s'est mise à descendre, ces outres ont été tellement vivifiées qu'elles sont sorties en courant, en prêchant l'Évangile, elles sautaient partout. Et l'une d'elles est montée d'un bond sur une souche et elle a dit: «C'est ici ce qui», tout de suite un retour à la Parole, «c'est ici ce qui a été annoncé par le prophète Joël: ‘Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai de Mon Esprit, de Mon Vin nouveau, dans Mon Corps nouveau.’» Ils avaient tout un réveil! C'est ça l'ordre établi par Dieu.

106     Voilà deux de ces outres qui arrivent, toutes débordantes, et il y avait là un homme qui avait une infirmité. Et cet homme qui avait une infirmité, quand il a touché la main de l'une d'elles, eh bien, son infirmité est partie. Et il En a eu à son tour, il s'est mis à sauter et à louer Dieu, et il est entré en courant dans le temple, en criant et en glorifiant Dieu.

107     C'est ça l'ordre établi par Dieu; pas un diplôme d'une grande école, mais une expérience vivante, active, du Saint-Esprit; pas du fanatisme, mais le vrai, l'authentique Saint-Esprit, en action. Puissiez-vous le voir, c'est ma prière.

108     Maintenant remarquez l'ordre de l'Écriture. Il est parfait. Dieu a dit: «D'abord, J'ôterai le vieux cœur de pierre; vous ne pouvez rien recevoir. Ensuite,» Il a dit, «Je vous donnerai un esprit nouveau.» Or, ce n'est pas le Saint-Esprit, ça.

109     La voilà, l'erreur. Beaucoup de gens, bien des gens, plutôt, viennent prier à l'autel, et ils s'agenouillent là pour prier, et, en priant, ils se sentent un peu mieux. Ils vont peut-être se lever et repartir, et sauter par-ci par-là pendant un petit moment, et, quelque temps après, on s'aperçoit qu'ils sautent, sautent, sautent, puis c'est encore à recommencer. Ils n'ont jamais reçu le Saint-Esprit. Peu importe combien ils peuvent sauter, ou combien de cris ils ont poussés, ou combien ils... d'huile a coulé de leurs mains, de sang ils ont eu sur le visage, ou combien ils ont parlé en langues, ou combien ils ont jubilé, ou–ou ce qu'ils ont fait. Ça n'a absolument rien à voir. Ça, c'était seulement de l'émotion humaine. Ils ont reçu un esprit nouveau, et ils se réjouissent avec celui-ci.

110     Je vais dire quelque chose, et je veux que ça pénètre en profondeur; que Dieu nous aide. Il y a le–le côté émotif de l'église qui prétend être remplie du Saint-Esprit, aujourd'hui. Il y a beaucoup de fanatisme au milieu d'eux, et ils partent en courant avec ça, parce qu'ils ne tiennent pas compte de la Parole. Ils se rassemblent, simplement: «Oh, on a une réunion glorieuse! Alléluia! Alléluia! Alléluia!» Or, quand vous faites ça, et que vous ne portez pas le fruit de l'Esprit, alors... Vous êtes dans l'esprit nouveau. Avant, vous n'agissiez pas comme ça, c'est vrai, mais il a fallu que Dieu vous donne un esprit nouveau. Voyons, avec l'esprit que vous aviez, vous n'arriviez même pas à vous entendre avec vous-même, alors, comment auriez-vous pu vous entendre avec Dieu?

111     Donc, il a fallu que Dieu vous donne un cœur nouveau, pas un cœur rapiécé. Un cœur nouveau, ça, c'est votre intellect, avec lequel vous pensez, une nouvelle manière de penser. Alors, une fois qu'il vous donne une nouvelle manière de penser: «Oui, c'est exact. La Bible a l'air d'avoir raison. Avant, je ne croyais pas Cela. Maintenant j'Y crois.» Le voilà, là, votre grand réveil. Voyez? Ils disent: «Oui, c'est sûr, je ne veux pas aller en enfer. Je veux accepter Christ.» C'est bien. C'est bon. Ce n'est que le premier pas.
    Ensuite Il a dit, après ça: «Ensuite Je vous donnerai un esprit nouveau.»
    Qu'est-ce que c'est? Un nouveau désir. «Je veux faire ce qui est bien.»

112     «Maintenant, je sais que je suis chrétien. Je dois... Je vais en fumer encore une, et puis je vais les mettre au rebut.» Voyez? «Et je–je–je vais juste voir. Je–je–je vais juste rester à la maison pour ce soir, tu sais. Je vais juste...» Tous ces petits «juste, juste», c'est exactement ça. Ève s'est arrêtée juste un instant. C'est tout ce qu'elle a eu à faire.
    Mais, donc, ça, c'est l'esprit nouveau.

113     Ensuite, remarquez l'ordre de l'Écriture. Après qu'Il a eu donné un cœur nouveau et un esprit nouveau, Il a dit: «Ensuite Je mettrai Mon Esprit.» Maintenant quoi? C'est ce que l'Écriture dit ici. C'est ça l'ordre, l'ordre pneumatique et numérique de l'Écriture: «Un cœur nouveau, un esprit nouveau, et ensuite Mon Esprit.» Ensuite le Saint-Esprit de Dieu...

114     Le cœur nouveau que Dieu a mis en vous, il est en plein centre de vous. C'est ce qui vous–vous pousse, d'où vous–vous... d'où proviennent vos–vos émotions. Et l'esprit nouveau est en plein centre du cœur nouveau. Et l'Esprit de Dieu, le Saint-Esprit, est en plein centre de votre esprit nouveau. Et, de là, c'est Lui qui contrôle vos émotions.

115     C'est comme le–le ressort principal d'une montre de marque connue, et qui se remonte automatiquement. Vous n'avez pas à le remonter tous les jours. Dieu l'a remonté une fois pour toutes. Et il est situé en plein centre du... de votre vie, de votre vie nouvelle. Et ce ressort principal, à mesure qu'il se détend, et que la montre continue son tic-tac, il contrôle chaque petit élément de cette montre, pour qu'elle marque l'heure parfaitement.

116     De même, quand le Saint-Esprit... Pas le nouveau diplôme, pas la nouvelle église, pas la nouvelle pensée, pas la nouvelle émotion, pas la nouvelle huile, pas la nouvelle danse, pas la nouvelle lèvre, pas la nouvelle langue, pas le nouveau ceci, pas le nouveau chapeau! Mais quand Dieu place Son Esprit au centre de votre esprit nouveau, alors vous n'avez pas à faire semblant d'être humble, vous n'avez pas à faire semblant d'être chrétien. C'est Lui qui contrôle tout ce qu'il y a à l'intérieur de vous. Il fait de vous une personne convenable, Il discipline l'église, Il fait que les dons se manifestent parfaitement. Et si on doit vous faire descendre de la place dont vous pensiez qu'elle vous revenait pour vous mettre ailleurs, Il vous contrôle.

117     Vous ne prenez pas vos cliques et vos claques, et: «Je ne reviendrai plus jamais.» Non monsieur. On voit par là que le ressort principal n'est pas à l'intérieur. Quand vous vous emportez à la moindre bagatelle, que ça empoisonne votre humeur. S'il se trouve que le pasteur aborde quelque chose qui est dans la Parole, et vous [Frère Branham imite le bruit de quelqu'un qui crache. – N.D.É.]: «Eh bien, moi, je ne crois pas Ça.» Fais attention, vieille peau de vache! Voyez? Gare à toi! Le nouveau ressort principal n'a pas encore été installé, là.

118     Mais Il contrôle. Il vous fait croire. Il vous donne un comportement qui vous rend salé. Et le monde entier a soif d'être comme vous. C'est ça le Saint-Esprit au centre de votre esprit. C'est le ressort principal. C'est à ce moment-là que le joug, que ce joug sous lequel vous êtes...

119     «Oh, je n'ai vraiment pas envie d'aller à l'église ce soir. Je ne... Et ce prédicateur, s'il ne prêchait pas si longtemps, j'aimerais l'écouter quelques minutes. Mais, je vais te dire, la dernière fois que je suis allée, que je suis allée à ma partie de cartes, Suzie m'a dit: ‘Tu ne vas pas me dire, quoi, tu oserais, tu t'es abaissée au point de laisser pendre tes cheveux? Tu ne vas pas me dire que tu ne porteras plus de shorts, Lydie?’» Eh bien, voyez-vous, si tout ce que vous avez, c'est un esprit nouveau, voilà, ça vous donnera le coup de grâce, c'est bien simple. C'est vrai.

120     Mais, quand vous avez Son Esprit, Il amène toutes les émotions à s'aligner avec précision sur le tic-tac de la Parole de Dieu. Il fera tic tac avec la Parole. Vous direz: «Eh bien, un petit instant, là, Suzie. La Bible dit que ‘c'est une abomination devant Lui de faire ça’. Et l'amour de Christ est entré dans mon cœur, je L'aime trop pour le faire. Tu vois, je L'aime.»

121     «Jean, tu ne vas pas me dire que, parce que tu as fréquenté cette bande de fanatiques, tu vas refuser de fumer un cigare, alors qu'un nouveau fils vient de naître sous mon toit?

122     – Mais, vois-tu, Jean, il est dit que nous devons... Le Saint-Esprit dans mon cœur me dit que nous devons nous abstenir de toute souillure du monde.» Voyez? Voyez?

123     Non pas: «Jean! Alléluia, Jean! Gloire à Dieu, Jean! Gloire au Seigneur! Regarde l'huile sur ma main! Gloire à Dieu! Jean, je peux parler en langues. Alléluia! Je...» Non, non. Ce n'est pas comme ça que le Saint-Esprit agit. Non, non.
    Son tic-tac lui donne un comportement convenable.

124     Comme Paul s'est tenu devant Agrippa et qu'il a présenté la Parole, il a dit: «Ô Agrippa...»

125     Et Agrippa a dit: «Paul, tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien.»

126     Il a dit: «Agrippa, trouverais-tu étrange, toi qui es Juif, alors que la Bible a déjà annoncé et parlé de Jéhovah, trouverais-tu étrange que Dieu ressuscite les morts?»

127     Pas: «Agrippa! Alléluia! Gloire à Dieu, Agrippa! Alléluia!» Non, ça, ce serait fou.
    Mais: «Agrippa, l'Écriture dit.»

128     Vous voyez où vous conduit le ressort principal, dans son tic-tac? Il vous ramène là. Vous n'avez pas à vous faire de bile pour ça. Tout fonctionne selon le plan de Dieu. Il vous y ramène, par son tic-tac. «Ne vous inquiétez pas de ce que vous direz», a dit Jésus. «Ce n'est pas vous qui parlerez, c'est votre Père qui demeure en vous. C'est Lui qui parlera.»

129     «Agrippa, toi qui es Juif, et qui connais toutes les lois de l'Ancien Testament, trouverais-tu étrange, Agrippa, que Dieu ressuscite les morts?»
    Agrippa a dit: «Paul, ton trop grand savoir t'a rendu fou.»

130     Il a dit: «Je ne suis pas fou, Agrippa, mais je suis simplement en train de te dire ce que Dieu a fait, dans la Parole.» Voyez?
    «Oh, te voilà devenu un exalté, Paul.

131     – Non, Agrippa, je répète simplement ce que Dieu a dit, ici dans l'Écriture, qu'Il ressusciterait Son Fils, Jésus-Christ, au dernier jour. Et maintenant, Agrippa, trouverais-tu étrange que Jéhovah Dieu, qui a ouvert un chemin à travers la mer Rouge, qui a fait les miracles à cette époque-là, est-ce qu'Il n'accomplirait pas des miracles aujourd'hui?»

132     Il a dit: «Paul, tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien.»

133     Paul a dit: «Je souhaiterais que tu sois tel que je suis, à l'exception de ces chaînes que j'ai ici aux mains et à la jambe.»

134     C'est là que le ressort, au centre de cet esprit nouveau qui est dans le cœur nouveau, contrôle chaque émotion. Vous voyez ce que je veux dire? Voilà. C'est à ce moment-là que vous avez retiré votre tête du joug de ce monde.

135     Vous dites: «Je vais aller adhérer mais, je te le dis...» Et mettre votre tête sous le joug de Christ? Vous dites que vous êtes sous Son joug? Ensuite vous vous mettez à dire: «Oh, ça m'irrite les épaules. Ça me fait perdre du prestige. Les gens que je fréquentais autrefois passent à côté de moi et disent: ‘Oui, la voilà! C'est une exaltée.’ ‘Le voilà qui passe. Tu vois, il, Jean ne vient plus à la salle de billard.’ Oh, c'est bien simple, ça... Oh, c'est humiliant pour moi, Frère Branham.» Non. Vous n'avez pas reçu la chose qu'il fallait.

136     Quand ce ressort principal est au centre, qu'il fait tout fonctionner comme il faut, alors le joug est tapissé de plumes. Oh! la la! Peu importe de quoi le monde peut vous traiter, ça ne...

137     «Oh, j'ai rétrogradé, parce que, je te le dis, je ne pouvais tout simplement pas supporter qu'on me traite de ceci, cela et autre chose.» Eh bien, le ressort principal n'a jamais été placé au centre de votre... Son Esprit au centre de votre esprit. Vous voyez, vous en aviez une imitation artificielle. Vous–vous avez pleuré. Vous aviez une–une–une–une conception fausse. Voyez? Vous–vous avez seulement–vous avez seulement accepté le côté émotif, mais vous n'avez jamais reçu le vrai. Vous avez simplement entendu le tic-tac de la montre, vous avez suivi le bruit, et vous êtes parti avec ça, vous vous êtes mis à faire tic tac aussi.

138     Mais si c'est le ressort principal qui fait tic tac, si c'est Lui–Lui qui contrôle chaque émotion, alors le joug devient doux. Ils auront beau dire: «Tu sais quoi? La voilà qui passe. Avant, c'était une vraie poupée. Mais regarde-la maintenant, ses cheveux tout raides dans le dos, elle ne porte plus de maquillage. Elle porte ces espèces de vêtements modestes...» Je ne veux pas dire, là, d'avoir l'air de sortir d'une arche. Mais je veux dire–je veux dire ceci, que vous devriez vous habiller décemment. «Mais, avant, elle était mignonne à croquer. On la voyait étendue en shorts dans la cour, en train de prendre un bain de soleil, mais elle ne le fait plus.» Il s'est passé quelque chose. Le ressort principal est à l'endroit où Il devait être. C'est exact. «Oh, avant, il venait. Il était imbattable au billard. Il savait jouer aux cartes, faire une partie de ceci. Et il pouvait rafler tous les jetons ici, et tout. C'était un... Mais il ne le fait plus.» Le ressort principal! «Oh, c'est un exalté.»

139     Mais le joug est doux. Savez-vous ce que vous faites avec? Vous aimez le porter, tout simplement. C'est comme Samson, quand il a emporté la porte d'air-... d'airain, de Gaza. La grande porte d'airain, il l'a simplement mise sur ses épaules, et il l'a emportée. C'est vrai. Et, quand le joug est tapissé de la joie, de la paix et de la douceur de Christ dans votre cœur, alors vous prenez tous les fardeaux que le monde met sur vous, et vous les portez jusqu'à une certaine colline appelée Calvaire, et là, vous vous agenouillez et vous priez pour cette personne qui vous persécutait. Vous ne faites pas descendre le feu du Ciel et vous ne démolissez pas l'église, mais vous leur procurez la paix. «Ô Dieu, sois miséricordieux envers eux.»

140     Maintenant, la Bible dit que «lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il va dans des lieux nouveaux et il revient». De même, lorsque le diable, qui autrefois vous avait emmené dans la ruelle, lorsqu'il revient et qu'il trouve sa vieille ruelle toute transformée; oh! la la! Dieu a fait descendre Son gros bulldozer. Vous savez ce qu'Il a fait? Il a retourné la terre. Il a tout bouleversé. Il a simplement changé l'aspect des choses. Et, là, le diable retourne à sa vieille ruelle de boîtes de conserve, où, avant, il y avait des boîtes de bière qui traînaient partout, et des cartes sur la table, et des cigarettes partout dans la maison, et des magazines Love Story et True. Il revient et la trouve balayée, ornée. Alléluia! Dieu a fait descendre Son bulldozer et Il l'a nettoyée à fond.

141     Voici Son bulldozer, frère. Alignez-vous sur Ceci. Il la balaie, Il la retourne avec Son bulldozer, et Il se met à y planter un jardin. Alors il y trouve une grande maison moderne, toute neuve, construite sur les lieux. Amen.

142     Le Saint-Esprit s'est installé là. Et le Saint-Esprit a remplacé la boîte de bière. [Frère Branham a donné deux coups sur la chaire. – N.D.É.] La Bible a remplacé la littérature des temps modernes. L'Esprit de Dieu a remplacé la théologie moderne. La réunion de prière a retrouvé sa place dans le foyer, quand le Saint-Esprit est entré. Toutes les autres choses sont sorties.

143     Et, écoutez, mon ami. Au commencement, la Bible a dit... Regardez. Maintenant je veux vous présenter... Tout notre intellect et tous nos credo de fabrication humaine... En terminant, je veux vous présenter quelque chose.

144     Au commencement, quand ce monde était vide, ici, ce n'était rien qu'une grosse boule d'eau, avec de grands glaciers, et, par la chaleur du soleil, alors que la terre s'est mise en mouvement, comme ça, et qu'elle s'est déplacée dans l'espace, là, à des millions de degrés au-dessous de zéro, il s'est formé de l'humidité.

145     Le chaud et le froid, ensemble, ça crée de l'humidité. On peut le voir sur les fenêtres de la maison, et tout, à l'intérieur et à l'extérieur.

146     Et, quand la terre, en tournant sur elle-même, est sortie de l'orbite où elle gravitait – et on prétend que c'est le soleil qui serait la mère de toutes les autres, et ces projectiles qui sont sortis. De là, par la congélation, elle est devenue une masse solide. Ensuite, comme elle a commencé à se rapprocher, que Dieu s'est mis en tête de... Écoutez attentivement maintenant. Il a commencé à la rapprocher du soleil, et alors elle s'est mise à dégeler.

147     Alors, Dieu a mandaté le Saint-Esprit... La première Personne qui se présente, c'est Dieu. Dieu! «Au commencement était Dieu», dans la Genèse. Et c'est le Saint-Esprit qui se présente ensuite, ou le Logos, qui est sorti de Dieu. Pourtant, c'était l'être entier de Dieu qui se plaçait dans une Personne. Et la Bible dit qu’«Il s'est mis à couver la terre». Couver, ça veut dire «faire la cour», roucouler comme une colombe. Il s'est mis à couver la terre. Qu'est-ce qui s'est passé?

148     Être mortel, concitoyen, hommes et femmes, êtres humains comme j'en suis un, ce matin; êtres humains qui avez une âme, une âme immortelle à l'intérieur de vous, qui êtes-vous? D'où venez-vous, et où allez-vous? Maintenant pensez-y un instant.

149     L'autre soir, quand mon... Vous l'avez vu dans le journal. Un de mes cousins, qui était pharmacien ou médecin, à Louisville. Il était allé au travail, et en rentrant, il s'est installé pour dîner, et il a demandé à son épouse de lui apporter une orange; il est tombé raide mort, d'une crise cardiaque: Raymond Branham. Et son frère, Georgie (tous deux mes cousins germains, les enfants du frère de mon père), est allé voir son frère. Et comme il revenait de là, cinq minutes après avoir quitté son frère, on a remarqué la voiture qui allait un peu de travers, qui ralentissait, et on a vu l'homme tomber, assis sur son siège. Il est mort d'une crise cardiaque.

150     Je suis allé au salon mortuaire l'autre soir, et je regardais, Frère Doc était là, et nous sommes entrés. Je parcourais les salles du regard, je regardais les témoignages de respect, les fleurs qui avaient été accrochées sur les murs et partout. J'ai baissé les yeux, et des souvenirs me sont revenus à l'esprit, du temps où j'étais petit et que je jouais avec ces garçons, quand je n'étais qu'un tout petit garçon.

151     Et je me suis dit, il y avait tous ces gens, le salon était bondé, il fallait faire plusieurs rues pour trouver à se garer, tellement il y avait d'amis et de parents là-bas. Et... Je suis entré, et là, ma cousine Agnes m'a sauté au cou et s'est mise à crier. Je l'ai consolée, et ensuite, Dorothy est arrivée, le bébé, et elle s'est mise à crier en me serrant dans ses bras; elle disait: «Billy, qu'est-ce que nous allons faire?»
    Et, quand j'ai dit: «Où est tante Lizzie?»

152     Elle a dit: «Elle a été prise d'une crise cardiaque, c'est très grave, elle pourrait mourir d'une minute à l'autre», la mère.

153     Alors, je me suis dit: «Que devient cette grande génération des Branham?»

154     Je m'étais dit la même chose quand j'ai vu mon père, il était dans mes bras, sa tête frisée reposait sur mon bras, et là, je l'ai vu qui me regardait en souriant, pendant que je priais pour lui; et il est allé rencontrer Dieu.

155     Je m'étais dit la même chose quelques jours auparavant, quand Doc, mon frère, là, a pris dans ses bras son propre frère qui avait la gorge tranchée; un homme en état d'ivresse avait frappé un poteau, la voiture avait été démolie, et il avait été tué. Il est mort dans les bras de mon frère. Et de voir papa descendre la rue, il revenait de chez Madame Kelly... M. Kelly, là-bas, en pleurant, avec son vieux chapeau noir à la main. Quelques jours plus tard, je le tenais dans mes bras, il était mourant.

156     Je me suis tenu là à regarder la vieille berceuse, personne n'était assis dedans, et elle s'est mise à se balancer, alors que Ruth, ma belle-sœur, allait rencontrer Dieu. J'ai dit: «Mon chou, veux-tu que j'accroche la photo de Jésus ici?»
    Elle a dit: «Billy, non, Il est toujours devant moi.»

157     Et puis, quand je me suis tenu aux côtés de mon épouse, Hope, la mère de mon fils Billy et de ma petite fille Sharon. Je l'ai vue me prendre les mains, alors qu'elle me regardait avec ses yeux foncés et qu'elle me parlait du Lieu où elle venait d'aller, et où elle désirait retourner; elle m'a dit: «Ne manque jamais de prêcher cet Évangile, Billy. Tu ne te rends pas compte de la joie qu'il y a à partir comme ceci.»

158     Et quelques heures plus tard, j'ai posé mes mains sur la tête de mon petit bébé mourant, là-bas, quand je l'ai installé dans les bras de sa mère, j'ai dit «Ô Dieu, je sais que Tu fais monter la sève dans les arbres au printemps, pour produire les bourgeons et les fruits, et que Tu la caches dans la terre pendant l'hiver. Forcément que Tu es Dieu. Et je crois de tout mon cœur que ce Garçon, ce phénomène né en Galilée il y a deux mille ans, là, qui allait et venait comme l'avaient annoncé les Écritures, à mon avis, Il était le Messie qui avait été promis. Ils auront beau dire ce qu'ils voudront, moi, je le crois. Et je sais qu'il y a Quelque Chose à l'intérieur de moi qui me montre des choses qui vont arriver, qu'un Être surnaturel apparaît et que je vois des choses avant qu'elles arrivent. Et Il me prévient de ces choses. Mais là, me voici, sans avoir été prévenu, je me retrouve devant cet état de choses. Sa mère gît là, morte. Et il y a papa qui gît là-bas. Et maintenant, Tu vas me prendre mon petit bébé, me l'arracher, ô Dieu? Est-ce que Tu vas faire ça, reprendre ma petite chérie?» Et le drap noir s'est mis à se refermer devant moi. Je savais qu'Il l'avait fait. Si le ressort principal n'avait pas été là à ce moment-là!

159     Satan m'a dit: «Maintenant, qu'est-ce que tu en penses? Même ta petite chérie, ton bébé, Il va te la prendre, te l'arracher. Comme c'est cruel!» Ça, c'était l'esprit nouveau, c'était le... tout le côté intellectuel.

160     J'étais là, mes os qui battaient ensemble. Je me suis dit «Où irais-je?»

161     «J'irais me soûler. Tu n'as jamais bu de ta vie. Mais je le ferais quand même. Il t'a dit de ne pas faire ça. Mais je le ferais quand même. Je Lui montrerais qui est le patron.»

162     J'ai dit: «Satan, je ne peux pas. C'est Lui le Patron.» Le ressort principal tenait les commandes. Je suis si heureux qu'il y ait un ressort principal.

163     Quand je marchais sur la route, et que M. Isler... Ma famille était partie, je voulais marcher jusqu'à... je ne pouvais pas aller à la tombe. Je marchais simplement sur la route. L'inondation venait tout juste de baisser.

164     Et M. Isler venait sur la route. D'un bond, il est descendu de sa voiture, et il a dit: «Billy, je voudrais te poser une question. Je t'ai vu pleurer là-bas, sous la tente. Je t'ai entendu prêcher. Et tu étais tellement enflammé pour le Message que tu apportais, et tu l'apportais aux gens. Maintenant, qu'est-ce qu'il est pour toi, à présent? Est-ce que tu L'aimes toujours? Est-ce que tu es encore prêt à dire que tu vas Le servir?»

165     J'ai dit: «Monsieur Isler, même s'Il m'envoyait en enfer, je L'aimerais quand même. En effet, Quelque Chose a été placé ici, à l'intérieur, voyez-vous, qui fait que ce n'est plus moi, mais c'est Lui.»

166     J'étais convaincu d'une chose... Ils reposaient dans leurs tombes respectives, d'ici à Walnut Ridge, j'étais séparé de ma famille, mon papa, mon frère, mon épouse, mon bébé, ils retournaient à la poussière de la terre d'où ils avaient été tirés. Mais je suis conscient d'une chose: ils devaient être ici quand le monde a été formé, puisqu'ils ont été tirés de la terre. Ils étaient ici quand la terre a été formée.

167     Nos corps étaient ici avant la formation de la terre, car nous avons été tirés de la terre. Tout ce dont nous sommes faits, c'est de calcium, de potasse, de pétrole, de lumière cosmique, d'atomes, c'est ce qui fait que nous tenons ensemble. D'une manière ou d'une autre, par une Pensée supérieure, nous avons été faits ainsi, tels que nous sommes. Ce n'est pas simplement de la potasse, du calcium et du pétrole qui se sont amassés, mais c'est Quelque Chose qui est entré à l'intérieur et qui a commencé à créer, et j'ai été fait ainsi.

168     Au commencement, le Saint-Esprit s'est mis à couver, sur une étendue désertique, – excusez mon émotion, – mais, quand il n'y avait rien, et qu'il n'y avait jamais rien eu. Mais le Saint-Esprit a été envoyé par Dieu; pas un intellectuel, mais le Saint-Esprit a été envoyé de la Présence de Dieu, pour exprimer Son amour à la terre.

169     Et Il a, pour ainsi dire, enveloppé la terre de Ses grandes ailes, et Il s'est mis à exprimer Son amour, ou à couver, à roucouler, autour de la terre. Je vois le calcium et la potasse se fusionner, et un petit lis de Pâques se dresser. Le Saint-Esprit a couvé la terre pour l'en faire sortir. Et Il a continué à couver. Et, alors qu'Il roucoulait et qu'Il couvait, je vois se dresser des arbres, et des oiseaux commencent à s'envoler de la terre, des animaux commencent à marcher.

170     Et puis, Il a continué à roucouler, et un homme est apparu, du nom d'Adam. Et Adam avait l'air de se sentir seul, alors Il a fait un produit dérivé pour lui, Il a pris une côte de son côté et Il lui a fait une chérie, Ève. Il aimait Adam et Il aimait Ève. Et Il les prend...

171     Je vois la petite Ève appuyer sa petite tête contre l'épaule d'Adam. Elle était tout ce qu'une femme pourrait jamais souhaiter être, et plus encore. Elle s'appuyait contre la grande épaule puissante de son chéri, Adam, et ils se promenaient dans le jardin, et alors, il se peut, peut-être que le–le lion a rugi. Elle ne pouvait pas avoir peur, parce que la peur n'existait pas. Alors, il a dit: «Ma chérie, c'est le lion. Je vais l'appeler. Léo, le lion, viens. Shita, le tigre, viens et couche-toi ici.» Et ils les suivaient comme des petits chats.

172     Le vent s'est levé, et les cheveux de la petite Ève se sont mis à voler au vent. Elle a dit: «Oh, ce vent!»

173     «Silence, tais-toi.» Et les vents lui obéirent. Il était le fils de Dieu. Elle était sa chérie.

174     Et c'est comme si je l'entendais dire: «Chérie, tu vois le soleil se coucher? C'est l'heure de parler à Papa.»

175     Alors, ils sont allés à la cathédrale, au grand Arbre. Et, comme ils s'agenouillaient, tout à coup, une éclatante Lumière Céleste est descendue, le Logos. Le Saint-Esprit, qui avait couvé la terre pour les en faire sortir, est descendu; leur Père, Dieu. Et Il a dit: «Mes enfants, avez-vous passé une bonne journée?
    – Oui, Père.

176     – Je suis descendu vous embrasser pour vous souhaiter bonne nuit et vous coucher ce soir.» Il les a embrassés sur les joues et les a couchés. Rien ne pouvait leur faire de mal. Il était là, dans les buissons, avec eux. Le lion, Il a couché le lion. Il a couché Shita, le tigre. Il les a tous couchés. Et Père était tellement content.

177     Ensuite, le péché, par la connaissance, par l'intellect... J'espère que vous saisissez. Par l'intellect, le péché est entré dans le monde, pour avoir cherché à trouver plus de lumière, quelque chose qui n'était pas dans la Parole de Dieu. Dieu avait dit: «Le jour où vous en mangerez, ce jour-là vous mourrez.» Mais Ève voulait quelque chose de nouveau.

178     Oh, pouvez-vous voir que, dans mon cœur, ce n'est pas que j'essaie de contredire quelqu'un? J'essaie simplement de vous présenter clairement le AINSI DIT LE SEIGNEUR, la Parole, rien de plus; pas du fantastique, et de grandes églises, et de l'intellect, mais d'écouter Celui qui a couvé la terre pour nous en faire sortir.
    Le péché est entré.

179     Et maintenant, mon ami, si le Saint-Esprit est le seul instrument dont Dieu s'est servi pour nous faire sortir de la terre... Et nous sommes effectivement sortis de la terre. Nous étions ici avant que la terre existe. Souvenez-vous, voici un encouragement pour ceux pour qui on va prier: Si le Saint-Esprit, en couvant, a formé l'être physique, qui est l'architecte de notre corps?
    Ô Dieu, puissent les gens le voir!

180     Le Saint-Esprit vous a donné votre appendice, vos yeux, votre nez, votre bouche, votre cœur. Et Il a mis un esprit nouveau en vous, et ensuite Il est venu habiter en vous. N'acceptez aucunement des choses intellectuelles, des concepts théologiques qui sont contraires à la Bible, mais tenez-vous-en uniquement au AINSI DIT LE SEIGNEUR. «Il a été blessé pour notre transgression. C'est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.»

181     Le Saint-Esprit a couvé Son propre corps, pour venir y vivre, Jésus-Christ; quand Il a couvert Marie de Son ombre, et qu'Il a créé, ou couvé une cellule de Sang dans son sein, ce qui a produit le Fils, Jésus-Christ. C'est là que Dieu Lui-même a eu Sa demeure sur la terre pendant trente-trois ans et demi. Et Il est devenu une offrande propitiatoire pour nos péchés, pour nous racheter et réconcilier l'homme perdu avec un Dieu saint, pour les embrasser et les réconcilier. Afin que, dans la fraîcheur du soir, lorsque le soleil se couche au-dessus de nous... lorsque mon voyage de cette vie sera terminé et que j'aurai achevé ma course, je veux qu'Il m'embrasse pour m'endormir, comme Il l'a fait pour Étienne, quand il avait été bafoué de toutes parts. Celui-ci a dit: «Je vois les cieux ouverts, et Jésus debout à la droite de Dieu.» Voilà.

182     Or, comment est-ce possible? Si Dieu a fait de nous ce que nous sommes, sans que nous ayons eu connaissance de quoi que ce soit, si Dieu a fait de moi un homme, et qu'Il m'a fait grandir jusqu'à ce que j'arrive à l'âge où la mort s'installe... Vers l'âge de vingt-trois ans, j'étais jeune et en bonne santé. Et si Satan ne s'en est pas mêlé... Il a essayé de m'estropier, de m'abattre et de faire bien des choses. Mais Dieu a vu à ce que...

183     Et vous, quand vous étiez jeunes et que vous étiez jolies, vous–vous, les femmes, qui avez pris de l'âge. Et vous, les hommes, qui avez été jeunes, et forts, et en bonne santé. Et comme vous appréciiez d'être un homme, avec votre petite compagne. Si Dieu a fait ça, sans que vous ayez eu un mot à dire là-dedans; vous n'avez jamais dit: «Fais-moi ainsi.» «Qui peut, par ses inquiétudes, ajouter une coudée à sa taille?»

184     Mais, s'Il vous a faits ainsi, sans que vous ayez rien eu à dire, à combien plus forte raison peut-Il, en vous couvant, vous donner un–un choix. Il vous a été donné le libre arbitre. Vous pouvez rejeter Ceci, ou vous pouvez L'accepter. Le rejeter, c'est être perdu, et demeurer de la potasse, du calcium et du pétrole. Mais L'accepter, et avoir un cœur nouveau, un esprit nouveau, et Son Esprit, une partie du Logos, en vous, qui contrôle vos émotions! Alors, quand Il roucoule, par Sa Parole, vous roucoulez en retour, vous Lui répondez.
    «Jésus-Christ, le même hier, aujourd'hui et pour toujours.
    – Amen, Seigneur.
    – Je suis l'Éternel qui guérit toutes tes maladies.
    – Amen, Seigneur.»

185     À combien plus forte raison va-t-Il vous ressusciter, même si votre corps avait été balayé de l'est jusqu'à l'ouest par le vent! À combien plus forte raison ce Saint-Esprit, quand tout aura été anéanti par la bombe atomique qui va être lancée sur la terre un de ces jours, qui va creuser des trous et à partir de là, tout ravager d'un bout à l'autre de l'État. Mais le calcium et la potasse resteront ici. Et alors, le Saint-Esprit se remettra à couver. Tous les os s'approcheront les uns des autres, tous les membres s'approcheront les uns des autres, et une Église du Dieu vivant se lèvera au dernier jour.

186     Mes amis, c'est seulement couvés par le Saint-Esprit, par Son roucoulement, que vous pourrez jamais y arriver, que Dieu vous fera jamais la promesse de vous ressusciter, alors que vous écouterez Sa Voix, cette petite Voix tranquille qui parle au plus profond de votre âme.

187     Et, mes amis, en terminant, encore un petit instant. Je veux que vous réfléchissiez profondément et sincèrement. Un jour ou l'autre nous partirons. Alors, pourquoi, oh, je vous en prie, dites-moi, pourquoi voudriez-vous accepter une contrefaçon, une théologie d'église, quoi que ce soit d'intellectuel, une émotion, quoi que ce soit de contraire, alors que les cieux pentecôtistes sont remplis de la Bénédiction véritable, du vrai Esprit de Dieu, qui vous contrôle et qui fait de vous un vrai chrétien. Vous n'avez pas à imiter quoi que ce soit, soyez simplement un enfant du Dieu vivant. Pourquoi, dites-moi, pourquoi chercheriez-vous à accepter quoi que ce soit d'autre, alors que Dieu ne demande que ça, n'attend que ça, et qu'Il vous a amenés jusqu'ici; et là, Il essaie de vous exprimer Son amour par le Saint-Esprit; est-ce que vous vous contenteriez d'accepter une déclaration de credo et tout, pour essayer d'aller au Ciel avec ça, ou du fantastique, une émotion mentale, ce qui n'est même pas attesté dans la Bible?

188     Ne voulez-vous pas Le recevoir? Oh, peuple de Dieu, tombez à genoux et tournez-vous vers votre Dieu! Que Dieu ait pitié, voilà ma prière, alors que nous prions.

189     Avec nos têtes inclinées, pendant cet instant solennel, alors qu'en ce moment précis, il se peut qu'il y ait sur vous, sur cette église, sur bien des gens ici... Réfléchissez profondément. Que ce ne soit pas une réflexion superficielle. Est-ce que vous exprimez votre amour au Saint-Esprit? Est-ce que cet–cet esprit qui est dans votre vie amène vos émotions à s'aligner avec précision sur le tic-tac de la Bible? Avez-vous de la patience, de la douceur, de la bonté? On ne–on ne teste pas un matériau...
    Écoutez, pendant que vous priez.

190     On ne teste pas un matériau par sa quantité, par son nombre; combien l'église est nombreuse, voilà ce que je veux dire, voyez-vous. On ne le teste pas par sa quantité, mais par sa qualité. On teste un métal par sa force. De même, on ne teste pas l'église par la grandeur de l'église, ou par le nombre de ses membres. On la teste par sa force, par la Bible. Est-ce qu'elle peut dire «amen» à chaque promesse que Dieu a faite? Comment se passe votre vie? Dans la bonté, la douceur, la bienveillance, la patience? Qu'est-ce qui se passe quand quelque chose vous chiffonne? Il y a une petite roue là, qui continue à faire tic tac, qui vous garde sous son contrôle. Son amour agit dans votre cœur. Est-ce que vous essayez seulement de faire semblant?

191     Oh, réfléchissez, là. Et, pendant que vous réfléchissez sérieusement, et que le Saint-Esprit traite avec vous, qu'Il vous couve, en disant: «Mon enfant, c'est à toi que Je parle.»

192     Maintenant, au Nom de Christ, avec vos têtes courbées devant Dieu et non devant moi, voulez-vous lever la main, pour dire: «Ô Dieu, mets Ton Esprit en moi. Voici ma main.» Que Dieu vous bénisse. Il y a beaucoup, beaucoup de mains.

193     Ô Dieu notre Père, au Nom du Seigneur Jésus, Ton Fils, le Saint-Esprit, toujours là à couver, à attirer, à roucouler, je Te demande de prendre aujourd'hui Ta place dans le cœur de chaque personne qui a levé la main. Ils T'ont fait comprendre qu'ils ont besoin de Toi. Oh, comme ils ont besoin de Toi! Et s'ils l'admettent en ce moment, qu'en sera-t-il à l'heure où leur cœur refusera de battre? Qu'en sera-t-il à l'heure où ils sentiront les vapeurs froides de la mort entrer comme une vague? Combien plus l'admettront-ils à ce moment-là! Et que sommes-nous? D'où venons-nous, et où allons-nous?

194     Père, nous sommes fatigués d'imiter la vie chrétienne. Crée en nous, Seigneur, aujourd'hui, un cœur nouveau, un esprit nouveau. Et mets Ton Esprit, conformément à la Parole de Ton prophète, au centre de notre esprit nouveau. Et maîtrise-nous par l'amour, la joie, la paix, la longanimité, la bonté, la douceur, la patience et la foi. Et que tous les fruits de l'Esprit puissent se trouver en nous, alors que nous nous soumettons humblement, que nous soumettons notre âme, notre partie la plus intime. Cette vie, qui fait que toute cette potasse, ce calcium et ce pétrole terrestres se rassemblent et tiennent ensemble, quand elle s'en va, nous retournons à la poussière. Et nous soumettons nos esprits, nous les soumettons à Toi. Crée en nous un esprit bien disposé. Et que le Saint-Esprit, Ton Esprit, nous contrôle, qu'Il nous conduise et qu'Il nous guide, alors que nous continuons notre voyage.

195     Bénis ces chères gens. Et guéris la maladie qui se trouve au milieu de nous, Seigneur. Puissions-nous dire, après avoir quitté le bâtiment ce matin: «Il a fait bon être là. Le Saint-Esprit a fait une oeuvre en nous, qui changera nos émotions, qui fera de nous une personne différente de ce que nous étions quand nous sommes arrivés.»

196     Renouvelle l'espérance qui est dans les saints. Fortifie-les, Seigneur, pour qu'ils puissent affronter le jour qui vient. Oh, le maïs est arrivé à pleine maturité. Jésus viendra bientôt pour la moisson. Je Te prie d'accorder cette bénédiction, au Nom de Jésus. Amen. [Frère Branham fait une pause, et la pianiste joue "J'ai soif de Ta Présence". – N.D.É]

197     Je pense qu'il serait bon de rester assis tranquillement un petit instant, pendant qu'elle joue.
    J'ai besoin de Toi, oh, comme j'ai besoin de Toi!

198     Je me demande à quoi pensait Georgie l'autre soir, quand il venait de quitter son frère, mort; il descendait la rue et il a senti que son cœur s'en allait, tout est devenu noir devant lui, et il est tombé en avant sur son siège, en laissant son épouse et ses bien-aimés.
À chaque heure, oh, j'ai besoin de Toi;
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.
    Chantons-le ensemble.
J'ai soif de Ta Présence,
Oh... (chacun!)...
Que ferais-je sans Toi?
Chaque jour, à chaque heure,
Oh! j'ai besoin de...
    Levons-les mains vers Lui.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

199     Ô grand Jéhovah, agis maintenant. Scelle chacun de Ton Esprit. Place dans nos cœurs ce Quelque Chose qui manquait depuis si longtemps. Donne-nous cette victoire, Seigneur, cette victoire triomphante dont nous avons si gracieusement besoin. Veux-Tu le faire, Père? Nous nous attendons à Toi. Et maintenant, nous prions au Nom de Jésus. Amen.

200     Maintenant je me demande, est-ce qu'il y a des gens pour qui on doit prier? Une dame m'a téléphoné de New Albany, et quelqu'un. Y a-t-il une dame qui m'a téléphoné de New Al-... C'est bien. Bien, vous êtes ici pour qu'on prie pour vous; si vous voulez simplement... pendant que nous...
    Continuez à jouer le chant que vous jouiez, sœur.

201     Alors, juste de ce côté-ci, là, pour la ligne de prière. Si vous le voulez bien, soyez respectueux pendant quelques instants. Mettez-vous en rang, à droite ici, pour que nous puissions prier pour ceux qui sont dans le besoin .
...côté du Jourdain,
Dans les beaux champs de l'Eden,
Où un Arbre de Vie est en fleurs,
Il y a du repos pour...?...
Jésus brise tous les liens,
Quand Il vous...

202     Allez chercher une chaise, peut-être, pour ce frère, s'il veut s'asseoir. Est-ce que vous préféreriez vous asseoir, frère?
Je Le louerai, louerai toujours,
Je Le louerai, louerai toujours,
Je Le louerai, louerai toujours,
Il m'a libéré!

203     Maintenant, qu'est-ce qui s'est passé? Ces gens qui se sont mis en rang, là, pour qu'on prie pour eux, ils sont venus avec sérieux, sur la base de leur foi à eux, en croyant. Ils sont venus pour témoigner de ce que le Vin a été mis dans des outres neuves, qu'ils sont prêts à dire «amen» au AINSI DIT LE SEIGNEUR.

204     La Bible a déclaré, ce qui est AINSI DIT LE SEIGNEUR: «Si quelqu'un parmi vous est malade, qu'il appelle les anciens, qu'ils l'oignent d'huile et qu'ils prient pour lui. La prière de la foi sauvera le malade.» Et il est aussi écrit dans l'Écriture: «Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: ils imposeront les mains aux malades; ceux-ci seront guéris.» Il nous est enseigné de faire ceci, et le Saint-Esprit nous y contraint, c'est l'ordre que Dieu a établi pour pourvoir aux besoins de ceux qui sont dans le besoin.

205     Ça ne veut pas dire que l'individu qui prie doit être un saint ou un ange. Ce que ça veut dire, c'est que la personne qui s'avance doit avoir la foi, à l'intérieur de son propre être; que le Saint-Esprit, en roucoulant par Sa Parole, a laissé tomber un petit quelque chose à l'intérieur, qui leur fait croire qu'Il va les couver jusqu'à ce qu'ils soient rétablis.

206     Comme Abraham, autrefois, quand Dieu lui est apparu sous le nom de El-Schaddaï, la poitrine, le sein d'une femme, comme. Et Il a dit: «Abraham, tu as cent ans, mais Je suis ‘Celui qui a des seins’. Appuie-toi contre Moi, simplement, comme un bébé, et nourris-toi, et Je confirmerai Ma Parole.»

207     Et Abraham, qui avait cent ans, s'est appuyé contre le sein de Dieu; lui et Sara faisaient un, évidemment, et ils se sont mis à étudier et à couver, et à accepter la Parole de Dieu. Et qu'est-ce qui s'est passé? Dieu l'a changé, il est redevenu un jeune homme, lui et son épouse, et ils ont eu un enfant, Isaac; et c'est à travers Isaac qu'est venu Christ, qui a béni le monde. Il a été fait père de nations.

208     En effet, «Abraham appelait les choses», écoutez, «qui n'étaient pas». Le cas de guérison Divine, en Abraham, n'était pas... Il a accepté la promesse, et après, ça a pris vingt-cinq ans avant qu'elle se réalise; vingt-cinq ans. À l'âge de soixante-quinze ans, il a reçu une promesse; à cent ans, le bébé est né. Mais, tout au long de ces vingt-cinq ans, il répondait continuellement à la cour que lui faisait le Saint-Esprit, qui avait couvé la terre pour l'en faire sortir, et il appelait la Parole du Saint-Esprit «vraie!» Il appelait les choses qui sont, comme si elles n'étaient pas, parce qu'elles étaient contraires à la Parole du Saint-Esprit. Il a été changé en jeune homme, et il a produit l'enfant.

209     Or, c'est comme ça que nous, nous venons. Nous sommes la Postérité d'Abraham. Et nous avons appelé les choses, les symptômes, nos afflictions, nos maladies, comme si elles n'étaient pas, parce que nous obéissons à ce que le Saint-Esprit, par le prophète, le voyant, a déclaré être la Vérité. Et tous ces hommes, au fil des âges, l'ont acceptée, et ça s'est bien terminé pour eux, chaque fois.

210     Maintenant nous appelons ces choses «vraies», nous les acceptons comme notre propriété personnelle, et nous répondons à la cour que nous fait le Saint-Esprit: «Ta Parole est vraie. Je vais refuser tout autre symptôme, quoi que ce soit d'autre. Je crois que Tu me redonneras la santé. En effet, Ta Parole, Seigneur, déclare: ‘La prière de la foi sauvera les malades, et Dieu les relèvera.’ Voilà tout. C'est la Vérité.»

211     Je me demande, ce matin... Je connais Frère Jackson; je l'ai entendu dire «amen» quelque part au fond. Et je me demande s'il y a d'autres frères dans le ministère ici, ce matin, qui croient à la guérison Divine, qui aimeraient venir, se placer ici avec nous, pour ces gens. Ce sont vos frères et sœurs en Christ. Aimeriez-vous venir prier avec nous, pendant que notre pasteur s'avance, ici, s'il veut bien venir prier pour les malades ce matin. Tous ceux d'entre vous qui le désirent, venez prendre place ici avec nous, alors que nous exercerons ce ministère auprès de ceux–ceux qui sont dans le besoin dans ce bâtiment ce matin. Ceux d'entre vous, les frères dans le ministère, qui désirent venir. Je pense que j'ai vu Teddy là-bas, tout à l'heure, je ne me trompe pas. Et tout autre frère dans le ministère, qui que vous soyez, ça n'a pas d'importance; nous ne demandons pas mieux que de vous avoir ici à l'avant, si vous êtes un croyant, pour que vous joigniez votre foi avec nous, pendant que nous prierons pour ceux qui sont dans le besoin.

212     Maintenant, je voudrais que les anciens s'avancent, Frère Higginbotham et ceux qui vont se mettre ici, qui vont faire avancer la ligne à mesure que nous prierons pour les gens, et que nous nous occuperons d'eux.

213     Maintenant, les frères dans le ministère, venez de ce côté-ci, si vous le voulez bien. D'abord, nous allons prier pour les gens qui sont assis dans ces fauteuils, et ensuite nous nous occuperons des autres.

214     Tous ceux ici qui parlent au Seigneur Jésus, qui sont en bons termes avec Lui (et vous devriez tous l'être ce matin), je voudrais que vous vous joigniez à nous. Qu'en serait-il si... Et il se peut que ce soit votre frère, votre sœur, votre papa ou votre maman, et vous voulez qu'ils soient en bonne santé. C'est votre foi, en projetant votre foi, elle sort comme une grande dynamo, ici, ce qui fait descendre la Gloire de la Shékinah de Dieu, qui oint l'individu pour qu'il ait la foi. «La foi vient de ce qu'on entend, de ce qu'on entend la Parole.»

215     Maintenant le Saint-Esprit est ici pour injecter, ou, la Parole de Dieu, que vous avez acceptée, dans votre cœur. Et alors, une fois que vous La croyez, venez.

216     Or, quel est mon devoir à moi, et à ces frères dans le ministère? De vous imposer les mains. «La prière de la foi sauvera le malade», a dit Dieu.

217     Alors, vous recevrez cela, tout simplement, et vous répondrez à la cour que vous fait le Saint-Esprit: «Ô SaintEsprit, Ta Parole est vraie. Je ne suis plus malade. Je vais de mieux en mieux. Je Te remercie, Père Céleste, de Ta bonté envers moi. Je vais toujours de mieux en mieux, d'heure en heure.» Observez ce qui se produira, alors que vous–alors que vous exprimez votre amour, que vous couvez aussi le Saint-Esprit, qui vous couve par la Parole.
    Maintenant je vais prier, ensuite nous viendrons imposer les mains.

218     Maintenant, ô Dieu notre Père, Tu vois le besoin, et très certainement que Tu es plus que capable de pourvoir à chaque besoin; Toi qui as pu faire sortir Daniel de la fosse aux lions, et les enfants hébreux de la fournaise ardente, qui as ouvert un chemin à travers la mer Rouge et fait traverser les gens à pied sec, qui as ressuscité Lazare d'entre les morts, et qui as emporté Élie à la Maison sur un char. Ô Dieu, Tu n'as jamais failli.

219     Et ces outres neuves contenant du Vin nouveau, ces gens qui ont une espérance nouvelle et une Vie nouvelle, s'avancent ce matin, pour qu'on les oigne, pour qu'on leur impose les mains, en commémoration de la Parole.

220     Et, Père, nous sommes là, en tant qu'hommes, pour imposer nos mains, selon le mandat que Tu nous as donné. «S'ils imposent les mains aux malades, ceux-ci seront guéris.» Ce mandat-là est tout aussi vital, dans l'Évangile, que celui de prêcher l'Évangile: «Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé.»

221     Aussi nous Te prions, Père, de permettre que Ta Parole s'accomplisse aujourd'hui. Et nous, sur la confession de ces gens, qui mettent leur foi de l'avant, pour la tester contre la puissance du diable. Que chacun reparte délivré, au Nom de Christ.

222     Gardez la tête inclinée, pendant que nous nous avançons maintenant pour nous occuper de ces gens.

223     Notre chère sœur, en communion avec le Seigneur Jésus, en tant que ministres de la croix, nous, maintenant, en tant que participants Divins de la bénédiction qu'Il nous a transmise à la résurrection, en commémoration de Sa Parole, nous demandons au mal de vous quitter, au Nom de Jésus. Et que vous soyez guérie. Que votre foi ne faiblisse jamais. Mais que vous puisiez de Dieu – qui vous attire par le Saint-Esprit votre Force, de Celui qui vous a fait sortir de la poussière de la terre, et a placé chacune de vos parties dans votre corps. Il est plus que capable de réparer ce qu'Il a construit, ce que Satan a démoli. Nous vous présentons à Dieu, en tant que croyante, au Nom de Son Fils, Jésus.

224     Notre frère, à qui nous imposons les mains, avec cette même prière devant Dieu notre Père, et par l'onction du Saint-Esprit et le mandat selon lequel ces choses doivent être exécutées. Nous, en tant que ministres croyants, nous vous présentons à Dieu, le Saint-Esprit, qui vous a secouru de la terre, et qui a placé dans votre corps chaque organe. Et voyant que Satan est descendu et a interrompu, a détérioré votre corps, par conséquent ...?... Que sur ...?... de ces gens qui s'avancent à cet autel. Ou sur ...?... Nous demandons à Dieu de vous donner ...?... Selon cette obligation solennelle. Nous vous imposons les mains, en commémoration de la Parole, nous ne connaissons pas votre cœur, mais nous demandons au Dieu Tout-Puissant, qui vous a fait sortir de la terre en la couvant, de réparer, ou de fortifier les endroits vitaux affaiblis de votre corps, et de vous rendre... votre santé parfaite, au Nom de Jésus. [Frère Branham et les ministres continuent à prier pour les malades pendant deux minutes, mais on n'entend pas suffisamment les paroles pour pouvoir les imprimer. – N.D.Él

225     Dieu Tout-Puissant et omnipotent, Celui qui est infini, omniprésent, omnipotent, Toi qui remplis l'espace tout entier! Nous imposons les mains à notre sœur, en Te la présentant avec cette même prière que nous avons faite pour les autres, afin que Tu redonnes à son corps ce qui lui manque et qui lui a été volé par le diable. Et ...?... pour la gloire de Dieu.

226     Ô Dieu notre Père, nous imposons également les mains à notre sœur, avec cette même prière, que ...?... Nous demandons cette bénédiction au Nom de Jésus. Amen.

227     Ô Dieu notre Père, sur le corps de cet homme, qui, à cause de l'usure des ans, a les épaules qui s'affaissent, le visage ridé, et il s'est blessé. Mais, à Toi, ô Dieu, Celui qui couve, le Saint-Esprit, nous Te le confions, au Nom de Jésus. Que le Saint-Esprit change la direction par Son grand amour. Et que Cela produise en nous, que nous reconnaissions que Celui qui l'a fait sortir de la terre, peut aussi réparer ce qu'Il a créé!

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