La Communion

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Date: 57-0418 | La durée est de: 56 minutes | La traduction: MS
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1    ...le Seigneur. Et nous sommes certainement désolés de ne pas avoir assez de sièges pour bien accueillir les gens, et pour ceux qui sont--sont renvoyés, à l'extérieur. J'ai simplement entendu dire il y a quelques instants que nous aurions pu avoir un théâtre à New Albany qui aurait peut-être pu accueillir environ trois mille personnes. Mais nous n'étions simplement que... le réveil était simplement pour ce petit groupe ici à l'église. Et--et c'est pour nous un temps de retrouvailles. Et nous sommes très heureux de vous voir tous ici à l'intérieur.

2    Si je ne me trompe pas, je vois ici mon Frère de Georgie. Frère, je ne me souviens plus de votre nom maintenant; Palmer, venu de Macon, en Georgie. Nous sommes contents de vous recevoir ici, Frère Palmer. Frère Crase, ici devant, nous sommes contents de vous voir.

3    Et je sais que docteur Lee Vayle se trouve quelque part dans la salle, l'un des organisateurs de la--de la réunion tenue à Lima, dans l'Ohio, là où... Il est le pasteur de la Première Église Baptiste, et il est pour moi un--un de mes amis personnels. Il était à la maison aujourd'hui, et il est venu nous rendre visite et participer à la réunion. Probablement, l'un de ces soirs, nous lui demanderons de venir dire quelque chose. J'ai essayé de le persuader de prendre ma place ce soir, afin de parler, mais il a refusé. Ainsi, nous espérons, que peut-être demain soir, ou une autre fois, Frère Vayle ou l'un des--pourra dire un ou deux mots, à propos peut-être de la réunion ou de quelque chose qui s'est passé, tout ce que le Seigneur mettra sur son coeur.

4    Il y en a d'autres ici que je souhaiterais prendre le temps de citer, mais nous sommes heureux que vous soyez ici. Je vois un cher compagnon là au fond, qui fait partie du groupe des prédicateurs qui sont venus, ceux qui sont venus me rendre visite cet après-midi, en provenance de l'Arkansas et aussi du Missouri.

5    Et maintenant, ce soir, nous voulons racheter le temps, car chaque soir nous essayerons de clôturer vers vingt et une heures, si possible. Ce soir, c'est la soirée de la communion, ainsi nous terminerons un peu plus tard ce soir que d'habitude.

6    Demain soir, si le Seigneur le veut, je veux prêcher sur: «Soyez donc parfaits.» et «Le Sacrifice parfait.» Demain soir, c'est donc le Vendredi Saint.

7    Et alors samedi soir: L'ensevelissement, si le Seigneur le veut.

8    Dimanche matin, service du lever du soleil à six heures. Et à dix heures trente, la leçon de l'école du Dimanche, sur la résurrection...

9    Et Dimanche soir, un service habituel de guérison comme nous le faisons dans les--dans les campagnes d'évangélisation...

10    Ainsi, nous croyons que vous allez inviter vos amis pécheurs, et les autres, à venir s'assembler avec nous, et nous aider dans cette réunion ce prochain... dans la suite de cette réunion, plutôt.

11    J'ai reçu une nouvelle Bible ce soir, qui m'a été donnée par quelque--un Frère Dunkard. Et c'est quelque chose d'assez épais. C'est la première fois que je prêche avec cette Bible. Elle est un peu bizarre pour moi.

12    Maintenant, je sais que nous sommes assemblés dans un seul but, celui de--de l'avancement de la cause de Christ, et pour trouver la paix pour nos âmes, et de devenir des hommes et des femmes meilleurs, des meilleurs serviteurs du Seigneur. Et si nous sommes venus avec une autre idée, eh bien! alors nous ne serons pas bénis du Seigneur. Nous sommes venus afin de trouver de l'aide. Nous sommes venus, les regards fixés sur Dieu. Et c'est ici la maison de correction, où Dieu nous donne Ses bénédictions, et où Il nous corrige du mal.

13    Maintenant, avant d'ouvrir la Parole, ou--ou plutôt de demander au Saint-Esprit de nous assister, inclinons nos têtes.

14    Père Céleste béni, nous nous présentons en Ta Divine Présence comme auditeurs de l'Évangile et comme proclamateurs de la Parole; circoncis les lèvres qui parlent, les oreilles qui entendent, et les coeurs qui reçoivent. Et puisse le Saint-Esprit ce soir nous distribuer et nous inculquer les vérités de la Grâce Éternelle de Dieu, à chacun d'entre nous, afin que, lorsque nous quitterons ce bâtiment ce soir, nous disions comme ceux-là qui venaient d'Emmaüs: «Nos coeurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous pendant qu'Il nous parlait en cours de route?» car nous le demandons dans le Nom de Jésus. Amen.

15    Je souhaiterais lire un texte dans le livre de l'Évangile de Saint Matthieu, au chapitre 26, versets 27 et 28:
    Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous;
    car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.
    Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.

16    Et maintenant, nous allons parler sur: La Communion. Et c'était la soirée de la communion originelle.

17    Et pour la première fois, la communion fut prise en Égypte, la première communion, qui était le--l'agneau pascal qui était immolé, lequel était le type de Christ. Et beaucoup d'entre nous connaissent très bien ce vieux récit béni, selon lequel ceux qui avaient pris la communion ont marché à travers le désert pendant quarante ans. Et lorsqu'ils sont sortis, il n'y a pas eu un seul faible parmi eux. Et leurs--même leurs habits n'étaient pas râpés car Dieu les avait gardés pendant quarante ans.

18    Quelle assurance bénie pour nous ce soir! Si cela est le type, alors Christ en est l'antitype. Et comment Dieu a délivré les enfants...

19    Et, dans le fait de prendre la communion se trouvait la différence entre la vie et la mort. Ceux qui se trouvaient à l'intérieur, sous le sang versé, ont pris la communion. Personne ne pouvait prendre la communion au dehors et en même temps être sous le sang versé. Le sang de l'agneau était premièrement versé, et ensuite était appliqué sur le linteau et sur le poteau de la porte. Le linteau, c'est la poutre de la Croix, et sur le montant de la porte... Et ensuite, l'agneau était rôti et il était--et--et il était mangé avec des herbes amères. Et ils ont serré leur ceinture. Après que le sang soit versé et qu'ils ont passé sous le sang versé, ils ont serré leur ceinture et étaient prêts pour la marche.

20    Et maintenant, cela est un très beau type ce soir, un type des gens qui prennent la communion, et cela n'est plus à associer ni à affilier avec les choses du monde. Ils doivent d'abord passer sous le Sang afin d'être lavés de tout péché (qui est l'incrédulité), et ensuite, être chaussés du zèle que donne l'Évangile de paix, ayant revêtu l'armure complète de Dieu, prêts à chaque instant pour faire face aux sommations.

21    Et c'était le--c'était le signe que l'ange de la mort ne pouvait pas aller sous ce sang-là. L'ange de la mort devait monter et passer par-dessus du sang. Et c'est là que le prophète a reçu son inspiration lorsqu'il dit: «Quand Je verrai le sang, Je passerai par-dessus vous.»

22    L'heure de la délivrance était proche lorsqu'ils ont accepté la communion, le--l'agneau rôti et les--les herbes amères qu'ils ont mangés avant de partir.

23    Maintenant, dans l'antitype dont nous devons parler, cela fait beaucoup d'années, jusqu'à ce soir, que Jésus a pris ce que nous connaissons comme le Souper du Seigneur, la Communion. Et il y a quelque chose à ce sujet, qu'Il allait dire à Ses disciples. Et juste avant Son départ, Il voulait leur en parler. Et c'est un... ils avaient préparé une chambre. C'était un temps de communion fraternelle. Et la communion signifie bien une communion fraternelle.

24    Beaucoup d'églises ont une communion «fermée», c'est-à-dire que lorsqu'ils prennent la communion, c'est juste pour leur propre église. Mais ici, nous ne sommes pas une dénomination. Nous avons une communion ouverte à tous, car nous croyons que chaque croyant a droit à la Table du Seigneur, afin de s'assembler dans la communion fraternelle autour des bonnes choses de Dieu, avec chaque croyant; peu importent les credo, la couleur de peau, ou quoi qu'il puisse être, tous ceux qui ont été abreuvés de la même bénédiction, qui est Christ!

25    Alors que cette heure s'était approchée pour notre Seigneur, l'un des moments les plus éprouvants de Son voyage terrestre était tout à fait proche. Le temps de l'épreuve! Jésus devait passer par des épreuves, tout comme nous passons par des épreuves. Et la Bible dit:
    Tout fils qui vient à Dieu doit être d'abord éprouvé, formé, et corrigé.

26    Maintenant, pour beaucoup de gens, c'est le moment où l'on montre ses couleurs, lorsque le temps de l'épreuve arrive. C'est un temps d'être mis à l'épreuve. Et la Bible dit: «Si nous ne pouvons pas supporter les tests, alors nous devenons des enfants illégitimes», nous professons que Dieu est notre Père alors qu'Il n'est pas notre Père. Car si nous avons correctement et de tout coeur reçu le Seigneur Jésus comme notre Sauveur personnel, il n'existe rien sur cette terre ni dans le sombre néant qui puisse--qui puisse jamais nous séparer de l'Amour de Dieu qui est en Christ Jésus.

27    Je suis stupéfait en ce jour, et je l'ai toujours été lorsque des gens professent être des Chrétiens et, dès qu'arrive la toute première épreuve, une petite épreuve, ils tombent hors du chemin. Cela prouve que ce n'était qu'une conception intellectuelle de Christ. C'est la raison pour laquelle beaucoup ne tiennent plus debout aujourd'hui, parce que c'est une conception intellectuelle. C'est vrai que vous pouvez croire cela intellectuellement, mais cela va plus loin. Accepter Christ, c'est accepter la Personne même de Christ.

28    Beaucoup d'entre nous acceptent la religion de la Chrétienté sur la base de l'étude des credo. D'autres acceptent la Chrétienté sur la base des doctrines de baptême. D'autres croient qu'ils sont Chrétiens à cause d'une certaine émotion qu'ils ont ressentie, comme pousser des cris, ou danser dans l'Esprit, ou parler en langues, ou avoir un certain don merveilleux à présenter. Toutes ces choses-là sont bonnes si elles sont à leur place. Mais accepter Christ, c'est accepter la Personne même de Christ, et ensuite toutes ces autres choses viennent automatiquement en ligne.

29    Maintenant, si Dieu n'a pas épargné Son Propre Fils de l'épreuve cruelle, alors, Il n'épargnera ni vous ni moi des tests cruels.

30    Et Jésus était ici, confronté à la plus grande épreuve qu'Il ait jamais connue, avec Gethsémané juste devant Lui, là où doit venir cette épreuve unique et finale, suffisante à tous égards, alors que les fardeaux du monde entier reposaient sur Son épaule Bénie. Il n'existait personne, ni dans les Cieux, ni sur Terre, qui puisse jamais supporter cela, sinon Lui. Et savoir que tous les péchés, anciens péchés, péchés présents, et péchés futurs reposaient sur cette décision! Et c'était l'une des plus grandes victoires que Christ ait jamais remportées, où Il a prouvé alors Son grand rôle de Messie, comme lorsqu'Il dit à Dieu: «Non pas Ma volonté, mais que Ta volonté soit faite.»
    C'était là la plus grande victoire qu'Il ait jamais remportée. Tous les démons des tourments l'entouraient pour Le tenter et L'éprouver.

31    Et lorsque nous nous mettons en règle avec Dieu, lorsque notre coeur devient pur et que le Saint-Esprit a pris place dans notre coeur, passer par l'épreuve c'est la chose la plus glorieuse. La Bible nous dit ceci: «Nos tests et épreuves sont plus précieux que l'or et l'argent de ce monde.» Ainsi nous sommes--nous devrions en être reconnaissants.

32    Je ne souhaite pas me conditionner dans ma propre expérience. Mais alors que cela me vient à l'esprit, je me rappelle de la plus grande et plus décisive épreuve que j'ai eue dans mon expérience Chrétienne. Là-bas dans l'hôpital de Spring Hill, lorsque ma femme gisait dans la morgue, un cadavre, lorsqu'elle venait de quitter cette vie pour être avec le Seigneur. Les tests et les épreuves étaient là! Pas simplement quelqu'un me disant: «Billy, vous êtes un saint comédien.»
    Non. D'ailleurs, cela n'était même pas une grande épreuve. Et ces autres petites épreuves, et tout le reste, des critiques de la part des hommes avec qui je travaille, cela n'était même pas une épreuve à proprement parler.
    Mais ma grande heure d'épreuve est venue lorsque le médecin, le docteur (je le lui ai répété hier lorsque nous étions assis ensemble à l'hôpital), et lorsqu'il est descendu dans la salle pour me rencontrer, et qu'il m'a pris par la main, et m'a dit: «Billy, votre bébé est mourant, et il n'a aucune chance de survivre. Il a la méningite tuberculeuse.»
    Je dis: «Certainement pas, docteur!» Et sa mère gisait là, un cadavre.

33    Et je voulais entrer. Et il dit: «Venez simplement avec moi.» Et nous sommes allés au laboratoire, et là, il a pris un petit tube de verre et l'a agité. Et il semblait y avoir une raie dans le tube. Il dit: «C'est dans le bébé, et c'est le germe de la méningite. Nous avons tiré cela de l'épine dorsale, afin d'arrêter les spasmes.» Et il dit: «À l'intérieur, nous avons découvert que c'est la méningite tuberculeuse.» Il dit: «Le bébé l'a eue de sa propre mère.» Et il dit: «Si le bébé survit, il deviendra infirme, handicapé. Mais, dit-il, par la miséricorde de Dieu, le bébé rejoindra sa mère.»
    Je dis: «Docteur, ce que je veux, moi, c'est voir le bébé.»

34    Il dit: «Vous ne le pouvez pas, Billy, à cause de Billy Paul, votre fils.»
    Il dit: «Vous lui transmettriez le germe.»

35    Et, après un effort pour m'encourager du mieux qu'il pouvait, lorsqu'il est sorti du bâtiment, j'ai filé et je suis descendu dans le soubassement. Et lorsque j'y suis arrivé, l'hôpital en ce temps-là n'était pas arrangé comme il l'est aujourd'hui, et la fenêtre était relevée et le rideau n'était plus, et des mouches étaient entrées dans les yeux de l'enfant. J'ai chassé les mouches et j'ai regardé le petit corps, tout tendu, et les petites jambes qui bougeaient, dans un sens puis dans l'autre. Et je lui ai dit: «Chérie, reconnais-tu papa?»

36    Et il semblait qu'elle essayait de me faire signe avec sa petite main, elle avait environ huit ou neuf mois. Et je la regardais. Et elle souffrait tellement, un petit bébé innocent, au point où ses petits yeux bleus louchaient. Tellement douloureux! Oh! j'aurais voulu souffrir à sa place, à n'importe quel prix.

37    Et je me suis mis à genoux, les portes fermées, et j'ai dit: «Ô Dieu, Père, voilà ma femme étendue là-bas, la mère du bébé, couchée dans la morgue de l'entrepreneur des pompes funèbres. Et voilà Billy Paul sur le lit, malade. Et voilà mon bébé mourant. Sûrement, Seigneur, Tu ne la prendras pas. Je l'aime. Et elle ressemble à sa mère. Je veux l'élever. Ô Dieu, ne voudrais-Tu pas épargner la vie de mon bébé?»

38    Et comme je relevais les yeux... et comme vous le savez tous, j'ai toujours été sujet aux visions. C'était comme un drap noir qui se déroulait, en descendant, comme si Dieu avait pris ma prière et qu'Il me l'avait renvoyée en plein visage. Et j'ai dit: «Qu'ai-je fait, Dieu? Ai-je transgressé Tes lois pour que je mérite une telle punition? Si oui, révèle-le, et je me repentirai, je ferai n'importe quoi, mais ne prends pas mon bébé.» Et je l'ai vue qui s'en allait, malgré cela. Je me suis relevé.

39    Et alors le tentateur est venu vers moi. C'est là, dans toute ma vie, l'unique moment que je puisse me rappeler, qui fut pour moi le moment crucial, mon Gethsémané. Alors que je m'appuyais à peine sur le lit, le diable m'a dit: «Voilà. C'est là la récompense que tu as eue après avoir essayé de Le servir. Tu veux dire qu'Il prendra cette jeune mère âgée de vingt-deux ans, et la déposera là-bas dans la morgue comme un cadavre? Et prendre le précieux bébé, qui est ta propre chair et ton propre sang? Et te claquer ta prière en plein visage? Et tu veux dire après tout que tu veux Le servir?»

40    Je me trouvais entre deux opinions. Cela devait être décidé. Alors, j'ai posé ma main sur sa petite tête, et j'ai dit: «Le Seigneur a donné, le Seigneur reprend, que le Nom du Seigneur soit béni!» Et j'ai senti un soulagement.

41    Et j'ai dit: «Chérie, papa ne peut pas venir maintenant où tu es, mais papa pourra venir un jour. Je vais te poser dans les bras de maman, et je vous ensevelirai; mais papa vous reverra un jour.»

42    Monsieur Isler, qui est probablement assis ici maintenant (je ne le vois pas dans la foule), l'ex-sénateur de l'État ici en Indiana. J'étais en train de monter la grand-route. Monsieur Isler, je crois que vous pouvez bien vous en rappeler.

43    J'avais les mains derrière le dos, en montant vers le cimetière, tout juste après les inondations. Je pleurais. J'avais coutume d'y monter le soir. Une tourterelle se posait dans l'arbre et chantait pour moi. Et à travers ces pins et ces arbres-là, c'était comme si le chant murmurait:
Il y a un Pays au-delà de la rivière, que nous appelons doux pour toujours.
Nous n'atteignons cette rive-là que par les degrés de la foi.
Un à un, nous gagnons le portail, afin de vivre là avec les immortels.
Un jour, ils sonneront ces clochettes-là en or pour toi et pour moi.

44    Monsieur Isler sauta en bas de son vieux camion et mit son bras autour de moi. Et il dit: «Je t'ai entendu prêcher au coin de la rue, Billy; je t'ai vu te tenir dans le Tabernacle; je t'ai entendu chanter des hymnes, comment tu exaltais Christ, ce que tu disais qu'Il était!» Il dit: «Et maintenant qu'Il a pris ton père, ton frère, ta femme et ton bébé...» Il dit: «Maintenant, que signifie-t-Il pour toi?»

45    J'ai répondu: «Monsieur Isler, quand bien même Il m'enverrait dans les régions des perdus, je continuerais toujours à L'aimer! Car un jour, là-bas dans une vieille cabane à charbon, quelque chose s'est passé ici au fond dans mon coeur, de sorte qu'il n'y a rien qui puisse l'effacer. Ce n'est pas que j'aie fait quelque chose. C'est la Grâce éternelle de Dieu qui m'a soutenu dans cette heure de grande décision!»

46    Et lorsque Notre Seigneur Béni, à Gethsémané, alors qu'Il allait là-bas, lorsqu'Il fut re--lorsqu'Il devait être rejeté à Jérusalem et que le Conseil allait Lui enlever la vie... lorsque la destination éternelle de toute âme qui ait jamais existé ou qui pourrait être sur Terre, reposait sur Sa décision!

47    Oh! que la mienne était petite, en comparaison de celle-là! Que la vôtre était petite, en comparaison de celle-là! C'est tellement dommage que nous ne soyons pas même capables de supporter ces petites choses!

48    Mais dans cette heure cruciale, jusqu'à ce qu'Il souffre, connaissant toutes choses, jusqu'à ce que l'eau et le sang se séparèrent dans Son corps, et que de grosses gouttes de sang semblables à la sueur tombèrent de Son front. Il mourut davantage à Gethsémané qu'à la Croix.

49    Nous étions juste à cet événement, juste avant que la grande bataille commence, et Il a pris la communion. Il a rassemblé Ses disciples, afin de leur parler de ces choses.

50    Et c'est de cette manière qu'Il fait avec vous et moi, juste avant que la grande bataille de la vie ne commence. Avant que la grande bataille du bien et du mal ne commence à s'engager au-dedans de nous, Dieu nous amène à Gethsémané. Il nous amène à la communion et Il en parle avec nous.

51    Là-bas à Phoenix, en Arizona, il y avait un petit trio qui chantait pour moi: «J'aimerais en parler avec Jésus.» J'aimerais dire: «Jésus Tu m'as aimé alors que mon sentier était devenu si étroit. Lorsqu'il faisait tellement sombre que je ne pouvais plus voir au loin, Tu m'as aimé lorsqu'il est devenu sombre.» Et le petit chant continue et dit: «J'aimerais en parler.»

52    Et c'est une bonne chose lorsque des hommes et des femmes de cette terre s'arrêtent au cours du long voyage de la vie, afin d'en parler avec Jésus, avoir communion avec Lui, dans un échange. Et alors la bataille commence, celle des tests et des épreuves. «Tout fils qui vient à Dieu doit être éprouvé.»

53    Maintenant, la communion n'est pas une erreur. Elle n'est pas donnée dans le but que beaucoup de gens pensent. Certaines églises dénominationnelles appellent--appellent la communion: «Les derniers rites qui font partie du Salut.» La communion ne fait pas partie du Salut. La communion ne vous donne pas le Salut. Que vous la preniez lors de votre mort, ou--ou quoi que ce soit, cela n'a rien à faire avec votre Salut.

54    C'est une commémoration. Dans l'Évangile, Jésus a dit: «Faites ceci en mémoire de Moi.» Elle n'enseigne pas ou n'indique pas le Salut, mais elle est faite en commémoration d'une oeuvre accomplie, oeuvre qui est faite en vous par le Saint-Esprit. C'est une commémoration.

55    Maintenant, il y en a beaucoup qui prennent la communion et qui ne sont pas sauvés. Beaucoup avaient mangé l'agneau pascal, et ils ont péri dans le désert. Et aujourd'hui, il y en a beaucoup qui prennent la communion et qui ne verront jamais Dieu.

56    Mais vous ne pouvez pas être participant de Son Salut et ne pas Le voir, parce que le Salut est un don de Dieu. Et la communion est la commémoration du grand Sacrifice qui se suffit en tout, Lequel avait été préparé pour ce Salut. C'est afin de faire voir aux gens que nous croyons en la mort, l'ensevelissement et la résurrection du Seigneur Jésus-Christ. Cela représente une oeuvre accomplie.

57    Autrefois, le Salut n'était pas accompli par les sacrifices des boucs, des brebis et des génisses, dans l'Ancien Testament, parce que le sang de l'Ancien Testament ne pouvait pas expier le péché. Ce sang ne pouvait que couvrir le péché. Il désignait un temps où il pourrait être complet. Demain soir, nous irons directement là-dedans. Mais cela n'était qu'un type.

58    Mais lorsque Jésus est venu, et que Son Sang a été versé au Calvaire, c'était un divorce complet avec le péché. Ce sang a ôté le péché. C'est cela l'unique moyen de Salut. Il n'y a pas de choses comme se joindre à une église, de lettres de communion fraternelle, pas de baptême rituel, ni de communion, ni rien dans les rituels, ni un objet que Dieu aurait laissé comme des objets se rapportant au Salut. Tout est fait en commémoration d'une oeuvre accomplie!

59    Le baptême d'eau ne vous sauve pas, comme les gens le pensent parfois. L'eau de baptême est une commémoration de la mort, l'ensevelissement, et la résurrection du Seigneur. Il ne vous sauve pas.

60    La communion est en commémoration de Sa grande agonie et de Son départ et Son corps brisé, et Son Sang qui a été répandu. Ce n'est pas le Sang littéral, ce n'est pas le Corps littéral, mais c'est en commémoration de Son Corps littéral et de Son précieux Sang. Et nous prenons cela comme une ordonnance, et Jésus nous a commandé de le faire. Aussi longtemps qu'Il est parti, nous devons le faire.

61    Nous avons une grande et belle image dans le Livre, l'Épître aux Hébreux, au chapitre 7. J'aimerais lire un petit passage seulement dans Hébreux afin d'avoir un contexte pour accompagner ceci:
    En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut, qui alla au-devant d'Abraham lorsqu'il revenait de la défaite des rois, qui le bénit,
    et à qui Abraham donna la dîme de tout,qui est d'abord roi de justice, d'après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix...

62    Remarquez, nous voulons venir en arrière et réfléchir. Paul se réfère ici à un personnage de l'Ancien Testament. Dans le Livre de la Genèse, prenons la vie d'Abraham, à partir du chapitre 12 de la Genèse. Dieu donne la promesse à Abraham, selon laquelle la semence juste viendrait par Abraham. Et Abraham, alors que beaucoup de gens croient qu'il était Juif, il ne l'était pas. Abraham était un Gentil, un Chaldéen, de la ville d'Ur. Et il est devenu un serviteur de Dieu, non pas parce qu'il était différent des autres, mais à cause de l'élection de Dieu.

63    Vous n'êtes pas sauvé parce que vous êtes une bonne personne. Vous êtes sauvé parce que Christ vous a choisi. Aucun homme ne cherche Dieu, c'est Dieu qui cherche l'homme. Jésus a dit: «Aucun homme ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l'attire premièrement.» Et si nous pouvions nous arrêter un moment seulement, pour nous rendre compte de la grande importance de cette chose unique, que c'est Dieu qui vous a choisi; ne voulant pas que vous périssiez, mais voulant vous donner l'occasion, Il vous a appelé et choisi pour que vous soyez Son serviteur. Eh bien! Quoi de plus précieux que cela? Sans que vous fassiez un choix! Ce serait totalement impossible pour un homme de chercher Dieu, car par sa nature, il est un pécheur, et il n'a rien au-dedans de lui pour lui donner le désir de servir Dieu.

64    Pouvez-vous aller dire au cochon qu'il est coupable? Il est un cochon par nature. Pouvez-vous lui dire que son régime est mauvais? Certainement pas. Par nature, il est un cochon. Vous devriez lui dire qu'il pourrait être un agneau, mais lui, il est satisfait d'être un cochon.

65    Et un pécheur est satisfait d'être pécheur, parce que sa nature est une nature pécheresse.

66    Et voici la chose: Nous sommes tous nés dans le péché, conçus dans l'iniquité, venus au monde proférant le mensonge; par nature, un enfant de la désobéissance, sans espérance, avec la colère de Dieu demeurant sur nous. Et par l'Amour et la grâce de Christ, Dieu, dans Sa grâce souveraine et Son omnipotence, a frappé à la porte de votre coeur et vous a donné l'occasion bénie, vous a fait pivoter et vous a fait remonter la route. Comment pourriez-vous négliger cela? Il change tous vos désirs, vous fait pivoter, et fait que vous commenciez à marcher dans une autre direction! Oh! vous serez sot aux yeux du monde, mais béni aux yeux de Dieu. «Bénis sont ceux-là qui ont vraiment faim et soif de la justice, car ils seront remplis.» a dit notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par Sa grâce étonnante!

67    Remarquez, c'est ce que Dieu a fait, ce que Dieu a appelé. Vous, vous n'aviez aucun désir d'appeler. Vous ne pouviez avoir aucun désir d'appeler, parce que votre nature était complètement opposée à cela. Mais Dieu, par élection, vous a appelé et vous fait pivoter, et Il a fait que vos affections soient tournées vers Christ et les choses d'En-Haut. Comment pourrions-nous négliger cela?

68    Alors Dieu a montré, en Abraham, ce qu'Il ferait pour tous. Cette promesse bénie de la résurrection et la Vie éternelle ont été données non seulement à Abraham, mais également à sa semence après lui, les appelés, les élus de Dieu.

69    Et nous remarquons cela, quand Abraham séjournait là-bas dans les champs. Lot, qu'il appelait son frère, c'était en réalité son neveu, le fils de son frère. Et le temps est venu pour le test. Et Lot est devenu faible dans le test. Il est une parfaite image du croyant charnel aujourd'hui. Lorsque sont venues les épreuves pour rester sur Terre stérile, Abraham a laissé le choix à Lot. Et Lot, levant les yeux, a vu les champs, la vallée, et elle était pleine d'herbes. Elle était aussi pleine de belles maisons. Elle était pleine de gaieté. Elle était aussi pleine de péché. Mais Lot, étant de nature charnelle, aimant le monde présent plus que les choses à venir, a choisi de vivre dans la luxure de cette vie plutôt que d'avoir la vie future.

70    Abraham, lui, étant un type parfait du véritable croyant qui a été lavé dans le Sang de l'Agneau et dont les affections sont tournées vers les choses d'En-Haut, dit: «Moi, je prendrai le parti de la minorité méprisée, la minorité du Seigneur. Peu importe si cela me coûte ma popularité, quoi que cela puisse coûter, je prendrai le parti de la minorité du Seigneur.» Et il a choisi de rester sur Terre où Dieu l'avait placé, sous le temps de l'épreuve.

71    Je me demande ce soir si je suis en train de parler aux gens qui, ayant une fois commencé avec Dieu et, quand le temps de l'épreuve arrive, choisissent plutôt de retourner dans le monde pour faire les choses du monde, ou avez-vous pris le vieux chemin rugueux du Salut?

72    Avez-vous fait comme Moïse lorsqu'il se trouvait dans l'épreuve? Alors qu'il avait le pied sur le trône de l'Égypte, mais... il a estimé les richesses de Christ de plus grands trésors que toutes les richesses de l'Égypte. Il a abandonné l'Égypte, ne tenant compte ni de sa quantité d'or, ni de sa popularité. Il a pris Dieu à Sa Parole! Et il a abandonné les choses de l'Égypte, estimant l'opprobre de Christ une richesse plus grande que tous les trésors de l'Égypte.

73    Que laissons-nous lors du test, lorsque les dures épreuves arrivent? Lorsqu'on dit: «Parce que vous êtes séparé des choses du monde, vous êtes devenu un fanatique religieux.»
    C'est cela qui amène la tension. Cela doit arriver. Et vous n'avez qu'à faire le choix.

74    Mais moi, je préfère demeurer sous l'ombre du Tout-Puissant. Je préfère aller mon chemin, et, comme Jacob, avoir un oreiller de pierre. Je préfère être considéré par le monde comme un toqué, plutôt que de posséder toutes les richesses et bénédictions que ce monde pourrait offrir. Car les bénédictions de Dieu sont plus grandes que les richesses et l'or et l'argent de ce monde! Remarquez maintenant.

75    Lorsque les grandes épreuves sont arrivées, Lot s'est engagé dans le péché. Rappelez-vous qu'il quittait la montagne pour descendre dans la plaine. Il a rétrogradé comme le... un parfait représentant de la Chrétienté charnelle aujourd'hui, la soi-disant Chrétienté, qui préfère prendre le chemin de la facilité, le lit de pétales de roses, plutôt que de rester fidèle dans le temps de l'épreuve. Et il s'est trouvé finalement en difficulté.

76    Et vous aussi, vous vous trouverez en difficulté. Lorsque vous choisissez ce lit confortable fait de plumes; souvenez-vous que vous allez avoir des problèmes ou quelque chose. «Vos péchés vous rencontreront!» Et Dieu vous rattrapera un jour!

77    Et un jour, le roi, les rois païens des grandes régions éloignées sont venus prendre Lot et ses enfants, sa femme et tout ce qu'il possédait, et ils les ont emportés.

78    Et un jour, mon ami fragile, si vous ne restez pas sous le Sang, les royaumes de Satan vous surprendront et vous emporteront, si vous ne restez pas sous le Sang.

79    Et Abraham, un type du juste, s'est tellement préoccupé de son neveu, un représentant du véritable Chrétien qui est testé, éprouvé, et qui fait ses preuves.

80    Maintenant, cela avait beaucoup de rapport avec les femmes. La femme de Lot était charnelle, et très charnelle même. Elle se tient là-bas aujourd'hui dans les champs, comme une colonne de sel, comme une disgrâce pour ceux qui passent par là.

81    Sara, une belle femme, voulait faire ce que Dieu voulait qu'elle fasse. Elle respectait son mari, comme nous en avons ainsi parlé clairement hier soir. Et elle est restée avec Abraham, peu importe ce qui arrivait. Elle est restée avec lui parce qu'il restait avec la promesse. Voilà la chose.

82    Alors lorsque Lot a été emmené, le coeur d'Abraham est allé à sa recherche. Et il a rassemblé une armée constituée de ses propres serviteurs, et il est allé après son frère. Quel beau type! Ils ont pris leurs épées et ont décapité ces rois, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un seul.

83    Et c'est là le type du prédicateur de l'Évangile, lorsqu'il voit que le péché a saisi son église et saisi le peuple. Il prend le vieil Évangile béni, l'Épée de l'Esprit. Et il coupe, coupe et coupe le péché en morceaux, jusqu'à ce qu'il coupe et élimine le péché de l'église, s'il est un véritable serviteur de Dieu. Il enlève tous les non-sens, tous les commérages et toutes les médisances. Il ôte toutes les choses et les natures charnelles du monde qui se sont glissées dans l'église, s'il est un véritable serviteur de Dieu. Il prend la Parole et il coupe cela d'un bout à l'autre, jusqu'à ce qu'il ait coupé toutes choses.

84    Et lorsqu'il a rattrapé Lot, son frère rétrograde, et ses enfants, et alors qu'il les ramenait à la réconciliation, remarquez ce grand Roi est descendu de Jérusalem et est venu à sa rencontre. Melchisédek! Quel type d'homme était-ce? Il était appelé «Roi de Salem», et n'importe quel érudit sait que «Salem» était Jérusalem. On l'appelait «Salem» avant que ce soit «Jérusalem». Qui était cet Homme venant à sa rencontre, qui pensait qu'il avait fait la démarche correcte? Qui était cette Personne qui s'est tenue près de lui? Observez Qui est-IL: «Il est le Roi de Jérusalem et Il est aussi le Roi de paix.» Verset 3: «Qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n'a ni commencement de jours ni fin de vie...»

85    Qui était ce Grand Prince qui est allé à sa rencontre lorsque la bataille était terminée? Ouvrons en Genèse, au verset 14--au chapitre 14, verset 18:
    Et ce Melchisédek, roi de Salem, apporta du pain et du vin... bénit cela et dit: Béni soit... Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre!

86    À la fin de la bataille, après que la victoire soit remportée, après que le nettoyage soit fait, Melchisédek a rencontré Abraham dans les plaines, apportant du pain et du vin, et Il les lui a servis.

87    Et qui? Celui-là n'était personne d'autre que Celui qui rencontra Abraham environ une année plus tard, s'assit sous un arbre et lui parla.

88    Et ce même Melchisédek dit: «Je ne prendrai plus de ce fruit de la vigne jusqu'à ce que J'en boive du nouveau avec vous dans le Royaume de Mon Père, lorsque la bataille sera terminée, lorsque la victoire sera remportée.» Alors, nous en boirons du nouveau dans Son Royaume, lorsque la dernière bataille aura été livrée. Lorsque la dernière épée aura tué le dernier péché du monde, et que la grande Église du Dieu Vivant aura triomphé, Christ les rencontrera dans les airs, avec du pain et du vin, de nouveau, et nous prendrons la communion, pour l'Éternité, en présence du Père.

89    Oh! pèlerin fatigué, ce soir, reviens à la maison du Père! Sortez de Sodome! Vous avez été réconciliés par le Sang. Et ce glorieux mémorial ce soir, lorsque notre grand Melchisédek, Lequel n'avait ni commencement de jours, ni fin de vie, mais Il est un Roi et un Prince pour toujours et à toujours...

90    Le Saint-Esprit ce soir est en train de courtiser ceux qui ne sont pas encore sauvés, si vous êtes sans Christ ce soir. Et lorsque la bataille sera terminée, si vous voulez Le rencontrer en paix et prendre la communion avec Lui, et si vous avez promis de L'aimer et que vous voulez vous séparer des choses du monde, prenez le vieil Évangile et le chemin rugueux à l'ancienne mode, et buvez la coupe de l'amertume de la persécution du monde. Et en buvant les remèdes amères de la persécution du monde, il nous est promis par la Bible que nous boirons un jour les vins succulents du Ciel, lorsque nous Le rencontrerons en paix là-bas entre les Cieux et la terre, lorsqu'Il viendra servir la communion.

91    Puissent nos coeurs méditer ceci: «J'en boirai à nouveau avec vous dans le Royaume de Mon Père.» S'Il devait venir avant la prochaine Pâques, si vous deviez mourir avant la prochaine Pâques, cela n'empêchera pas ce grand évènement-là. «Car je dis par la Parole du Seigneur, que ceux qui sont endormis en Christ ressusciteront premièrement. Et nous qui sommes vivants, nous serons ensemble enlevés avec eux dans les airs, à la rencontre du Seigneur.» Et le grand Melchisédek des Cieux, le Roi, non pas de la Jérusalem naturelle, mais le Roi de la Jérusalem Céleste, de la nouvelle Jérusalem, viendra à notre rencontre, et Il nous servira de nouveau le pain et le vin.

92    Ce soir nous prendrons les symboles de cela. Nous devons faire cela jusqu'à ce que nous Le voyions revenir. Puissions-nous être trouvés fidèles, tandis que nous courbons nos têtes pour un moment, pour un mot de prière.

93    Tous ici, demeurez aussi tranquilles que possible en ce moment solennel et saint. Que c'est facile de laisser ces choses nous échapper! La Bible dit: «À moins que nous laissions ces choses nous échapper en négligeant un si grand Salut...» C'est si facile d'oublier cela. Nous ne venons pas à l'église pour être vus. Nous ne venons pas pour entendre de bonnes chansons ou de bons sermons. Nous venons à l'église pour adorer, adorer Dieu.
    Et chacun d'entre nous, notre être mortel possède une âme qui devra Le rencontrer un jour. Et le soir de ce grand jour de crucifixion, en commémoration de Son départ... Ce soir, si vous n'êtes pas Chrétien, et que vous n'avez jamais accepté Christ comme Sauveur dans votre vie, êtes-vous convaincu de façon satisfaisante par la prédication de la Parole, alors que le Saint-Esprit Se tient à côté de vous, pour vous dire: «Tu es coupable?» Maintenant, faites demi-tour et prenez l'autre chemin. Voulez-vous déclarer la même chose en levant la main pour dire: «Frère Branham, priez pour moi. Je sollicite maintenant vos prières, afin que Dieu Se montre miséricordieux envers moi?»
    Voulez-vous lever la main alors que nous attendons? Dieu vous bénisse, monsieur. Quelqu'un d'autre? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu te bénisse, petit. Que Dieu te bénisse. Quelqu'un d'autre... que Dieu vous bénisse, madame.
    Vous dites: «Frère Branham, cela veut-il dire quelque chose, le fait de lever la main?»
    C'est la différence entre la vie et la mort. Qu'y a-t-il de plus grand que la vie? Vous aimez--vous regardez la nature; vous l'aimez, vous détestez vous en éloigner.

94    Juste de l'autre côté de la rue, ici, lorsque la femme de mon frère était mourante, un matin, il y a de nombreuses années, quand la pauvre petite Ruth a levé la tête, il y avait un rouge-gorge dans un cerisier, et elle voulait le voir encore une fois... Combien elle aimait la nature. Mais un jour, quand Jésus viendra, elle entendra les oiseaux de l'éternité chanter. Les fleurs immortelles pousseront. Il n'y aura plus de maladie, de tristesse ou de mort parce qu'elle a fait la paix avec Dieu et a accepté le grand Christ qui est mort pour elle. Avec cette assurance bénie qui ne peut faillir, la Parole bénie de Dieu qui ne peut mentir, a promis la Vie éternelle à ceux qui croient. Quand vous levez la main, cela montre qu'un esprit à l'intérieur de vous a pris une décision.
    Que Dieu vous bénisse, madame. Quelque chose en vous, un esprit... par nature, vos bras ont été faits pour pendre et quand vous levez les mains, vous défiez les lois mêmes de la gravitation. Cela doit être surnaturel. C'est--c'est contraire à la science, c'est contraire à toutes les choses scientifiques, que vous brisiez les lois de la gravitation. Cela ne peut se faire à moins qu'il y ait quelque chose de surnaturel. Vos bras pendraient continuellement. Mais si dans votre coeur vous croyez l'Évangile et si vous avez pris votre décision ce soir, si vous en avez fini avec le péché... en cette belle approche du Calvaire, lorsque demain à trois heures, nous commémorerons le jour où Jésus est mort pour votre Salut... Et vous y avez assez pensé pour que le Saint-Esprit vienne frapper à votre coeur et maintenant vous l'avez accepté..
    Vous avez seulement... quelque chose dans votre coeur a dit: «Lève la main.» Cela montre aux gens et à Dieu que vous le croyez et que vous l'acceptez. Que Dieu vous bénisse, vous tous les petits enfants. Trois ou quatre sont à l'autel, des petits garçons et des filles d'environ huit, dix ans. Ils ont tous levé la main ensemble. Jésus a dit: «Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.»
    Y en a-t-il un autre, avant que nous priions? Que Dieu vous bénisse, madame. C'est vraiment... vous pouvez avoir fait beaucoup de choses dans la vie, madame. C'était authentique; je crois que vous êtes une femme honnête. Et souvenez-vous que vous n'auriez pas pu lever la main, chère Soeur, à moins que quelque chose à l'intérieur de vous, quelque chose de profond en vous, ne vous ait dit de le faire.
    Cela peut sembler un peu fou à l'esprit charnel, mais Frère, ce jour-là, quand le docteur s'en ira en disant: «C'est fini.»
    Quand il s'éloignera de cette santé ruinée, que l'on retirera votre corps et le sang qui coule, et votre coeur souffrant... «Ce n'est plus nécessaire de s'occuper d'eux; ils sont finis.»
    Oh! la la! Et alors frénétiquement, pendant une heure, vous essaierez de vous repentir; et Dieu a dit: «Dans tes calamités, Je ne peux que rire.»
    Mais alors que vous êtes dans votre bon sens, alors que vous... [Passage blanc sur la bande. - N.D.T.]

95    Père, tandis que nous terminons ce Message et que la moisson d'environ quinze personnes qui ont levé leur main, eux qui ont été pécheurs tout au long de leur vie... et maintenant, par grâce, Tu leur as parlé, Tu les as fait pivoter sur eux-mêmes pour faire face au Calvaire, en entendant ces Paroles sorties de la bouche du Fils de Dieu: «Père, pardonne-leur, ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient.» Mais ce soir, ils ont reçu l'Évangile. Nous L'entendons dire, quelques jours avant ceci: «Quiconque entend Mes Paroles et croit en Celui qui M'a envoyé, a la Vie qui dure à toujours, et il ne viendra pas en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»

96    Nous Te les présentons ce soir, Seigneur, comme Tes enfants. Puissent Tes Éternelles bénédictions reposer sur eux, dans le Nom de Christ nous Te prions. Puissent-ils venir Dimanche matin, avec leurs habits emballés, disant: «Je désire faire une confession publique devant ce monde, que je suis un croyant. J'ai maintenant le désir de me faire baptiser dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ, afin de L'appeler à me remplir du Saint-Esprit et de prendre soin de moi durant ma vie.»

97    Bénis ces jeunes femmes, les hommes âgés, les petits enfants, et tous. Prends soin d'eux, Père, ils sont à Toi. Et alors comme fruits de ce message ce soir, je Te les présente comme les attributs. Et ils sont dans Ta main, comme des dons d'Amour de Dieu le Père. Je Te prie de prendre soin d'eux durant leur vie. Je prie dans le Nom de Jésus. Amen!

98    Nous sommes très heureux de vous avoir ici ce soir, et nous sommes contents que vous soyez venus. Et demain soir, notre message de demain soir sera sur: «La Perfection du croyant.» Et maintenant, venez, emmenez quelqu'un avec vous, s'il n'y a pas de réunion à votre église.

99    Et maintenant, nous allons prendre la communion. Peut-être que certains d'entre vous... je suis un tout petit peu en retard de quelques minutes seulement, et nous allons laisser aller ceux qui doivent partir.

100    Et ceux qui souhaitent rester pour prendre la communion et le lavage des pieds avec nous, nous croyons de façon absolue que nous devons faire chaque chose que Jésus nous a demandée de faire. Et s'Il doit venir dans ma génération, et qu'Il me laisse demeurer dans mon bon sens et garder Son amour dans mon coeur, j'essayerai de faire de mon mieux pour tout accomplir et être trouvé fidèle à mon poste.
    Que Dieu vous bénisse maintenant!

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