Un Paradoxe

Date: 64-0418B | La durée est de: 1 heure et 46 minutes | La traduction: Shp
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1          Que le Seigneur vous bénisse. Je considère certainement comme un–un grand privilège pour moi d’être ici ce matin. C’était... C’est une bénédiction inattendue; en effet, je ne pensais pas que j’aurais ce privilège de pouvoir parler ici, particulièrement à vous, ce que l’on pourrait considérer, que l’on appellerait un groupe sélectionné: les prédicateurs et mes frères qui sont ici, qui collaborent à cette série de réunions et qui l’ont rendue possible. Je désirais avoir cette occasion. De cette manière, j’ai parfois l’occasion d’expliquer des choses que je–que je n’explique pas à l’estrade, parce que là vous êtes dans un auditoire composé de tout le monde.

2          Et ce matin, j’ai fait la connaissance d’un avocat ici, un des frères d’entre les Hommes d’Affaires Chrétiens. Et hier soir, je prêchais sur Zachée d’autrefois là, vous savez, quand il... Jésus était dans la... Il avait de la peine à croire (comme l’illustrait le petit drame) que Jésus était un prophète. Mais quand Jésus s’est arrêté sous l’arbre et a levé les yeux, Il l’a appelé par son nom, et Zachée est descendu. Je n’ai pas dit ce qui est exactement arrivé à Zachée. Savez-vous ce qui est arrivé à cet homme? Il est devenu un membre des Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Un membre fondateur, c’est juste. Bien sûr, Jésus ne pouvait avoir rien d’autre qu’un Plein Evangile, vous savez. Ainsi, Zachée étant un homme d’affaires, cela faisait partie de votre... Alors, vous pourriez donc vous souvenir de cela.

            Et l’autre jour, je parlais donc de–là à la dernière réunion–de la tenue d’un procès où comparaît Jésus, ou plutôt Dieu, à propos de Sa Parole, pour  non respect de Sa promesse. Beaucoup d’entre vous ont entendu cela. Et je comptais donc peut-être apporter cela le dimanche après-midi, ce procès. Et alors, cet avocat ici présent pourrait peut-être me corriger sur certaines procédures que je vais utiliser.

3          Ainsi... Mais c’est certainement un–un privilège d’être assis ici ce matin. Je regardais tout autour différents amis; et un jeune garçon ici, un petit  ami ici, m’a appelé là-bas. Et il est estropié.

            Il a dit: «Frère Branham, si seulement vous pouvez me dire que je peux sortir d’ici en marchant, c’est tout ce que je désire que vous fassiez.» Voyez-vous?

            Et je me suis simplement dit: «Comme–comme c’est beau!» Voyez-vous? Mais, voyez-vous, ces choses sont quelque peu différentes de ce que nous–vous en pensez. Voyez-vous, voyez-vous  Eh bien, c’est là, je pense, que bien des frères déraillent. Voyez-vous, voyez-vous? Dieu leur permet de faire quelque chose avec un peu de foi. Ensuite, ils pensent que tous les cas qu’ils rencontrent, ils doivent simplement les proclamer [guéris], et c’est tout. Mais, voyez-vous, comment puis-je dire AINSI DIT LE SEIGNEUR tant qu’Il ne me l’a pas dit premièrement? Je dois premièrement avoir cela. Si Lui ne l’a pas dit, je dirais: «Ainsi dit William Branham», mais cela ne ferait aucun bien. Mais, vous voyez, il faut donc qu’Il me le dise premièrement.

4          Un homme est arrivé dans une ambulance avec un bébé, et j’étais très occupé. Il a dit: «Eh bien, je... Si vous voulez juste me dire cela, venir ici et déclarer que mon bébé ira bien, c’est tout ce que je veux savoir.»

            Eh bien, cela, comme c’est beau; mais comment puis-je dire cela tant que je n’en suis pas sûr? Voyez-vous? Si je... Certaines personnes agissent... Les gens agissent tout simplement sur base d’une impression: «Le Seigneur m’a dit de faire ceci.» Eh bien, souvent c’est–c’est vous-même. Voyez-vous? Vous devez réellement voir la chose et en être sûr. Comment pourrais–pourrais-je... frère Fox ici présent peut-il dire quelque chose sans que (s’il est sincère)... S’il disait: «Frère Branham a dit telle chose», et si je n’ai pas dit cela, il–il–il m’accuse faussement d’avoir dit quelque chose que je n’ai pas dit. Mais si j’ai réellement dit la chose, alors je dois soutenir cela. Par conséquent, quand le Seigneur déclare quelque chose, ça suffit.

5          J’ai rencontré un petit baptiste ici il y a quelques instants, puisse... Ce n’est pas un baptiste. Je pense que c’est un baptiste pentecôtiste, comme moi maintenant. Et il est aussi un bon vieil originaire du Sud. Ce matin je l’observais manger ici cette crème glacée Georgia, cette... le gruau de maïs. Et ainsi, il–il était le genre de personne tenace, vous savez. Et il fumait la cigarette, et c’est un très brave baptiste. Et il avait... Ainsi il–il avait... Et il avait tout un tas de choses qu’il n’avait pas cessées. Et il continuait...

            Eh bien, ici dans les réunions, ce sont ceux... Vous–vous les gens... Les gens font cela eux-mêmes. Voyez-vous?  Et c’est Christ qui vient vers Son Corps. Voyez-vous?

            Eh bien, permettez-moi de prendre ceci maintenant même, de m’arrêter avec vous juste un instant. Voyez-vous, Christ qui vient vers Son Corps, cela ne veut pas dire qu’il ne s’agit que de moi. Je ne suis pas le Corps. Je ne suis qu’un membre de ce Corps. Voyez-vous? Vous aussi vous faites partie de ce Corps. «Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit (1 Corinthiens...?... 15–1 Corinthiens 12), dans un seul Esprit, pour former un seul corps.» Nous sommes membres de ce Corps, chacun de nous, que vous soyez méthodiste, baptiste, luthérien, unitaire, binitaire, quinquetaire ou quoi que vous soyez. Voyez-vous? Nous avons tous été baptisés dans ce seul Esprit, pour former un seul Corps.

6          Si Dieu accepte les unitaires avec leur conception particulière, l’église de Dieu avec sa conception particulière, les méthodistes avec leur conception particulière, les assemblées avec leur conception particulière, cela dépend de Lui. J’ai neuf frères, et chacun de nous est différent de l’autre, mais nous avons tous les mêmes parents. Voyez-vous, nous sommes tous des Branham. Eh bien, mes frères, moi je suis chasseur; j’aime la chasse et la pêche. Les autres, ça ne leur dit rien. Eux, ils aiment jouer au golf et des choses comme cela, mais pas moi. Voyez-vous, c’est ma particularité. Et pourtant leur père est mon père. Voyez-vous? Mais nous sommes tous d’accord quand il est question de papa, nous–c’est notre père à tous. Et c’est ce que nous faisons nous aussi.

7          Maintenant, écoutez. L’église est devenue (Voyez-vous?), elle est en train de croître. C’est juste comme j’allais prêcher ce soir sur Le Dévoilement du seul vrai Dieu. Mais je pense que ça prendra un peu trop de temps, et j’ai remarqué qu’au-delà de vingt et une heures, les gens commencent à s’impatienter; et je me suis dit que j’attendrais jusqu’à un moment donné pour prêcher cela au Tabernacle. J’ai autre chose à l’esprit peut-être pour ce soir, pour apporter un message en rapport avec le salut. C’est ce que nous essayons... c’est notre–c’est ce que nous essayons de faire ici.

            Maintenant, vous frères prédicateurs, nous... Cette guérison divine, comme le vieux docteur Bosworth (Il est rentré à la maison, dans la Gloire, tout récemment) le disait souvent: «La guérison divine est un appât que vous placez à un hameçon. Vous ne montrez pas l’hameçon au poisson. Vous lui montrez l’appât, et–et en avalant l’appât, il avale l’hameçon.» C’est donc ce qui se passe quand vous... La guérison divine ne fait qu’attirer l’attention. Voyez-vous? Et puis, c’est le salut que nous poursuivons. Nous cherchons à fortifier le Corps de Christ. Voyez-vous?

            Et chacune de vos différentes organisations, certaines... Moi, je ne penche pas beaucoup pour les organisations, juste pour dire: «Je suis membre de cette...»

            Eh bien, j’ai été ordonné en tant que baptiste. Et puis, quand j’ai entendu parler des pentecôtistes, je me suis dit: «Oh! la la! de quoi s’agit-il?» Et je me suis dit: «C’est à eux que je vais me joindre.» Et quand je suis venu ici, voici qu’ils sont aussi divisés que les baptistes, et il y a tout simplement toutes sortes d’histoires, et il y a tous les diff-...

            Je me suis dit: «Eh bien, maintenant, je ne vais adhérer à aucun de leurs groupes. Je vais me tenir juste entre eux, et mettre mes mains autour d’eux tous et dire: Nous sommes frères.» Et voyez-vous, c’est au système qui nous empêche d’être des frères que je suis opposé, le système qui... Voyez-vous? Et c’est la raison pour laquelle je suis avec un seul groupe, et ce sont les Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Voyez-vous? Nous désirons étendre notre tente si loin qu’elle prendra tout, eux tous (Voyez-vous?), tout le monde. Nous sommes tous frères. Voyez-vous, nous sommes tous frères en Christ.

            Eh bien, parmi mes–mes grands sponsors, il y a les Assemblées, les pentecôtistes unis, les Foursquare et l’Eglise de Dieu. Et tous ces frères se sont tendu la main pour être de vrais hommes.

8          Maintenant, de quoi s’agit-il? De Christ qui vient vers Son Corps. Christ est la Parole. Nous savons tous que l’Onction c’est Christ qui vient sur la Parole et qui vivifie la Parole. Est-ce juste? C’est cela l’onction. Christ est l’Onction, l’Esprit qui vient sur la Parole, qui vivifie la Parole pour La rendre vivante. Eh bien, la Parole est dans votre coeur. Vous croyez dans la guérison divine et que sais-je encore. Voyez-vous?

            Et Christ, l’Onction, vient vers Son Corps (Voyez-vous le–le rapport qu’il y a là?), exactement comme le mari et la femme deviennent un. Eh bien, l’Eglise doit arriver à exercer un ministère qui fera que l’Eglise et Christ deviennent Un. Il peut vous oindre pour chaque bénédiction qui se trouve dans la Bible. Tout cela vous appartient. Tout ce qui a été promis pour cet âge vous appartient. Mais si nous laissons quelque chose de côté (Voyez-vous?), alors... Quand l’onction frappe cela, cela venue cela oindra la chose. C’est juste une...

9          Tenez... Par exemple, je–j’utilise ceci comme illustration. Il y a une doctrine qu’on appelle la doctrine de la pyramide. Mais ne vous mettez jamais en tête que moi, je–que moi, je–je crois dans les doctrines de la pyramide. Je crois dans la Bible (Voyez-vous?), et je crois néanmoins que la pyramide a une place là-dedans.

            Je crois que Dieu a écrit trois Bibles. Il a écrit une Bible dans les cieux, le zodiaque. Tout le monde le sait; Job en a parlé. Comment? Considérez le zodiaque. Ça commence avec la–avec la vierge; ça se termine avec Léo, le lion. C’est ainsi qu’Il est venu. La première fois, c’était par la vierge. Sa venue dernière –suivante, ce sera Léo, le lion (Voyez-vous?), Il vient en tant que le Lion de la tribu de Juda. Et tous ces signes, les poissons entrecroisés, c’est là que nous en sommes maintenant, l’âge du cancer et tout, tout cela est significatif. Mais oubliez cela. Voyez-vous? Ça, ce n’est pas votre Bible à vous.

            Ensuite, les pyramides ont été parfaitement construites; la Pierre de Faîte a été rejetée. Cependant, ce n’est pas votre Bible à vous. Ensuite, Dieu L’a écrite sous forme des Paroles.

10        Jésus vient trois fois. Une fois Il est venu pour racheter Sa femme. La fois suivante Il vient pour L’emmener. Et la fois suivante Il revient avec Elle: trois venues. Voyez-vous? Tout est comme Père, Fils et Saint-Esprit (Voyez-vous?) tout, tout va par trois. La mathématique de la Bible est parfaite. Si vous suivez correctement ces mathématiques, vous pouvez garder votre histoire dans l’ordre. Voyez-vous? Mais si vous sortez de ces mathématiques, vous aurez une... dans votre tableau une vache qui broute au sommet d’un arbre. Ainsi cela ne va pas–cela ne va pas paraître juste. Voyez-vous? Restez dans les mathématiques (Voyez-vous?) de la Bible, et placez la chose correctement.

11        Eh bien, je parlais de ce beau jeune homme qui est assis ici. Il–il a continué à venir. Chaque fois il faisait inscrire son nom pour un entretien privé. Eh bien, après avoir fait cela, il attendait alors pendant longtemps, jusqu’à ce que finalement son tour venait. Et le voilà qui vient.

            Eh bien, dans un entretien privé, ça ne se passe pas comme ceci (Voyez-vous?); ce n’est pas question de s’asseoir dans une réunion comme nous le faisons présentement. Vous attendez jusqu’à ce que le Seigneur parle et vous montre quoi faire. Eh bien, jamais cela ne... Il ne pouvait pas... Son tour passait. Eh bien, il ne se décourageait pas; il faisait inscrire simplement son nom pour un autre entretien privé. Ainsi il a finalement attendu une centaine de gens, jusqu’à ce qu’on en arrive encore à lui.

            Et alors un jour, alors qu’il était assis à un endroit... Il essayait... il acceptait toutes les idées psychologiques qu’il pouvait pour abandonner ces cigarettes, mais il n’y arrivait pas. Mais un jour, la chose est venue, l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’était cela. C’était la fin de la chose. Et, le voici donc assis ce matin. Nous en sommes donc reconnaissants.

12        Maintenant, permettez-moi de donner une petite explication pour une minute, s’il n’y a pas d’inconvénient à ce que je prenne autant de temps. Je pense que je surveille l’horloge qui est là. Nous sommes censés sortir à dix heures, si j’ai bien compris. J’ai appris cela il y a quelques minutes par le téléphone arabe. Et je suis tout simplement comme un train de marchandises, je suis verbeux. Et–et je me souviens de la première fois où j’ai commencé à prêcher. Et j’étais un jeune prédicateur baptiste. Je portais cette Bible-là sous le bras, et je pensais que j’étais un véritable prédicateur. Quand quelqu’un demandait: «Etes-vous prédicateur?»

            Je disais: «Certainement. Oui, monsieur, j’en suis vraiment un.»

13        Et un... Cela me rappelle quand j’étais un garçon dans la ferme. Mon–mon père était un cavalier. Et il dressait les chevaux et suivait le rodéo pour dresser les chevaux et ainsi de suite. Il était vraiment un bon cavalier. Eh bien, je pensais qu’étant son fils, j’étais certainement un cavalier aussi. Ainsi je...

            Quand papa se trouvait loin à l’extrémité de la ferme avec ses chevaux, vous savez, je faisais sortir le vieux cheval de labour, vous savez, qui était vieux, épuisé, raide et fatigué. Et nous avions un vieil abreuvoir qui avait été taillé dans un rondin. Combien en ont déjà vu un? Eh bien, de quel coin du Kentucky venez-vous, de toute façon? Et ainsi... Et nous avions l’habitude de descendre là, et nous nous faisions piquer par les abeilles. Vous savez, on venait prendre leur eau et tout. J’ai donc regardé pour voir papa faire ses tours dans le champ de maïs, au loin à l’extrémité. J’allais prendre sa selle et une poignée de graterons, vous savez, et je les glissais sous la selle, je tirais la sangle et je montais dessus. Et ce pauvre vieux–vieux cheval...

            Mes petits frères se tenaient tout autour là en criant: «Monte-le, Billy. Monte-le.» Vous savez. Et le vieux cheval était si fatigué qu’il n’arrivait même pas à soulever la patte du sol, et ainsi... Je me disais: «Mon gars, je suis un cavalier!» Je lisais trop d’histoires de western. C’était... Je–je me disais donc que peut-être, vous savez... eh bien...

14        Vous savez, j’ai... Un jour, j’étais convaincu que l’on avait besoin de moi à l’ouest pour dresser les chevaux, vous savez (J’avais environ dix-huit ans). On avait besoin de moi, on devait avoir besoin de mes–mes services. Je suis donc parti discrètement et suis allé à l’ouest, et j’ai essayé de m’acheter des jambières en cuir. J’étais un tout petit gars, vous savez, et je pensais qu’elles étaient jolies. Ça portait la mention A-R-I-Z-O-N-A, avec la tête d’un boeuf dessus. Puis je me suis dit: «Oh! la la! c’est beau.» Quand je les ai portées, j’avais l’air de l’un de ces petits coqs de combat, vous savez, avec ces plumes dessus. Je n’arrivais pas à marcher avec ces histoires. Je me suis donc procuré un Levis.

            Et je me suis dit: «Eh bien, je vais monter la selle d’argent. Je vais aller  me procurer un...» Et je me suis mis là. «Et je vais attendre qu’on amène ces chevaux qui lancent des ruades. Certains de ces gars se font projeter. Je vais leur montrer comment les monter. Mon papa est un cavalier.» Je suis donc monté sur la clôture, et ils avaient–ils dressaient des chevaux. Et j’ai regardé là dans l’enclos, et j’ai vu là des indomptables qui... Oh! la la! cela... On ne pouvait même pas leur jeter du fourrage; ils étaient si sauvages qu’ils refusaient de manger cela.

15        Je me suis donc dit: «Dis donc, je ne sais pas. Ça n’a pas l’air du vieux cheval de labour que je montais.» Je l’ai regardé un moment. Peu après, ils en avaient un là qu’on appelait l’Indomptable du Kansas. Ils l’ont donc fait sortir, un cheval très grand et lourd, d’environ dix-sept paumes [173,4 cm–N.D.T.] et il... C’était vraiment un cheval.

            Ils ont donc fait monter un... ils avaient là un bel homme tout paré de son remarquable uniforme et tout, toutes les jeunes filles lui faisaient signe de la main. C’était vraiment une vedette. Je l’ai regardé comme il descendait de sa voiture. Et les gens disaient: «Cet homme peut monter ce cheval.» On le fit donc entrer dans le box, et il monta sur ce cheval, et il le fit seller, et il s’installa sur sa selle, et on ouvrit la barrière.

            Oh! la la! Oh! la la! il a fait environ deux pirouettes et a roulé des épaules, et on avait l’impression qu’il pouvait envoyer la selle jusqu’à la lune. Je n’ai jamais vu un tel... Eh bien, le personnel du ramassage a pris le cheval et l’ambulance a pris le cavalier.

            Voilà venir l’animateur, vous savez. Il a dit: «Je donnerai cinq cents dollars à tout homme ici qui peut rester sur ce cheval pendant soixante secondes.» Il est passé d’un bout à l’autre de la rangée. Je ne sais pas comment cela s’est fait, il m’a directement désigné, j’étais assis là avec cette... assis là à côté de tous ces vieux cow-boys qui se cachaient, vous savez. Je n’avais pas des jambes arquées ni rien, mais je–je pensais que j’étais un vrai cavalier. Je pouvais me tenir là avec eux. Je fraternisais avec eux, vous savez, avec un chapeau posé à l’arrière de ma tête (J’avais, je pense, environ dix-sept ans), je regardais tout autour comme cela.

            Et il s’est approché et a demandé: «Es-tu un cavalier?»

            Et j’ai dit: «Non, monsieur.»

16        Quand j’étais un jeune prédicateur baptiste, je pensais que Dieu m’avait appelé à être un défenseur de la Parole. Voyez-vous? C’est Lui qui défend la–la foi. Un jour, j’étais là à Saint Louis, dans le Missouri, et je suis allé à une réunion sous tente, et je suis entré dans une réunion de Robert Daugherty. C’est un prédicateur pentecôtiste. Je me suis assis à l’estrade avec lui. Mon gars, cet homme prêchait jusqu’à en avoir le visage cyanosé, il ployait ses genoux, il retenait son souffle (On pouvait l’entendre à deux pâtés de maisons), et il se redressait tout en prêchant. Alors, quand quelqu’un disait: «Etes-vous un prédicateur?»

            Je disais: «Non, monsieur.» Quand je me retrouve parmi les pentecôtistes, je ne mentionne pas tellement que je suis prédicateur. Devant  cela je m’étais retrouvé comme devant le cheval. Voyez-vous? Je disais tout simplement: «Non, le Seigneur m’a appelé à prier pour Ses enfants malades.» Et je...

17        Ainsi, nous sommes–nous sommes heureux d’être ici ce matin dans ce... Alors que nous sommes sur cette pensée de l’équitation, j’aime la nature. C’est là que j’ai trouvé Dieu. Et, j’avais l’habitude de paître le bétail de temps à autre dans le Colorado, j’allais là-haut. Alors d’habitude je faisais le rassemblement du bétail et ainsi de suite. Nous avons le... là à la rivière Troublesome. Eh bien, je me tenais souvent là à côté de la barrière, lorsque nous faisions le rassemblement du bétail, le rassemblement du printemps, et on faisait monter le bétail. L’Association Hereford fait paître le bétail dans la vallée. Si vous produisez deux tonnes de foin, votre ranch a le droit d’amener une vache dans la forêt. Et certains d’entre eux ont des centaines de têtes; en effet, ils ont de l’espace pour faire de l’irrigation là-bas; ils ont cette prairie sauvage.

            Et puis le... Chaque printemps, quand ils font monter le bétail là-haut dans la forêt, le–le garde forestier se tient là et compte ce bétail, et il veille à la marque. Chaque bête est marquée. Le petit groupe pour le compte duquel je travaillais n’en avait pas beaucoup, environ cent cinquante, deux cents têtes, portant une petite–une petite marque Tripod. Et M. Grimes avait les Bar, les «Diamond Bar» qui comptaient environ mille cinq cents têtes.

18        Mais il y a une chose que j’avais toujours remarquée. Pendant que je me tenais là, après que nous avions amené le bétail là, le garde forestier se tenait là à la clôture amovible (Cela sert à empêcher le bétail de rentrer dans les propriétés privées), j’avais l’habitude de m’asseoir là, et de mettre ma jambe autour du pommeau de la selle et d’observer ce garde forestier. Et il observait ce bétail qui passait, alors qu’il se tenait là. On devait inspecter chaque vache qui passait. Remarquez, il ne faisait pas tellement attention à la marque qu’elles portaient. Mais il y a une chose à laquelle il faisait vraiment attention; c’était l’étiquette de sang (Voyez-vous?), car vous ne pouvez rien faire entrer là à cause de la race, pour bien préserver la–la lignée de la race. Voyez-vous? Rien qu’un authentique Hereford pouvait entrer dans ce parc–ce parc, seul un Hereford. Il devait porter une étiquette de sang pour montrer qu’il avait été examiné. Et il portait une étiquette de sang pour montrer que c’était un Hereford. Je pense que c’est ainsi que se fera le grand rassemblement. Il ne nous demandera pas si nous sommes des Assemblées, ou si nous sommes des Foursquare. Il va chercher cette étiquette de Sang. Peu importe notre marque, Il cherchera l’étiquette de Sang. «Je vois le sang...»

            Je–je suis très heureux d’être associé à un peuple comme celui-ci ce matin. Que le Seigneur vous bénisse donc très richement. Si je m’installe pour m’entretenir avec vous, mon temps s’en ira.

19        Je voudrais lire une Parole du Seigneur, car aucun culte n’est complet sans la lecture de la Parole. Et maintenant, ouvrons les Ecritures ici avec un–juste quelques pensées que j’ai alignées. Autrefois, je pouvais me rappeler les choses que j’allais dire sans même écrire une seule note. Mais, depuis que j’ai dépassé vingt-cinq ans pour la seconde fois, je ne suis plus en mesure de me rappeler les choses comme autrefois. Je dois donc plutôt faire des notes, écrire mon passage, ce que je vais dire pour me le rappeler. Et puis, je pense aussi qu’un peu plus... J’étais alors un enfant. Je crépitais tout simplement, comme quand on tire avec un fusil de chasse. Voyez-vous? Mais maintenant, vous devez en faire le réglage.

            Les gens venaient m’écouter parce que je n’étais qu’un jeune prédicateur. Maintenant, cela fait trente-trois ans que je suis derrière la chaire. Mais maintenant, je rencontre de grands hommes, comme ceux devant qui je me tiens ce matin. Vous devez toucher la cible. Ça doit être la Parole.

20        Je me rappelle le vieux prédicateur baptiste qui m’a ordonné. Je me rappelle la première fois que j’ai prêché. Je pleurais tout simplement, et je frappais sur le pupitre, et tout comme cela. Et certaines femmes âgées sont venues et m’ont donné quelques tapes dans le dos, et ont dit: «Oh! mon chéri (en pleurant), tu seras un grand serviteur de Christ.»

            Le vieux docteur Davis était assis là et me regardait droit dans les yeux, j’ai dit: «Comment ç’a été, docteur Davis?»

            Il a dit: «C’était la pire prédication que j’aie jamais entendue de ma vie!» Il m’a réprimandé. C’était donc un avocat. Alors, il–il m’a dit ensuite: «Viens au bureau, Billy.» Il a dit: «Billy, toutes tes émotions et tout ce que tu as fait, a-t-il dit, tu cherchais tout simplement à te comporter comme un prédicateur.» Il a dit: «Je–j’ai fait la même chose quand je suis devenu avocat.» Il a dit: «Je... Mon premier procès, c’était un cas de divorce.» Et il a dit: «En fait, je n’avais pas de base du tout.» Mais il a dit: «J’ai dit à cette pauvre femme... J’ai pleuré, et j’ai plissé les yeux. Et j’ai dit: ‘Je... Cette pauvre petite femme, son mari a fait ceci, cela et tout.’» Et il a dit: «J’ai attrapé la même chose que je te fais subir, et je pense que c’était une bonne chose.»

21        Il a dit: «Aussitôt, le... Alors, l’autre avocat a tapé sur le pupitre et a dit: ‘Monsieur le Juge, votre honneur, monsieur, pendant combien de temps encore votre cour va-t-elle supporter de telles absurdités?’ Il a dit: ‘Il n’a rien dit du tout pour défendre la personne, pas un seul élément de la loi. Il ne fait que crier et sautiller.’»

            Il a dit: «Et tu sais quoi? Cela m’a dégonflé, et cela m’a ramené à ma place...» Il a dit: «Eh bien, Billy, tu te livrais à toutes les émotions, tu pleurais et tu sautillais, mais tu n’as rien apporté du tout en rapport avec les Ecritures qui donnent réellement les choses fondamentales, mon garçon.» C’est juste.

22        Eh bien, nous tirons avec un fusil, il faut qu’il soit réglé. Il faut qu’il atteigne le point visé. Seigneur, aide-nous maintenant comme nous lisons dans Josué, chapitre 10. Et je vais commencer au verset 12, et je lis Josué 10, du verset 12 au verset 14 ou 15.

          Alors Josué parla à l’Eternel, le jour où l’Eternel livra les Amoréens aux enfants d’Israël, et il dit en présence d’Israël: Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi, lune, sur la vallée d’Ajalon!

          Et le soleil s’arrêta, et la lune suspendit sa course, jusqu’à ce que la nation eût tiré vengeance de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste?

          Le soleil s’arrêta au milieu du ciel, et ne se hâta point de se coucher, presque tout un jour.

          Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Eternel ait écouté la voix d’un homme; car l’Eternel combattait pour Israël.

23        Maintenant, veuillez m’excuser une minute, j’aimerais tirer de ce passage un sujet ici ce matin, un sujet constitué d’un seul mot. Maintenant, vous direz: «Frère Branham, ce n’est pas–ce n’est pas assez pour cet auditoire d’environ cent cinquante personnes. Ce–ce n’est pas suffisant.» Oh! si. C’est–c’est suffisant. C’est la Parole de Dieu (Voyez-vous?), peu importe que cela... Cela–cela–c’est–ce n’est pas la qualité; c’est la quantité.

            C’est comme il n’y a pas longtemps à Louisville, dans le Kentucky, je pensais à un petit garçon qui, un jour, était monté au grenier; il fouillait là. Et il est tombé sur un timbre-poste dans une vieille mansarde, dans une vieille petite malle. Et il s’est dit: «Tu sais, ceci pourrait valoir quelque chose.» Il est donc parti trouver un collectionneur. Et, bien sûr, il avait à l’esprit une crème glacée.

            Il a dit: «Que me donneras-tu en échange de ce timbre?»

            L’autre a dit: «Eh bien, je vais–je vais te donner un dollar pour cela.»

            Oh! la la! là ça faisait environ dix cornets, vous savez, il–il s’est donc dit qu’il avait fait une affaire. Peu après cet homme vendit cela à cinq cents dollars. Et j’oublie maintenant combien de milliers de dollars vaut ce timbre-poste.

            Voyez-vous, à considérer seulement le papier, ça ne valait rien. Mais c’est ce qui  était écrit dessus qui faisait la différence. Cette Bible, c’est juste du papier pelure ordinaire. Mais ce qui compte, c’est ce qui est dessus. C’est Dieu sous forme de lettres. Oui.

24        Parfois c’est un... Peu importe combien c’est petit... C’est là que nous  commettons notre erreur. Nous voulons toujours faire quelque chose de grand. Peut-être qu’on n’a pas été destiné à faire quelque chose de grand. Peut-être que  ce sont les petites choses que nous ne faisons pas qui nous causent du tort.

            C’est comme au Canada, je me tenais là en compagnie de mon grand ami, le docteur Ern Baxter, qui était souvent mon manager: un homme éloquent, très bien. Et quand le Roi George (pour qui j’ai eu le privilège de prier, vous savez, quand  il fut guéri d’une sclérose en plaques), quand lui et sa femme passaient dans la rue ce jour-là, à Vancouver, là... Tandis qu’ils descendaient la rue, sa femme était là dans sa belle robe bleue, et le roi lui-même était assis là, essayant de se tenir droit, alors qu’il avait des douleurs et était malade, et ses ulcères le tourmentaient. Mais néanmoins, il savait qu’il était le roi, et ainsi il saluait les gens en hochant la tête.

            Et quand il passait, Ern et moi assistions à cela. Il... Ern a tout simplement détourné la tête et s’est mis à pleurer; il ne pouvait pas se contenir. Il a dit: «Frère Branham, c’est mon roi qui passe.»

            Et je me suis dit: «Si cela peut amener un Canadien à éprouver de tels sentiments, qu’en sera-t-il quand nous verrons notre Roi passer?» Voyez-vous?

25        Ils avaient fait sortir tous les enfants de l’église, ou plutôt des écoles pour qu’ils voient le roi. On leur avait remis des drapelets britanniques à agiter. Quand ils sont retournés dans les écoles, selon leur procédure habituelle, ils se sont rendu compte qu’un petit enfant n’était pas rentré. Et l’institutrice fut alarmée, elle alla donc à la recherche du petit ami. Et elle se tenait là (c’était une fillette), elle se tenait derrière un poteau, pleurant amèrement. L’institutrice l’a prise et a dit: «Qu’y a-t-il, ma chérie?» Elle a dit: «N’as-tu pas vu le roi?»

            Elle a dit: «Si, j’ai vu le roi.»

            L’institutrice a dit: «As-tu agité ton drapelet?»

            Elle a dit: «Oui, j’ai agité le drapelet.»

            L’institutrice a dit: «Pourquoi pleures-tu alors?»

            Elle a dit: «Vous savez, a-t-elle dit, je suis trop petite.» Elle a dit: «Je–j’ai vu le roi, et j’ai agité mon drapelet, mais le roi ne m’a pas vue.» Voyez-vous? Et son petit coeur était brisé.

            C’est différent de notre Roi. Vous ne pouvez pas être trop petit... Vous ne pouvez pas faire quoi que ce soit sans qu’Il voie chaque petit geste que vous faites. Il sait tout à votre sujet.

26        Bon, mon sujet dont je vais parler ce matin pendant quelques minutes, le Seigneur voulant, c’est Un Paradoxe. Qu’est-ce qu’un paradoxe? Selon le Webster ici, cela signifie quelque chose qui est incroyable mais vrai. Je pense que nous en avons été témoins ces quelques derniers jours, c’est dans sa forme mineure. Mais un paradoxe, c’est quelque chose qui est incroyable, et pourtant vrai. C’est cela un paradoxe.

            Dans Hébreux, chapitre 11, verset 3, nous voyons que le monde fut créé et formé par la Parole de Dieu. Et, il y a quelques semaines, j’étais à New York, au Morris Auditorium. Et j’ai écouté cette bande de–d’Einstein qui parlait de cette galaxie et combien... Si nous quittions ici et allions (Je pense) à cent cinquante millions d’années-lumière, en voyageant à la vitesse de la lumière, cela nous prendrait cent cinquante millions d’années-lumière pour arriver là-bas, et puis cent cinquante millions d’années-lumière pour revenir. Et vous savez à quelle  vitesse la lumière se déplace. Voyez-vous? Et pensez-y tout simplement, cent cinquante millions d’années-lumière.

27        Eh bien, si vous faisiez une rangée de neuf faisant à plusieurs reprises le tour du monde, vous ne pourriez jamais évaluer le temps que ça prendrait en terme d’années. C’est-à-dire neuf, neuf, neuf, neuf, serrés, faisant le tour du monde, vous ne pourriez pas évaluer le temps que cela prendrait en terme d’années. Car, pensez-y tout simplement, quelle est la vitesse de la lumière? Huit cents–huit–cent quatre-vingt-six... cent quatre-vingt-six mille miles par seconde [299.274 km/s–N.D.T.]. Et une année-lumière...

            Trois cents millions d’années-lumière, essayez de vous représenter cela. Et savez-vous combien de temps cela fera alors, depuis que nous aurons quitté la terre? Cinquante ans. C’est juste. Voyez-vous, ils sont entrés pour voir si l’éternité... On raconte que John Glenn, l’astronaute qui a fait le tour, cela n’a pas du tout pris une seule seconde de sa vie, même la vitesse d’environ mille sept cents miles à laquelle il voyageait. Voyez-vous?

            Ainsi, voyez-vous, on est entré dans l’éternité. Nous sommes liés à la terre et nous ne connaissons que les centimètres et des choses de ce genre. Quand vous entrez dans ce domaine inconnu, vous–vous ne pouvez pas vous représenter cela. Notre esprit ne peut appréhender cela. Nous–nous ne pouvons pas–nous ne pouvons pas nous représenter ce que cela signifie d’entrer dans cela. Mais nous savons que c’est vrai.

28        Et Einstein a dit: «Il n’y a qu’une seule chose censée que nous puissions dire au sujet du monde. C’est par la foi que nous comprenons que Dieu a formé le monde.» Voyez-vous?

            Et ce monde qui est suspendu là dans l’espace a dû venir de quelque part. La science déclare que c’est un fragment du–du soleil. Alors d’où est venu le soleil? Voyez-vous, vous continuez à décomposer la chose jusqu’à ce que, finalement, vous en arriviez à un point où vous devez vous rendre compte que cela a dû avoir un commencement. Voyez-vous? La Bible nous enseigne que Dieu a créé les cieux et la terre.

            Et comment se tient-il là dans l’espace? Il ne bouge pas. Vous ne pouvez pas–vous ne pouvez pas prendre un instrument... Je portais au retour de mon... de la Finlande... un–mes réunions outre-mer en Suisse, l’une des meilleures montres qui m’a été offerte durant mon séjour là-bas. En fait, je pense qu’en monnaie américaine, elle coûte cent cinquante, deux cents dollars, peut-être plus. Et pourtant cette montre fait du retard ou de l’avance, juste en quelques jours.

29        Je l’ai amenée chez un joaillier. Il a dit: «Eh bien, nous n’avons rien qui reste parfaitement à l’heure.» Voyez-vous? Mais la terre reste parfaitement à l’heure. On peut annoncer les éclipses du soleil et de la lune plusieurs, plusieurs années avant à la minute près. C’est la façon dont elle tourne, et pourtant rien ne la tient dans l’espace.

            Où est le haut et où est le bas? Nous ne savons pas. Est-ce le pôle nord qui est en haut ou le pôle sud? Nous sommes dans l’espace. C’est un paradoxe, n’est-ce pas? C’est inexplicable. Tout ce qui–ce qui est inexplicable comme cela est simplement un paradoxe. Nous voyons donc que le fait que la terre est–est dans l’espace est un paradoxe. Très bien.

            Et les temps et les saisons, comment les saisons interviennent-elles exactement aux mêmes périodes? Comment l’été et l’hiver... Comment la terre est inclinée... Elle est inclinée vers l’arrière. Si elle était toute droite...

30        Maintenant, nous avons prouvé qu’à une certaine époque la terre était toute droite; en effet, Dieu a dit qu’elle l’était. Là dans les champs de glaces britanniques, on peut creuser à l’aide des explosifs à cinq cents pieds [15 m–N.D.T.] dans cette glace, et il y a des palmiers, des fougères. Cela montre qu’autrefois c’était une région tropicale. Et maintenant (Voyez-vous?), la terre est inclinée vers l’arrière, depuis la destruction du monde antédiluvien, elle est inclinée en arrière. Et je crois que la chose même qui, autrefois, l’a fait basculer  de son orbite est maintenant sur le point de la ramener dans son orbite.

            L’homme se détruit par son savoir. Voyez-vous? Jamais il ne... Dieu ne détruit rien. L’homme... Et vous... Nous ne pouvons pas, peu importe ce que nous... Nous pouvons détruire, mais nous ne pouvons pas anéantir. Nous n’avons rien, même si c’est la chose qui semble la plus proche de l’anéantissement... Mais vous ne pouvez pas anéantir. Quand les feux brûlent, ce sont des gaz qui se décomposent. Cela retourne droit à son état originel. Vous ne pouvez rien anéantir.

31        Certaines personnes se sentent si coupables qu’elles veulent que l’on prenne leurs corps et qu’on les incinère, et qu’on en jette les cendres au sept vents de la mer. Mais cela ne change rien. Votre... Cela n’est pas anéanti; vous ne pouvez rien anéantir. C’est Dieu qui a créé cela. Vous ne pouvez pas détruire cela. Vous pouvez–vous pouvez pervertir ou tripoter ou faire d’autres choses, mais vous ne pouvez pas anéantir. Dieu seul peut anéantir. Il est le Créateur. Il est le seul qui a le droit de le faire.

            Comment la terre se tient-elle dans l’espace? Nous pourrions dire tant de choses à ce sujet, cela prendrait des heures.

32        Mais nous voyons ici que Josué arrête le soleil; c’est donc un paradoxe. Je me rappelle lorsque mon vieux papa qui n’avait pas d’instruction, et je... Il savait à peine écrire son nom. Mais il avait l’habitude de me dire une chose, il disait: «Tu sais, je ne suis jamais arrivé à croire que le–que le... autre chose que le soleil tourne autour de la terre.»

            J’ai dit: «Eh bien, je ne sais pas, papa.»

            Et un jour, dans une école secondaire, je me souviens que je parlais dans une école secondaire, à un enseignant de la Bible là-bas. Et–et je lui ai posé cette question au sujet de Josué. Il a dit que la translation de la terre produit la gravitation, et que la gravitation a maintenu la–la terre suspendue dans le vide.

            J’ai dit: «Alors, pourquoi (Vous enseignez la Bible.) Josué a-t-il donc ordonné au–au soleil de s’arrêter?»

            Il a dit: «Dieu a fermé les yeux sur l’ignorance de Josué (Voyez-vous?) et a arrêté la terre.»

            J’ai dit: «Vous venez de me dire...» Eh bien, il ne croyait pas aux miracles de Dieu (Voyez-vous?), et il a dit... «Vous venez de me dire que si jamais la terre s’arrêtait, cela arrêterait sa gravitation, et alors elle filerait comme une comète dans l’espace.» Et j’ai dit: «La Bible dit que la terre s’arrêta là pendant vingt-quatre heures.» Voyez-vous, voyez-vous?

33        C’est un paradoxe, pourtant Dieu l’a quand même fait. Quoi? Par un homme, pas un dieu, pas un certain grand Ange descendu du Ciel, [mais] par un homme qui avait la foi dans la mission qui lui avait été confiée, pour s’emparer de ce pays; la Parole de Dieu soutenait cela. «Je vous donne ce pays. Et tout lieu que foulera la plante de votre pied, Je vous le donne. Cela vous appartient.» Les empreintes de pas signifiaient la possession.

            Et c’est le soleil qui... La–la mission qu’il essayait d’accomplir (Voyez-vous?)... son ennemi était mis en déroute. Il savait que si le soleil se couchait, ces rois se regrouperaient et reviendraient contre lui avec une force deux fois plus grande. Le soleil se couchait donc, et Josué, l’homme qui en avait reçu la commission, a dit: «Soleil, arrête-toi.»

34        J’ignore ce que Dieu a fait. Mais le soleil s’est arrêté, la lune s’est arrêtée sur Ajalon, parce qu’un homme, un être humain, un être humain était dans la ligne du devoir. Pendant qu’il était dans la ligne du devoir, il a ordonné au soleil de s’arrêter. Et si nous sommes des chrétiens, nous devons croire que ceci c’est la Parole infaillible de Dieu. Partout... Il arrêta la terre, il arrêta le soleil, quoi qu’il ait fait, cela s’arrêta pendant vingt-quatre heures. Je crois cela.

            Jésus a dit dans Saint Marc 11.22: «Si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là’, et si vous ne doutez point dans votre coeur, mais croyez que ce que vous avez dit arrivera, vous le verrez s’accomplir.» Mais il faut qu’il y ait un motif et un objectif. Bien sûr, vous devez avoir une raison pour cela. Vous ne pouvez pas avoir la foi, sans que vous ayez une raison.

35        C’est comme j’essayais de le dire hier soir, certaines personnes mettent leur foi dans leur manuel. Les autres mettent leur foi dans quelque chose d’autre. Mais ça dépend de là où vous basez votre foi. Moi, je veux croire la Parole de Dieu. Ce que Lui dit est la vérité. Je dois donc voir si c’est Sa volonté ou pas. Si donc c’est Sa volonté, je dois vérifier l’objectif, et ensuite le motif qui me poussent à faire cela.

            Si je le fais parce que je dis: «Eh bien, je vais là sur la montagne. Il y a une montagne devant moi. Il y a un million de gens sur l’autre versant en train de périr. J’ai cent millions de gens par ici à qui je prêche.» Eh bien, si je ne peux pas passer par-dessus la montagne, la contourner, ou passer en dessous de celle-ci ni rien, et que néanmoins dans mon coeur quelque chose me dit sans cesse: «Va de l’autre côté de la montagne; va vers ces gens; va vers ces gens», et que je n’arrive pas à la franchir; eh bien, Jésus a dit: «Ils vont déplacer cette montagne.» Voyez-vous? Si cela...

36        Eh bien, en fait, voici ce qu’il y a premièrement. Qu’arriverait-il si je disais... Eh bien, premièrement, ce n’est pas moi qui ai créé cela là-bas. Quelque Chose a créé cela. C’est pour une cause juste. En effet, pour quelle raison irais-je vers un million alors que cent millions ici sont en train de périr de ce côté-ci? Mais c’est quelque chose dans mon coeur qui dit: «Va là-bas, de ce côté-là.»

            Eh bien, voici la première chose que je dois me dire: «Eh bien,  si je vais là-bas, ce côté peut seulement me payer autant par mois, mais là-bas, ils...» Voyez-vous, mon motif n’est pas juste. Mon objectif n’est pas correct. Non.

            Eh bien, et si je disais: «Non, l’argent m’importe peu. Mais si je vais là-bas, un jour dans les–les âges à venir, ils érigeront un énorme monument avec la mention: ‘Frère Branham, le grand missionnaire’». Alors, mon motif n’est toujours pas juste.

            Mais quand cela importe peu pour moi que les gens sachent qui est allé là-bas, Il est tout simplement dans mon coeur. Alors je parlerai à cette montagne et la chose arrivera. Voyez-vous? Absolument. Mais, examinez si votre motif et votre objectif dépendent de votre personnalité, de l’importance de l’affaire, de ce que votre–ce que... C’est là que l’église passe loin de la chose. Les gens sont pris par une émotion, et bien vite, un enthousiasme... Ils ne s’arrêtent pas pour vérifier encore cela ici, vérifier là, pour être sûrs.  Alors c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR, voyez-vous, si la chose est correcte.

37        Josué avait reçu la commission d’aller là pour s’emparer de ce pays, et Dieu a accompli un glorieux paradoxe. Même la science peut prouver aujourd’hui que le ciel porte encore la cicatrice là où la chose est certainement arrivée. Il n’y a pas longtemps à Chicago, j’ai entendu un homme de science parler, montrant sur un petit diagramme là où cela était arrivé.

38        Maintenant, nous voyons encore que Moïse était aussi dans la ligne du devoir. Et la mer Rouge était là. Avez-vous vu cet article insensé que l’un de ces gens essaie de présenter maintenant, qui montre que Moïse a traversé un–un tas de roseaux, une mer de roseaux? N’est-ce pas horrible? Juste pour essayer... Le diable inspire à ces gens de retrancher la vérité de la Parole. Comment les eaux pouvaient-elles... Et puis, est-ce que ce sont des roseaux qui ont ensuite noyé Pharaon quand il est venu? C’est de la folie. Voyez-vous?

            Et puis, nous voyons que Moïse avait reçu la commission de faire sortir ces gens d’Egypte pour les amener à cette montagne. Et cela était alors dans la ligne du devoir. Et Moïse s’est mis à crier à Dieu, quand il vit la Colonne de Feu suspendue par ici, et que là-bas venaient les chars de Pharaon. Il a crié, et la–la Colonne de Feu est descendue, et Elle était une lumière pour eux et des ténèbres pour les autres. Et Dieu a dit: «Pourquoi cries-tu à Moi? Je t’ai commissionné pour faire cela. Parle et va de l’avant.» Oh! la la!

39        Le problème aujourd’hui est que les églises parlent, c’est comme si elles disent: «Qu’a dit Moody? Qu’a dit Sankey?» Parlez et dites ce que Dieu a dit. Allons de l’avant, ne regardons pas en arrière. Allons dans cette direction.

            C’est difficile à ces tournants. L’église ne veut pas croire cela. Voyez-vous? Les gens se réfèrent toujours au passé, suivant leur point de vue intellectuel. Bien sûr, en soi c’est une école. Voyez-vous? Ils apprennent cela  par l’étude des livres. Nous, nous savons cela par expérience en faisant confiance à Dieu (Voyez-vous?) et sachant qu’Il fait effectivement cela. C’était un paradoxe quand Dieu a ouvert cette mer Morte et qu’Il a fait cette chose glorieuse.

40        Noé, en son jour... Rappelez-vous, Noé a prêché dans un... intellectuel... à un monde intellectuel comme celui que nous écout-... auquel nous prêchons maintenant, en un jour où les gens étaient bien plus avancés dans la science que nous le sommes aujourd’hui. Nous ne saurions jamais construire une pyramide. Il nous est impossible de le faire. Nous n’avons pas les machines pour le faire. Certains de ces–ces... Si vous aviez déjà été là, oh! ces–ces blocs de pierre pesaient des tonnes, des centaines de tonnes, et ils ont été amenés très haut en l’air. Nous n’avons pas de machine pour soulever cela à cette hauteur. Nous n’avons rien du tout pour le faire, aucune énergie qui pourrait les soulever à cette hauteur. Eux, ils l’ont fait.

41        Je me souviens qu’à l’école nous avons eu un débat là-dessus. Et moi, j’ai pris position pour dire qu’ils avaient un secret. Les gens ne savaient pas... Et mon opposant a pris position pour dire que, eh bien, ils ont placé assez d’hommes tout autour de cela, et ils ont arrangé un–un niveau de terre comme ceci, et qu’ensuite ils ont fait monter cela en le roulant.

            J’ai dit (Je travaillais dans une équipe de cheminots), j’ai dit: «Eh bien, nous ne pouvons pas... Prenez un wagon ayant des roues graissées et mettez-le sur la voie ferrée, vous ne pouvez pas mettre assez d’hommes là pour pousser ce wagon, même s’il est vide. C’est juste. Vous avez juste une rangée d’hommes, et alors l’homme qui suit pousse le suivant (Voyez-vous?), vous n’arriverez pas à le déplacer s’il vous fallait le faire.»

42        Ils en avaient le secret. Ils savaient comment s’y prendre. Ils avaient un équipement plus important–un plus important. Cette pyramide se tient si parfaitement au centre de la terre (elle est bien dressée) qu’il n’y a pas une... il–il–il n’y a aucune ombre autour d’elle, quelle que soit la position du soleil. Elle n’a point d’ombre autour d’elle. Voyez-vous? Ils ont érigé une–une oeuvre parfaite. Et leur équipement dépassait de loin celui que nous avons aujourd’hui.

            Et Noé a prêché dans ce grand âge intellectuel.

            Et Jésus a dit: «Ce qui arriva du temps de Noé», un autre grand âge intellectuel. Voyez-vous?

            Maintenant, souvenez-vous, Noé avait un message de la part de Dieu, disant qu’il allait pleuvoir. Eh bien, il n’y avait jamais eu... Voyez-vous, la terre était tout droit en ce temps-là. Ils n’avaient jamais connu de pluie. Mais Noé a dit: «Il va pleuvoir.» L’eau était sur la terre, pas dans les cieux. Ils pouvaient prendre un instrument pour prouver qu’il n’y avait pas d’eau là-haut. Mais Noé a dit: «De toute façon, cela va arriver.» Voyez-vous? Et il a plu. C’était un paradoxe (Voyez-vous?), quelque chose qui ne pouvait pas être expliqué. Mais Dieu a fait basculer la terre, et l’a mise dans une position telle qu’il pouvait pleuvoir. Voyez-vous donc que c’était un paradoxe que Noé ait pu faire cela.

43        C’était aussi un paradoxe quand Israël se tenait d’un côté de la colline et  Goliath de l’autre côté de la colline. Ils avaient là un grand provocateur. C’était un grand homme de science. Il–il connaissait tous les tenants et les aboutissants. Et quand l’ennemi pense qu’il vous a mis au pied du mur, c’est à ce moment-là qu’il aime faire trop de bruit.

            Je me souviens au début, quand j’ai commencé dans ce ministère, notre–mon pasteur Davis m’a dit, il a dit: «Billy, qu’avais-tu donc pris comme souper ce soir-là?» Voyez-vous? Il ne pouvait pas comprendre cela.

            J’avais avec moi un groupe de ministres. Ils ont dit: «Qu’est-ce qui t’arrive? Tu penses que ce...»

            J’ai dit: «Peu m’importe.»

            «Dans cet âge scientifique où nous vivons, tu veux me dire que Dieu...»

            J’ai dit: «Peu m’importe ce que vous dites. Je... Cet Homme, cet Ange du Seigneur ne m’a jamais rien dit de faux.» J’ai dit: «S’Il m’envoie là-bas, il y aura quelqu’un qui va écouter cela. Si l’Eglise baptiste ne veut pas écouter, alors voici ma carte de membre.» C’est tout. Je savais que Dieu l’avait dit, et ça réglait la question. C’est juste.

            Il a dit: «Tu ne sauras pas le faire.»

44        C’est ce géant qui se tient là-bas, disant: «Si vous venez par ici et envoyez l’un de vos hommes se battre contre moi, alors nous éviterons un bain de sang.»

            Oh! la la! comme c’est facile! Comme ils aiment fanfaronner quand ils sont dans cette position-là! Il a dit: «Vous... Que l’un de vos plus grands hommes...» Bien sûr, Saül dépassait toute son armée de la tête. Mais il était assez avisé pour ne pas aller affronter ce gars sur son terrain.

            Il a dit: «Maintenant, nous ne tuerons personne. Nous allons simplement... Que–que deux d’entre nous... l’un de nous meure, qu’un seul homme meure au lieu que toute cette armée meure.» Il fit une–une suggestion psychologique; et remarquez qu’il a dit... Et Israël avait une peur bleue. Ils ne voulaient pas relever le défi.

45        Mais un jour, un petit gars rougeaud s’avança là, avec un morceau de peau de brebis enveloppant ses épaules; il avait le dos voûté, ses cheveux lui tombaient sur le visage, il était venu là apporter à ses frères des gâteaux aux raisins, pour lesquels le–son père l’avait envoyé là. Il s’appelait David. C’était un tout petit gars décharné qui se tenant là...

            Mais vous savez, quelques jours avant cela un prophète l’avait oint. On avait voulu mettre l’huile d’onction sur la tête de son grand frère, parce qu’il avait une meilleure apparence. Vous savez, cela fait bonne impression aux yeux des gens devant lesquels il se tiendra; il a les allures d’un roi.

            Oh! les yeux du monde sont encore remplis de cela, d’Hollywood. Ils devraient être remplis de Christ. Voilà pourquoi il est si difficile d’apporter le programme aux gens, le Message. Ils veulent s’identifier à Hollywood. Hollywood brille. Eh bien, cela brille...

46        Maintenant, j’habite... Je suis un–un prospecteur. Vous savez, la pyrite brille plus que le véritable or. Tout ce qui brille... Tout ce qui brille n’est pas  or. Après tout, l’or ne brille pas; il luit. Et Hollywood brille avec éclat, alors que l’Evangile luit avec humilité. Hollywood brille avec ses grandes belles églises, ses ministres instruits et psychologues, qui, en prêchant peuvent utiliser les noms et les pronoms et tout le reste correctement, alors que l’Evangile de Jésus-Christ luit dans l’humilité pour la gloire de Dieu, et eux n’en savent pas plus qu’un lapin n’en sait sur les raquettes. Ils... c’est tout aussi éloigné... (Excusez-moi pour cette manière de m’exprimer. Ici n’est pas un endroit pour plaisanter.)

            Et je... Mais je... C’est ce que je... Je vais essayer de le dire, vous savez. Les gens ne–les gens ne comprennent pas cela. Ils pensent que ça doit être raffiné à la manière des érudits. Et–et nos pentecôtistes deviennent comme cela. Leurs ministres doivent partir, obtenir beaucoup de diplômes en  psychologie, et ils doivent savoir comment dire «amen» correctement. C’est juste. Oh! c’est honteux, mes amis. C’est une honte parmi nous.

47        Eh bien, ce n’est pas que je sois contre l’église; je suis contre ce système qui prend des hommes pieux pour faire cela. Nous n’avons pas besoin de briller. Nous n’amènerons jamais l’ennemi sur notre terrain, ou plutôt nous ne pouvons pas aller là sur le terrain de l’ennemi et essayer d’avoir un bel éclat, de beaux vêtements, des cols d’ecclésiastiques et tout, et toute notre chorale en robe et tout comme cela. N’allez pas sur leur terrain. Nous ne pouvons jamais nous comparer à eux.

            Qu’ils viennent vers nous, s’ils ont faim. Nous sommes les gens du Plein Evangile. Amen. Restons comme tel. L’Evangile n’est pas venu en paroles seulement, mais avec puissance et démonstration de la Parole. C’est ce qu’a dit l’écrivain: la puissance et la démonstration. En d’autres termes, la Parole confirmée, c’est l’Evangile (Voyez-vous?), Marc 16.

48        Remarquez maintenant, nous voyons qu’au temps de Noé, pendant qu’il prêchait, les gens pouvaient difficilement croire à une telle chose... ils... Noé croyait une telle chose. Mais, finalement, le paradoxe est arrivé, et la chose s’est produite. Il a effectivement plu.

            Puis, au temps de David, nous voyons que lorsque Saül était là, avec toute sa grande armée, ce petit homme rougeaud se présenta là, et–et il était venu  apporter quelques gâteaux à son frère, de la part de son père. Et ce géant est sorti et a fait sa vantardise pour une fois de trop. Il y avait un véritable homme de Dieu qui entendit cette vantardise.

            Et il se retourna et dit: «Vous voulez me dire que vous, l’armée du Dieu vivant, laisserez cet incirconcis de Philistin se tenir là et vous dire que les jours des miracles sont passés? (ou, eh bien, je... C’était... le même principe...) Laisserez-vous cet homme de science incirconcis vous dire–défier l’armée du Dieu vivant?» Il a dit: «J’ai honte de vous, et vous êtes supposés être des hommes entraînés.» Il a dit: «Moi, j’irai me battre avec lui.» Oh! j’admire son courage. Il savait ce qu’il croyait.

49        Alors Saul l’a amené là et a dit: «Fiston, eh bien, j’admire ton courage. Mais, n’oublie pas que tu n’es qu’un adolescent (voyez-vous?), tandis que lui, il est guerrier depuis sa jeunesse. Vois-tu? Et tu ne connais rien d’une épée et de ces choses. Eh bien, comment vas-tu affronter cet homme, comment vas-tu relever son défi?»

            David répondit: «Saül, je faisais paître les brebis de ton serviteur, et un ours est venu et en a attrapé une. Et il s’est enfui avec elle. Je suis allé, et je la lui ai arrachée. Un lion est venu et en a attrapé une, et je l’ai poursuivi. Et, j’ai pris une fronde et je l’ai terrassé; quand il s’est relevé, je l’ai tué.» Il a dit: «Si le Seigneur Dieu  m’a donné la victoire sur le lion et sur l’ours, à combien plus forte raison me donnera-t-Il la victoire sur cet incirconcis de Philistin.»

50        Vous savez, je pense à cela quand je prie pour vous. Voyez-vous? Voyez-vous, un lion qu’on appelle «cancer» est venu et a attrapé une de Ses brebis. Moi, je n’ai pas de médicaments. Je n’ai pas de piqûres. Je ne sais pas ce que c’est le radium. Je ne connais rien de la théologie et de ces choses faites de main d’homme; mais je connais bien cette petite fronde. Je suis venu ici à votre recherche maintenant. Je désire vous ramener. Il s’agit de la brebis de mon Père. Parfois, je dois vous réprimander et m’en prendre à vous. Mais c’est parce que je vous aime. Gardez cela toujours, toujours, toujours à l’esprit, que l’amour est correctif.

            Si votre petit garçon était assis là dans la rue, et que vous disiez: «Mon cher Junior, tu ne devrais pas t’asseoir... Oh! mon petit chéri, si tu veux...» Ça, ce n’est pas une véritable mère ou un véritable père. Vous iriez le prendre par le bras, le retourneriez et lui donneriez une bonne petite fessée. Cela le corrigera comme il faut (voyez-vous?), si vous le ramenez.

            Mais vous n’allez pas rester là et dire: «Eh bien, Junior, mon cher...», alors que vous savez que le petit ami peut se faire renverser. Vous l’aimez. C’est la raison pour laquelle je m’en fais. Ce n’est pas pour chercher à causer du tort à une organisation. Il est question de dire: «Réveillez-le!» C’est la vérité.

51        Ainsi nous voyons que David a dit... Saül a dit: «Eh bien, je vais te dire, si tu vas te battre avec lui, je–je...» Et il a revêtu David de son armure. Oh! je me représente le petit David qui mesurait peut-être 5 pieds environ [environ 1,52 m–N.D.T.] et qui avait des épaules voûtées, et ces épaulettes étaient ressorties comme cela, et cet airain... Saül a finalement dit: «Ôtez de lui cette histoire.»

            David a dit: «Je n’ai jamais éprouvé ceci. Je ne sais rien de votre éthique et de votre (oh!) de vos bonnes manières à la chaire et des choses que vous êtes censés avoir.» Voyez-vous? Il s’est rendu compte que son veston ecclésiastique n’allait pas à un homme de Dieu.

            Ainsi il a dit: «Ôtez de lui cette histoire. Il n’en sait rien.»

            David a dit: «Laissez-moi aller avec ce que je sais être la vérité, là où Dieu m’a béni.» C’est juste. Laissez-moi aller avec la Parole, pas avec un programme éducatif ou quelque chose que quelqu’un a inventé quelque part. Je sais que la Parole de Dieu ne faillira jamais, la parole des autres hommes faillira. Et Dieu est Son propre interprète. Il a dit: «Allons comme cela. Croyons cela.»

52        Sans doute que le médecin vous fera les meilleurs examens possibles, et  vous aidera de toutes les manières possibles. Cependant, c’est au mieux de sa connaissance. Nous, nous en savons autre chose. Quand tous les espoirs sont partis, alors, Il est celui qui vient à notre secours.

            Nous voyons ensuite ceci, David, pas avec un arc ni une flèche, pas avec  un... En effet, vous ne pourriez atteindre le géant nulle part. Il n’avait qu’un seul endroit, c’était au niveau de ses yeux.

            Pensez-y simplement, la–la–la grande lance qu’il avait, oh! elle pesait probablement 400 livres [environ 200 kg]. Ses doigts mesuraient 14 pouces [environ 35,5 cm]. Et pensez tout simplement au casque qu’il avait sur la tête. Et toute cette cuirasse... Et le vaillant David n’avait qu’une minuscule pierre. C’est tout ce qu’il avait. Il en avait quatre autres dans sa fronde. Savez-vous ce que représentaient ces cinq pierres? La f-o-i [F-a-i-t-h en anglais–N.D.T.] en J-e-s-u-s. C’est ce qui a fait l’affaire. Voyez-vous? Il avait la foi (Voyez-vous?), la foi, la grâce. Il était la grâce de Dieu.

            Et alors, il s’est avancé pour affronter le géant. L’ennemi n’avait qu’un seul point vulnérable, et Dieu a dirigé cette pierre. Et quand il a tué ce géant pour montrer que cela était possible, alors, le reste de l’armée, ils se sont saisis de leurs épées et ont foncé. Ils les bâtirent jusque dans leurs derniers retranchements.

53        Eh bien, il y a quelques années, les gens disaient que la guérison divine n’existe pas. Mais lorsque nous nous sommes avancés pour prouver qu’elle existe, alors le feu a embrasé l’Eglise pentecôtiste, et nous avons eu quinze ans de réveil. Frère, ces critiqueurs qui voulaient donner mille dollars si on leur donnait une quelconque preuve, ils–ils ont fermé la bouche maintenant, car la chose est prouvée. Il y a des déclarations de médecins et tout, sur des cas de cancer, des aveugles, des sourds, des muets, même des morts qui ont été ressuscités, parce que vous avez tout simplement reçu la foi en voyant une seule chose accomplie. Dieu existe. La chose entière est fondée là-dessus. Croyez chaque Parole qu’Il a dite. En effet, la guérison... Je crois dans l’enlèvement; je crois dans tout ce qu’Il a annoncé. Ça s’appelle un paradoxe, quelque chose qui est scientifiquement impossible, mais qui est quand même arrivé. C’était un paradoxe.

54        Maintenant, ma pensée suivante portait sur Samson et sa mâchoire de mule. C’est très, très étrange de voir ce gars de Samson... Beaucoup de gens se représentent qu’il–qu’il était un... J’ai vu l’effet psychologique, ou plutôt un tableau de Samson, où il avait des épaules aussi larges que la porte d’une grange. Eh bien, là ce ne serait pas–pas étrange de voir un tel homme saisir un lion et le déchirer en deux. Samson était un tout petit gringalet (comme on l’appellerait) aux cheveux bouclés, un tout petit gars, le petit garçon de maman, avec de longues boucles de cheveux lui tombant dans le dos.

            Et quand vous voyez... Maintenant, souvenez-vous, quand le lion s’est élancé pour rugir sur lui, remarquez ce qui s’est passé. Voyez-vous? Que s’est-il passé? L’Esprit de Dieu vint sur lui. C’est ce qui faisait la différence. C’est la raison pour laquelle une fois on a pu le lier quand l’Esprit du Seigneur n’était pas venu sur lui. Son signe de naziréat n’était plus là. Mais aussi longtemps qu’il sentait ce signe de naziréat, advienne que pourra.

55        Et il en est de même avec vous les pentecôtistes. Quand vous en arrivez à ce côté éthique, quand vous en arrivez à ce point où vous voulez écouter les credos et des choses semblables, je ne sais pas ce qu’il en est de vous alors. Mais si seulement vous revenez à ce signe de naziréat, le Saint-Esprit oeuvrant en vous, alors tout va bien. N’ayez peur de rien. Aussi longtemps que le Saint-Esprit est là pour identifier cette Parole, laissez les gens raconter ce qu’ils veulent. Oui, monsieur. Dieu accomplit toujours des paradoxes.

            Et nous voyons que Samson... Pensez-y. Avec une vieille mâchoire fragile de mule qui gisait là dans cette prairie depuis plusieurs années... Et tout le monde sait que si vous cogniez cela contre une pierre, ça volerait en morceau. Et «Samson, les Philistins sont sur toi», et il a regardé tout autour. Il n’avait rien dans ses mains. Et voilà que mille Philistins se tenaient là.

            Il a donc simplement tendu la main et a pris cette vieille mâchoire. Et représentez-vous donc ces casques qu’ils avaient sur la tête; ils avaient peut-être un pouce et demi [3,8 cm–N.D.T.] d’épaisseur. Et il a pris cette mâchoire de mule et il a assommé mille Philistins. Humm! Ceux qui s’étaient réfugiés dans le rocher pour se cacher, il leur a dit: «Vous en voulez? Descendez.»

56        C’était un paradoxe. Mais l’Esprit du Seigneur était sur lui. C’est ce qui faisait la différence. C’était un paradoxe de voir un homme se battre avec des hommes bien armés, bien entraînés au combat, munis de longues lances, des couteaux et ainsi de suite, des casques et des armures, et ce seul homme se tenait dans le champ avec cette mâchoire de mule, et il a assommé mille d’entre eux. C’est pourtant la vérité. La Bible le dit.

            Un homme qui pouvait arracher les portes de Gaza, pesant probablement 8 tonnes chacune, de grandes portes en airain... Et une nuit, ils l’avaient enfermé là-dedans. Ils ont dit: «Nous allons l’avoir.» Ils ont dit: «Nous allons ratisser cet endroit jusqu’à ce que nous le trouvions, et nous allons l’avoir.» Mais ce petit gringalet sortit vers minuit et, ayant regardé là, il vit que les portes lui barraient le passage. Il les arracha tout simplement et les mit sur ses épaules, et il monta jusqu’au sommet de la colline, et il s’assit dessus. C’était un paradoxe.

57        Vous ne pouvez pas enfermer Dieu. Vous ne pouvez Le lier nulle part. Il est Dieu. Certainement. Les grandes victoires que Samson remporta... Dieu l’utilisa et accomplit des paradoxes. Il utilisera n’importe qui aussi longtemps que vous accepterez Sa Parole, si vous êtes ordonné pour la cause. Si vous ne l’êtes pas, eh bien, restez alors avec ceux qui... Ecoutez alors le Message.

            Maintenant, nous allons nous dépêcher. Je vois qu’il me reste environ dix minutes.

            La naissance virginale était un paradoxe [Quelqu’un parle et dit: «Vous pouvez continuer jusqu’à dix heures trente.»–N.D.E.] Dix heures trente. Je vais essayer de ne pas aller jusque-là. Vous avez été un auditoire si aimable en tout point de vue. Et je–je–je sais que je suis censé rester ici pour faire un discours à l’intention de ces Hommes d’affaires et ainsi de suite, mais je–je ne peux pas faire de discours. Je n’en sais rien.

58        Seulement, je me souviens qu’il n’y a pas longtemps, juste avant la conversion de Billy (il était avec moi), il a dit: «Papa...» Nous étions à un endroit où nous mangions, et il y avait une chanson qui jouait, vous savez, comme cela. Et il a dit: «N’est-ce pas une belle chanson?»

            Et j’ai dit: «Quelle chanson?»

            Et il a dit: «Papa, tu sais, il n’y a qu’une seule chose qui cloche chez toi?»

            Et j’ai dit; «Qu’est-ce, Billy?»

            Il a dit: «Tout ce à quoi tu penses, c’est Christ; c’est tout.»

            J’ai dit: «C’est un compliment, fiston.» Oui, oui. Il pensait qu’il me faisait un reproche (Voyez-vous?), mais ce–c’est–c’était un compliment. C’est ce que je... Je–je ne connais que Lui. C’est tout ce que je désire, et Le connaître, c’est la Vie. Et pour ce qui est de connaître ces autres choses, je n’en sais rien. Cela pourrait–pourrait me faire passer pour un homme intelligent. Et je ne désire pas être un homme intelligent. Je désire simplement Le connaître. Je Le connais, comme Paul l’a dit, dans la puissance de Sa résurrection, afin que lorsqu’Il appellera je puisse sortir d’entre les morts. Tout ce que je désire, c’est Lui. J’ai besoin de Lui. Je veux que mon nom soit au bon endroit.

59        Bon, c’était un paradoxe quand Dieu a fait qu’une femme conçoive. C’était un paradoxe que le Dieu éternel qui remplit tout le temps et toute l’éternité puisse descendre et devenir un petit Bébé pleurant dans une crèche. C’était un paradoxe. C’était un paradoxe quand Il mourut à la croix. C’était un paradoxe de penser que Dieu deviendrait un homme afin de pouvoir mourir comme un homme, pour racheter Sa propre création. Il devait le faire. Personne d’autre ne pouvait le faire. Si c’était quelqu’un d’autre que Dieu (voyez-vous?), si c’était quelqu’un d’autre que Dieu, nous sommes perdus.

60        Par exemple, qu’arriverait-il si j’avais l’autorité sur vous comme Dieu en a sur toutes choses? Et si je disais: «Eh bien, je vais vous dire quoi. Quiconque regarde cette lampe va mourir. C’est comme de manger de l’arbre.» Et bien vite, ce frère assis ici regarderait cela. J’ai pitié de lui. Je–je ne veux pas qu’il meure. Je vais donc demander à Terry ici de... Ce ne serait pas correct. Non. Eh bien alors, qu’arriverait-il si je demandais à mon propre fils de le faire? Ce ne serait pas correct. Le seul moyen pour que je sois juste, c’est de prendre sa place. Et Dieu, en tant qu’Esprit, ne pouvait pas prendre la place de l’homme. Dieu a donc créé une cellule de sang qui était Son propre Fils, Jésus-Christ. Et Dieu y est entré et y a vécu, et Il a vécu et s’est identifié en Christ. C’était Dieu Emmanuel. Jésus a dit: «Moi et Mon Père nous sommes Un. Mon Père demeure en Moi», voyez-vous, Dieu en Christ réconciliant le monde. Jésus était le Corps, le Tabernacle; Dieu était l’Esprit qui habitait en Lui.

61        Maintenant, par exemple, nous avons l’Esprit dans une portion. Lui, Il L’avait sans mesure. Il était la plénitude de la Divinité corporellement, Dieu. Mais nous, nous L’avons avec mesure. Maintenant, par exemple, c’est comme le petit don que nous avons maintenant parmi nous. Eh bien, c’est comme prendre une cuillérée de l’eau de l’océan. Jésus était l’océan entier, mais ceci n’est qu’une cuillérée. Mais, souvenez-vous, les mêmes éléments chimiques qui se trouvent dans l’océan entier se trouvent dans cette cuillérée; seulement, là il y en a en plus grande quantité. Voyez-vous? Il était Dieu. Nous, nous ne sommes pas Dieu. Nous ne sommes pas Dieu, mais ensemble...

62        Si vous remarquez bien, c’était si merveilleusement illustré, quand cette grande Colonne de Feu qui accompagnait les enfants d’Israël à travers le désert apparut à saint Paul... Quand Elle est descendue le jour de la Pentecôte, Elle s’est divisée et des langues de feu se sont posées sur chacun d’eux. C’était Dieu dans cette Colonne de Feu, le Logos, se divisant parmi Son peuple, montrant que Christ et l’Epouse (Voyez-vous?), Dieu et Son Eglise deviennent Un. Oh! c’est vraiment la plus belle chose que vous ayez jamais vue. Alors ensemble, frères... Ce n’est pas en étant dans différentes organisations que nous serons forts. Je suis originaire du Kentucky. L’union fait la force.

            Pourquoi les Indiens ont-ils perdu ce pays au profit des Blancs? C’est parce qu’ils n’étaient pas–ils étaient divisés entre eux. Comment allons-nous perdre cette grande course? C’est parce que nous sommes divisés. Comment allons-nous gagner cela? Nous devons rester unis. Nous croyons tous en Dieu. Le Saint-Esprit nous fait tous entrer. Ce sera un paradoxe si Dieu nous réunissait. Mais Il le fera; faites-Lui simplement confiance. La naissance virginale... Il sait comment envoyer la persécution. Elle nous forcera à nous unir. Eh bien, la naissance virginale était...

63        Eh bien, la Pentecôte était un paradoxe, le fait que Dieu ait choisi une bande de pêcheurs illettrés qui ne connaissaient même pas leur–leur abc. Il est dit que Pierre ne savait même pas écrire son nom. La Bible dit que lui et Jean (Actes 4) étaient des hommes du peuple et sans instruction. Et pourtant les gens les reconnurent pour avoir été avec Jésus. C’est ça l’essentiel.

            Et que Dieu ait choisi... Eh bien, la–l’église avait formé un groupe d’hommes pour cela, des milliers d’éminents sacrificateurs intellectuels qui, dit-on,  connaissaient toute la signification de cette Parole, et tout, qui L’étudiaient nuit et jour, qui la connaissaient par coeur; mais ils ont manqué de voir la chose. Mais Dieu a choisi un groupe d’hommes qui ne connaissaient même pas leur–qui ne savaient pas écrire leur nom. C’était un paradoxe que de ne pas prendre un homme qui était formé pour la Parole et par la Parole, et de prendre plutôt un homme qui ne connaissait rien de la Parole, et de confirmer la Parole par lui. C’était un paradoxe, certainement.

64        C’était un paradoxe que ces gens qui étaient là dans cette chambre haute par crainte des Juifs, et qui avaient marché avec Jésus, n’aient cependant plus eu peur quand le Saint-Esprit est venu. Ils sortirent dans la rue en criant, en tombant et en se comportant comme une bande de gens ivres. C’était un paradoxe. Le Saint-Esprit est venu sur eux, sur des femmes et sur tout le monde. Ils n’avaient pas honte de l’Evangile de Jésus-Christ. C’était certainement un paradoxe.

            Les visions des anciens prophètes étaient un paradoxe. Nous ne pouvons pas expliquer une vision. Comment allez-vous expliquer une vision? C’est quelque chose qui arrive à une personne et qui fait qu’elle voie à l’avance des choses devant arriver dans les années à venir. La chose s’accomplit parfaitement à la lettre. Cela ne peut pas s’expliquer. Il n’y a aucun moyen scientifique de le faire.

65        Il n’y a pas longtemps, au cours d’un–au cours d’une discussion avec un médecin, lorsque j’étais à–à une réunion des Kiwanis, il a dit: «Monsieur Branham, je ne... Je–j’aime vous entendre parler, a-t-il dit, mais–mais je vous assure, a-t-il dit, je–je ne peux rien croire qui ne soit prouvé scientifiquement.»

            J’ai dit: «Vous prétendez être chrétien?»

            Il a dit: «Oui. Certaines de ces choses me rendent perplexe.»

            Alors j’ai dit: «Alors vous ne pouvez pas l’être. Vous devez croire le tout. Voyez-vous?»

            Il a dit: «Je–je ne peux pas croire à la naissance virginale.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, moi, je peux croire–je peux croire à la naissance virginale plus facilement qu’à la naissance naturelle.» Certainement.

66        Si jamais vous voyiez comment, dans la naissance naturelle, ce sperme venant du mâle et de la femelle et là où... Qui détermine ce que ça va être? Ici on a le sperme venant du mâle, avec le–l’hémoglobine, le sang dedans. Et ici on a la femme, c’est-à-dire l’ovule, ici. Eh bien, les deux premiers qui se rencontrent, le germe pénètre dans l’ovule et les autres meurent. Et il y a des dizaines et des dizaines de milliers de ces germes.

            Et vous direz: «Eh bien, c’est le premier qui est devant.»

            Non, non. Ils s’arrêtent. Et peut-être que c’est un des germes qui étaient au milieu, et que l’oeuf vient du fin fond, et ils se rencontrent et s’unissent. C’est déterminé si ce sera un garçon ou une fille, si ce sera quelqu’un aux cheveux roux ou noir, quelle nature il aura. Quelque chose que la science ignore détermine cela.

            Si ce n’est pas là un paradoxe, qu’est-ce alors? A tout point de vue, c’est la meilleure façon pour nous–pour nous de le comprendre. Mais pas cette fois-ci. C’est Dieu qui détermine la chose. Eh bien, la naissance naturelle, si nous avions le temps de l’expliquer, même pour ce qui est des éléments chimiques du sang et ainsi de suite, et prouver cela, oh! la la! c’est un grand mystère, la manière dont... Nous–nous prenons cela comme une chose ordinaire.

67        Et c’est là le problème qu’ont ces pentecôtistes. Nous considérons Dieu d’une manière trop ordinaire. Nous laissons passer toute la chose. Ne faites pas cela. Ce n’est pas juste; ne faites pas cela. Considérez cela et louez Dieu pour cela. Chaque petite chose qui se produit, louez Dieu pour cela. C’est ce qu’Il... Cela montre que vous appréciez la chose. Qu’arriverait-il si quelqu’un continuait de faire marcher les choses pour vous, et que vous, vous ne le remerciez même pas ni rien? Voyez-vous? Alors après un certain temps, il en aura assez de faire cela. Voyez-vous? Ainsi donc, c’est ce que Dieu fera aussi. Maintenant, souvenez-vous, de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham.

            Eh bien, ces visions des anciens prophètes étaient certainement un paradoxe. Nous ne pouvons pas les expliquer, elles sont au-delà de toute explication. Mais chacune d’elles s’est accomplie exactement tel qu’ils l’avaient annoncé.

68        Ecoutez, Jésus-Christ est ici, maintenant même parmi nous. C’est un paradoxe, le fait qu’Il soit vivant après deux mille ans. Qui pourrait expliquer cela? Que Lui l’Esprit invisible puisse venir parmi nous, prendre un individu, et s’identifier parfaitement, s’incarner dans un individu comme vous en tant qu’un croyant, et pour un don. C’est un paradoxe. Personne ne peut comprendre cela.

            Personne ne peut comprendre comment Il peut très parfaitement dire à chaque personne ce qu’il y a, de quoi il s’agit, le lieu, et ce que c’est, sans jamais se tromper. C’est parce qu’Il est Dieu; Il ne peut pas se tromper. C’est un paradoxe.

            Comment se fait-il donc... Pendant que j’entrais hier soir, j’ai entendu mon frère, mon manager ici pour le champ de mission, monsieur Borders, parler (Je n’ai suivi que la dernière partie de cela) au sujet de George J. Lacy qui a pris une photographie de cet Ange du Seigneur. Examinez cela. Si ce n’est pas la même Colonne de Feu qui accompagnait les enfants d’Israël... Voyez-vous, comment le savez-vous? Ç’a la même nature.

69        Quand Jésus était sur terre, Il a dit: «Je viens de Dieu et Je retourne à Dieu.» Et nous savons qu’Il était le JE SUIS. Et le JE SUIS, c’était ce Logos, cette Colonne de Feu. Et puis, après qu’Il fut retourné à Dieu et qu’Il fut monté au Ciel, un jour Saul de Tarse était en route pour Damas, et cette même Lumière est descendue dans–devant lui et l’a aveuglé. Maintenant, écoutez, il est possible que quelqu’un La voie et qu’un autre ne La voie pas. Des dizaines de milliers de gens L’ont vue. Quand j’en parlais, les gens disaient: «Oh! c’est de la psychologie. Il a simplement imaginé cela, ces gens sont tellement sous l’émotion.»

            Mais quand George J. Lacy a pris cette photographie, il m’a dit ce jour-là au–à Houston, là dans le–dans la salle devant tous ces gens du Times, du Life, du Collier et de tous ces autres magazines; il a dit: «Monsieur Branham, moi aussi, je suis l’un de ceux qui vous critiquent.» Il a dit: «Cependant j’aimerais vous dire quelque chose. Je disais que c’était de la psychologie.» Il a dit: «Mais l’oeil mécanique de cet appareil photo ne prendra pas de la psychologie.» Ainsi... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] «... la mort du testateur.» Voyez-vous? Il a dit: «Mais un jour, après que vous serez parti, elle sera dans les bazars.» Il a dit: «Je suis bien placé pour savoir que jamais un Etre surnaturel n’a été confirmé scientifiquement, mais, a-t-il dit, ceci est prouvé scientifiquement. La Lumière a bel et bien frappé l’objectif.»

70        Vous voyez donc, le témoignage que j’ai donné depuis que j’étais un tout petit garçon, comme quoi je voyais toujours cette Lumière devant moi, et vous le savez, vous avez lu les livres et avez vu les déclarations écrites (Voyez-vous?), c’est la vérité. Je ne suis pas ici pour vous séduire.

            J’ai une femme, j’ai un petit garçon qui m’a appelé l’autre soir au téléphone, en pleurant, disant: «Papa, rentre à la maison.» Combien il pleure et fait des histoires quand il me voit partir, parce qu’il y a tant d’accidents d’avion et tout comme cela! Mes fillettes et les autres, oh! ce sont les filles à papa. Voyez-vous?

            Mon église me paie. Je n’ai jamais de ma vie prélevé une offrande. Je ne demande pas de l’argent aux gens, mais les gens m’en donnent. Je le mets dans les missions à l’étranger. Voyez-vous? Certains de mes administrateurs sont assis ici maintenant même, ils savent que c’est vrai. Je n’en dépense pas un seul sou. J’apporte l’Evangile moi-même. Et quand j’ai accumulé assez d’argent, je vais outre-mer pour prêcher aux gens que–que vous–que vous... C’est vous–vous qui les parrainez. Eux, ils n’ont pas un seul sou. Et puis quand je vais là-bas, alors je vais là-bas et j’y prêche l’Evangile. Les voyages sont déjà supportés par vous les Américains. Vous êtes en train de bâtir votre demeure. Vous n’en savez rien. Mais ce jour-là vous le comprendrez. Voyez-vous? C’est vous qui faites cela. Je reçois de mon église cent dollars par semaine, et c’est vrai.

71        Je n’ai aucune raison d’être ici, nullement. Mais cela–c’est quelque chose en moi. Je n’en ai pas le contrôle. C’est–c’est–c’est une pulsation; cela–cela me pousse à le faire. Vous pensez que c’est facile de se tenir ici à parler contre les organisations, en voyant ces frères qui sont assis ici, des frères qui ont pris des risques pour me faire venir ici?

            Même mes frères Hommes d’Affaires Chrétiens, quand je devais dire à Demos l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, ce qui allait arriver dans cette organisation, et qui est effectivement arrivé il y a quelques semaines au travers de frère Ford et les autres, je leur ai dit, il y a deux ans, d’observer ce qui arriverait. Voyez-vous? Vous êtes en train d’entrer là-dedans. Vous allez en faire une organisation. Quand cela arrivera, alors j’en aurai fini avec cela (voyez-vous?), à la même minute. Ç’a été un oasis parce que les gens, les ministres y viennent, car c’est leur soutien. Voyez-vous? Et puis, je peux apporter le Message et planter la semence, faire tout ce que je peux.

72        Ce n’est pas parce que je veux être singulier. Si c’est le cas, alors je suis un hypocrite. Dieu n’accomplira donc jamais ces choses au travers d’un hypocrite. Dieu s’identifierait-Il  à un hypocrite? A Dieu ne plaise. Ça doit être la vérité. Mais si nous pouvons tout simplement nous secouer une minute et prendre conscience. Et ne pensez pas que c’est un certain homme; un homme n’a rien à... Un... Dieu doit choisir quelqu’un.

            Maintenant, vous les historiens qui êtes ici, Dieu a-t-Il déjà utilisé une organisation? Jamais. Eh bien, j’aimerais vous poser une autre question. Quand un homme se levait avec un message, et que cette organisation s’organisait après ce message, elle mourait sur-le-champ, et Dieu la mettait au rancard. Et elle ne revenait plus jamais à la vie. Maintenant, posez–posez-vous cette question.

73        Eh bien, voyez-vous, maintenant il ne s’agit pas de parler contre... Eh bien, ces catholiques... Toute ma famille est catholique. Je suis un Irlandais, et toute ma famille, ce sont des Irlandais catholiques, et ce sont des gens aimables. Et je ne suis pas contre les catholiques; il s’agit du système. Je ne suis pas contre les méthodistes. Je ne suis pas contre les pentecôtistes. C’est ce système-là qui nous exclut. «Nous sommes ce...» Voyez-vous, nous travaillons ici pour accomplir une seule chose, et nous essayons de produire Dieu, la Bible. Mais eux, ils ont déjà rédigé leur document, leur–leur forme de religion, ce qu’ils croient, et en dehors de cela vous ne pouvez aller au-delà.

74        Pensez-vous que c’est facile pour moi de me tenir ici et de dire cela à des frères qui m’aiment? Pensez-vous que c’est facile pour moi de vous réprimander, vous soeurs qui portez des cheveux courts? Pensez-vous que c’est facile pour moi de vous réprimander, vous les hommes, du fait que vous permettez à vos femmes de porter des shorts et des choses semblables, alors que ces femmes donnent leur argent pour me soutenir, pour l’oeuvre missionnaire outre-mer? Si l’argent n’entrait pas dans l’église, je pourrais... mes enfants ne pourraient pas vivre. Et une personne qui est gentille et aimable envers vous... Pensez-vous que c’est facile pour moi de me tenir là, alors que j’aime les gens?

75        Quand j’étais petit garçon, mon père étant un contrebandier d’alcool, j’étais détesté. Tout le monde qui allait en ville, quand je me mettais à parler à quelqu’un, personne ne voulait avoir affaire à moi. Quand il–il voyait venir quelqu’un d’autre à qui il pouvait parler, il s’éloignait et me quittait. Mais je–j’aimais toujours les gens.

            Quand j’étais petit garçon, je m’enfermais et je lisais mon–mon–mon livre d’histoire. Un jour, je lisais et j’ai vu là où Abraham Lincoln est descendu d’un train là, à Nouvelle Orléans. Et on vendait aux enchères un grand esclave de couleur, là-bas, pour qu’on le croise avec des femmes plus robustes afin d’obtenir de meilleurs esclaves. Et Abraham Lincoln ôta son chapeau et ferma son poing (il était aussi du Kentucky), il a dit: «Ce n’est pas correct. Ce n’est pas correct.»

            Et je dis toujours que ce n’est pas correct. Dieu a créé les hommes. L’homme a fait des esclaves. Dieu nous donne notre couleur exactement comme Il le fait avec les fleurs. Il a une fleur blanche, une fleur bleue, une fleur rouge. Laissez-les tranquilles. Ne les hybridez pas. Laissez-les tranquilles; laissez-les telles qu’elles sont. Elles sont toutes des fleurs de Dieu. C’est Son bouquet. Dieu a créé l’homme et l’homme a fait des esclaves. Nous n’avons pas besoin d’être des esclaves.

76        C’est comme je le disais, ce Martin Luther King est en train de conduire son peuple à une–une crucifixion. C’est du communisme. Certainement. Si ces gens étaient des esclaves, alors je serais là à combattre pour eux. C’est vrai. Mais ils ne sont pas des esclaves. C’est un débat au sujet des écoles qu’ils fréquentent ou pas. Je ne vais pas parler de cela. J’ai simplement pensé exprimer cela. Voyez-vous? Très bien. Remarquez, c’est simplement le diable. Certainement.

            Nous sommes tous des êtres humains; nous venons tous de Dieu. Dieu a fait sortir toutes les nations d’un seul sang. Un homme de couleur peut me donner son sang par la transfusion. Son sang est exactement comme le mien. Le mien est simplement... Je peux lui en donner. Qui suis-je pour discuter? Il est mon frère.

77        Cependant je ne crois pas dans le fait de se marier et de faire des mariages mixtes avec eux comme cela. Je ne crois pas qu’un Blanc... Qu’est-ce qu’une jeune et belle fille de couleur intelligente a à épouser un Blanc, pour avoir des enfants mulâtres? Qu’est-ce qu’une brave fille de couleur intelligente a à vouloir faire une telle chose? Je n’arrive pas à comprendre cela.

            Et qu’est-ce qu’une femme blanche a à vouloir épouser un homme de couleur pour avoir avec lui des enfants mulâtres? Pourquoi ne restez-vous pas tel que Dieu vous a créé? Soyez satisfait de ce que vous avez. Voyez-vous?

78        Maintenant, remarquez la naissance virginale, et les prophètes... Très bien.

            Eh bien, aujourd’hui Il est toujours vivant. Il est toujours ici. Il se confirme par Sa Parole. Cette Parole est Dieu. Croyez-vous cela? Et puis, cette Parole a été destinée à ce jour-ci. Il fallait que quelqu’un vienne, afin que cette Parole puisse être vivifiée, et pour rendre cette Parole vivante. C’est alors qu’Il naquit par une naissance virginale. C’était inhabituel, ça sortait de l’ordinaire. Ces choses sortent de l’ordinaire. Et Il n’y pouvait rien, pas plus que Joseph ne pouvait s’empêcher d’être ce qu’il était.

79        Considérez ces quatre patriarches: Abraham, Isaac, Jacob et Joseph. Abraham, l’appel; Isaac, l’élection (ou vice versa), Abraham, l’élection; Isaac, l’appel; Jo-... Jacob, la grâce; Joseph, la perfection. On ne trouve rien à redire à son sujet. C’était Dieu qui se frayait une voie.

            Suivez. Luther, Wesley, la Pentecôte et la  Pierre de Faîte, quand l’Eglise et la Parole deviennent la même chose: exactement la même chose, parfaitement. Tout dans les mathématiques de la Bible établit parfaitement cela. J’aurais souhaité avoir un mois ici avec de gentilles personnes que vous êtes. Nous pourrions nous asseoir et en parler. Voyez-vous, voyez-vous? Nous nous précipitons tout simplement pour venir et repartir. Cela vous semble inimaginable; vous vous en allez et dites: «Je me demande.» Beaucoup d’entre eux, pas vous, mais beaucoup d’entre eux disent: «Je me demande.» Voyez-vous, vous devez tout simplement arriver au bout de la chose et partir–juste assez pour que vous puissiez comprendre. Voyez-vous? Et c’est de cette manière que Dieu appelle Son peuple. Il le fait toujours de cette manière-là.

80        Remarquez maintenant. Eh bien, Il est toujours vivant aujourd’hui, c’est un paradoxe. La Colonne de Feu est identifiée parmi nous scientifiquement, et Elle est toujours ici, depuis tout là-bas dans le désert, quand Elle était avec Moïse. Il est toujours le JE SUIS. Pas «J’étais» ni «Je serai», JE SUIS: au temps présent scientifiquement, et par le...

            Observez cette Colonne de Feu qui aveugla les yeux de Paul (Saul), alors que ces hommes qui se tenaient là n’ont même rien vu en rapport avec cela. Ils ne L’ont pas vue. Mais Elle était si brillante pour Paul qu’Elle a aveuglé ses yeux. Et depuis lors, il avait toujours des ennuis avec ses yeux. Voyez-vous? Il–il explique cela... Maintenant, écoutez, ça c’est chez les Hébreux.

            Et il a dit: «Seigneur, qui es-Tu?»

            Eh bien, cet Hébreux aurait-il appelé un quelconque esprit Seigneur, cet homme loyal qui avait été instruit aux pieds de Gamaliel, un enseignant de renom? Et Paul savait que c’était soit le Seigneur... que c’était le Seigneur qui avait conduit Son peuple hors d’Egypte. Cette Colonne se tenait là, disant: «Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?»

            Il a dit: «Seigneur, qui es-Tu?»

            Il a dit: «Je suis Jésus.»

81        Eh bien, Le voici, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Voyez-vous? Il est retourné, et Il a promis de retourner dans les derniers jours. Le voilà, le Saint-Esprit (Voyez-vous?), retournant dans les derniers jours pour amener les gens... Maintenant, suivez. Juste à la fin de la dispensation des Juifs et des Samaritains, cette manifestation de la Parole de Dieu, le fait de connaître des pensées du coeur, Il leur a manifesté cela avant qu’ils ne soient mis de côté. Et le voile qui couvrait leur face (C’est cela que je comptais prêcher ce soir) les avait–avait aveuglés. Ils n’ont pas vu cela. Eh bien, s’Il–s’Il a fait cela auparavant, avec ces deux races de gens (En effet, je dis qu’il y en a trois: Cham, Sem et Japhet), s’Il a fait cela et qu’Il laisse cette église-ci continuer avec des conceptions intellectuelles, alors Il avait commis une erreur. Mais Il est le même hier pour Cham, Sem, Japhet, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et Il a promis de le faire. Ainsi, Il ne fait acception de personne.

82        Et observez comment Abraham est passé par ces signes et tout, et le dernier signe qu’il vit Dieu accomplir, c’était Dieu Lui-même. Il L’avait vu sous forme des lumières et tout le reste. Mais Dieu se manifesta Lui-même dans un être humain qui mangea et but.

            Un homme m’a dit une fois (un prédicateur, frère Fox), il a dit: «Frère Branham, voulez-vous me dire que vous pensez que cette personne-là qui a mangé, que cet homme qui se tenait là en train de manger ce veau, de manger du pain de maïs et de boire du lait, vous pensez que c’était Dieu?»

            J’ai dit: «Certainement. Abraham l’a dit. C’est bien Lui qui parlait à Abraham. Il le savait forcément. Il a dit qu’Il était Elohim.» J’ai dit: «Vous...» Voyez-vous, Il était descendu pour mener une enquête, de la même manière qu’Il mène une enquête maintenant en vue du jugement, pour voir qui sont des croyants. Nous avons tant crié à ce sujet. Il mène tout simplement une enquête pour voir qui sont réellement des croyants. Voyez-vous? Et Il s’est manifesté.

            Il a envoyé là-bas ce genre un peu faible, comme ceux qui apportent ces messages modernes que nous entendons à Babylone. Mais observez ce qu’Il fit là pour cette église élue. Il lui a offert aussi une chance. Voyez-vous? Voyez-vous ce que je veux dire? Et il est racheté par le...

83        Mon Dieu! Qu’a-t-Il fait? Vous savez que nous sommes constitués de seize éléments différents de la terre: la potasse et–et le pétrole, la lumière cosmique et que sais-je encore. Il a tout simplement tendu la main et Il a pris une poignée d’atomes, de lumière cosmique, de pétrole [Frère Branham souffle.–N.D.E.] et Il a dit: «Entre dedans, Gabriel.» Et Il en a fait un pour y entrer Lui-même. Voilà notre Dieu.

            Et après avoir donné Son message à Abraham, Il a disparu et Il est retourné à Dieu. Et tous ces atomes et tout se sont tout simplement décomposés, exactement comme le feu décompose les acides et–et les éléments chimiques du bois, ou du charbon ou je ne sais quoi que vous brûlez, cela est retourné à l’invisible. Je suis si heureux que mon Père soit comme cela.

            Voyez-vous, je sais qu’après que ce corps sera réduit à rien que vous puissiez encore voir, rien que les éléments chimiques qui le composaient, un jour Il appellera et je Lui répondrai. Oui, oui.

84        Il n’y a pas longtemps, mon épouse a dit... Je peignais ces deux ou trois cheveux qui me restent. Et elle a dit: «Billy, tu sais quoi? Tu deviens complètement chauve.»

            J’ai dit: «Je n’ai perdu aucun cheveu.»

            Elle a dit: «Je te prie de me dire où ils se trouvent.»

            J’ai dit: «D’accord, chérie, je te le dirai quand tu auras fait ceci: dis-moi où ils étaient avant que je ne les aie...?... Là où ils étaient avant que je ne les aie, c’est là qu’ils attendent que j’aille les rejoindre.» Alléluia.

            Voilà mon Dieu. Voilà notre Dieu. Certainement. Si nous sommes des enfants d’Abraham, nous croyons cela. Oui, monsieur. Il est notre Dieu. (Je dois me dépêcher.)

85        La Colonne de Feu est scientifiquement identifiée, par la réaction, par Sa caractéristique et tout le reste. Juste telle qu’Elle était lorsqu’Elle demeurait dans le corps du Fils unique de Dieu, de même Elle demeure dans le corps de Ses fils adoptés pour les derniers jours.

86        Maintenant, je sais, frères, nous avons eu tant de ces imitations. Mais la Bible a dit que cela arriverait; vous savez cela. De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à Moïse (Voyez-vous?), cela doit arriver. Mais ne laissez pas cela–ne laissez pas cela vous aveugler. Quand vous voyez un faux dollar, souvenez-vous qu’il a été fait à partir d’un vrai dollar. Voyez-vous? Si ce n’est pas le cas, il est le–il est l’original. Mais il y a un Saint-Esprit original, un Christ original, certainement. Il est le Saint-Esprit.

            Remarquez maintenant, la Colonne de Feu est encore vivante aujourd’hui parmi nous, après tous ces millénaires, Elle est toujours ici. C’est un paradoxe.

87        Une semence qui est sous terre, c’est un paradoxe. (Et je vais terminer dans environ douze minutes.) Une semence qui est sous terre, c’est un paradoxe. La manière dont cette petite semence va sous terre et meurt, et alors après que cette petite semence est morte sous terre, alors elle... Vous pourriez prendre une poignée de terre et l’amener au laboratoire pour l’examiner, vous ne saurez pas trouver ce germe de vie si vous le devriez. Il n’y a rien de scientifique là qui montre qu’il est là. Mais que le soleil tourne une fois et se mette dans la bonne position. Observez ce qui arrive. Il sort de quelque part. Il se lève. C’est un paradoxe. On ne peut pas expliquer cela. De voir tout là-dedans mourir à l’exception de la vie, et la vie est invisible. Et là où il y a la vie, c’est surnaturel. Et le corps naturel a complètement disparu. Mais le surnaturel continue à vivre.

88        Maintenant, si cette petite semence peut être ensevelie... (Maintenant, écoutez-moi, les amis.) Cette petite semence pourrait être ensevelie dans le sol. Mais si elle n’a pas été fécondée par le mâle, peu m’importe combien cette semence est belle, elle ne vivra jamais. Voyez-vous? Peu m’importe combien vos églises s’embellissent, combien on essaie de très bien s’habiller, combien nous devenons très intellectuels, à moins que nous n’entrions en contact avec le Mâle, et le Mâle, c’est la Parole (Voyez-vous?), vous ne pouvez pas ressusciter. Cela vous est impossible. Voyez-vous?

89        Vous savez, prenons le maïs. Nous vivons dans un temps de l’hybridation. Tout est hybride au point qu’on a même hybridé l’église. C’est juste. On a hybridé l’église en passant de la Parole à des credos intellectuels, à la dénomination. Jésus n’a jamais dit: «Allez faire des dénominations.» Il n’a jamais dit: «Allez construire des écoles.» Il a dit: «Prêchez la Bonne Nouvelle.» Démontrez la puissance de la Parole promise pour le jour. Voyez-vous? Mais nous avons hybridé cela. Maintenant, nous avons une plus belle église.

            Vous femmes pentecôtistes, autrefois vos mères se tenaient au coin sans bas, elles portaient de vieux petits souliers usés (et ces tennis) et battaient un tambourin. Et les dénominations se moquaient d’elles et les tournaient en dérision. Papa se tenait là avec les cheveux ayant besoin d’une coupe, et il ramassait du maïs sur la route ou quelque part pour vous nourrir, vous les enfants. C’est bien dommage que vous vous soyez éloignés de cela.

90        Maintenant, vous avez là-dedans une bande de Rickys qui veulent ressembler aux autres, comme le fit Israël qui voulait un–voulait un roi à lui. Vous avez voulu faire comme bon vous semblait. Voyez-vous? Et maintenant, qu’avez-vous obtenu? Une bande de Rickys instruits. C’est juste. Ils ont cette... intellectuel... Ils veulent ressembler aux autres, Docteur Untel et Docteur Untel. Voyez-vous? Et où cela vous a-t-il amenés? Vous êtes devenus plus beaux. C’est juste. Vous êtes de meilleures églises. Mais où est cet Esprit qui s’y trouvait? Où sont ces réunions de prière de toute la nuit à cause de ces péchés qui se commettent dans la ville? Souvenez-vous, le Saint-Esprit a dit dans les derniers jours: «Va, scelle uniquement ceux qui gémissent et soupirent à cause des abominations qui se commettent dans la ville.»

            Eh bien, j’aimerais que vous les ministres vous trouviez un tel membre dans votre église, vous prédicateurs pentecôtistes. Et alors, quand vous l’aurez trouvé, alors venez, et je vous présenterai des excuses. Trouvez un de vos membres qui ne peut pas se reposer jour et nuit parce qu’il gémit à cause des abominations du péché qui se commet dans la ville. Quatre-vingt-dix pourcent d’entre eux restent à la maison et regardent Nous aimons Suzy, au lieu de faire cela.

            Oh! vous parlez en langues, certainement; vous sautillez, vous criez. C’est très bien. Je n’ai rien contre ça. Je n’ai rien contre votre organisation non plus. Mais j’essaie de parler de la vie. Où est-elle? Eh bien, montrez-moi un tel membre. Voyez combien ils sont mondains et indifférents.

91        L’extérieur exprime toujours ce qui est à l’intérieur. C’est à leurs fruits qu’on les reconnaît. Où est la vie? Eh bien, je vous pose tout simplement–pose tout simplement une question. Avant que vous puissiez condamner cela (Voyez-vous?), posez-vous tout simplement cette question. C’est bien.

            Voyez-vous, eh bien, je ne cherche pas à vous blesser. J’essaie de vous aider. Voyez-vous? J’essaie de vous aider. Cette semence doit mourir. Quand les Juifs–ces Grecs vinrent auprès de Jésus et dirent: «Nous voudrions voir Jésus», qu’a dit Jésus? La première chose qu’Il a dite: «Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il demeure seul.» Il leur a montré comment Le voir. Mourir à vous-même, mourir à votre éthique, à vos credos et à toutes ces choses. Naître tout simplement de la Parole, en Christ. Voilà le paradoxe, voir cela se produire. Oui.

92        Je me souviens qu’il n’y a pas longtemps j’étais dans une petite ville du nom d’Acton, dans le Kentucky, tout au fond dans les montagnes, je n’y avais jamais été auparavant. Un compagnon du nom de monsieur Wood et moi... Il fut un témoin de Jéhovah. Et il était dans une des réunions et le Saint-Esprit a parlé. Il avait un garçon qui avait une jambe estropiée, qui était recroquevillée comme cela. Je me tenais à l’estrade prêchant tout simplement et j’ai regardé, et j’ai dit: «Je vois un homme assis tout au fond de la salle.» Elle était trois fois plus longue que celle-ci, c’était une grande tente.

            Et j’ai dit... Et nous étions là près de... oh! c’est là dans les Grands Lacs.

            Et–et cet homme... J’ai dit: «Il a un garçon. Cet homme vient du Kentucky, tout au fond du Kentucky. C’est un entrepreneur. Il s’appelle Banks Wood. Il a un garçon qui a contracté la polio. Sa jambe est recroquevillée.» J’ai dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, il est guéri.» Alors son épouse s’est levée là.

            Eh bien, beaucoup de gens sont ici ce matin, mes fidèles, qui connaissent David Wood. Combien connaissent David Wood, connaissent...? C’est juste. Juste à ce moment-là le garçon s’est levé, et sa jambe était devenue parfaitement normale. Cela a réglé le problème des Témoins de Jéhovah. Et en plus, ces mêmes visions ont amené toute sa famille à se convertir.

93        Son frère qui est venu pour se moquer de lui et pour lui passer un savon lui a dit: «Qu’est-ce qui te prend pour suivre un tel fanatique, un de ces cultes des temps modernes?» (C’était un lecteur chez les Témoins de Jéhovah.)

            Il a dit: «Eh bien, l’homme est là-dehors en train de tondre le gazon.» Et je portais un grand et vieux chapeau de paille, et j’étais dans la cour en train de tondre le gazon. Et je suis entré et me suis assis. Frère Banks a dit: «Je vous présente mon frère Lyle.»

            Et j’ai dit: «Enchanté, Monsieur Wood.»

            Il a dit: «Enchanté.»

            Oh! un type très arrogant. Je me suis assis là un petit moment, et le Seigneur a donné une vision. J’ai dit: «Monsieur Wood, ai-je dit, je suppose que vous ne croyez pas ceci?»

            Il a dit: «Certainement pas.» Et il a dit: «De telles histoires n’existent pas.» Il a dit: «Ce n’est qu’un tas de supercheries dans lesquelles vous avez embrouillé mon frère.»

            J’ai dit: «Vous savez, la Bible dit: ‘Une seule parole contre le Saint-Esprit ne sera jamais pardonnée.’» J’ai dit: «Que... Et Jésus faisait la même chose.» Voyez-vous, il n’avait encore jamais vu cela. Voyez-vous?

            Il a donc dit: «Je ne crois pas à de telles histoires.»

            J’ai dit: «Très bien. Si vous croyiez à ces choses, vous retourneriez vers votre épouse que vous avez quittée.»

            Il s’est retourné vers moi. Il a jeté un coup d’oeil... Eh bien, il ne savait pas que je captais ses pensées.

94        Comme c’est étrange! Les gens viennent (je vois cela à l’estrade), et ils pensent que vous ne savez pas très exactement... Oh! Il vous révèle des choses qui se passent juste autour de vous. Voyez-vous? Mais vous ne pouvez pas en parler. Jésus connaissait bel et bien Judas qui était avec Lui tout le temps. Mais (Voyez-vous?) laissez cela tranquille, car il y a un but derrière cela. Voyez-vous? Et juste...

            Il s’est donc tenu là, et il a dit... Il s’est tourné vers Banks comme si c’est Banks qui le lui avait dit (C’est son frère). J’ai dit: «Vous avez deux enfants, deux petits garçons blonds.» Il a de nouveau regardé Banks. Voyez-vous? Et j’ai dit: «Que pensez-vous? Que c’est Banks qui me l’a dit.»

            J’ai dit: «Et qu’en est-il de ça? La nuit d’avant-hier, vous courriez avec une femme qui a des cheveux châtains, et vous étiez dans une chambre. Et pendant que vous y étiez, quelqu’un a frappé à la porte. Et vous avez envoyé la femme à la porte parce que vous aviez peur. C’était prudent de votre part. Vous vous seriez fait sauter la cervelle. Un autre de ses amants se tenait là avec un pistolet dans la main.»

            Il a dit: «Ô Dieu, aie pitié de moi.»

            Dieu sait comment s’y prendre. Maintenant, c’est un chrétien loyal et doux. Son père est venu de la même façon, ses soeurs ainsi que tous les autres.

95        Nous étions dans le Kentucky, nous chassions l’écureuil pendant l’intermède, après l’une de mes réunions. J’avais deux semaines. Le temps était devenu très sec. Combien ont déjà chassé l’écureuil? Oh! la la! frère, il n’y a rien de tel. Donnez-moi donc une carabine calibre 22 à la mi-août, et je me sentirai comme un poisson dans l’eau. Combien le Seigneur parle là-bas, et sait faire les choses, combien vous...  oh! et ainsi de suite.

            Remarquez, ensuite nous... Le temps était très sec sur les crêtes où nous nous trouvions, et il a dit: «Je connais un vieil homme qui est un infidèle.» Il a dit: «Il possède cinq cents acres [environ 200 hectares–N.D.T.], rien que de collines comme ceci, et cela s’étend jusque dans les–les vallées, les dépressions (comme on les appelle là-bas), où vous pouvez marcher, parce que c’est humide.» Il a dit: «Nous pourrions attraper quelques écureuils.» Il a dit: «Mais c’est un vieil homme rude.»

            J’ai dit: «Eh bien, allons le voir.»

96        Ainsi quelques mois avant cela, voici comment nous avons connu cet endroit: je tenais une série de réunions sur le terrain de camping des méthodistes à Acton, dans le Kentucky. Et ce soir-là, pendant que le Saint-Esprit faisait le discernement, une femme était assise tout au fond du terrain. Et Il a appelé son nom et a dit: «Vous avez une soeur qui se meurt d’un cancer de l’estomac. Elle a été récemment à Louisville, et elle a été opérée. Le cancer l’a tellement envahie qu’elle–qu’ils n’ont pas pu l’opérer. Et il s’agit de Mme Unetelle.» Elle s’est levée et s’est mise à pleurer.

            J’ai dit: «Quand vous quittiez la maison ce soir, vous avez pris un petit mouchoir qui était sur une commode ayant un sommet en marbre, et vous l’avez mis dans votre sac à main. Ce mouchoir a un petit motif bleu au coin.» Voyez-vous?

97        Vous direz: «Comment... Ç’a l’air très...» Bien, que direz-vous de Jésus qui a dit où se trouvait ce poisson qui avait une pièce de monnaie dans sa bouche? Que direz-vous du prophète qui a dit à l’homme que les mules étaient aussi retournées? Voyez-vous, vous... Le diable en a une imitation, oui. Mais vous n’entendez aucun de ces gens-là prêcher l’Evangile et amener les âmes au salut (Voyez-vous?) et tout. Voyez-vous? Vous devriez être avisé.

            Ainsi donc, nous voyons qu’Il lui a dit cela, qu’Il lui a dit: «Prenez ce mouchoir et posez-le sur votre soeur. Car AINSI DIT LE SEIGNEUR, elle vivra.»

98        Eh bien, je ne sais pas si certains d’entre vous connaissent frère Ben (son nom de famille m’échappe. Bryant, c’est juste), Ben Bryant. Oh! la la! Si vous le connaissez, jamais vous ne... Vous le reconnaîtrez toujours, si jamais vous le voyez une fois. S’il était ici, il crierait, il jetterait les mains et les pieds en l’air comme cela, poussant des cris. Ainsi une fois... Alors il a accompagné cette femme pour poser cela sur l’autre (le mouchoir), pour–pour poser le mouchoir sur l’autre là-bas.

            Et c’est environ deux ans plus tard que nous sommes allés chasser l’écureuil, il a dit: «Allons à ce...» Oui, je ne savais pas qu’il s’agissait de la même contrée. C’était à environ vingt miles [32 km–N.D.T.] de là où nous nous trouvions. Nous sommes donc allés là et nous nous sommes retirés très loin dans les collines et dans les creux, et nous sommes remontés en traversant un champ de genêts dans cette direction jusqu’à ce que nous sommes arrivés à une grande vieille maison. Et il y avait deux hommes âgés qui étaient assis sous un pommier, avec leurs vieux chapeaux à large bord enfoncés. Il a dit: «C’est lui, et mon gars, c’est un dur.» Il a dit: «C’est un–vraiment un infidèle.»

99        Nous nous sommes donc arrêtés et j’ai dit: «Il serait alors mieux que Toi, tu ailles lui parler. S’il apprend que je suis un prédicateur, il ne nous laissera pas du tout chasser.» Ainsi il–il a dit... s’est avancé là et s’est arrêté.

            L’homme se tenait là avec un gros morceau de tabac à chiquer dans la bouche et ça lui coulait sur la barbe, pendant qu’il se tenait là. Il s’est donc tourné et a dit, eh bien, il a dit: «Bonjour, approchez.»

            Il s’est donc approché là et il a dit–il a dit: «Je m’appelle Wood.» Il a dit: «Je suis Banks Wood.» Il a dit: «Je... Nous sommes... Mon ami et moi,  nous chassons par ici, a-t-il dit, depuis quelques jours par ici dans les environs d’Acton.» Il a dit... Et il a dit: «Je–je... ou plutôt, le temps est très–très sec, a-t-il dit, nous ne pouvons pas entrer dans le bois. Les écureuils sont très rares.» Il a dit: «Je sais qu’il y a des écriteaux dans votre domaine, mais je me suis dit qu’il fallait que je vienne peut-être vous demander de nous permettre de chasser.»

            Il a dit: «Quel Wood êtes-vous?»

            Il a dit: «Je suis le fils de Jim Wood.» C’est le lecteur de Jéhovah–le lecteur des Témoins. Voyez-vous?

100      Il a dit: «Le vieux Jim Wood est l’un des hommes les plus intègres qu’on ait jamais...» (A l’époque ils vivaient dans l’Indiana.) Il a dit: «C’est l’homme le plus intègre qu’on ait jamais eu dans cette contrée.» Il a dit: «Je peux certainement vous faire confiance que vous ne tuerez pas une de mes vaches ou que vous ne déclencherez pas un incendie.» Il a dit: «Servez-vous.» Il a dit: «Allez-y et chassez-y.» Il a dit: «J’ai cinq cents acres  [250 hectares–N.D.T.] ici. Faites comme chez vous.»

            «Très bien.» J’ai dit: «Merci.» Il a dit: «Je pense que ça ne vous dérangerait pas que mon pasteur vienne aussi.»

            Il a dit: «Votre quoi?»

            Il a dit: «Mon pasteur.» (Est-ce que je prends trop de temps? Très bien.) Il a dit: «Mon pasteur.»

            Et il a dit: «Wood, vous n’allez pas me dire que vous êtes tombé si bas qu’il vous faut trimballer un prédicateur avec vous partout où vous allez.» Et il a dit...

            Je me suis dit que c’était alors le moment pour moi de descendre. Je suis donc descendu de la voiture et je me suis approché, j’ai dit: «Bonjour.»

            Il m’a regardé, il s’est raclé la bouche pour en dégager le tabac, vous savez, et il a craché par terre comme cela. Il a dit: «Et vous êtes un prédicateur, hein?»

101      J’ai dit... Il a regardé, j’étais tout couvert de sang d’écureuils, avec de la barbe (Je n’avais pas pris un bain depuis deux semaines, vous savez), et on s’étendait et on dormait dans les bois, vous savez. Et–et ainsi, j’ai dit: «Peut-être que je n’en ai pas l’air, mais, ai-je dit, je–je suis prédicateur.»

            Et il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, au moins je peux vous respecter comme vous avez l’air d’un être humain.» Il a dit: «Vous avez plus l’air d’un prédicateur que d’autres.»

            Ainsi j’ai dit: «Eh bien, merci, monsieur.»

            Il a dit: «Je suis plutôt contre vous autres.»

            Et j’ai dit: «Je–j’ai appris de monsieur Wood que vous l’étiez.»

            Il a dit: «Vous savez, je suis un infidèle; je suis censé l’être.»

            J’ai dit: «Oui, mais je ne pense pas qu’il y ait là de quoi se vanter, n’est-ce pas?»

            Il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, je–je ne sais pas.» Il a dit: «Je pense que vous aboyez au mauvais buisson.» (Et savez-vous ce que cela veut dire? C’est un chien qui ment. Voyez-vous? Le raton laveur ne se trouve plus là-haut. Voyez-vous?) Ainsi il a dit: «Je pense que vous aboyez au mauvais buisson. Il n’y a rien là-haut, et tous vous mentez tout simplement là-dessus.»

            J’ai dit: «C’est une opinion, bien sûr.»

            Et il a dit: «Oui, je pense que c’est ainsi que vous prenez cela.»

            Il a dit: «Ecoutez ceci, monsieur.» Il a dit: «Voyez-vous cette vieille cheminée là-haut? C’est là que se trouve la vieille maison. Je suis né là-haut. Mon papa a construit cette maison par ici, a-t-il dit, il y a environ soixante- quinze ans.» Il a dit: «J’ai grandi ici même; j’ai marché sur ces collines. J’ai regardé partout, en haut dans les cieux, tout autour. Je n’ai vu ni Dieu, ni anges, ni rien d’autre.»

            J’ai dit: «Eh bien, c’est une opinion.»

            Et il a dit: «Je n’en ai jamais vu un ici que je n’aie considéré comme un mensonge.» Il a dit: «Je ne veux pas vous offenser, monsieur.»

            Est-ce que je... eh bien, faut-il que j’aille chasser ou que je lui cloue vraiment le bec? Ainsi je me suis dit qu’il fallait que je lui donne simplement... Maman disait toujours: «Donnez à une vache assez de corde, elle s’étranglera toute seule.» Voyez-vous? Je me suis donc tout simplement dit que j’allais lui répondre: «Oui, monsieur. C’est juste.»

            Il a dit: «Je–j’ai rencontré... J’ai entendu parler une fois d’un prédicateur, si seulement je rencontrais ce gars, je vais lui parler.» Il a dit: «Celui-là pourrait avoir quelque chose.»

            Et il... Nous avons parlé un petit peu, vous savez, et j’ai dit: «Qui était-ce?»

            Il a dit: «Il y avait un homme... a-t-il dit, quel était encore son nom? Il était ici à Acton. Je crois qu’on l’appelait... Son nom m’échappe: Branham.»

            J’ai jeté un coup d’oeil à Wood, et frère Wood a dit: «Oui, oui.»

102      Il a dit: Vous savez, a-t-il dit, la v–v–vieille dame Casmo qui habite là au-dessus de la colline, a-t-il dit, nous–nous l’avions amenée chez le médecin à Louisville, et ils ont dit qu’elle avait le cancer, et ils ont tout simplement refermé après l’avoir opérée.» Il a dit: «Le médecin leur a donné des médicaments à lui administrer pour la tranquilliser jusqu’à ce qu’elle meure. Et à ce moment-là, c’était pour elle pratiquement le moment où elle devait mourir.» Il a dit: «Elle ne pouvait même pas se lever du lit.» Il a dit: «Nous devions retirer de sous elle les alèses; elle... Nous ne pouvions pas la mettre sur le bassin hygiénique (Voyez-vous?) juste sous elle.» Il a dit: «Mon épouse et moi, nous montions là pour nettoyer son lit chaque matin.» Et il a dit: «Il y avait un prédicateur venu de très loin là-bas, quelque part dans l’Indiana.» Il a dit: «Il–il est venu ici, et il tenait des réunions là-bas.» Et il a dit: «Cet homme s’est tenu là ce soir-là et a parlé à sa soeur Unetelle d’un mouchoir qu’elle avait dans sa poche.» Et il a dit: «En venant...»

            Et il a dit: «On a amené une bande de ces saints exaltés là-bas, a-t-il dit, j’ai cru qu’on avait fait venir l’Armée du Salut au sommet de la colline cette nuit-là.» (C’était le vieux Ben qui poussait des cris comme cela, vous savez.)

            Il a donc dit–il a dit: «J’ai dit: ‘Eh bien, tu sais, elle est morte.’ J’ai dit: ‘C’est sa famille.’»

103      Oh! vous savez comment ça se passe là-bas à la campagne. Ils sont tout simplement attachés les uns aux autres, et ils s’aiment et vivent les uns pour les autres. C’est bien dommage que nous ne fassions pas cela dans les grandes villes. Ainsi ils–ils ont dit: «Nous... Et si elle allait mourir...» Il a dit: «Je me suis dit: ‘Eh bien, il s’agit d’elle.’ J’ai dit: ‘Eh bien, il fait tard; nous ne pouvons pas faire sortir son corps avant le matin.’ J’ai dit: ‘Je vais chercher ma charrette, et j’irai la prendre là-bas et je vais la faire sortir pour que nous puissions l’amener au–à Campbellsville, dans le Kentucky, à environ quarante miles [64,3 km–N.D.T.] de là, chez l’entrepreneur des pompes funèbres.’» Il a dit que l’entrepreneur devait venir jusqu’à la route principale, qui est à environ huit miles [12,8 km]–dix miles [16 km]. Il a dit: «Il peut prendre son corps à partir de là.» Il a dit: «Il est inutile d’aller là-bas cette nuit; ils seront tout simplement en train de pleurer.» Il a dit: «Eh bien, nous allons simplement attendre jusqu’à l’aube.»

            Il a dit: «Vous savez, le lendemain matin, quand je suis monté là, cette femme avait préparé des tartes aux pommes frites, et elle et son mari étaient assis à table et ils en mangeaient. Pourtant elle vivait du sirop d’orgeat.»

            Je me suis dit: «Oh! oh!» J’ai dit: «Oh! eh bien–eh bien, attendez une minute.» J’ai dit: «Vous ne croyez pas ça.»

            Il a dit: «Et vous, vous ne croyez pas cela?» Et j’ai dit: «Eh bien, c’est vous qui avez dit cela.»

            Je me suis dit: «Mon vieux, c’est toi qui vas me prêcher maintenant.» Voyez-vous?

            Il a dit: «Vous ne croyez pas cela?»

            J’ai dit: «Bon sang! voulez-vous me dire qu’une telle histoire a pu se produire dans cet âge absolument scientifique, où on a les meilleurs médecins?»

            Il a dit: «Si vous ne le croyez pas, je vais vous amener là-haut et vous le prouver.» Maintenant, c’est l’infidèle qui me prêche au sujet de Dieu. Voyez-vous?

            J’ai dit: «Eh bien, vous euh... Vous êtes sérieux là-dessus?»

            Il a dit: «Oui.»

            J’ai dit: «Eh bien, qu’était-ce?»

            Il a dit: «J’aimerais... Si jamais je rencontrais cet homme, je lui demanderais ce qui lui avait révélé cela, et comment il avait su que cette femme se rétablirait.» Voyez-vous? Il a dit: «Je vais le lui demander.»

104      J’ai dit: «Oui, oui.» J’ai dit: «Eh bien, ce serait une bonne chose.» Et j’ai dit: «Dites donc, pouvez-vous me permettre de prendre une de ces pommes?» Et il y en avait par terre: c’était l’automne, vous savez, eh bien, c’était la deuxième semaine du mois d’août, et les feuilles tombaient de l’arbre. Et les pommes étaient là, et c’étaient de belles pommes. Et j’en ai pris une et je l’ai frottée sur ce vieux pantalon sale, et je me suis mis à la manger, vous savez, comme cela.

            Il a dit: «Oui, servez-vous. Les guêpes les mangent.» Combien savent ce qu’est une guêpe? Il a donc dit: «Les guêpes les mangent. Vous pouvez vous servir.»

            J’ai donc dit: «Très bien.» Je me suis donc mis à manger et j’ai dit: «Dis donc, c’est une pomme délicieuse.»

            Il a dit: «Oh! oui. J’ai planté cet arbre là moi-même il y a cinquante ans.»

            «C’est étrange.» J’ai dit: «Hé! vous savez, nous allons avoir un automne précoce.» J’ai dit: «Regardez là.» J’ai dit: «Je me demande pourquoi ces feuilles tombent de cet arbre avant même que nous ayons une nuit froide: août est le mois le plus chaud.»

            «Oh! a-t-il dit, la vie a quitté cela.»

            «Oh! est-ce ce qui en est la cause?»

            Il a dit: «Oui, les feuilles jaunissent et tombent.»

            J’ai dit: «Où va la vie?»

            Il a dit: «Elle descend dans la racine.»

            J’ai dit: «Eh bien, comment... Pourquoi cela?» Voyez-vous?

            Il a dit: «Eh bien, c’est parce que si elle ne–si elle ne descend pas dans la racine, a-t-il dit, l’hiver tuera l’arbre. Le germe de vie est dans la–dans la–la sève qui est dans l’arbre, et la sève descend dans les racines.»

105      Voyez quel merveilleux témoignage (Voyez-vous?) de la mort, de l’ensevelissement et de la résurrection nous avons là. Voyez-vous? Alors j’ai dit: «Ensuite elle... Qu’arrive-t-il ensuite? Est-ce qu’elle reste là en bas?»

            Il a dit: «Non, non.»

            J’ai dit: «Cela revient le printemps suivant et vous apporte un autre tas de pommes. Et vous vous asseyez là et vous les mangez.»

            «Oui.»

            «Et puis, vous dites que vous n’avez jamais vu Dieu.»

            Il a dit: «Eh bien, ce n’est que la nature.»

            J’ai dit: «Est-ce juste?»

            «Oui, monsieur.»

            J’ai dit: «J’aimerais vous poser une question. Si c’est juste la nature, dites-moi quelle intelligence avertit cet arbre, cette sève qui est dans l’arbre... Elle n’a pas d’intelligence en soi. Mais quelle intelligence envoie cette sève en bas dans les racines et dit: ‘Descends-là et cache-toi dans les profondeurs de la terre maintenant jusqu’à ce que toutes les intempéries soient passées. Ensuite, je te ferai remonter.’ (Voyez-vous?) Dites-moi la vie qui était dans la feuille... Seul le corps meurt; la feuille est tombée. La vie elle-même est descendue, elle revient avec la nouvelle feuille. Voyez-vous?» J’ai dit: «La vie s’est cachée, elle est descendue dans le sol.»

106      Job, comme je l’ai dit hier soir, a dit: «Oh! si Tu voulais me cacher dans le séjour des morts (Voyez-vous?), jusqu’à ce que Ta colère fût passée.» Il a vu venir la tribulation, bien sûr. Voyez-vous? Remarquez, il a dit: «Cache-moi.»

            Il a dit: «Eh bien, c’est juste la nature.»

            Et j’ai dit: «Monsieur, ai-je dit, si je plaçais un seau d’eau ici sur ce poteau, et alors chaque mois d’août cette eau descendra-t-elle au bas du poteau, pour ensuite remonter dans le seau au printemps?»

            Il a dit: «Oh! oh! non. Cela n’a pas de vie.»

            J’ai dit: «Vous y êtes! Eh bien, vous avez compris. Voyez-vous, c’est la vie.» Eh bien, j’ai dit: «Voyez-vous, c’est Dieu.»

            Il a dit: «Vous savez, je n’y avais jamais réfléchi.»

            J’ai dit: «Dites-moi, qu’est-ce–qu’est-ce qui fait cela?»

            Il a dit: «Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui fait cela.»

            J’ai dit: «C’est la nature, ai-je dit, eh bien, Qui contrôle la nature? La nature a-t-elle une intelligence? Non.»

            Il a dit: «Eh bien, je n’y avais jamais réfléchi de cette manière-là.»

107      J’ai dit: «Je vous le dis, je vais là chasser l’écureuil, si c’est en ordre.» Il a dit: «Servez-vous.» J’ai dit: «Et à mon retour... A mon retour... Etudiez cela très sérieusement maintenant, et à mon retour vous me direz quelle est cette intelligence qui dit à cette vie qui est dans cet arbre de descendre dans la racine et de revenir le printemps suivant et moi, je vous dirai ce qui, la chose même qui m’avait dit que cette femme qui avait le cancer là-bas vivrait.» Il a dit: «Vous a dit à vous?»

            J’ai dit: «Oui, oui.»

            Il a dit: «Etes-vous ce prédicateur-là?»

            J’ai dit: «Oui, monsieur. Je suis frère Branham.»

            Et là, sous cet arbre cet après-midi-là, par une simple petite chose comme celle-là, je l’ai conduit à Christ, tandis que les larmes lui coulaient sur les joues.

            Une année plus tard, j’y suis allé, et j’ai garé ma camionnette dans la cour. Ils avaient déménagé. Lui s’en était allé. Il était déjà mort. Et quand je suis retourné, la dame se tenait là afin de me passer un savon pour avoir chassé dans un domaine où il y avait des pancartes. Le vieil homme m’avait dit de chasser à tout moment que je le désirais. Elle n’était pas... ne l’avait pas entendu quand il avait dit cela.

            Je me suis donc approché et j’ai dit: «Je–je m’excuse.» J’ai dit: «Je suis venu ici tôt ce matin, et j’ai garé la voiture ici à un endroit où vous pouviez la voir.»

            Elle a dit: «Est-ce qu’elle porte une plaque d’immatriculation de l’Indiana?»

            Et j’ai dit: «Oui, madame.» J’ai dit: «Votre mari...»

            Elle a dit: «Cela fait presque une année que mon mari est mort.» Et elle était assise sous le porche de derrière en train de peler des pommes, des pommes de ce même arbre-là. Et j’ai dit: «Eh bien, il m’a dit avant de mourir...»

            Elle a dit: «Je ne le crois pas.»

            J’ai dit: «Je me tenais juste là un jour.» Et j’ai dit: «Et je me suis approché et j’ai eu un entretien avec lui. On disait que c’était un infidèle.»

            Elle laissa tomber cette pomme, me regarda et dit: «Etes-vous frère Branham?»

            J’ai dit: «Oui, madame.»

            Elle a dit: «Pardonnez-moi.» Elle a dit: «Pardonnez-moi.» Elle a dit: «Il est mort en criant, les mains en l’air, en louant Dieu, sachant que de même que cette feuille revient lui aussi reviendra.» Voyez-vous? C’est un paradoxe, c’est inexplicable.

108      J’étais assis, mangeant de la crème glacée (juste pour terminer), il n’y a pas longtemps j’étais assis et je mangeais de la crème glacée. Et un vieux pharmacien m’a parlé, disant: «Vous savez, Frère Branham, j’ai... Croyez-vous dans les paradoxes?»

            Et j’ai dit: «Oui.»

            Il a dit: «Une fois j’ai entendu votre message sur bande: Un paradoxe.» Il a dit: «Il y a plusieurs années pendant la crise économique, a-t-il dit, les gens dans le comté, pour recevoir une aide sociale, ils devaient venir prendre une ordonnance, a-t-il dit, pour obtenir leurs médicaments.» Et il a dit: «Ils devaient se tenir dans de longues files.» Et il a dit: «Un jour quelque chose d’étrange...»

            Il a dit: «J’étais assis ici derrière, en train de lire un journal, et mon jeune garçon, a-t-il dit, était là.» Et il a dit: «Une petite dame se tenait dans la file là-dehors. Depuis qu’elle était tombée enceinte, vous savez, elle devait chaque fois prendre un certain médicament. C’est le médecin qui l’avait prescrit. Il devait exécuter la prescription.»

109      Alors il a dit: «Le garçon ou plutôt la mère ne pouvait plus rester debout. Il l’a fait approcher là. Il a dit: ‘Monsieur, je vais me tenir dans la file. Je dois ramener mon épouse à la maison.’ Voyez-vous? Il a dit: ‘Puis-je la ramener à la maison? Le médecin a exigé qu’elle prenne ce médicament cet après-midi, mais elle ne peut plus rester debout.’ Il a dit: ‘Puis-je–puis-je obtenir que cette prescription soit exécutée? Je... Vous voyez, j’ai l’ordonnance ici, il me faut juste avoir une note m’autorisant de le faire.’ Et il a dit: ‘Je vais aussitôt vous ramener cela.’»

            «Et le jeune homme (Bien sûr, c’était au temps de la crise économique, vous savez), il a dit: ‘Je–je m’excuse.’ Il a dit: ‘Je–je ne peux pas faire cela.’ Il a dit: ‘Nous–nous avons reçu des instructions de ne pas faire cela.’ Il a dit: ‘ Je ne peux pas faire cela.’»

            Et il a dit qu’il s’est juste retourné par hasard pour entendre ce que c’était, et il a regardé là. Et cette pauvre petite femme avait la bouche pâle, et elle se tenait contre le mur comme cela, et son mari se tenait là, gentil au possible, il a dit: «Une minute, fiston.»

110      Il a dit: «Je suis allé prendre la prescription, je l’ai exécutée, je l’ai ramenée.» Il a dit: «Frère Branham, quand je suis allé pour la lui remettre, a-t-il dit, j’ai regardé, et j’ai mis cela entre les mains du Seigneur Jésus.» Il a dit: «Je me suis frotté les yeux, et j’ai encore regardé.» Et il a dit: «C’était Lui qui avait tendu la main et qui avait reçu cette prescription.» Il a dit: «Pensez-vous que j’ai perdu la tête, Frère Branham?»

            J’ai dit: «Non, non. ‘Toutes les fois que vous avez fait ces choses au plus petit de Mes enfants, c’est à Moi que vous les avez faites.’» Un paradoxe, ça l’était certainement. Cela a accompli la Parole.

111      Il y a beaucoup de grands paradoxes dont nous pourrions parler. Mais, mes chers amis, alors que nous terminons, pensons à ceci. Il y a un grand paradoxe qui vient, l’Enlèvement. Soyons tous prêts pour celui-là. Préparons nos âmes maintenant devant Dieu, afin que lorsque ce moment-là viendra nous puissions partir.

            Quand la trompette du Seigneur sonnera,

            Et qu’il n’y aura plus de temps,

            Le matin se lèvera éternel, radieux et beau.

            Et quand nos élus s’assembleront

            Dans leur maison au-delà du Ciel,

            Quand l’appel retentira là-bas,

            Soyons tous là.

112      Ce matin je me suis assis à la table, vous regardant. Vous savez, il est possible que nous ne prenions plus un autre petit déjeuner ensemble. Le savez-vous? Ceci pourrait être la dernière fois que nous prenons le petit déjeuner ensemble. Mais une chose est certaine: par la grâce de Dieu, l’un de ces jours nous prendrons part ensemble à un souper.

            Je regarderai là de l’autre côté de la table, et je vous verrai. Et je dirai: «Vous rappelez-vous ce moment où nous étions là à Tampa?»

            «C’est–c’est là que je me suis entièrement abandonné.»

            Eh! oh! la la! Bien sûr, les larmes couleront sur nos joues. Alors le Roi sortira dans Sa beauté, Il essuiera les larmes de nos yeux et dira: «Ne pleurez plus, enfants. C’est terminé. Entrez dans les joies du Seigneur qui ont été préparées pour vous depuis la fondation du monde.» Inclinons la tête.

113      Père céleste, l’élément temps représente beaucoup pour nous, Seigneur. Nous sommes tout simplement liés à la terre. Et juste quelques minutes ici et là, et ça passe pour nous. Et alors que nous nous entretenons avec Toi, nous croyons que nous sommes donc ressuscités avec Toi, et nous sommes assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ. Et Tu es avec nous ce matin. Nous en sommes conscients. Nous savons que Tu es ici.

            Et nous parlons de ce sujet: Un Paradoxe. C’est le surnaturel. C’est un paradoxe que Tu aies sauvé un malheureux comme moi. Alors que toute ma famille, c’étaient des pécheurs, et j’ai grandi au fond des bois, un gratteron, comment pourrais-Tu faire de cela un grain de blé, Seigneur? C’est un paradoxe.

            La plupart des membres de ma famille mouraient les bottes aux pieds, en se battant avec des fusils. Ô Dieu, mais Ta grâce m’a sauvé. Je Te serai toujours reconnaissant, ô Dieu, pour toujours reconnaissant.

            Je prie pour les autres, Seigneur. Si je pouvais... S’ils pouvaient seulement connaître cette merveilleuse Personne, Christ. Quand je les vois, Seigneur, alors qu’ils se tiennent à l’écart avec une conception intellectuelle de la chose... En fait, ils ne connaissent pas la Personne de Christ. Seigneur, rend la chose réelle pour eux. Aide ce–ce merveilleux groupe d’hommes, Seigneur, mes frères. Ces ministres et ces Hommes d’affaires qui, en cette heure de profondes ténèbres, ont exprimé leurs convictions, Seigneur. Et cela parfois en allant à l’encontre de la meilleure conception de leurs organisations, ils–ils désirent malgré tout la chose. Bénis-les, Père. Bénis chacun d’eux.

114      Maintenant, pendant que nous avons la tête inclinée, je me demande ce matin s’il y a quelqu’un ici qui n’est pas sûr que la petite feuille (car vous produisez de l’ombre pour quelqu’un d’autre), si la vie devait la quitter pour qu’elle retourne dans la terre, ressuscitera-t-elle? La semence a-t-elle été fécondée par le Mâle pour qu’elle revienne? Si vous n’en êtes pas absolument certain, mon ami, prions maintenant à ce sujet.

            Savez-vous ce que c’est la Vie? C’est le Saint-Esprit. Si vous n’avez pas reçu ce Saint-Esprit en vous, qui est la Vie qui était dans la première Plante qui est ressuscitée (Voyez-vous?), Christ, les Prémices de ceux qui dormaient... Eh bien, si cette Vie qui était en Lui, ce même Esprit n’est pas en vous, peu importe combien vous essayez d’être une bonne personne, vous ne pouvez pas ressusciter. Il n’y a rien là pour vous ressusciter. Vous pouvez prendre le maïs, l’hybrider avec quelque chose d’autre; il ne se reproduira plus. Il est fini.

115      Si vous n’êtes qu’un membre d’église et que vous ne soyez pas réellement rempli de l’Esprit de Dieu... Je sais que c’est difficile de prendre position maintenant, car on vous traitera de tous les noms. Ça importe peu. Lui, ils L’ont traité de la même façon. Et tous ceux qui vivent pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. Ils ont persécuté les prophètes qui étaient avant vous. Ils le font aujourd’hui. Ils ont persécuté ceux qui croyaient aux prophètes qui étaient avant Lui. Ils vous feront la même chose. Si vous n’en êtes pas certain, pendant que vous avez la tête inclinée et les yeux fermés, je vais vous demander de faire encore une chose. Je vous prie de me comprendre. Inclinez votre coeur, je vous prie. Inclinez simplement votre coeur une minute. Et dites: «Frère Branham (Personne ne regarde, à part Dieu et moi), je–je... vraiment, je doute un peu si je pourrais me relever. Veuillez vous souvenir de moi dans la prière.»

            Maintenant, nous ne pouvons pas faire un appel à l’autel. Je voudrais simplement que vous leviez la main. Levez simplement la main et dites: «Souvenez-vous de moi, Frère Branham.» Que Dieu vous bénisse, vous, et vous, et vous, et vous, vous, oui...?... Merci.

116      Père céleste, ce sont de simples petites paroles, mais cependant le Glorieux Saint-Esprit est tout près. Il connaît même les secrets du coeur. Et ils ont levé la main pour montrer qu’ils n’en sont pas certains. Mais cependant, ils–ils–ils croient en Toi. Ils–ils veulent le faire. Et ils–ils–ils n’ont pas ce... Ils ne savent simplement pas comment sera la route en descendant la grosse branche, en quittant la branche pour aller sur la grosse branche, en quittant la grosse branche pour descendre dans le tronc, et en remontant. C’est Toi le Guide, Seigneur.

            C’est comme dans une partie de chasse, si vous n’appelez pas un guide à l’avance pour prendre des dispositions, vous pouvez vous perdre. Et nous appelons maintenant à l’avance le Guide de la Vie qui a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie.» C’est Toi qui connais le chemin, Seigneur, et je T’écris cette petite lettre sous forme de prière. Et ils sont en train d’écrire la même chose. Reçois-les, Seigneur.

117      Ils veulent faire des réservations pour l’Enlèvement, ce grand paradoxe. Ils ont assisté aux réunions cette semaine, ils ont vu Ta Présence, et ils savent que Tu es ici. Ils ne sont pas si empesés pour penser que... Les hommes qui apportent les messages ne sont pas des anges, ce sont des hommes. Et nous savons que Tu travailles au travers des hommes. Et je prie maintenant pour que leurs réservations soient faites ce matin.

            Tu as dit: «Celui qui Me confessera devant les hommes, Je le confesserai devant Mon Père et les saints Anges.» Quand ce jour viendra, Tu les guideras alors jusque de l’autre côté de la rivière, en partant de la branche, en descendant dans le Cep, jusque dans la racine de l’arbre, si Tu tardes; ensuite Tu les ramèneras dans ce glorieux paradoxe à la fin de la route. Ils sont Tiens, Seigneur. C’est entre Toi et eux. Je prie, Seigneur, pour que s’ils n’ont jamais été baptisés du baptême chrétien, qu’ils se fassent baptiser. Et alors, ils seront remplis du Saint-Esprit, la Vie qui les guidera. Car c’est au Nom de Jésus-Christ que nous le demandons. Amen.

118      Merci pour votre amabilité. Nous avons largement dépassé le temps, et je sens que j’en suis responsable. S’il y a une différence que l’on doit payer par rapport à ce qui était prévu pour la salle ce matin, je la payerai moi-même. Nous allons arranger cela.

            Je L’aime (Lui), je L’aime,

            Parce qu’Il m’aima le premier,

            Et acquit mon salut

            Sur... du Calvaire.

            Remarquez l’ordre de l’Enlèvement, comment ça se passera. Nous nous rencontrerons les uns les autres avant de Le rencontrer, car Il savait que lorsque nous arriverions là, je me demanderais si vous étiez là, vous vous demanderiez si j’étais là. Mais la Bible dit: «Nous qui serons vivants et qui serons restés pour la Venue du Seigneur, nous ne devancerons pas (ou ne ferons pas obstacle à) ceux qui dorment. Car la trompette sonnera et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous qui sommes vivants et qui serons restés nous serons changés en un instant, en un clin d’oeil, et nous serons enlevés ensemble avec eux.» Oh! quelle adoration ce sera à ce moment-là! Eh bien, enlevés ensemble avec eux. Eh bien, si nous devenons une partie de cela avant que ne vienne ce temps-là, en étant pris dans l’Enlèvement...

119      Serrons-nous la main juste un instant. Et puis, nous serons congédiés officiellement, juste dans un instant. Pendant que nous chantons Je L’aime, serrons-nous la main les uns aux autres et disons: «Que Dieu vous bénisse, frère, que Dieu vous bénisse, soeur.»

                 Je L’ (Que Dieu vous bénisse)... (Que Dieu vous bénisse, frère. Pendant que vous les congédiez. Vous savez, je–je vais éviter d’être pris dans la foule. Vous comprenez. Que Dieu vous bénisse, frère...?...)

                 ...Il m’aima le premier,

                 Et acquit mon salut

                 Sur...

            Que Dieu vous bénisse, frère. Maintenant, levons tout simplement les mains et fermons les yeux. Maintenant, très doucement:

            Je L’aime, je L’aime...

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